Transports en Seine-et-Marne
Les transports dans le département français de Seine-et-Marne sont fortement marqués par la proximité de Paris dont l'aire urbaine englobe la quasi-totalité du département. Si les infrastructures routières et le réseau de transport en commun organisé par Île-de-France Mobilités sont denses dans l'ensemble du département, une nette gradation est toutefois visible entre la partie du département la plus proche de Paris, à l'ouest, qui accueille plusieurs autoroutes, la Francilienne, plusieurs lignes de RER et une partie du plus grand aéroport français, et les franges sud et est du département.
Autoroutes | 210 km[1] | A4 A5 A5b A6 A77 A104 A140 |
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Routes nationales | 195 km[1] | N 2 N 3 N 4 N 19 N 36 N 37 N 104 N 330 |
R.D. et V.C. | 12 019 km[1] |
Principales gares de voyageurs | Melun, Chelles - Gournay, Meaux, Lieusaint - Moissy, Marne-la-Vallée - Chessy |
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Services voyageurs |
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Principaux ports | Montereau-Fault-Yonne |
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Aéroports | Paris-Charles-de-Gaulle (à cheval sur les départements de Seine-Saint-Denis et du Val-d'Oise) |
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Réseaux de transport en commun |
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Transport routier
modifierInfrastructures routières
modifierÀ l'exception de la Francilienne, composée de l'autoroute A104 et de la route nationale 104 et qui fait le tour de l'agglomération parisienne en passant à l'extrême ouest du département, et dans une moindre mesure de la route nationale 36 (Meaux-Melun), tous les axes routiers principaux du département sont organisés en étoile autour de Paris. Le trafic et les caractéristiques de ces axes évolue au cours de leur traversée du département : d'autoroutes urbaines au trafic dense, aux échangeurs rapprochés et d'accès gratuit dans l'agglomération parisienne, ces axes voient leur fréquentation baisser, leur nombre de voies diminuer et parfois des péages apparaître au fur et à mesure de leur traversée du département. Du nord au sud, on trouve :
- la route nationale 2 vers Soissons, Laon et Maubeuge, à 2x2 voies dans le département (sauf tronc commun avec l'autoroute A104 à 2x3 voies) ;
- l'autoroute A4 vers Reims, Metz et Strasbourg, à 2x3 voies et gratuite (sauf une courte section) jusqu'à l'autoroute A140 (Meaux) puis à 2x2 voies et à péage jusqu'à la sortie du département ;
- la route nationale 4 vers Saint-Dizier et Nancy, à 2x2 voies jusqu'à Jouy-le-Châtel, à deux voies au-delà ;
- l'autoroute A5 vers Troyes et Langres, gratuite jusqu'à l'échangeur de l'autoroute A5b et payante au-delà, à 2x3 voies sur la quasi-totalité du territoire départemental mais passe en 2x2 voies juste avant l'entrée dans l'Yonne ;
- l'autoroute A6 vers Auxerre, Dijon et Lyon, qui devient payante au bout de quelques kilomètres dans le département, à 2x3 voies dans le département hormis quelques points particuliers, et son antenne l'autoroute A77 vers Nevers.
