Tartaras
Tartaras est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Tartaras | |
L'écluse double du Rocher-percé. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Saint-Étienne |
Intercommunalité | Saint-Étienne Métropole |
Maire Mandat |
Jérôme Gabiaud 2020-2026 |
Code postal | 42800 |
Code commune | 42307 |
Démographie | |
Population municipale |
920 hab. (2021 ) |
Densité | 235 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 17″ nord, 4° 40′ 09″ est |
Altitude | Min. 190 m Max. 348 m |
Superficie | 3,91 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rive-de-Gier |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierAdministrativement dans le département de la Loire, la commune forme, avec celle de Dargoire, une quasi-enclave dans le Rhône, seulement rattachée au reste de la Loire par une bande d'environ 300 mètres le long du Gier (sans pont) contiguë de la commune de Châteauneuf.
La superficie de la commune est de 3,91 km2 ; son altitude varie de 190 à 348 mètres[1]. Tartaras est située à 30 km de Saint-Étienne[2] et à 37 km de Lyon[3].
Tartaras se trouvait jadis au cœur d’un bassin houiller développé au XIXe siècle et conserve des vestiges du canal de Givors à La Grand-Croix (écluse double et tunnel du Rocher Percé) utilisé pour le transport du charbon et fermé en 1955. Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
Voies de communication et de transport
modifierTransports en commun
modifierLa commune est desservie par la ligne 103 du réseau STAS qui assure la liaison entre Rive-de-Gier et Dargoire.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 776 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 855,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Tartaras est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Histoire
modifierLes origines de la cité remontent à l'époque romaine, des sarcophages gallo-romains sont encore visibles dans le bourg.
L'église de Tartaras est mentionnée dans les possessions de l'abbaye de l'Île Barbe en 1168 et 1183[14].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2021, la commune comptait 920 habitants[Note 2], en évolution de +10,98 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- La maison familiale rurale de Tartaras, établissement reconnu par le ministère de l'Agriculture.
Cet établissement propose des formations en alternance de la 4e au baccalauréat professionnel : productions horticoles et travaux paysagers.
- Église Saint-Pierre-aux-Liens de Tartaras.
Le site du Rocher percé
modifierC'est un vestige du canal de Givors qui reliait Givors à La Grand-Croix de 1780 à 1955. Construit pendant vingt ans par deux lyonnais, François Zacharie et son fils Guillaume, le site est mis en valeur par la création d'un sentier qui permet de découvrir l'écluse double et le tunnel utilisés pour le transport du charbon.
Héraldique
modifierLes armoiries de Tartaras se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune
modifier- Charles Bossut (1730-1814), géomètre, mathématicien, membre de l'Académie des sciences (élu en 1768), membre correspondant de l'Académie royale des sciences de Prusse et de celle de Bologne, membre honoraire de l'Académie de Saint-Pétersbourg (1778), collaborateur de Diderot pour la partie mathématique de l'Encyclopédie, père de l'hydrodynamique expérimentale. Membre, avec Condorcet et l'abbé Rochon, de la commission de faisabilité des canaux. Né à Murigneux, près de Tartaras.
- Antoine Arbel (1855-1933), homme politique né à Tartaras.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Tartaras et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Tartaras et Lyon », sur le site OpenStreetMap (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tartaras et Chabanière », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Tartaras ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- J.-E. DUFOUR, Dict. topographique du département de la Loire (1946) PUSE, 2006, p. 967.
- « TARTARAS », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Liens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :