Rue Jules-Chaplain
rue de Paris, en France
La rue Jules-Chaplain est une voie située dans le quartier Notre-Dame-des-Champs du 6e arrondissement de Paris.
6e arrt Rue Jules-Chaplain
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Notre-Dame-des-Champs | ||
Début | 60, rue Notre-Dame-des-Champs | ||
Fin | 21, rue Bréa | ||
Morphologie | |||
Longueur | 128 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1913 | ||
Ancien nom | Passage Stanislas | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4943 | ||
DGI | 5065 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierLa rue Jules-Chaplain est une voie publique située dans le 6e arrondissement de Paris. Elle débute au 60, rue Notre-Dame-des-Champs et se termine au 21, rue Bréa[1].
Elle est desservie à proximité par la ligne 4 à la station Vavin.
Origine du nom
modifierElle porte le nom du sculpteur et graveur médailliste Jules Chaplain (1839-1909)[1].
Historique
modifierAnciennement dénommée « passage Stanislas », la rue prend son nom actuel en 1913[1] puis est classée dans la voirie parisienne par un arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 2 : le sculpteur Jean Gautherin (1840-1890) y avait son domicile, où il mourut.
- No 5 : le poète René Char y réside lors de ses séjours à Paris à l'Hôtel Lutèce : c'est à cette adresse qu'Albert Camus lui écrit à partir de . Jusqu'en 1948, René Char avait habité rue Jules-Chaplain chez sa première épouse, Georgette, dont il divorce en 1949, louant aussi une chambre à l'Hôtel Montalembert[2].
- No 6 : en 1896, le peintre Auguste Allongé (1833-1898) y avait son atelier. C'est à cette même adresse que se trouvait l'Académie scandinave, ateliers de peinture et sculpture.
L'architecte Louis Arretche avait son agence parisienne dans cet immeuble. - No 11 : le peintre Carolus-Duran (1837-1917) y réside en 1910[1].
En 1930 y ouvre le cinéma Studio de Paris, renommé Studio-Parnasse en 1931, 14 Juillet-Parnasse en 1976 puis MK2 Parnasse en 1998[3].
L'adresse a aussi accueilli dans ses caves la boîte de jazz L'Aéroport, dans laquelle se produisit notamment Django Reinhardt dans les années 1930. Elle est reprise par Lydie Bastien, qui crée le Jacky's Bar sous la direction de Jacky Kennedy, et qui devient le Jacky's Farwest Saloon, puis The Barbary Coast Saloon, avant d'être Le Boucanier, temple de la musique punk.
Dans l'atelier du 1er étage fut tournée une scène de La Boum en 1980, film de Claude Pinoteau avec Sophie Marceau. - No 11 bis : Hôtel Chaplain Rive Gauche, trois étoiles, boutique, hôtel de charme de 25 chambres. Jacques-Laurent Bost et Olga Kosakiewicz y sont domiciliés en 1946.
- Le peintre Henri Harpignies (1819-1916) a résidé dans cette rue dans les années 1860-1870[4].
- L'écrivain Paul Léautaud (1872-1956) y demeura jusqu'en 1911, pour s'installer ensuite à Fontenay-aux-Roses.
- La sculptrice Juana Muller, originaire du Chili, s'installe en 1937 dans un studio de la rue Jules-Chaplain[5].
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No 4 bis.
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Vue de la rue depuis ses derniers numéros.
Notes et références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Jules-Chaplain », p. 691.
- Albert Camus René Char, Correspondance 1946-1959, Gallimard, coll. « Folio », 2017, 304 p. (ISBN 978-2072718489), p. 36 et 57.
- « MK2 Parnasse (Paris 6e) », sur sallesdecinemas.blogspot.com, (consulté le ).
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, troisième édition, 1963, supplément, 1972, « Rue Jules-Chaplain », p. 78.
- Juana Muller, 1911-1952, destin d'une femme sculpteur, Sabrina Dubbeld (dir.), contributions de Lydia Harambourg et Michel-Georges Bernard, Paris, Somogy, 2015, 160 p. (ISBN 978-2757209059), p. 11.