Seraj Haqqani
Sirajuddin Haqqani (pachto : سراجالدین حقانی) ou Seraj Haqqani (pachto : سراج حقانی), né entre 1973 et 1980[3],[4], est un militaire et homme politique afghan, dirigeant du « réseau Haqqani ».
Seraj Haqqani | |
Fonctions | |
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Ministre afghan de l'Intérieur (en) | |
En fonction depuis le (3 ans, 2 mois et 9 jours) |
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Chef de l'État | Haibatullah Akhundzada |
Premier ministre | Mohammad Hassan Akhund |
Gouvernement | Hassan Akhund |
Prédécesseur | Ibrahim Sadr (intérim) Masoud Andrabi |
Biographie | |
Nom de naissance | Sirajuddin Haqqani |
Surnom | Khalifa |
Date de naissance | entre 1973 et 1980 |
Lieu de naissance | Afghanistan |
Nationalité | Afghane |
Parti politique | Taliban |
Père | Djalâlouddine Haqqani |
Fratrie | Anas Haqqani (en) (frère) |
Famille | Khalil Haqqani (oncle) |
Profession | Militaire |
Religion | Islam sunnite |
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Seraj Haqqani | ||
Surnom | Khalifa | |
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Nom de naissance | Sirajuddin Haqqani | |
Naissance | entre 1973 et 1980 Afghanistan ou Pakistan |
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Allégeance | Taliban | |
Grade | Chef adjoint (depuis 2015)[1] | |
Années de service | années 2000 | |
Commandement | Réseau Haqqani (depuis 2018) | |
Conflits | Troisième guerre civile afghane Guerre en Afghanistan Insurrection islamiste au Pakistan |
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Faits d'armes | Opération Zarb-e-Azb Offensive des talibans de 2021[2] |
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Famille | Djalâlouddine Haqqani (père) Khalil Haqqani (oncle) Anas Haqqani (en) (frère) |
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Son réseau se situe au Waziristan du Nord dans les régions tribales du Pakistan. Il est soupçonné de fournir un abri à Al-Qaïda. Il fait partie de la « Choura de Quetta », l'organe dirigeant des taliban.
Les États-Unis font régulièrement pression sur le Pakistan pour qu'il accentue sa pression militaire contre le réseau Haqqani, ainsi que sur les autres mouvements taliban basés au Waziristan du Nord, qui se servent de cette zone comme d'une base arrière pour mener des actions en Afghanistan. Le réseau Haqqani, à l'inverse d'autres mouvements taliban (comme le TTP), n'est pas en guerre contre les forces armées pakistanaises.
Objet de cinq tentatives d'assassinat ciblé, les frappes de drones américaines supposées le tuer ont entraîné la mort d'au moins 82 civils[5].
Le , alors qu'il est toujours officiellement recherché par le FBI pour interrogatoire (au sujet du premier attentat de l'hôtel Serena (en) de Kaboul qu'il a revendiqué) et que le département d’État américain offre une récompense de 10 millions de dollars pour sa capture, Seraj Haqqani est nommé au poste clé de ministre de l'Intérieur (en) de l'émirat islamique d'Afghanistan dans le gouvernement intérimaire de Mohammad Hassan Akhund[6],[7].
Le , il fait la première apparition publique de sa carrière à l'occasion d'une cérémonie de remise des diplômes à l'académie de police de Kaboul[8].
Notes et références
modifier- (en) « Mullah Omar: Taliban choose deputy Mansour as successor », BBC, (consulté le ).
- (en) Thomas Joscelyn, « Taliban’s deputy emir issues guidance for governance in newly seized territory », sur LongWarJournal.org, (consulté le ).
- (en) « SIRAJUDDIN HAQQANI », Federal Bureau of Investigation (consulté le ).
- (en) « Rewards for Justice - Wanted for Terrorism - Sirajuddin Haqqani », Rewards for Justice (consulté le ).
- (en-GB) Spencer Ackerman, « 41 men targeted but 1,147 people killed: US drone strikes – the facts on the ground », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (en) Jenni Fink, « Sirajuddin Haqqani, Afghanistan Cabinet Member, Wanted by FBI, $10 Million Reward Offered », Newsweek, (consulté le ).
- Léa Masseguin, « Afghanistan : qui sont les hommes-clés du gouvernement taliban ? », Libération, (consulté le ).
- « L'un des responsables talibans les plus secrets montre son visage », L'Express, (consulté le ).