Plongée en apnée

plongée sous-marine avec interruption volontaire de la ventilation pulmonaire

La plongée en apnée ou plongée libre est une forme de plongée sous-marine où l'on pratique l'interruption volontaire de la ventilation pulmonaire, contrairement à la plongée en scaphandre autonome, dans laquelle le pratiquant respire un gaz sous pression stocké dans des bouteilles de plongée. La plongée en apnée est la forme de plongée utilisée naturellement par les mammifères, qui partagent, à des degrés divers, le même réflexe d'immersion. Elle est, de ce fait, la plus anciennement utilisée par l'homme et peut être pratiquée en plongée loisir, en compétition ou être une partie intégrante du mode de vie de certains peuples autochtones.

Plongée en apnée
Plongée libre, apnée
Picto
Fédération internationale Association internationale pour le développement de l'apnée (AIDA) et Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS)
Pratiquants Apnéistes
Image illustrative de l’article Plongée en apnée
Apnéiste équipé d'une monopalme en plongée libre avec un grand cachalot aux Açores. Les deux mammifères, le cachalot et l'homme, plongent en apnée.
Apnéistes explorant le Blue Hole de la mer Rouge, en Égypte.
Randonneuse subaquatique munie d'un tuba pratiquant la plongée en apnée sur la Grande Barrière de Corail.
Pêcheur sous-marin en apnée en Italie.
Plongée sur épave en apnée à Marsa Alam.

En compétition, l'apnée sportive fait partie des sports extrêmes en raison des risques inhérents à la recherche de la performance, notamment le risque de syncope hypoxique. Elle se divise en quatre grandes catégories : l'apnée statique, l'apnée dynamique et les pratiques en profondeur que sont l'apnée en poids constant et l'apnée en poids variable. Le record officiel de durée (apnée statique) est détenu par le Français Stéphane Mifsud : 11 minutes et 35 secondes[1], tandis que l'Autrichien Herbert Nitsch et le Polonais Mateusz Malina détiennent respectivement les records de profondeur avec 214 m (apnée en poids variable no limit) et de distance parcourue avec 321,43 m (apnée dynamique avec monopalme). Les records de la discipline-phare[2], l'apnée en poids constant[3], sont détenus par le Néo-Zélandais William Trubridge avec 102 m sans palme et le Russe Alexey Molchanov avec 124 m en bi-palmes et 136 m en monopalme.

En plongée loisir, d'autres motivations s'ajoutent à celle de la pratique sportive et expliquent l'importante augmentation du nombre d'apnéistes depuis le début des années 2010[4], y compris en piscine. La relaxation et la gestion du stress sont ainsi mise en avant et la pratique de l'apnée est régulièrement qualifiée de « nouveau yoga »[5]. En milieu naturel, la plongée en apnée de loisir est surtout liée à l'observation de la faune, de la flore, de la géologie de sites ou à la visite d'épaves. Sa pratique, en progression[Quand ?], s'inscrit dans la dynamique des sports de pleine nature. Les pratiquants de la plongée libre de loisir évoluent plus couramment entre la surface et 30 mètres de profondeur en alternance avec l'utilisation d'un tuba une fois en surface. La pratique peut se faire en mer, dans les lacs, rivières, cénotes, grottes marines ou sous glace. Elle peut également se combiner à d'autres activités subaquatiques telles que la photographie sous-marine, la pêche sous-marine, la vidéo sous-marine, la nage avec palmes ou le tir sur cible subaquatique.

Étymologie

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Le terme apnée provient du grec ancien πνέω / pnéô et renvoie à l'actions de respirer, précédé du préfixe privatif a-, soit littéralement « absence de respiration ».

Historique

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Bien qu'il soit difficile d'avoir des traces de cette activité, il semble que la plongée en apnée existe depuis la préhistoire, notamment pour le ramassage de coquillages.

Avant la naissance des techniques de plongée en scaphandre, du tourisme et du loisir, on peut noter l'existence de cette activité :

  • les travaux de Mario Mationi en archéologie précolombienne, à la fin des années 1960, prouvent que l'apnée alimentaire était déjà pratiquée aux Antilles, bien avant la colonisation, il y a environ 4 000 ans[6][source insuffisante] ;
  • au Japon, avec les Amas, des pêcheuses de coquillages ;
  • en Corée, où cette activité masculine est rejointe par les plongeuses Haenyo au XIXe siècle ;
  • en Indonésie, où les Suku Laut peuvent passer jusqu'à dix heures par jour dans la mer[7] ;
  • en Méditerranée, où l'apnée était encore pratiquée au milieu du XXe siècle. Il s'agissait de ramasser du corail rouge et des éponges, ainsi que quelques perles. Le corail servait au commerce, par exemple avec l'Asie qui lui donnait une valeur symbolique. On retrouve du corail de Méditerranée au Tibet[8].

Les Bajau, un des peuples nomades de la mer, utilisent la plongée en apnée quotidiennement comme moyen de subsistance et ont progressivement développé une adaptation génétique aux grandes profondeurs[9].

