Pour les autres classements, Rebellin s'adjuge celui par points, tandis que l'EspagnolAitor Osa (Liberty Seguros) s'adjuge le maillot de meilleur grimpeur et l'AustralienMichael Rogers (Quick Step-Davitamon) celui de meilleur jeune. L'équipe CSC, avec quatre coureurs dans le top 10 du classement général gagne le classement par équipes.
La troisième étape entre La Chapelle-Saint-Ursin et Roanne tracée sur 227 kilomètres offre aux sprinteurs l'occasion de prendre leur revanche après le coup de force de l'équipe CSC la veille. Sous des températures presque négatives, le peloton s'élance bien couvert. L'échappée du jour se forme au kilomètre 31 par l'impulsion de l'AllemandThomas Ziegler (Gerolsteiner), suivi par le NéerlandaisLéon van Bon (Lotto-Domo). Alors qu'ils comptent jusqu'à treize minutes d'avance, les équipes de sprinteurs commencent la poursuite. L'avance du duo de tête diminue fortement, elle n'est plus que de 6 minutes et 15 secondes à 45 km de l'arrivée puis 3 minutes 15 aux 30 km, 2 minutes aux 25 km et 1 minute 40 aux 20 km. Ils rentrent dans la ville d'arrivée avec 50 secondes d'avance, avance qui leur permet de se disputer la victoire d'étape. Van Bon devance Ziegler qui se console avec le maillot de meilleur grimpeur. Le BelgeTom Boonen (Quick Step-Davitamon) règle le peloton avec 25 secondes de retard. L'AllemandJörg Jaksche conserve le maillot de leader et pas de changement notable au classement général.
La quatrième étape de cette 62e édition de ce Paris-Nice est tracée entre Roanne et Le Puy-en-Velay sur 179 kilomètres. Au programme de cette étape, on retrouve le col de la Croix du Lac (3e catégorie), la côte des Essarts (3e catégorie) et surtout le col de la Croix de l'Homme Mort (2e catégorie), point culminant de l'épreuve avec ses 1 163 mètres de haut. Malheureusement, la neige tombée pendant la nuit encombre les premiers kilomètres de l'épreuve. Les 50 premiers kilomètres de la course sont donc neutralisés, les coureurs les font en défilé. Lors du nouveau départ à Saint-Germain-Laval, les conditions climatiques s'aggravant, les équipes et la direction entament des négociations et l'étape est donc annulée dans sa totalité. Aucun changement donc au classement général et aux différents classement annexes.
La septième étape se déroule entre les villes de Digne-les-Bains et Cannes sur une distance de 185,6 kilomètres. Trois coureurs s'échappent en début de courses, le NéerlandaisErik Dekker (Rabobank), l'EspagnolÍñigo Landaluze (Euskaltel-Euskadi) et le FrançaisDavid Moncoutié (Cofidis). Ils sont repris à 28 kilomètres du but au pied du col du Tanneron où le KazakhAlexandre Vinokourov (T-Mobile) lance les débats. Il ne creuse pas d'écart puis est repris par le groupe Maillot jaune. Frank Vandenbroucke (Fassa Bortolo) et Samuel Sánchez (Euskaltel-Euskadi) attaquent ensuite et franchissent le col en tête. Sanchez lâche ensuite le Belge dans la descente mais est repris par Vinokourov sur la portion plate. Le Kazakh remporte l'étape avec 18 secondes d'avance sur le peloton Maillot jaune réglé par Kim Kirchen (Fassa Bortolo) devant Jens Voigt (CSC). Pas inquiété par ses poursuivants au classement général, Jörg Jaksche conserve son maillot de leader de la course, reprenant même une seconde par le jeu des bonifications.
Les tableaux suivants présentent les classements mondiaux (individuel et par équipes) établit par l'UCI au lendemain de l'arrivée de Paris-Nice, le [6]. Parmi les dix premiers du classement individuel, seuls Davide Rebellin et Alexandre Vinokourov marquent des points lors de l'épreuve. Au classement par équipe, l'équipe CSC, avec deux coureurs sur le podium, prend les rênes du Top 10.
Le classement général, dont le leader porte le maillot jaune, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications.
Le classement par points, dont le leader porte le maillot vert, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes et aux sprints intermédiaires. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, de sprints intermédiaires, classement général.
Le classement du meilleur grimpeur, dont le leader porte le maillot à pois, consiste en l'addition des points obtenus au sommet des ascensions de 1re, 2e et 3e catégorie. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans les ascensions de 1re, puis de 2e, enfin de 3e catégorie, classement général.
Le classement du meilleur jeune, dont le leader porte le maillot blanc et bleu, est le classement général des coureurs nés depuis le .
Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des trois premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées[7].