Vars (Charente)

commune française du département de la Charente

Vars (se prononce [vars]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, dans la région Nouvelle-Aquitaine.

Vars
Vars (Charente)
La mairie.
Blason de Vars
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Charente
Maire
Mandat
Jean-Marc de Lustrac
2020-2026
Code postal 16330
Code commune 16393
Démographie
Gentilé Varsois
Population
municipale
2 165 hab. (2021 en évolution de +5,71 % par rapport à 2015)
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 47″ nord, 0° 07′ 29″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 153 m
Superficie 27,46 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boixe-et-Manslois
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Vars
Géolocalisation sur la carte : France
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Vars
Géolocalisation sur la carte : Charente
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Vars
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Vars
Liens
Site web mairie-vars16.fr

Ses habitants sont les Varsois et les Varsoises[1].

Géographie

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Localisation

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Vars est une commune située à 4 km au sud de Saint-Amant-de-Boixe et 13 km au nord d'Angoulême, dont elle fait partie de l'aire urbaine, dans la vallée de la Charente.

Le bourg de Vars est aussi à 2,3 km au sud de Montignac, 15 km à l'est de Rouillac et 17 km au sud-est d'Aigre[2].

Hameaux et lieux-dits

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La commune compte de nombreux hameaux ; d'ouest en est : Pétouret, Fonciron, Rouhénac, le Boquet, le Portal à l'ouest du pont sur la Charente, la Rivière et Vaillat au nord, Peusec, La Prade, Chez Brard, Beaubrenier, Couziers, Chez Rousseau, Beaumont et en partie Fossejoint à l'est, et Coursac en limite sud[3].

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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Le sol de la commune est composé de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). La vallée de la Charente, très large dans la commune, est composée de couches successives d'alluvions du quaternaire, qui se sont déposés en terrasses alluviales, jusqu'à 25 m de hauteur, sur les rives convexes des méandres (sables, argiles, galets). On peut les retrouver entre Servol et Rouhénac, ainsi qu'au Portal. Le lit du fleuve (zone inondable) est lui-même constitué d'alluvions plus récentes (limons, argile sableuse, tourbe)[4],[5],[6].

La moitié occidentale de la commune de Vars occupe la vallée de la Charente, très large et qui déploie ses méandres entre Mansle et Angoulême. En particulier, une grande partie occupe l'intérieur de toute une boucle du fleuve au sud-ouest. La moitié orientale de la commune est composé de plateaux vallonnés et dépassant fréquemment les 120 m d'altitude.

Le point culminant est à une altitude de 153 m, situé à l'est de la commune à Beaumont. Le point le plus bas est à 35 m, situé le long de la Charente près de Coursac. Le bourg, situé sur un léger palier sur la rive gauche du fleuve est à environ 45 m d'altitude[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Réseaux hydrographique et routier de Vars.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, le ruisseau de Nitrat, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La Charente en amont d'Angoulême traverse la commune. Ses méandres forment de nombreux bras, comme le Bras du Moulin qui passe au pied du bourg, créant ainsi de nombreuses îles.

Le ruisseau de Nitrat, minuscule affluent de la Charente en rive gauche, limite la commune au nord[3].

Gestion des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[11].

Voies de communication et transports

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La commune de Vars est traversée du nord au sud par la D.737, route d'Angoulême à Aigre et Niort, qui passe à 1 km à l'est du bourg. La D.11, de Rouillac à Chasseneuil, traverse la commune d'ouest en est et dessert le bourg. Elle traverse aussi la N.10 entre Angoulême et Poitiers qui limite la commune à l'est, par l'échangeur de la Touche d'Anais, à 5 km du bourg[3].

La ligne Paris-Bordeaux traverse aussi la commune mais n'offre plus d'arrêt dans la commune, et la gare la plus proche est celle d'Angoulême.

L'aéroport d'Angoulême est à 8 km.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Vars est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), prairies (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (3,8 %), cultures permanentes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Vars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2021[19],[17].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vars.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 70,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 017 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 859 sont en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Toponymie

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Le nom de la commune est attesté par les formes anciennes latinisées Varno en 1020-1037[23], Varnum vers 1300[24].

L'origine du nom de Vars remonterait au gaulois verno-, verna signifiant « aulne ». Ce mot gaulois, passé en occitan et en vieux français (vergne), a donné son nom à de nombreuses communes en France[25],[Note 2].

La commune a été créée Vars en 1793 du nom de la paroisse[26].

Histoire

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L'Antiquité a laissé quelques vestiges. L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon par Limoges, la voie d'Agrippa, limite la commune au nord, et celle de Rom à Périgueux par Mansle, Montignac et le Puy de Nanteuil, appelée aussi Chaussade ou Chemin chaussé traverse l'est de la commune, entre Fossejoint et Couziers.