Contraintes physiques

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Aisance subaquatique et consommation d'oxygène

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L'activité musculaire est consommatrice d'oxygène. Une bonne exécution des gestes relatifs au déplacement sous l'eau est donc indispensable afin d'améliorer son temps d'apnée ou la distance parcourue. Il s'agit de la nage avec palmes et de la brasse subaquatique. En eau libre, la plongée en apnée se fait le plus souvent à l'aide de deux palmes à voilures longues ou sans palme. Le premier type de progression fait appel à une technique de palmage particulière. Une bonne maîtrise de la brasse subaquatique est également indispensable car elle est l'unique moyen de progression sous l'eau en cas de pratique de l'apnée sans palme. Cette situation peut être choisie par l'apnéiste ou subie en cas de perte ou de casse de palme. Enfin, de nombreux apnéistes utilisent une monopalme, qui s'accompagne de la technique de l'ondulation. Au moment de l'immersion, le plongeon canard ou le demi-canard sont exécutés. Un entraînement visant une bonne aisance dans la progression de l'apnéiste sous l'eau permet de réduire de manière très importante sa consommation d'oxygène.

Flottabilité et consommation d'oxygène

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La flottabilité dépend des caractéristiques physiques de chacun, de la nature de l'eau (eau de mer, eau saumâtre, eau douce) et surtout de l'épaisseur de la combinaison de plongée portée. Une trop grande flottabilité rend très difficile la progression en profondeur sur les premiers mètres et l'apnéiste consomme ainsi beaucoup trop d'oxygène pour descendre. On recourt alors au lestage, au moyen, le plus souvent, d'une ceinture munie de plombs. Un lestage excessif entrave au contraire la remontée, entraînant a nouveau un épuisement du plongeur et une consommation accrue d'oxygène, ainsi que des problèmes de sécurité. Le lestage optimal doit tenir compte de la profondeur que l'apnéiste souhaite atteindre.

Température de l'eau, consommation d'oxygène et hypothermie

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Une température de l'eau basse entraîne une plus forte consommation d'oxygène et peut provoquer une hypothermie. La température de l'eau diminue en fonction de la profondeur atteinte. Sous certaines latitudes et à certaines saisons, l'utilisation d'une combinaison de plongée, le plus souvent en néoprène, est indispensable. Le sensibilité individuelle au froid influence également ce choix, y compris à faible profondeur et en période estivale. L'épaisseur de cette combinaison, de quelques millimètres, accroît la flottabilité de l'apnéiste, qui en tient compte dans son lestage.

Hypercapnie et réflexe respiratoire

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L'hypercapnie est une concentration élevée de dioxyde de carbone (CO2) dans l'organisme. Le réflexe respiratoire dépend du taux de dioxyde de carbone dans le sang. S'il est trop élevé, le corps réagit en provoquant des tentatives d'inspiration involontaires ressenties au niveau du diaphragme. Lorsque le besoin de respirer est trop fort, l'apnéiste ressent un fort inconfort et arrête de lui même son apnée, on parle alors de « seuil de rupture d'apnée »[10]. Diverses exercices, au cœur de l'entrainement à l'apnée, permettent de repousser de manière très significative cette envie de respirer.

La technique de l'hyperventilation est en revanche déconseillée (voir section #Sécurité).

Hypoxie et risque de syncope

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La baisse du taux d'oxygène dans le sang est appelée « hypoxie ». Même si des entrainements permettent d'améliorer la tolérance individuelle à l'hypoxie, il s'agit du facteur limitant le plus dangereux lors d'une compétition d'apnée sportive. En effet, si l'immersion se prolonge malgré l'atteinte du seuil de rupture d'apnée (forte hypercapnie), ou que celui-ci n'apparait pas du fait d'une hyperventilation, l'hypoxie conduit le corps à déclencher une perte de connaissance, ou syncope. Celle-ci, sans gravité à l'air libre, met le corps en sommeil face à la situation de détresse avant d'entamer une reprise de la respiration réflexe. Si toutefois l'apnéiste est sous l'eau et inconscient, il risque la noyade ou un œdème pulmonaire traumatique. Ce risque de syncope, plus grande crainte des apnéistes en compétition, justifie des mesures de sécurité spécifiques. L'apnée sportive lui doit sa qualification de sport extrême.

Le risque de syncope est plus important lors de la remontée. Lors de la descente, la pression ambiante est communiquée à tout le corps. Ainsi, en vertu de la loi de Henry, le dioxygène de l'air contenu dans les poumons se dissout dans le sang et se répand plus rapidement dans l'organisme, donnant une impression de bien-être au plongeur. Or, pendant la remontée, le taux de dioxygène dans le sang chute brusquement tandis que le corps continue à consommer du dioxygène. Entre 10 et 5 mètres sous la surface, le phénomène s'accélère car la pression varie en proportion d'autant plus vite qu'on se rapproche de la surface. En effet, si la variation de pression est la même entre 20 et 10 mètres qu'entre 10 mètres et la surface (variation de 1 bar), dans le premier cas on passe de 3 bar à 2 bar donc la pression diminue d'un tiers, alors que, dans le deuxième cas, elle passe de 2 bar à 1 bar donc la pression diminue de moitié. Le corps, en fin de plongée et alors que le plongeur bouge, a un intense besoin de dioxygène, tandis que celui-ci se raréfie. Le premier organe à réagir est le cerveau : le manque d'oxygène provoque une syncope.