Le département compte quelques autres autoroutes et routes à 2x2 voies, courtes et d'intérêt plus local : l'autoroute A5b entre la Francilienne et Melun, l'autoroute A140 entre l'A4 et Meaux, la route nationale 3 sur quelques kilomètres de la banlieue parisienne, la route départementale 199 à Marne-la-Vallée.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A4 | Paris-Porte de Bercy | Marne-la-Vallée, Meaux, La Ferté-sous-Jouarre | Strasbourg | Autoroute, à 2x3 voies jusqu'à l'échangeur de l'A140 puis à 2x2 voies au-delà, gratuite et non concédée jusqu'à Bailly-Romainvilliers, concédée au-delà mais les quelques kilomètres communs avec la RN 36 sont d'accès gratuit. |
Autoroute A5 | Route nationale 104 à Lieusaint | Sénart, Melun, Montereau-Fault-Yonne | Autoroute A31 près de Langres | Autoroute à 2x3 voies jusqu'au niveau de Montereau-Fault-Yonne, 2x2 voies au-delà ; gratuite jusqu'à l'échangeur de l'autoroute A5b (section ou elle est également appelée A5a), concédée et payante au-delà. |
Autoroute A5b ou A105 | Route nationale 104 à Évry-Grégy-sur-Yerre | Route départementale 605 (ex-route nationale 105) à Vert-Saint-Denis, vers Melun | Autoroute gratuite à 2x2 voies. | |
Autoroute A6 | Paris-Porte de Gentilly-Porte d'Italie | Perthes, Nemours | Lyon | Autoroute à 2x3 voies sur la quasi-totalité de sa traversée du département, gratuite jusqu'à Cély près de Perthes, payante au-delà. |
Autoroute A77 | Autoroute A6 à Poligny | Château-Landon | Route nationale 7 à Sermoise-sur-Loire près de Nevers | Autoroute payante à 2x2 voies. |
Autoroute A104 | Autoroutes A1 et A3 à Gonesse | Mitry-Mory, Villeparisis, Lagny-sur-Marne, Marne-la-Vallée | Autoroute A4 à Collégien | Partie de la Francilienne. Autoroute gratuite à 2x2 voies ou 2x3 voies selon les sections. |
Autoroute A140 | Autoroute A4 à Quincy-Voisins | Meaux | Route nationale 330 à Villenoy | Courte antenne gratuite de l'A4, qui donne accès à Meaux tout en permettant son contournement pour les flux allant plus au nord. |
Autoroute A199 | Torcy | Champs-sur-Marne, Noisiel, Lognes | Noisy-le-Grand | Autoroute à vocation purement locale au sein de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Déclassée en 2006 en RD 199. |
Autoroute A346 | Autoroute A4 à Quincy-Voisins | Meaux | Ancienne numérotation de l'A140. Lors du prolongement de celle-ci vers Meaux, une courte section de l'ancienne autoroute n'a pas été conservée dans le réseau autoroutier mais déclassée (vers 2008) en RD 360. | |
Route nationale 2 | Autoroute A104 à Mitry-Mory Avant Mitry-Mory, la RN 2 est en tronc commun sur 4 km depuis Villepinte avec l'autoroute A104, et porte le nom de cette dernière. (avant 2006 : Paris-Porte de la Villette) |
Mitry-Mory, Dammartin-en-Goële | Frontière belge vers Bruxelles | Entièrement à 2x2 voies dans le département. Avant la construction de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle dans les années 1970, le tracé de la RN 2 traversait l'emprise de l'aéroport actuel et se terminait à La Patte d'Oie de Gonesse. La partie du tracé originel non détruit pour l'aéroport a été déclassé en RD 401. |
Route nationale 3 | Autoroute A104 à Villeparisis (avant 2006 : Paris]-Porte de Pantin) |
Claye-Souilly, Meaux, Claye-Souilly (avant 2006) | Meaux (avant 2006 : frontière allemande vers Sarrebruck) |
Déclassée en 2006 en RD 603 en amont de la Francilienne et en aval de Meaux ; aménagée à 2x2 voies sur quelques kilomètres dans la section conservée. |
Route nationale 4 | Route nationale 104 à Pontault-Combault (avant 2006 : Paris-Porte de Bercy) |