Au lieu-dit les Combes, au sud-est du bourg entre le Peu de Bel-Air et le Peu de Saint-Jean, la découverte au XIXe siècle d'un bassin maçonné, des tegulae et des monnaies romaines, évoque l'implantation d'une villa romaine.

À l'est du bourg, un sarcophage en plomb, probablement du Moyen Âge, a été mis au jour en 1541 ; il contenait un squelette et une feuille en or gravée avec des caractères grecs agencés de façon énigmatique[27],[28].

Dès les premiers temps du Moyen Âge, la terre de Vars appartenait aux évêques d'Angoulême. En 1110, une bulle du pape Pascal II, relative au partage des terres entre l'évêque et les chanoines, attribua l'église de Vars à la mense épiscopale. L'évêque Girard accrut ce domaine et y construisit un château avec murailles et douves.

Malgré ces précautions, vers la fin du XIIe siècle, le propre fils du comte d'Angoulême, Vulgrin II, à la tête d'une bande de cottereaux, ravagea ces terres[Note 3].

Mais c'est pendant la guerre de Cent Ans que Vars eut le plus à souffrir. Le château, construit sur une île à côté du bourg, fut pris par les Anglais en 1421. Repris trois ans après, il fut rasé sur ordre du roi de France, de peur qu'il soit de nouveau repris.

Vers la fin du XVe siècle, Vars s'était relevé de ses ruines. Le château fut rebâti, probablement par l'évêque Raoul du Fou, qui le munit de créneaux. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, l'évêque François de Péricard fit rebâtir une demeure de plaisance à Vars, où les évêques venaient passer une partie de l'été.

L'église a été construite vers le milieu du XVIe siècle, en remplacement d'une église du XIIe siècle que l'évêque Girard avait fait construire dans l'enceinte du château.

Dans le nord de la commune, au point le plus élevé, s'élevait autrefois le château de Beaumont, qui appartenait également aux évêques[Note 4]. Ceux-ci y firent de fréquents séjours aux XIIIe et XIVe siècles. Il fut détruit pendant la guerre de Cent Ans.

Les logis de Cée et de Servol, aussi situés dans la commune, relevaient tous deux de la seigneurie de Montignac[29].

L'état des paroisses de 1686 précise que l’évêque d’Angoulême est le seigneur de la paroisse de 262 feux qui produit du grain, du vin et des noix et possède des prairies[30].

Avant la crise du phylloxéra, Vars produisait des vins rouges renommés, les vins du Roc de Vars.

Au début du XXe siècle, la commune était desservie par la gare de Vars située sur la ligne de Paris à Bordeaux, achevée en 1853. Cette gare était alors relativement importante[29].

Administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  1800      
1800 1811 Jean Poutier   Propriétaire[31]
1811 1817 Jean Nestor Chancel   Propriétaire
1817 1818 Nicolas Bourdin   Propriétaire
1818 1830 Louis Sébastien Dumas   Propriétaire
1830 1848 Laurent René Maurand   Juge de Paix
1848 1854 Jacques Corlieu   Propriétaire
1854 1862 Augiste Rançon   Notaire
1862 1865 Annet Riffaud   Huissier
1865 1876 Jean Alphonse Pasturaud   Propriétaire
1876 1884 Pierre-Charles Peuchaud   Propriétaire
1884 1888 Jean Aimé Desmoulin   Propriétaire
1888 1895 Pierre-Charles Peuchaud   Propriétaire
1895 1906 Eugène Maudet   Propriétaire cultivateur
1906 1908 Auguste Tétaud   Cultivateur exploitant
1908 1920 Léon Courtin   Cultivateur exploitant
1920 1925 Auguste Tétaud   Cultivateur exploitant
1925 1937 Gabriel Guitard   Cultivateur exploitant
1937 1940 Albert Tétaud   Négociant en vin
1940 1942 Eugène Courtin   Propriétaire cultivateur
1942 1944 André Clanché   Président de la délégation spéciale
Nommé conseiller départemental en 1943[32].
1944 1951 Gaston Clerfeuille   Faisant fonction
1951 1971 Edmond Petit   Cultivateur
1971 1995 René Marchive   Viticulteur
1995 2008 Jean-Claude Bonnoron UMP Banquier
2008 En cours Jean-Marc de Lustrac UDI Médecin urgentiste

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 2 165 habitants[Note 5], en évolution de +5,71 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 6891 8581 7961 9781 9872 0351 9412 0761 869
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 9032 0111 9481 9481 9341 7131 5611 5511 570
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 5571 4081 1571 2251 1661 2021 1781 0921 089
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
1 3061 3401 5511 5111 5671 8041 9362 0672 165
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 043 hommes pour 1 070 femmes, soit un taux de 50,64 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,9 
7,0 
75-89 ans
8,4 
15,9 
60-74 ans
16,0 
19,4 
45-59 ans
19,3 
22,4 
30-44 ans
21,3 
12,8 
15-29 ans
13,3 
22,1 
0-14 ans
20,8 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Économie

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Agriculture

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La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[38].