Pression et risque de barotraumatismes

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La pression de l'eau sur les tympans augmente d'une atmosphère tous les 10 m et la phase de descente en apnée est beaucoup plus rapide que lors d'une plongée en scaphandre autonome. Il est donc nécessaire de compenser cette pression de manière efficace et rapide durant toute la phase de descente en envoyant de l'air dans l'oreille moyenne. Pour cela, on utilise habituellement la manœuvre de Valsalva, la manœuvre de Frenzel, ou la béance tubaire volontaire (BTV). La pression à l'intérieur du masque doit également être équilibrée en soufflant par le nez.

Capacité pulmonaire

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La capacité pulmonaire est un facteur limitant car elle conditionne la quantité d'oxygène emmagasiné dans les poumons avant l'immersion. Elle peut être améliorée de deux manières : en utilisant une technique d'inspiration adaptée ou par des exercices d'assouplissement de la cage thoracique et de travail du diaphragme et des muscles intercostaux.

Plongée libre en altitude

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Adaptation du corps humain à l'apnée

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La plongée en apnée déclenche automatiquement le réflexe d'immersion partagé par l'ensemble des mammifères. Le corps humain présente ainsi des caractéristiques d'adaptation au milieu marin qui peuvent être développés par l'entraînement.

Ralentissement du rythme cardiaque

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En apnée, la bradycardie est un ralentissement cardiaque dû à un phénomène réflexe. Le rythme cardiaque est commandé par le nerf vague (X). Le nerf trijumeau (V), qui innerve tout le visage, transmettrait ce réflexe. Dès l'immersion, celui-ci ralentit le rythme de 20 % sans entraînement. L'entraînement amplifie cette réponse, qui est sans rapport avec la profondeur[11]. La consommation d'oxygène baisse alors en conséquence.

Vasoconstriction périphérique

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La vasoconstriction périphérique est liée à l'immersion et à la température de l'eau. Plus la différence de température est importante entre l'eau et l'air, plus le réflexe est important. Tous les vertébrés connaissent ce réflexe. Les vaisseaux sanguins périphériques diminuent de diamètre, ainsi le sang est refoulé vers les organes vitaux comme le cœur, le cerveau et les reins. Ces organes sont en effet primordiaux et, sans oxygène, le cœur et le cerveau sont lésés de manière irréversible.

Érection pulmonaire (blood shift)

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À trente mètres sous l'eau, les poumons atteignent un volume de 1,5 litre (le volume résiduel moyen) contre 6 ou 7 litres en surface (volume moyen chez un individu mâle). Or, la cage thoracique ne peut pas se comprimer de façon illimitée. Il en résulte une dépression relative à l'intérieur de la cage thoracique. Cette dépression tend à être comblée par l'afflux de sang provenant des organes périphériques (membres inférieurs et supérieurs, région abdominale). Ce phénomène, appelé érection pulmonaire (bloodshift en anglais), permet d'augmenter la résistance de la cage thoracique à la pression extérieure et évite les déchirements des muscles ou des tissus. Ce phénomène présent chez les mammifères marins est une adaptation aux grandes profondeurs. Ce phénomène, chez l'humain, nécessite une lente adaptation par l'approche progressive de profondeurs croissantes (surtout lors de l'atteinte de profondeurs où le volume résiduel est atteint ; dans notre exemple, entre 30 et 40 m). Le risque majeur d'une progression trop rapide en profondeur lié à ces conditions physiologiques particulières est l'œdème aigu du poumon (dit OAP).

Contraction de la rate

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L'apnée provoque une contraction de la rate, qui augmente le nombre de globules rouges circulants[12]. Cela améliore le transport d'oxygène dans l'ensemble de l'organisme.

Techniques d'entraînement

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Modèles théoriques

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Différents modèles théoriques d'entraînement à l'apnée ont été développés. L'un d'entre eux, présenté par Éric Clua (École pratique des hautes études) se fonde sur la distinction entre filière anaérobie et filière aérobie : « les premières sont mobilisées lors des efforts courts et intenses, les secondes lors des efforts longs et moins intenses »[13].

Facteurs d'amélioration de l'entraînement

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Le chercheur Éric Clua distingue différents facteurs de performance dans l'entraînement : les facteurs anatomophysiques (souplesse de la cage thoracique, puissance de la musculature ventilatoire, souplesse du diaphragmeetc.), les facteurs physiologiques (tolérance à l'hypoxie, tolérance à l'hypercapnie, bradycardieetc.), les facteurs psychologiques (capacité à limiter l'activité cérébrale, résistance au stress, volonté, etc.) et les facteurs techniques (coordination générale, blocage de la respiration, contrôle du tonus musculaireetc.)[13].

