Sarah Zerbes

mathématicienne allemande

Sarah Livia Zerbes (prononcé : [tsɛrbɛs][1], née le ) est une mathématicienne allemande, spécialiste de théorie algébrique des nombres à l'university College de Londres. Ses intérêts de recherche incluent les fonctions L, les formes modulaires, la théorie p-adique de Hodge (en) et la théorie d'Iwasawa[2] et son travail a conduit à de nouvelles perspectives sur la conjecture de Birch et Swinnerton-Dyer, qui prédit le nombre de points rationnels sur une courbe elliptique par le comportement d'une fonction L associée[3].

Sarah Zerbes
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Formation et carrière

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Sarah Zerbes fait ses études à l'Université de Cambridge, dont elle est diplômée en mathématiques avec mention très bien en 2001 et passe la troisième partie des Mathematical Tripos, avec mention, en 2002[2]. Elle poursuit ses études par un doctorat préparé à Cambridge. Alors qu'elle est doctorante, elle est assistante à l'université de Ratisbonne pendant un trimestre en 2003 et boursière Marie Curie à l'Institut Henri-Poincaré à Paris durant un bimestre en 2004[2]. Elle soutient sa thèse, intitulée Selmer groups over non-commutative p-adic Lie extensions, supervisée par John Coates en 2005[2],[4].

Elle poursuit sa formation postdoctorale en tant que boursière Hodge à l'Institut des hautes études scientifiques à Bures-sur-Yvette en France, puis en tant que boursière Chapman à l'Imperial College London. En 2008, elle est chercheuse postdoctorale titulais d'une bourse du Engineering and Physical Sciences Research Council (en) et enseignante à l'université d'Exeter, puis elle occupe un poste similaire à l'University College de Londres de 2012 à 2014. En 2014, elle est chercheuse invitée au Mathematical Sciences Research Institute de Berkeley puis revient à l'University College de Londres, d'abord comme maître de conférences de 2014 à 2016, puis comme professeure depuis 2016[2].

Sarah Zerbes siège au conseil scientifique de la London Mathematical Society de 2016 à 2018[5] et elle est membre du comité éditorial de la revue Mathematika publiée par la LMS[6].

Prix et distinctions

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Sarah Zerbes obtient le prix Philip-Leverhulme en 2014, conjointement avec son mari David Loeffler, mathématicien de l'université de Warwick qui est également son collaborateur de recherche[3]. En 2015, ils obtiennent le prix Whitehead « pour leur travail en théorie des nombres, en particulier pour leur découverte d'un nouveau système d'Euler, et pour leurs applications de celui-ci aux généralisations de la conjecture de Birch – Swinnerton-Dyer »[7].

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sarah Zerbes » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Sarah Zerbes, « My surname » (consulté le )
  2. a b c d et e (en) « Curriculum vitae » (consulté le )
  3. a et b (en) « UCL researchers recognised in Leverhulme prizes », sur University College London, (consulté le )
  4. (en) « Sarah Zerbes », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  5. (en) « Council », sur London Mathematical Society (consulté le )
  6. « Mathematika Editorial Board» , sur lms.ac.uk, [lire en ligne], consulté le 29 mars 2020
  7. (en) « LMS prizegiving », sur London Mathematical Society, (consulté le )

Liens externes

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