Commerces

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  • Commerces de proximité au bourg
  • Base logistique Lidl (créée en 2009) et direction régionale ().

Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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Vars possède une école primaire publique, Françoise-Dolto, comprenant quatre classes de maternelle et six classes d'élémentaire. Le secteur du collège est Saint-Amant-de-Boixe[39].

Sports et activités

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Les associations proposant des activités sportives sont nombreuses, la gymnastique volontaire, l'Entente pongiste, la pétanque, le badminton, la Société de chasse, les Amis cavaliers des Sablons[40].

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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L'église Saint-Denis.

L'église paroissiale Saint-Denis, église fortifiée, a été construite au XVIe siècle à la place d'une ancienne église du XIIe siècle, détruite par la guerre de Cent Ans[29], que l'évêque Girard avait fait construire dans l'enceinte du château. On voit encore, à l'est du côté de l'abside, les fondations de l'ancienne construction, ainsi que des meurtrières.

Patrimoine civil

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  • Le logis du Portal, situé sur la rive droite du fleuve, est inscrit monument historique depuis 2006[41].
  • Le château[42], ancienne résidence d'été des évêques d'Angoulême[43]. C'est une jolie construction classique rebâtie par François de Péricard au XVIIe siècle et remaniée au XVIIIe siècle, établie sur trois niveaux. La façade ouest, à quatre travées comporte de larges baies joliment ordonnancées qui sont un remarquable exemple du goût de l'époque, encore visible en Charente. Un avant-corps à fronton curviligne rompt l'horizontalité des cordons. La tour d'angle arasée de la façade nord est un vestige de la précédente construction. L'édifice était le siège d'un archiprêtré en 1761[44]. Aujourd'hui, l'actuel presbytère occupe l'aile est.
  • Château de Beaumont, entièrement détruit au XIVe siècle. De l'ancien château il ne reste rien; des douves étaient encore visibles au XVIIIe siècle[45].
  • Logis de Scée dont la construction daterait du XVe siècle[46].

Patrimoine environnemental

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La Charente à Vars.

La vallée de la Charente est en zone Natura 2000.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blasonnement :
D'or à une croix en sautoir ancrée d'azur.
Commentaires : Les armes de Vars sont celles de la maison de Broglie dont l'un des membres, Joseph-Amédée de Broglie, évêque d'Angoulême, a fait construire en 1776 l'hospice de Vars[47].

La commune à la télévision

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Vars a fait l'objet d'une émission télévisée diffusée sur TF1 le et intitulée Un village à la diète, où des personnalités telles que Thierry Marx ou Laury Thilleman ont aidé certains habitants de la commune en surpoids ou obèse à perdre du poids et exercer une activité physique en l'espace de 100 jours[48].

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Comme Vergt (Dordogne), Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), Vert (Landes), Verne (Doubs), Vernet-les-Bains (Pyrénées-Orientales), etc. Par contre, certains homonymes comme Vars (Hautes-Alpes) ont une autre origine : *var, « rocher », pré-celtique, ainsi que Varces (Isère) et Vars (Haute-Saône), issus d'un nom de personne gallo-romain Varicius.
  3. Le comte d'Angoulême dut faire repentance auprès de l'évêque en cédant de larges domaines en Angoumois, comme celui de la Boixe toute proche.
  4. Le toponyme le Château subsiste encore sur la carte IGN.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Vars » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Vars », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Vars », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vars », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  23. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 32
  24. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 53,105,283
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 693.
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 202
  28. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 193
  29. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 394-395
  30. Histoire passion
  31. Son décès le 25 avril 1811 met fin à son mandat.
  32. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96158886/f2.item.r=canton.zoom
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  41. « Logis du Portal », notice no PA16000034, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 785 :

    « Le château est adossé au flanc nord de la nef de l'église. Sa principale façade est ouverte à l'ouest... »

  43. Eglise catholique, communauté de Vars Saint-Amant-de-Boixe, « Soirée Patrimoine, le château et l'église de Vars », sur eglisevarsstamant.overblog.com, (consulté le ).
  44. Abbé J.P.G. Blanchet, Le clergé charentais pendant la Révolution, Angoulême, Despujols, (lire en ligne), p. 3 :

    « Il renfermait deux cent cinq paroisses, réparties entre dix sept archiprêtrés dont quatre avaient été créés par Mgr joseph-Amédée de Broglie, le 24 janvier 1761. »

  45. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 788
  46. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 786-787 :

    « Le corps de logis est une grande bâtisse rectangulaire à trois niveaux »

  47. « Vars »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Les blasons de la Charente (consulté le ).
  48. Sasha Beckermann, « Un village à la diète sur TF1 : un an après, où en sont-ils ? », sur Télé Star, (consulté le ).