Autres aspects pratiques

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Pour augmenter la durée de l'apnée, le travail aérobie augmente les capacités de stockage et de transport de l'oxygène. Les séances de natation à intensité moyenne sur longue durée sont appropriées au développement de cette capacité aérobie. Le travail en anaérobie (sans oxygène) permet de mieux résister à l'acidose subie pendant l'apnée, par exemple de la natation en effort maximal. Le travail de contrôle du rythme cardiaque et du souffle permet encore une diminution de la consommation en oxygène, de même qu'il permet un meilleur contrôle du réflexe respiratoire. C'est pourquoi certains plongeurs pratiquent le yoga. Enfin, un entraînement régulier permet encore d'augmenter la capacité de la cage thoracique. À la pression atmosphérique, les meilleurs plongeurs emportent jusqu'à dix litres d'air contre cinq pour un individu non entraîné.

L'entraînement est la seule manière de s'améliorer. Les populations semi-aquatiques ne sont pas dotées de capacités supérieures à celles des apnéistes professionnels ou amateurs.

Équipement

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Masque ou lunettes et pince-nez

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Combinaison

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La gestion de la température corporelle est un facteur important de réussite d'une plongée en apnée car hypothermie et froid provoquent une hausse de la consommation d'oxygène préjudiciable à l'atteinte de la durée et de la profondeur de plongée souhaitées. Pour se protéger du froid, les apnéistes utilisent des combinaisons de plongée qui peuvent être « humides » ou étanches.

Ceinture de lest

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Ceinture marseillaise munie de plombs. En tirant sur la partie excédentaire, l'ardillon se libère et la ceinture se détache en relachant.

Afin de plonger facilement et sans consommation excessive d'oxygène, il est nécessaire de réduire la flottabilité liée la combinaison et à la morphologie de l'apnéiste. Pour cela, on utilise généralement une ceinture de lest à laquelle sont fixés différents plombs de 500 g, 1 kg, ou plus rarement 2 kg. Dans le cas de la plongée libre, la ceinture doit pouvoir être larguée rapidement en cas de difficulté, il faut également pouvoir amorcer un largage automatique de la ceinture en cas de risque de syncope hypoxique.

La ceinture marseillaise réunit ces caractéristiques[14]. Le largage s'effectue en retirant, à l'aide d'une seule main, la partie excédentaire. Celle-ci est coupée à la longueur souhaitée et délibérément laissée pendante afin de rester facilement accessible. Il est également possible de tirer préventivement cette partie excédentaire sans la relâcher pour amorcer le largage à la remontée en cas de risque de syncope. Si une syncope survient, le largage est alors automatique. Dans le cas contraire, l'apnéiste n'a qu'à refermer sa ceinture.

 
Monopalme et palmes à voilures longues utilisées en plongée libre.

Bouée de signalisation

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Outils de coupe

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Montre, profondimètre et ordinateur d'apnée

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Débordoir à requins

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Sécurité

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Règles générales

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Sans respecter les règles de sécurité, la pratique de l'apnée et notamment de l'apnée sportive, présente des risques importants (rendez-vous syncopal des sept mètres, syncopes), pouvant conduire à des accidents graves. Il convient donc d'adopter une pratique raisonnable et une approche tournée vers l'intégrité du sportif.

L'apnée doit impérativement se pratiquer sous la surveillance d'une personne formée au sauvetage. La progression doit se faire doucement. La sécurité passe par la connaissance de ses capacités et la constance de sa pratique. L'apnéiste doit être à l'écoute de ses sensations.

La première des règles de sécurité en apnée est de ne jamais plonger seul, quelle que soit la profondeur explorée ou l'activité pratiquée (chasse sous-marine, photographie...). Plonger en binôme permet au plongeur resté en surface de se préparer à sa prochaine descente tout en ne quittant pas son camarade des yeux afin d'intervenir rapidement en cas de problème. Idéalement, tout apnéiste devrait être compétent en sauvetage.

Hyperventilation et syncope hypoxique

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Il est dangereux d'hyperventiler avant de plonger. L'hyperventilation consiste en une augmentation du rythme (plus de 15 cycles respiratoires par minute, contre 12 en moyenne au repos) et éventuellement de l'amplitude des mouvements respiratoires pendant une durée variable[15]. Elle a pour effet de réduire, avant la plongée, la pression partielle de dioxyde de carbone dans l'air alvéolaire et donc de lutter contre l'hypercapnie. Or c'est cette hypercapnie qui provoque l'atteinte du seuil de rupture d'apnée avant d'atteindre le stade de l'hypoxie sévère, qui peut à son tour conduire à une syncope hypoxique. Un autre effet secondaire est l'alcalose respiratoire, augmentation du pH sanguin qui se traduit par une paresthésie périphérique (trouble de la sensibilité tactile) et une vasoconstriction, notamment cérébrale, susceptible d'entraîner une sensation de faiblesse, de migraine, de nausée, voire des pertes de connaissance (spasmophilie).

