Saint-Paul-Cap-de-Joux

commune française du département du Tarn
(Redirigé depuis Saint-Paul-de-Damiatte)

Saint-Paul-Cap-de-Joux, connu sous la Révolution sous le nom d'Agout-Rousseau[1], est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».

Saint-Paul-Cap-de-Joux
Saint-Paul-Cap-de-Joux
L'église Saint-Paul de Saint-Paul-Cap-de-Joux.
Blason de Saint-Paul-Cap-de-Joux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes du Lautrécois et du Pays d'Agout
Maire
Mandat
Laurent Vandendriessche
2020-2026
Code postal 81220
Code commune 81266
Démographie
Population
municipale
1 063 hab. (2021 en évolution de −4,23 % par rapport à 2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 53″ nord, 1° 58′ 35″ est
Altitude 155 m
Min. 127 m
Max. 300 m
Superficie 17,01 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Plaine de l'Agoût
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Paul-Cap-de-Joux
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Saint-Paul-Cap-de-Joux
Liens
Site web Site officiel

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le ruisseau d'en Guibaud, Beral Den Alric, le ruisseau de la Calvétié et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Paul-Cap-de-Joux est une commune rurale qui compte 1 063 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Saint-Paulais ou Saint-Paulaises.

Géographie

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Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Paul-Cap-de-Joux[2]
Damiatte Serviès
Teyssode   Guitalens-L'Albarède
Prades Puylaurens

Hydrographie

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La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le ruisseau d'en Guibaud, Beral Den Alric, le ruisseau de la Calvétié, Rec de la Ricaudié, le ruisseau de Nauzials, le ruisseau de Scalibert, le ruisseau des Carmes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[5].

Le ruisseau d'en Guibaud, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune de Puylaurens et s'écoule vers le sud puis se réoriente vers le nord-ouest puis vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[6].

 
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Paul-Cap-de-Joux.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puylaurens », sur la commune de Puylaurens à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 782,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[15], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[17] : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[18].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Paul-Cap-de-Joux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), forêts (7,4 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (0,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Paul-Cap-de-Joux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout et le ruisseau d'en Guibaud. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1996, 1999 et 2013[23],[20].

Saint-Paul-Cap-de-Joux est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[24].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Paul-Cap-de-Joux.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 516 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 481 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 5]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].

Toponymie

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Histoire

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Avant 1891, la commune était communément appelée Saint-Paul-de-Damiatte.

Le village aux origines gallo-romaines a été rasé et brûlé durant les guerres de Religion.

En 1585 Henri de Navarre passe à Saint-Paul. Le futur roi de France Henri IV y signera le manifeste de Saint-Paul avec le gouverneur du Languedoc, Henri Ier, duc de Montmorency.

En 1622, Saint-Paul sert de base arrière au chef des protestants de la région, Henri de Bourbon, marquis de Malauze[31], pendant le siège de Briatexte durant les rébellions huguenotes.

Héraldique

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Son blasonnement est : D'argent au paon de sinople, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Gilbert Léarte    
mars 2001 mars 2008 André Jouqueviel    
mars 2008 en cours Laurent Vandendriessche PS Conseiller général puis départemental
vice-président du conseil départemental du Tarn
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33]. En 2021, la commune comptait 1 063 habitants[Note 6], en évolution de −4,23 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8729061 0321 0971 1821 2821 2251 2401 253
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1791 1951 1941 2311 2161 2131 1911 1131 057
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0551 0681 0649731 0011 0261 025999927
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
9569209638989249609871 0071 071
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1101 0671 063------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 471 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 054 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 990 [I 5] (20 400  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 10,5 % 10,9 % 9,8 %
Département[I 8] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 633 personnes, parmi lesquelles on compte 73,3 % d'actifs (63,5 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 26,7 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 199 emplois en 2018, contre 213 en 2013 et 231 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 408, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 11].

Sur ces 408 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 88 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,8 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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86 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Paul-Cap-de-Joux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 86 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
16 18,6 % (13 %)
Construction 5 5,8 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
26 30,2 % (26,7 %)
Information et communication 1 1,2 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,2 % (3,3 %)
Activités immobilières 2 2,3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 11,6 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
19 22,1 % (15,5 %)
Autres activités de services 6 7 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 86 entreprises implantées à Saint-Paul-Cap-de-Joux), contre 26,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :

  • Euro-Garage, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (435 k€)
  • La Petite Boulangerie, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (103 k€)

Agriculture

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La commune est dans le Lauragais tarnais, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département du Tarn[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 34 31 24 19
SAU[Note 12] (ha) 916 963 1 072 1 328

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 31 en 2000 puis à 24 en 2010[39] et enfin à 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 44 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 916 ha en 1988 à 1 328 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 70 ha[39].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Paul de Saint-Paul-Cap-de-Joux, du XIXe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2008[41]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[41].
  • Chapelle Sainte-Cécile de Plane Sylve de Saint-Paul-Cap-de-Joux.
  • Motte de Nassalit ou En Assalit. La motte est implantée au sommet d'un coteau situé sur le versant ouest de la ligne de crête séparant les bassins de l'Agout et du Girou. De forme elliptique, deux fois plus longue que large, elle mesure 30 m de long, 15 m de large et a une hauteur de 6 à 7 m. Ses flancs, abrupts, sont bordés par une terrasse qui a plusieurs mètres de large. À la base de la motte, on relève la présence d'effondrement, ainsi que de nombreux terriers. Selon une tradition orale, les cavités correspondraient à des souterrains dans lesquels seraient cachés des manuscrits. Selon le Centre régional d'Étude et de Documentation des Souterrains (CREDS) rien ne permet d'accréditer de l'existence d'un souterrain[42].

Personnalités liées à la commune

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Vie pratique

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Service public

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Enseignement

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Culture

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Activités sportives

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Le club de tennis de table Ping Saint Paulais évolue de la Départementale 3 à la Régionale 4 et compte 143 licenciés à l'été 2013.

Écologie et recyclage

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Site officiel

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[29].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Paul-Cap-de-Joux » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Paul-Cap-de-Joux ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Paul-Cap-de-Joux » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Paul-Cap-de-Joux » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Paul-Cap-de-Joux » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Paul-Cap-de-Joux » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources

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