Olea europaea

espèce de plante

Olea europaea est une espèce d’arbres ou d'arbustes de la famille des Oleaceae répandue à travers l'Afrique, l'Asie et l'Europe méditerranéenne et dont une variété a été domestiquée et cultivée pour devenir l'olivier. Au cours de l'histoire de la botanique, de nombreuses sous-espèces ont été décrites.

Sous-espèces

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La dernière révision du genre Olea en 2002[1] n'en distingue cependant plus que six :

Par ailleurs, des populations envahissantes ont été signalées en Australie et dans certaines îles du Pacifique. Les analyses génétiques ont démontré que ces populations ont deux origines distinctes, l'une à partir de formes cultivées méditerranéennes (Sud Australie) et l'autre à partir de formes sauvages de la sous-espèce cuspidata du Sud de l'Afrique (par ex. : Est Australie, Hawaï). Une possibilité d'hybridation entre ces deux formes a également été rapportée[3].

Description

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Un olivier à Murviel-lès-Béziers.

Les représentants de l'espèce Olea europaea sont des buissons, arbustes ou arbres sempervirents (toujours verts) pouvant atteindre jusqu'à 15 m de hauteur. Les rameaux sont parsemés d'écailles peltées. Le feuillage est persistant, les feuilles sont opposées, entières et elliptiques, coriaces et parsemées de poils écailleux, plus ou moins étroites, longues de 3 à 9 cm.

Les fleurs, blanches ou jaunâtres, sont groupées en panicules axillaires. Le calice soudé, à 4 lobes triangulaires, est court. Les corolles forment des tubes à 4 pétales. Les étamines sont au nombre de deux. L'ovaire supère est de forme conique plus ou moins renflée. Les fruits sont des drupes charnues à noyau dur, longues de 5 mm à 4 cm, qui deviennent noires à maturité[1].

Phénologie

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La pollinisation est anémophile : elle est assurée par le vent. Le pollen est allergisant : dans les régions plantées en oliviers, la forte présence dans l'air de pollen d'Olea europaea pendant la période de floraison (de mai à fin juin dans l'hémisphère nord) est une cause importante d'allergies chez les sujets sensibles[4],[5],[6].

Notes et références

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  1. a et b P. S. Green, A Revision of Olea L. (Oleaceae) Kew Bulletin, Vol. 57, No. 1 (2002), pp. 91-140, Royal Botanic Gardens, Kew
  2. Selon J.F. Terral, C. Newton, A. Durand et S. Ivorra (in Breton et Bervillié 2012, p. 77-78.
  3. (en) Besnard G, Henry P, Wille L, Cooke D, Chapuis E (2007) On the origin of the invasive olives (Olea europaea L., Oleaceae). Heredity 99, p. 608-619.
  4. D'amato, G., Mullins, J., Nolard, N., Spieksma, F. T. M., & Wachter, R. (1988). City spore concentrations in the European Economic Community (EEC). VII. Oleaceae (Fraxinus, Ligustrum, Olea). Clinical & Experimental Allergy, 18(6), 541-547 (résumé)
  5. . Liccardi G, Russo M, Saggese M, D'Amato M, D'Amato (1995), Evaluation of serum specific IgE and skin responsiveness to allergenic extracts of Oleaceae pollens (Olea europaea, Fraxinus excelsior and Ligustrum vulgare) "in patients with respiratory allergy ; G. Allergol Immunopathol (Madr). 1995 Jan-Feb; 23(1):41-6. (résumé)
  6. Quiralte J, Florido F, Arias de Saavedra JM, Gómez A, Sáenz de San Pedro B, González E, Rodríguez R (2002), Olive allergen-specific IgE responses in patients with Olea europaea pollinosis . Allergy. 2002; 57 Suppl 71:47-52 (résumé)

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Raymond Gimilio, « Nouvelle systématique et biogéographie du genre Olea L. (Oleaceae) », Ann. Soc. Horti. et Hist. Nat. Hérault, Montpellier, SHHNH, vol. 153,‎ , p. 74-86 (ISSN 0373-8701, 11 phot.) 
    Article déposé à la bibliothèque des Kew Gardens, en hommage à P. S. Green.
  • Catherine Breton (coordonnateur), André Bervillié (coordonnateur) et al., Histoire de l’Olivier, Versailles, éditions Quæ, , 224 p. (ISBN 978-2-7592-1822-6, lire en ligne) 
  • Catherine Breton, Reconstruction de l’histoire de l’olivier (Olea europaea subsp. europaea) et de son processus de domestication en région méditerranéenne, étudié sur bases moléculaires, Université Paul Cézanne, coll. « Thèse doctorat de biologie des populations et écologie »,  
  • (en) Green, P. S. 2002. A revision of Olea L. Kew Bull. vol. 57 : pp. 91–140. 

Liens externes

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