Formation au sauvetage

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La plupart des écoles forment leurs adhérents à secourir un autre apnéiste : par exemple, le RIFA (réactions et intervention face aux accidents subaquatiques) en apnée est proposé par la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM)[16], qui donne des bases, tandis que le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) fait partie du CV minimum des encadrants professionnels, en plus du brevet d'État d'éducateur sportif en plongée subaquatique qui est obligatoire. Dans les niveaux d'apnée décernés notamment par l'Association internationale pour le développement de l'apnée (AIDA), l'enseignement du sauvetage est également dispensé. Dans tous les cas, il est vivement recommandé à tous les pratiquants et encadrants en apnée de se former au sauvetage auprès d'un club de la Fédération française de sauvetage et de secourisme par exemple, en plus d'acquérir les techniques de base du sauvetage en apnée.

Formation requise pour encadrer la pratique

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En France, le code du sport impose pour enseigner l'apnée à titre professionnel d'être titulaire d'un brevet d'État en plongée subaquatique. Pour des raisons de sécurité, les autres brevets d'État relatifs à la natation, aux activités aquatiques ou au sauvetage, comme les monitorats fédéraux ou associatifs ne permettent pas d'enseigner l'apnée à titre professionnel.

Sécurité lors de la remontée

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Il est fortement recommandé de ne pas expirer sous l'eau[pourquoi ?] et de ne pas forcer l'expiration au retour à la surface[15].

Cas de l'apnée sportive

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Devant les dangers de la course aux records, certaines disciplines sont reconnues comme particulièrement dangereuses et à l'origine de nombreux accidents et syncopes comme l'apnée no limit, blue jump[Quoi ?]). L'apnée no limit ne fait donc plus partie des disciplines de compétition et les records dans cette discipline extrême ne sont reconnus que par certaines organisations. En effet, il est difficile pour les fédérations sportives de cautionner les risques pris par certains athlètes. L'homologation du record d'Audrey Mestre à titre posthume a donné lieu à une polémique à ce sujet.

Compétition

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Organisation de la discipline

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Phase de remontée en apnée (poids constant).
 
Apnée statique en piscine.

En compétition, la plongée en apnée se divise en plusieurs catégories.

  • L'apnée statique (STA pour static apnea) consiste à rester le plus longtemps possible avec les voies respiratoires immergées.
  • L'apnée dynamique, avec ou sans palmes (DYN pour dynamic apnea with fins, DYNB pour dynamic apnea with bifins, ou DNF pour dynamic apnea without fins), consiste à parcourir la plus longue distance horizontalement.
  • Le demi-fond de l'apnée (S&E apnea pour speed-endurance apnea) consiste à nager successivement un nombre décidé à l'avance de longueurs de bassin, le plus vite possible. Les compétitions se pratiquent généralement sur seize fois cinquante mètres (END 16x50 pour 800m endurance apnea). C'est l'apnéiste qui décide de son temps de récupération entre chaque longueur de bassin, de manière à obtenir le temps total le plus court possible.
  • L'apnée en profondeur regroupe plusieurs disciplines, qui se font le long d'un câble vertical servant de guide pour la descente et la remontée.
    • L'apnée en immersion libre (FIM pour free immersion apnea) vise à atteindre la profondeur la plus importante en tirant sur le câble à la seule force des bras, à la descente comme à la remontée.
    • L'apnée en poids constant, avec ou sans palmes (CWT pour constant weight apnea, CWTB pour constant weight apnea with bifins, ou CNF pour constant weight apnea without fins), voit l'apnéiste descendre le plus profond possible à la seule force des muscles des jambes et des bras.
    • L'apnée en poids variable, avec ou sans palmes (VWT pour variable weight apnea, ou VNF pour variable weight apnea without fins), consiste à atteindre la profondeur la plus importante à l'aide d'une gueuse. La remontée s'effectue à la palme ou en se tirant au câble. Cette discipline est considérée comme moins dangereuse que le no limit car l'apnéiste n'est pas tributaire du bon fonctionnement du parachute lors de la remontée, mais remonte par ses propres moyens.
    • L'apnée no limit (NLT pour no-limits apnea) est la discipline dans laquelle les plus grandes profondeurs sont atteintes. L'apnéiste descend avec une gueuse, un appareil lesté pesant entre quinze et trente kilos, fixé sur le câble et pouvant se déplacer verticalement. Selon le type de gueuse, la descente peut être contrôlée par un frein. La remontée est possible grâce au parachute, un ballon rempli par l'apnéiste avec une bouteille d'air fixée à la gueuse, ou flotteur rigide dans le cas du dispositif du record de Herbert Nitsch.

L'endurance n'est pas une discipline officiellement reconnue, mais des apnéistes tentent d'établir des références : nombre de bassins parcourus en une heure (avec ou sans palmes), en 6 - 12 - 24 heures (avec palmes), en performance individuelle ou en relais, nombre de secondes de respiration sur une heure...

Records

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La Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM), agréée et ayant reçu délégation de l'État pour le développement de l'apnée au sein du Mouvement sportif français, est membre de la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS). À ce titre, elle homologue les records officiels français[17].

La CMAS, en tant que fédération internationale, est reconnue par le Comité international olympique (CIO). Elle est également membre de l'Association globale des fédérations internationales sportives (AGFIS) et de l'Association internationale des Jeux mondiaux (IWGA). À ce titre, elle homologue les records officiels internationaux.

En France comme dans de nombreux pays au monde, d'autres circuits de compétitions comme celui de l'AIDA coexistent, ce qui offre aux athlètes deux fois plus d'occasions de réaliser des performances. De ce fait, les performances mondiales et nationales sont différentes dans les deux circuits, parfois détenus par les mêmes athlètes, parfois répartis entre plusieurs.

Records féminins

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Discipline Date Apnéiste Nationalité Performance Nature
Apnée statique (STA) Natalia Molchanova   Russie 9 min 02 s durée
Apnée dynamique avec palmes (DYN) Magdalena Solich-Talanda   Pologne 277 m distance horizontale
Apnée dynamique monopalme (DYN) Alessia Zecchini   Italie 250 m[18] distance horizontale
Apnée dynamique bipalmes (DYN) Alessia Zecchini   Italie 228,15 m distance horizontale
Apnée dynamique sans palmes (DNF) Julia Kozerska   Pologne 196,95 m distance horizontale
Apnée en immersion libre (FIM)[19] Alessia Zecchini   Italie 101 m profondeur
Apnée en poids constant monopalme (CWT)[19] Alenka Artnik   Slovénie 122 m profondeur
Apnée en poids constant bi-palmes (CWTB) [20] 29 mars 2023 Alessia Zecchini   Italie 109 m profondeur
Apnée en poids constant sans palmes (CNF)[19] Alessia Zecchini   Italie 74 m profondeur
Apnée en poids variable (VWT) Van Den Broek Nanja   Pays-Bas 130 m profondeur
Apnée no limit (NLT) Tanya Streeter   États-Unis 160 m profondeur
Apnée dynamique sous glace Johanna Nordblad   Finlande 103 m distance horizontale
Apnée dynamique sans palmes 24 juillet 1998 Cathie Mongès france 67 m distance horizontale bassin de 25 m
Apnée statique 8 janvier 1998 Cathie Mongès france 5 min 16 s durée

Records masculins

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Discipline Date Apnéiste Nationalité Performance Nature
Apnée statique 8 juin 2009 Stéphane Mifsud   France 11 min 35 s[21] durée
Apnée dynamique monopalme (DYN) Mateusz Malina   Pologne 316,53 m distance horizontale
Apnée dynamique bipalmes (DYN) Mateusz Malina   Pologne 290 m distance horizontale
Apnée dynamique sans palme (DNF) [22] Guillaume Bourdila   France 236 m distance horizontale
Apnée dynamique avec palmes Andy Cabrera Avila   Cuba 53,350 km[23] endurance 24 h
Apnée en immersion libre (FIM) [24] 21 juillet 2023 Alexey Molchanov   Russie 133 m profondeur
Apnée en poids constant monopalme (CWT)[25] Alexey Molchanov   Russie 136 m profondeur
Apnée en poids constant bi-palmes (CWTB)[26] Arnaud Jerald   France 122 m Profondeur
Apnée en poids constant sans palmes (CNF) William Trubridge   Nouvelle-Zélande 102 m profondeur
Apnée en poids variable [27] Alexey Molchanov   Russie 156 m profondeur
Apnée no limit 6 juin 2012 Herbert Nitsch   Autriche 253 m profondeur
Apnée dynamique sous glace 7 mars 2022 Arthur Guérin-Boëri   France 105 m distance horizontale

