Pardoux Bordas
Pardoux Bordas, né le à Saint-Yrieix (Haute-Vienne), mort le dans la même ville, est un homme politique de la Révolution française.
Pardoux Bordas | |
Fonctions | |
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Député de la Haute-Vienne | |
– (1 an et 20 jours) |
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Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 24 jours) |
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Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (1 an, 5 mois et 19 jours) |
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Député au Conseil des Anciens | |
– (2 ans, 6 mois et 29 jours) |
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Président de l'Assemblée nationale | |
– (1 mois et 2 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Yrieix (Haute-Vienne) |
Date de décès | (à 93 ans) |
Lieu de décès | Saint-Yrieix (Haute-Vienne) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne |
Profession | Chef de bureau au ministère de la Justice Juge suppléant |
députés de la Haute-Vienne | |
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Biographie
modifierPrésident du district de Saint-Yrieix, il est député de la Haute-Vienne de 1791 à 1797.
Mandat à la Législative
modifierLa France devient une monarchie constitutionnelle en application de la constitution du 3 septembre 1791. En septembre 1791, Pardoux Bordas, alors président du tribunal du district de Saint-Yrieix, est élu député du département de la Haute-Vienne, le troisième sur sept, à l'Assemblée nationale législative[1].
Il siège sur les bancs de la gauche de l'Assemblée. En février 1791, il vote en faveur de la mise en accusation de Bertrand de Molleville, le ministre de la Marine[2]. En avril, il vote pour que les soldats du régiment de Châteauvieux, qui s'étaient mutinés lors de l'affaire de Nancy soient admis aux honneurs de la séance[3]. En août, il vote en faveur de la mise en accusation du marquis de La Fayette[4].
La monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est suspendu et incarcéré avec sa famille à la tour du Temple.
Mandat à la Convention
modifierEn septembre 1792, Pardoux Bordas est réélu député de la Haute-Vienne, le troisième sur sept, à la Convention nationale.
Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote « la détention » mais rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[5]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[6]. En mai, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[7]. En floréal an III (mai 1795), il est élu membre de la Commission des Vingt-et-Un chargée d'examiner la conduite de Joseph Le Bon, envoyé en mission à Arras et accusé d'exactions. En vendémiaire an IV (octobre 1795), il est élu membre du Comité de Sûreté générale aux côtés de Pierre Guyomar, d'Augustin Kervélégan et de Claude Roberjot[8].
Il passe au Conseil des Cinq-Cents le 21 vendémiaire an IV puis au Conseil des Anciens le 23 germinal an V, dont il devient président du au .
Opposé au coup d'État du 18 Brumaire, il finit par se rallier au régime, et devient chef de bureau au ministère de la Justice, puis juge suppléant à la cour de justice criminelle en 1807.
Sources
modifier- Laurent, Émile (1819-1897) et Mavidal, Jérôme (1825-1896), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, Liste des députés » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Laurent, Émile (1819-1897), Mavidal, Jérôme (1825-1896) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 39, séance du 8 mars 1792 » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Laurent, Émile (1819-1897), Mavidal, Jérôme (1825-1896) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 41, séance du 9 avril 1792 » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Laurent, Émile (1819-1897), Mavidal, Jérôme (1825-1896) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 47, séance du 8 août 1792 » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Froullé, Jacques-François (≃1734-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793 » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Ducom, André Jean (1861-1923), Lataste, Lodoïs (1842-1923) et Pionnier, Constant (1857-1924), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793 » , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
- Perlet, Charles-Fréderic (1759-1828), « Journal de Perlet » , sur www.archives.calvados.fr, 18 vendémiaire an 4 (10 octobre 1795) (consulté le )
- « Pardoux Bordas », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :