Tour d'Italie 1967
La 50e édition du Tour d'Italie s'est élancée de Treviglio le et est arrivée à Milan le 11 juin. Long de 3 781 km, ce Giro a été remporté par l'Italien Felice Gimondi. C'est la première participation à cette épreuve du Belge Eddy Merckx 9e au général et vainqueur de deux étapes mais aussi la dernière du Français Jacques Anquetil qui termine troisième comme en 1966, après avoir porté le maillot rose deux jours et entrevu la victoire.
Course |
50e Tour d'Italie |
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Compétition |
Super Prestige Pernod 1967 (d) |
Étapes |
22 |
Date |
20 mai – |
Distance |
3 781 km |
Pays traversé(s) | |
Lieu de départ | |
Lieu d'arrivée | |
Coureurs au départ |
130 |
Coureurs à l'arrivée |
83 |
Vitesse moyenne |
35,339 km/h |
Vainqueur | |
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Deuxième | |
Troisième | |
Classement par points | |
Meilleur grimpeur | |
Meilleure équipe |
La course
modifierIl s'agit du dernier grand tour de Jacques Anquetil et du premier d'Eddy Merckx. Les favoris restent proches au classement général avant l'étape de montagne se terminant aux Trois cimes de Lavaredo. Celle-ci est annulée car, sous la pluie, la route est transformée en bourbier, obligeant les voitures à s'arrêter. Le lendemain, Jacques Anquetil perd 27 secondes sur les favoris, mais prend le maillot rose. Lors de l'avant-dernière étape, il est attaqué à plusieurs reprises. Felice Gimondi finit par porter l'assaut décisif : échappé en solitaire, il gagne avec quatre minutes d'avance. Jacques Anquetil s'estime volé, affirmant que Felice Gimondi a pu s'échapper en étant emmené par la voiture du directeur de course adjoint. Il termine troisième de ce Giro, derrière Felice Gimondi et Franco Balmamion. Les propos de Jacques Anquetil seront corroborés en 2012 sur son lit de mort par Giovanni Michelotti, le directeur de course de l'époque[1].
Anecdotes
modifierL’arrivée à Salerne fut perturbée par les débordements du public qui envahit la dernière ligne droite, provoquant une chute dans laquelle plusieurs coureurs souffrent de fractures.
Dans les derniers kilomètres de l’étape Udine-Tre Cime di Lavaredo, la régularité de la course fut également menacée par un public indiscipliné et aucune modification ne fut enregistrée au classement général. Le classement par points vit son attractivité renforcée par l’introduction de la Maglia Rossa, parrainée par Birra Dreher[2].
Équipes participantes
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Classement général
modifierClassement général final | ||||||||||||||||||||||
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Étapes
modifierClassements annexes
modifierClassement par points | Dino Zandegù | 200 points |
Deuxième | Eddy Merckx | 178 points |
Troisième | Willy Planckaert | 176 points |
Classement de la montagne | Aurelio González | 630 points |
Deuxième | Vittorio Adorni | 150 points |
Troisième | Wladimiro Panizza | 140 points |
Classement par équipes | KAS | 4 170 points |
Deuxième | Vitadello | 3 418 points |
Troisième | Salvarani | 3 254 points |
Liste des coureurs
modifierNotes et références
modifier- Philippe Brunel, « Et Gimondi vola un Giro à Anquetil... », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
- « 1958 - 1967 - Giro d'Italia 2019 : Site officiel », sur Giro d'Italia 2020: Sito Ufficiale (consulté le ).
Sources
modifier- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Ronde van Italië 1967 » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
modifier- (it) Tour d'Italie 1967 sur museociclismo.it
- (en) Tour d'Italie 1967 sur bikeraceinfo.com