Ozoir-la-Ferrière, Tournan-en-Brie, Rozay-en-Brie | Autoroute A4 près de Phalsbourg vers Strasbourg (avant 2006 : Strasbourg) |
Aménagée en voie rapide à 2x2 voies de la Francilienne au Corbier (commune de Jouy-le-Châtel). La courte section située en amont de la Francilienne a été déclassée en 2006 en RD 604 (RD 4 dans le Val-de-Marne). |
Route nationale 5 | Paris-Porte de Charenton | Sénart, Melun, Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne | Frontière suisse vers Martigny | Renumérotée RN 6 dans les années 1970 sur tout son parcours dans le département, lors du déclassement du reste de cette route nationale . |
Route nationale 5bis | Route nationale 19 à Brie-Comte-Robert | Melun, Le Châtelet-en-Brie, Montereau-Fault-Yonne | Route nationale 5 à Avrolles | Itinéraire alternatif à la RN 5 / future RN 6. Le tronçon situé dans le département a été repris dans les années 1970 par la RN 105, elle même déclassée progressivement en RD 605. |
Route nationale 6 | Paris-Porte de Charenton (jusqu'aux années 1970 : Sens, le tronçon Paris-Sens étant numéroté RN 5) |
Sénart, Melun, Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne | Frontière italienne vers Turin | Déclassée entre 2004 et 2006 dans le département en RD 306 jusqu'à Melun et en RD 606 au-delà. |
Route nationale 7 | Paris-Porte d'Italie | Saint-Fargeau-Ponthierry, Fontainebleau, Nemours | Frontière italienne vers Vintimille et Gênes | Déclassée en 2006 dans le département en RD 607. |
Route nationale 7e | Autoroute A6 à Saint-Germain-sur-École | Route nationale 7 à Barbizon | Ancienne numérotation de l'actuelle RN 37. | |
Route nationale 19 | Bonneuil-sur-Marne (avant 2006 : Paris-Porte de la Gare) |
Brie-Comte-Robert (avant 2006 : Guignes, Nangis, Provins) |
Route nationale 104 à Brie-Comte-Robert (avant 2006 : frontière suisse vers Porrentruy et Berne) |
Déclassée en aval de Brie-Comte-Robert en 2006 en RD 619. La RD 319 correspond à l'ancien tracé de cette route nationale jusqu'en 2003. |
Route nationale 33 | La Ferté-sous-Jouarre | Chalons-en-Champagne | Itinéraire alternatif à la RN 3, déclassé en 1972 en RD 407. | |
Route nationale 34 | Paris-Porte de Vincennes | Chelles, Lagny-sur-Marne, Crécy-la-Chapelle, Coulommiers, La Ferté-Gaucher | Route nationale 4 à Esternay (avant 1972 : Vitry-le-François) |
Déclassée en 2006 en RD 934 dans le département. |
Route nationale 36 | Meaux (avant 1972 : Villers-Cotterêts) |
Guignes | Melun | Une partie du tracé de cette route nationale est aujourd'hui confondue avec les autoroutes A4 et A140. Déclassée en 1972 en RD 405 en amont de Meaux. |
Route nationale 37 | Autoroute A6 à Saint-Germain-sur-École | Route nationale 7 à Barbizon | Anciennement numérotée RN 7E. En partie déclassée mais la partie la plus proche de l'A6 doit être conservée dans le réseau routier national. | |
Route nationale 51 | Orléans | La Chapelle-la-Reine, Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne, Bray-sur-Seine | Givet | Déclassée dans les années 1970 en RD 411 au-delà de Montereau-Fault-Yonne ; le tronçon Orléans-Fontainebleau est alors repris par la RN 152. |
Route nationale 104 | Autoroute A4 à Lognes | Autoroute A6 à Lisses | Partie de la Francilienne ; la RN 104 comporte trois tronçons non continus, les origine et fin indiqués ici ne concernent que le tronçon situé en Seine-et-Marne. Voie rapide à 2x2, 2x3 ou 2x4 voies selon les sections, d'accès gratuit. | |
Route nationale 105 | Route nationale 19 à Brie-Comte-Robert | Melun, Le Châtelet-en-Brie | Montereau-Fault-Yonne | Tronçon repris dans les années 1970 à la RN 5bis, puis déclassé entre 2004 et 2007 en RD 305 et RD 605. |
Route nationale 152 | Fontainebleau | La Chapelle-la-Reine | Saumur | Ne passait dans le département avant les années 1970 (tronçon Fontainebleau-Orléans repris à la RN 51). Déclassée en 2006 en RD 152 dans le département. |
Route nationale 303 | Paris-Porte de Charenton | Émerainville, Marne-la-Vallée | Crécy-la-Chapelle | Déclassée dans les années 1970 en RD 406 dans le département. |
Route nationale 304 | Paris]-Porte de Bercy | Ozoir-la-Ferrière, Tournan-en-Brie, Rozay-en-Brie | Esternay | Ancienne numérotation de l'actuelle RN 4 dans le département jusqu'aux années 1970. |
Route nationale 330 | Senlis (avant 2006 : Creil) |
Saint-Soupplets | Meaux | |
Route nationale 331 | Dammartin-en-Goële | Lizy-sur-Ourcq | Route nationale 3 à Sainte-Aulde | Déclassée dans les années 1970 en RD 401. |
Route nationale 332 | Compiègne | May-en-Multien (vers Meaux) | Déclassée dans les années 1970 en RD 420. | |
Route nationale 368 | Chaumes-en-Brie (vers Guignes) | Coulommiers | La Ferté-sous-Jouarre | Déclassée dans les années 1970 en RD 402. |
Route nationale 369 | La Ferté-sous-Jouarre | Méry-sur-Marne | Château-Thierry | Déclassée dans les années 1970 en RD 402. |
Route nationale 371 | Melun | Marne-la-Vallée, Lagny-sur-Marne, Claye-Souilly | Dammartin-en-Goële (de 1973 à 1989 : Croissy-Beaubourg) |
Déclassée progressivement de 1973 à 1989 en RD 404, RD 418 et RD 471. |
Route nationale 372 | Melun | Perthes | Milly-la-Forêt | Déclassée progressivement des années 1970 aux années 2000 en RD 372. |
Route nationale 372a | Dammarie-les-Lys (Melun) | Pringy | Renumérotée en RN 472 puis finalement déclassée en RD 376 et RD 142. | |
Route nationale 375 | Route nationale 373 à Maclaunay | Villiers-Saint-Georges, Provins, Donnemarie-Dontilly, Montereau-Fault-Yonne, Nemours | Route nationale 60 à Bellegarde | Déclassée dans les années 1970 en RD 403. |
Route nationale 376 | Route nationale 375 à Jutigny (vers Provins) | Bray-sur-Seine | Route nationale 6 à Pont-sur-Yonne (vers Sens) | Déclassée dans les années 1970 en RD 412. |
Route nationale 446 | Versailles | Melun, La Chapelle-Gauthier | Nangis | Déclassée dans les années 1970 en RD 408 entre Melun et Nangis, et en 2004 en RD 346 entre la limite de l'Essonne et Melun. |
Route nationale 447 | Corbeil-Essonnes | Sénart | Guignes | Déclassée dans les années 1970 en RD 402 dans le département. Une partie du tracé fut brièvement reprise par la RN 19 dans les années 2000 puis à nouveau déclassée en RD 619. |
Route nationale 448 | Route nationale 6 à Vigneux-sur-Seine | Argent-sur-Sauldre | Déclassée dans les années 1970 en RD 410 dans le département (RD 948 dans l'Essonne). | |
Route nationale 472 | Dammarie-les-Lys (Melun) | Pringy | Brève renumérotation de la RN 372a, finalement déclassée en RD 376 et RD 142. | |
Route nationale 499 | Autoroute A199 à Noisiel | Marne-la-Vallée | Autoroute A4 à Lognes | Courte voie rapide à 2x2 voies, anciennement numérotée RN 999. Déclassée en 2006 en RD 499. |
Route nationale 837 | Étampes | Fontainebleau | Déclassée dans les années 1970 en RD 409. | |
Route nationale 999 | Autoroute A199 à Noisiel | Marne-la-Vallée | Autoroute A4 à Lognes | Courte voie rapide à 2x2 voies, renumérotée RN 499 dans les années 2000 puis déclassée en 2006 en RD 499. |
Covoiturage et autopartage
modifierComme dans les autres départements de la région, Île-de-France Mobilités subventionne les trajets en covoiturage courte distance en offrant la gratuité aux détenteurs de forfaits Navigo annuel ou mensuel ou Imagine'R, auprès des opérateurs de covoiturage partenaires[2].
Transport ferroviaire et transports en commun
modifierHistorique
modifierLe chemin de fer est apparu dans le département en 1849, avec l'ouverture simultanée des premiers tronçons des lignes de Paris-Gare de Lyon à Marseille et de Paris-Est à Strasbourg. La Compagnie des chemins de fer du Nord, la Compagnie des chemins de fer de l'Est et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée se sont découpées le territoire départemental, traversé par les grandes lignes radiales de ces compagnies.
Dès la fin du XIXe siècle, le développement de l'agglomération parisienne le long des lignes de chemin de fer oblige les compagnies à mettre en place des trains spécifiques à la banlieue et à améliorer leurs infrastructures sur le parcours de ces trains sans cesse plus nombreux. Ces lignes seront pour la plupart doublées et pour certaines quadruplées, équipées des meilleurs systèmes de signalisation, et après la Seconde Guerre mondiale, presque toutes électrifiées. Le développement du trafic de banlieue explique également que, comme ailleurs en Île-de-France mais contrairement à ce qui s'est déroulé dans la plupart des départements français, peu de lignes ferroviaires aient fermé au trafic voyageurs entre les années 1930 et aujourd'hui.
La Seine-et-Marne a également été desservie à partir de la fin du XIXe siècle par quelques lignes de chemin de fer d’intérêt local, principalement exploité par la Compagnie de chemins de fer départementaux (réseau de Seine-et-Marne), la Société générale des chemins de fer économiques (réseau de Seine-et-Marne) et le Tramway Sud de Seine-et-Marne. Ce réseau n'a en revanche pas été conservé et a disparu entre les années 1930 et 1960.
Le tramway de Fontainebleau a circulé de 1896 à 1953.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Cliquez sur les cartes pour les agrandir |
Situation actuelle
modifierÎle-de-France Mobilités est, comme dans le reste de la région Île-de-France, autorité organisatrice de la mobilité sur la totalité du territoire départemental.
Transport ferroviaire de longue distance
modifierLa Seine-et-Marne est traversée par trois lignes à grande vitesse, qui relient les gares parisiennes respectivement à Lyon et au Sud-Est (LGV Sud-Est), à Lille et à l'Europe du Nord (LGV Nord) et à l'Est de la France et à l'Allemagne (LGV Est européenne). Le département n'est toutefois que traversé par ces LGV qui ne desservent aucune gare en Seine-et-Marne. Seule la LGV Interconnexion Est, qui relie les 3 lignes précitées, comporte deux gares desservies par TGV inOui, Ouigo et Thalys : Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, construite pour faciliter les correspondances TGV-avion, et Marne-la-Vallée - Chessy, au cœur du parc Disneyland Paris.
Des trains Intercités, TER Hauts-de-France, TER Grand Est, TER Bourgogne-Franche-Comté et TER Centre-Val de Loire traversent également le département au départ des gares parisiennes : la plupart ne desservent aucune gare en Seine-et-Marne.