Apnéistes célèbres

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Apnéistes algériens

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Apnéistes belges

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Apnéistes cubains

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Apnéistes français

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  • Aurore Asso, record de France 2012 en apnée en poids constant et record en apnée sous glace en 2015
  • Michel Bader, record du monde en apnée statique en 1991 ; visible sur quatre livres Guinness entre 1992 et 1995[réf. nécessaire]
  • Morgan Bourc'his, spécialiste du poids constant sans palmes et champion du monde de la discipline en 2013
  • Guillaume Bourdila, record du monde d'apnée dynamique sans palmes (DNF) CMAS 2019
  • Benoît Conem, champion de France d'apnée statique 2011
  • Jeff Coulais, record du monde en apnée dynamique 1997
  • Alexis Duvivier, record du Monde d'apnée dynamique avec palmes CMAS, champion du Monde d'apnée dynamique avec palmes en 2015
  • Arthur Guérin-Boëri, Record du Monde d'apnée dynamique sans palmes CMAS, Champion du Monde 2013 et 2015, Record du Monde du Jump Blue (JB) 201 m
  • Sophie Jacquin, championne de France d'apnée au classement général en 2013, vice-championne du monde CMAS d'apnée statique en 2013, record du monde d'apnée statique CMAS en 2011
  • Arnaud Jerald, champion de France et record de France 2017 en bi-palmes 83 m[28], records du monde de descente en bi-palmes (112 m le , à Kalamata en Grèce[29], 116 m le 14 juillet, puis 117 m le 17 juillet 2021 lors de la compétition Vertical Blue aux Bahamas[19]).
  • Loïc Leferme, Records mondiaux (apnée No Limit) : en 1999 (137 m), en 2000 (152 m), en 2001 (154 m), en 2002 (162 m), en 2004 (171 m). Loïc décède par noyade le , lors d'un accident technique à l’entrainement en rade de Villefranche-sur-Mer.
  • Andy, de 1992 à 2001, a battu ou établi 14 records du monde, dans des disciplines diverses (apnée statique 7 min 35 s, statique sur 1 h 59 min 10 s, dynamique bi-palmes 164 m, idem sur 24 h/44 km et quelques records de France ou Europe en profondeur ( immersion libre )
  • Christian Maldamé
  • Jacques Mayol
  • Pascal Mazé, spécialiste apnée endurance - (apnée statique et dynamique). 1er record de l'heure en bassin de 25 m avec 3,15 km le [30]. Recordman du monde de marche en apnée (marche subaquatique) avec 84,03 m le 29 février 2020[31].
  • Franck Mességué, record du monde actuel des 24 h d'apnée en poids constant, recordman du monde en poids constant 1989 et en apnée statique 1988
  • Audrey Mestre, apnée dite « No Limit ». Audrey Mestre décède le du fait d'un accident technique lors d'une plongée à 171 m au large Bayahibe en République Dominicaine.
  • Stéphane Mifsud, record du monde apnée dynamique et statique
  • Alice Modolo, vice-championne du monde de poids constant en [32]
  • Guillaume Néry, apnée en poids constant
  • Frédéric Sessa, record du monde CMAS, record de France et d'Europe apnée dynamique sans palmes 207 m, champion de France et d'Europe 2009, champion du monde 2011
  • Christophe Bruel, recordman de sélections en équipes de France (FFESSM et AIDA)
  • Thibault Guignes, 11 fois recordman de France en Immersion Libre (120m), Champion d'Europe 2021[réf. nécessaire]

Apnéistes italiens

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Apnéistes russes

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  • Alexey Molchanov, record du monde de descente en bi-palmes (111 m lors d'une plongée de 4 min 10 secondes le , à Krk en Croatie).
  • Natalia Molchanova, qui détient tous les plus récents records féminins en apnée statique.

Apnéistes suisses

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  • Loïc Vuillemin, 17 records nationaux et premier Suisse à atteindre 100 mètres sans assistance mécanique.

Apnéistes de sécurité célèbres

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Dans la fiction

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Bande dessinée

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  • Ama le souffle des femmes, au pays des plongeuses de Cécile Becq et Franck Manguin (2020)

Cinéma

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Notes et références

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  1. « Record apnée : les Champions du Monde par Discipline », sur spotmydive.com, (consulté le ).
  2. Hallucinations des profondeurs, Le Monde, 13 septembre 2012 : « L'apnée en poids constant, discipline reine, se déroule en mer. »
  3. Éric Breton, Apnée : Morgan Bourc'his, des profondeurs aux sommets, La Provence, 17 septembre 2013 : « Le Marseillais d'adoption, licencié au YCPR et au Massilia Sub, est devenu hier, en Grèce, le premier Français champion du monde de descente en profondeur en poids constant, l'épreuve reine de ce sport extrême. »
  4. Axel May, « C'est un sport qui va toucher de plus en plus de personnes » : le boom de l’apnée en France, Europe 1, le 4 octobre 2022 : « En moins de dix ans, le nombre de licenciés est passé de 1 000 à plus de 20 000 dans l'Hexagone. Conséquence directe, certains clubs arrivent à saturation. »
  5. Catherine Rollot, Le boom de l’apnée, nouveau yoga aquatique : « Je voulais calmer mes pensées et mon corps », Le Monde, le 25 novembre 2023 : « Loin des exploits sportifs des héros du « Grand Bleu » de Luc Besson, les adeptes de la plongée libre privilégient désormais relaxation, méditation et maîtrise de soi. Et les bassins font le plein. »
  6. Voir Musée départemental d'Archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique.
  7. Voir les références aux travaux d'Erika Schagata : (en) Helen Phillip, Into the abyss, New Scientist, 31 mars 2001, p. 30–33 ou Olivier Voizeux, Apnée : les limites des hommes-poissons, Science et Vie junior, Dossier hors série no 052, avril 2003, p. 24-28.
  8. Jean-Georges Harmelin, « L'or rouge : un objet de fascination », Futura, le .
  9. Sarah Gibbens, National Geographic - Les nomades de la mer, premiers Hommes génétiquement adaptés à la plongée, National Geographic (France), le 27 juillet 2021 : « La plupart des gens peuvent retenir leur respiration sous l'eau pendant quelques secondes, certains pendant quelques minutes. Mais le peuple Bajau ne cesse de battre des record d'apnée, certains de ses membres restant sous l'eau près de 13 minutes à environ 60 mètres de profondeur. Ces populations nomades vivent dans les eaux qui serpentent entre les Philippines, la Malaisie et l'Indonésie, où elles plongent pour pêcher ou à la recherche d'éléments naturels qui peuvent être utilisés dans l'artisanat local. Une étude parue dans la revue Cell offre les premiers indices d'une mutation de leur ADN, notamment le développement de plus grandes rates offrant aux Bajau un avantage génétique pour survivre dans les profondeurs. »
  10. Marion Zavarro, Plongée en apnée : rôle de l’adénosine dans l’adaptation physiologique et les paramètres cardiovasculaires [PDF], université d’Aix-Marseille, faculté de pharmacie - sciences pharmaceutiques, 2020, ffdumas-03004168f : voir « Figure 18 : Seuil de rupture d’apnée et de syncope hypoxique sans ou avec hyperventilation préalable à la plongée » [...] « L’hypercapnie est responsable du seuil de rupture de l’apnée. »
  11. Explorer les bienfaits de la plongée en apnée, The Conversation.
  12. Fabrice Joulia, Nicolas Lainé, Apnée du sportif : des contraintes physiologiques et environnementales complexes, La Médecine du sport : « La rate est un organe souvent sollicité dans les situations de stress. Une contraction splénique réflexe apparaît chez les sujets entraînés et permet d’augmenter le nombre de globules rouges circulants afin de faciliter le transport de l’oxygène dans l’organisme. »
  13. a et b Eric Clua, « L’entraînement à l’apnée : approche pratique », L’apnée : De la théorie à la pratique,‎ , p. 331 et 338-344 (lire en ligne [PDF]).
  14. Véronique Richin, Plongée scaphandre et apnée : indépendance et complémentarité ? (mémoire d’instructrice régionale), FFESSM Apnée, commission technique Bourgogne Franche-Comté, , 104 p. (lire en ligne), p. 26, section 2.3.1.4 « La ceinture » :

