Nationalsozialistische Betriebszellenorganisation

La Nationalsozialistische Betriebszellenorganisation (NSBO ; Organisation des cellules d'entreprises national-socialistes) fut le seul syndicat autorisé par les nazis à compter de mai 1933.

Nationalsozialistische Betriebszellenorganisation
Étendard de la NSBO
Histoire
Fondation
Dissolution
1935
Cadre
Type
Pays

Historique

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En 1927, certains travailleurs militant du NSDAP dans de grandes usines, principalement situées autour de Berlin, s'associèrent, car ils ne voulaient faire partie des syndicats démocratiques de tendances communiste ou sociale démocrate et chrétiens. Le NSBO fut créé en 1928 par ces groupes[1].

Le , le NSBO fut déclaré « Reichsbetriebszellenabteilung » (Organisation des cellules d'entreprises du Reich allemand) du Parti nazi. Il commença à gagner des adhérents grâce à des campagnes agressives, incluant propagande et violence, sous le cri de guerre : « Hinein in die Betriebe! » (Dans les usines !), qui fut écourté en « Hib »[2].

Le NSBO n'eut cependant qu'un succès limité en Allemagne, hormis dans certaines régions où il soutient certaines grèves, comme dans les transports à Berlin. La campagne « Hib » lui permit d'atteindre le modeste nombre de 300 000 adhérents alors que les syndicats démocratiques et chrétiens en avaient encore plus de 5 millions[3].

Certaines sections du NSBO avaient une idéologie proche du strasserisme. Ils pensaient qu'après la « révolution nationale », une « révolution sociale » suivrait, afin d'en finir avec les élites existantes[4]. Cette attitude leur permit d'acquérir de la sympathie dans certains endroits, comme à Nordhorn, une ville industrielle spécialisée dans le textile en Basse Saxe, dans le comté de Bentheim, où le NSBO battit le syndicat communiste lors des élections syndicales de 1933[5]. Le NSBO utilisa également la violence armée pour protester contre des réductions de salaire[6].

Après l'interdiction de tous les syndicats non-nazis par décret le , le NSBO devint le seul syndicat officiel d'Allemagne. Ce moment de gloire, cependant, fut écourté par la création du Deutsche Arbeitsfront (DAF ou Front allemand du travail) quelques jours plus tard. Mieux organisé et mieux représenté à un niveau national, le DAF fini par absorber le NSBO en 1935[7].

Notes et références

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  1. (de) Reinhard Kühnl, Die nationalsozialistische Linke 1925-1930, Marburger Abhandlungen zur Politischen Wissenschaft Vol. 6, Meisenheim am Glan 1966.
  2. (de) Reinhard Giersch, Nationalsozialistische Betriebszellen-Organisation (NSBO) 1930 (1931)-1934 (1935), in Fricke, Dieter (Hrsg.), Lexikon zur Parteiengeschichte. Die bürgerlichen und kleinbürgerlichen Parteien und Verbände in Deutschland (1789-1945), vol. 3, Leipzig 1985, pages 454-459.
  3. (de) Volker Kratzenberg, Arbeiter auf dem Weg zu Hitler? Die Nationalsozialistische Betriebszellen-Organisation. Ihre Entstehung, ihre Programmatik, ihr Scheitern 1927-1934, Francfort/Berne/New York 1987.
  4. (de) Louis Dupeux, « Nationalbolschewismus » in Deutschland 1919-1933. Kommunistische Strategie und konservative Dynamik, Munich, 1985.
  5. (de) Werner Rohr, Nationalbolschewistische Tendenzen in der Nordhorner NSDAP, Bentheimer Jahrbuch 1987, Bad Bentheim 1987, pages 107-112.
  6. (de) Helmut Lensing, Die Nationalsozialistische Betriebszellen-Organisation und die NS-Machtergreifung in der Grafschaft Bentheim, Bentheimer Jahrbuch 1993 (= Das Bentheimer Land Vol 125), Bad Bentheim 1992, pages 167-194.
  7. (de) Gunther Mai, Die Nationalsozialistische Betriebszellen-Organisation. Zum Verhältnis von Arbeiterschaft und Nationalsozialismus, VfZG 31. Jg. 1983, pages 573-613.

Bibliographie

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  • (de) Lore Heer-Kleinert, Die Gewerkschaftspolitik der KPD in der Weimarer Republik, Francfort/New York 1983. (ISBN 3-593-33090-3)