RER et Transilien
modifierLa Seine-et-Marne est parcourue par :
- la ligne A du RER (branche A4), dont le terminus est à Marne-la-Vallée - Chessy, que la ligne atteint après avoir notamment desservi Torcy ;
- la ligne B du RER (branches B3 et B5), dont les terminus sont à aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV et Mitry - Claye ;
- la ligne D du RER (branche D2), dont le terminus est à Melun, que la ligne atteint soit par Lieusaint - Moissy soit par Le Coudray-Montceaux ;
- la ligne E du RER (branches E2 et E4), dont les terminus sont à Chelles - Gournay et Tournan, que la ligne atteint après avoir notamment desservi Émerainville - Pontault-Combault et Gretz-Armainvilliers ;
- la ligne K du Transilien, qui relie Paris-Nord à Crépy-en-Valois (Oise), en desservant notamment Mitry - Claye et Dammartin - Juilly - Saint-Mard ;
- la ligne P du Transilien, qui relie :
- Branches nord : Paris-Est à La Ferté-Milon et Château-Thierry (deux gares située dans l'Aisne), en desservant notamment Chelles - Gournay, Lagny - Thorigny et Meaux ;
- Branches sud : Paris-Est à Coulommiers (prolongement par bus jusqu'à La Ferté-Gaucher) et Provins, en desservant notamment Gretz-Armainvilliers (pour les deux branches) et Longueville (pour la seconde uniquement) ;
- Esbly à Crécy-la-Chapelle ;
- la ligne R du Transilien, qui relie Paris-Lyon à Montereau (par deux itinéraires) et Montargis (Loiret), en desservant notamment Melun, Fontainebleau - Avon, Moret - Veneux-les-Sablons et Nemours - Saint-Pierre.
La Seine-et-Marne compte 27 gares avec une fréquentation supérieure à un million de voyageurs par an. Les gares de Melun, Chelles - Gournay, Meaux, Lieusaint - Moissy et Marne-la-Vallée - Chessy ont une fréquentation supérieure à cinq millions de voyageurs en 2019[3].
Métro
modifierLa Seine-et-Marne n'est actuellement pas desservie par le métro de Paris, mais le Grand Paris Express devrait la desservir par ses lignes 16 (station Chelles – Gournay) et 17 (stations Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, Aéroport Charles de Gaulle 2e gare et Le Mesnil-Amelot). La station de Noisy - Champs, située en limite de la Seine-Saint-Denis, sera une station commune aux lignes 11, 15 et 16.
Autobus
modifierLes réseaux d’autobus et autocar suivants desservent le département :
Transport fluvial
modifierLa Marne et le canal du Loing sont navigables (gabarit Freycinet ou classe I CEMT[4]), mais c'est la Seine (classe V en aval de Montereau) qui assure l'essentiel du trafic fluvial dans le département. Le principal port de commerce est celui de Montereau-Fault-Yonne.
Transport aérien
modifierL'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, situé à la limite des départements de Seine-Saint-Denis, du Val-d'Oise et de Seine-et-Marne, est le plus fréquenté de France et le deuxième en Europe. Une centaine de compagnies aériennes le relient à environ 300 destinations dans le monde. La taille de cet aéroport explique qu'il génère d'importants flux pour les autres modes de transport, locaux (notamment pour l'acheminement des quelque 80 000 salariés du site), régionaux (RER et autoroute A1 depuis Paris ) et nationaux (trains à grande vitesse s'arrêtant en gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV).
Le département possède également quelques aérodromes, au trafic beaucoup plus modeste : Chelles - Le Pin, Coulommiers - Voisins, Lognes - Émerainville, Meaux - Esbly, Melun - Villaroche, Moret - Épisy et Nangis Les Loges.
Modes actifs
modifierLe département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
La Seine-et-Marne est concernée par les lignes V3 (Maurepas-La Verrière / Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte/Claye-Souilly), V4 (Cergy-Pontoise / Marne-la-Vallée Chessy), V5 (Poissy / Pontault-Combault), V6 (Cergy-Pontoise / Tournan-en-Brie/Verneuil-l'Étang) et V7 (Mantes-la-Jolie / Saint-Fargeau-Ponthierry/Melun) du projet de RER Vélo, réseau de pistes cyclables de moyenne distance à travers la région Île-de-France[5].
Notes et références
modifier- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Covoiturer en Île-de-France », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
- [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
- « RER-Vélo : plus de pistes cyclables pour les déplacements quotidiens », sur Région Île-de-France, (consulté le ).