    « Les apnéistes utilisent une ceinture en caoutchouc souple, équipée d’une boucle à largage rapide : le plus souvent de type « ceinture marseillaise ». Portée sur les hanches, elle peut être serrée fermement sans entraver la ventilation abdominale. Elle restera en place quelle que soit la position de l’apnéiste, y compris et surtout tête en bas, et peu importe le niveau d’écrasement de la combinaison. Les plombs ne glissent pas sur la ceinture. En cas de soucis, elle peut être larguée rapidement et d’une seule main. Une condition : que l’apnéiste ne fasse pas de nœud avec la longueur de ceinture superflue. Dans ce cas, mieux vaut découper ce surplus pour ne conserver que le minimum utile. »

  15. a et b 20 safety rules of diving, Freedivers.net (lire en ligne [PDF]).
  16. « titre inconnu »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Fédération française d'études et de sports sous-marins (consulté le ).
  17. « Section 3 : Fédérations délégataires (Articles L131-14 à L131-22) », sur Légifrance (consulté le ).
  18. « Championnat du monde Indoor CMAS - Lignano 2016 », sur France Apnée, (consulté le )
  19. a b c et d (en) depthdev.com et Depth Development, « Overall Results | ORIGIN ECN VERTICAL BLUE 2021 », sur Overall Results | ORIGIN ECN VERTICAL BLUE 2021 (consulté le )
  20. « AIDA | World Records History », sur aidainternational.org (consulté le ).
  21. (en) « Official World record », sur AIDA (consulté le ).
  22. « AIDA | World Records History », sur www.aidainternational.org (consulté le )
  23. « Saint-Cyr-l’Ecole : 53 km en apnée pour la bonne cause », leparisien.fr,‎ 2017-12-10cet16:22:13+01:00 (lire en ligne, consulté le )
  24. « AIDA | World Records History », sur www.aidainternational.org (consulté le )
  25. (en) « The CMAS 7th Freediving Depth World Championship 2023 in Roatan Honduras », sur CMAS, (consulté le ).
  26. (en) depthdev.com et Depth Development, « Schedule & Results », sur Vertical Blue 2023 (consulté le ).
  27. « AIDA | World Records History », sur www.aidainternational.org (consulté le )
  28. « CHAMPIONNAT DE FRANCE D'APNÉE - POIDS CONSTANT 2017 » (consulté le )
  29. Inconnu, « Apnée profonde: une histoire dingue qui finit sur un record à 112 m pour Arnaud Jérald », Les Échos, (consulté le ).
  30. « [PHOTOS] Apnée. Pascal Mazé établit un record de l'heure de 126 longueurs », sur actu.fr (consulté le )
  31. « Guingamp. Nouveau record du monde pour l’apnéiste Pascal Mazé », sur Ouest France, (consulté le )
  32. « Alice Modolo, vice championne du monde d'apnée à poids constant », sur www.lequipe.fr
  33. The Dive sur l'Internet Movie Database
  34. « Martin Campbell remplace James Cameron pour The Dive », sur FilmsActu, (consulté le ).
  35. « “Sous emprise”, sur Netflix : en apnée dans une relation toxique », sur Télérama, (consulté le ).

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Frédéric Lemaître, L'apnée, De la théorie à la pratique, Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 458 p. (ISBN 979-1-024-00345-0)

Liens externes

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