Voir la source de Chute de Robespierre

{{sources à lier|date=novembre 2012}}

{{Infobox Événement historique
|nom         = Chute de Robespierre <br/> (9 thermidor an II)
|image       = Jean-Joseph-François Tassaert - La Nuit du 9 au 10 thermidor an II.jpg
|taille      = 200
|légende     = ''La nuit du 9 au 10 thermidor an {{II}}'', gravure coloriée de [[Jean-Joseph-François Tassaert]] d'après [[Fulchran-Jean Harriet]], [[musée Carnavalet]], vers 1796.
|upright     = 1.2
|evt1 titre  = Chute de Robespierre
|evt1-1 date = 9 thermidor an II (27 juillet 1794)
|evt1-1      = La [[Convention nationale]] renverse et arrête [[Maximilien de Robespierre]], [[Georges Couthon]], [[Philippe-François-Joseph Le Bas|Joseph Le Bas]], [[Augustin de Robespierre]], [[Louis Antoine de Saint-Just]]... mettant fin au pouvoir des [[Club des jacobins|jacobins]].   
}}

La '''chute de Robespierre''' est consécutive à une série d'événements qui se sont déroulés du {{date républicaine|8 thermidor an II|conversion}} vers midi, au {{date républicaine|10 thermidor* an II-|conversion jm}}. Ils marquent la fin de la période dénommée ''a posteriori'' la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]].

Cet événement est dénommé '''9 Thermidor''' (27 juillet), correspondant au jour de l'arrestation de [[Robespierre]] à la [[Convention nationale]] et ouvre la période dite de la [[Convention thermidorienne]]<ref name="Larousse">{{Lien web |url=http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/journ%C3%A9es_des_9_et_10_thermidor_an_II/146561 |titre=Journées des 9 et 10 thermidor an II (27-28 juillet 1794) |consulté le=26 janvier 2015}}.</ref>.

== 8 thermidor, à la Convention ==
[[Fichier:Robespierre.jpg|vignette|gauche|<center>[[Maximilien de Robespierre|Robespierre]].</center>]]
[[Fichier:Discours de Robespierre du 26 juillet 1794 1 - Archives Nationales - 683AP-1-dossier 12.jpg|thumb|upright|Discours de Robespierre du {{date-|26 juillet 1794}}, [[Archives nationales (France)|Archives nationales]].]]
À la [[Convention nationale|Convention]], le {{date républicaine-|8 thermidor an II}} vers midi, [[Maximilien de Robespierre|Robespierre]] monte à la tribune et lit son discours. Il commence par se justifier de la façon dont est appliquée la [[loi de Prairial|loi du 22 prairial]]. Il revendique sa responsabilité dans le système de la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]], mais en rejette les excès sur ses adversaires, visant en particulier {{incise|mais sans les nommer<ref name="Larousse"/>}} les représentants qu'il a fait rappeler de mission : [[Jean-Baptiste Carrier|Carrier]], [[Joseph Fouché|Fouché]], [[Paul Barras|Barras]], [[Louis-Marie-Stanislas Fréron|Fréron]], [[Jean-Lambert Tallien]]. Il s’indigne des listes de proscriptions qu’on lui attribue. Puis il revient à ceux qui l’accusent de [[tyrannie]].

Robespierre retrace alors les différentes phases de l’attaque menée contre lui et désigne l’un après l’autre ses ennemis sans les nommer mais par des allusions transparentes : les anciens représentants en mission qu’il a fait rappeler, des membres du [[Comité de sûreté générale]] qui déshonorent le gouvernement et sabotent son action par la façon dont ils appliquent la [[Loi de Prairial|loi du 22 prairial]] ; puis certains membres du [[Comité de salut public]]. Le seul dont Robespierre prononce le nom est [[Pierre Joseph Cambon|Cambon]]. Robespierre propose alors d'épurer le Comité de salut public, et de constituer l'unité du gouvernement sous l'autorité de la Convention nationale. Mais la conclusion de son discours {{citation|revêt une évidence tragique et (…) suicidaire}}, observe l'historienne Françoise Brunel, comme si {{citation|ce retour à la centralité démocratique [paraissait] impossible, vain l'appel à la Convention, irréalisable la démocratie, perdue la Révolution}}<ref>{{harvsp|Brunel|1989|p=92-93}}.</ref>. De fait, Robespierre termine sa harangue en déclarant : {{citation|Je suis fait pour combattre le crime, non pour le gouverner. Le temps n'est point arrivé où les hommes de bien peuvent servir impunément la patrie ; les défenseurs de la liberté ne seront que des proscrits tant que la horde des fripons dominera<ref>{{Lien web|titre=Dernier discours de Robespierre à la Convention|url=http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/grands-moments-d-eloquence/robespierre-26-juillet-1794|site=assemblee-nationale.fr|date=}}.</ref>.}}

[[Laurent Lecointre|Lecointre]] demande l’impression du discours. [[François-Louis Bourdon|Bourdon de l’Oise]] s’y oppose, et demande le renvoi aux Comités avant l'impression, [[Bertrand Barère|Barère]] insiste pour l’impression du discours, [[Georges Couthon|Couthon]] ajoute à la proposition de l’impression un amendement, l'envoi du discours à toutes les communes de France. La Convention adopte la proposition de Couthon.

Cambon s’élance à la contre-attaque, ayant été le seul nommé dans le discours de Robespierre. L’opposition insiste pour l’ajournement de l’envoi du discours. [[Didier Thirion|Thirion]] demande alors la révocation du décret demandant l’impression. La révocation du décret est prononcée. Il y aura donc impression du discours, mais pas envoi aux communes de la République<ref>{{harvsp|Leuwers|2014|p=360}}.</ref>. Robespierre n’a trouvé qu’une voix pour le soutenir, celle de Couthon.

== 8 thermidor au soir, au Club des Jacobins ==
[[Fichier:Robespierre à la Société des Jacobins - Auguste Raffet.jpg|vignette|gauche|<center>[[Maximilien de Robespierre|Robespierre]] s'exprime devant le [[club des Jacobins]], le soir du {{nobr|8 thermidor}} {{nobr|an {{II}}}}. <br>Illustration d'[[Auguste Raffet]], {{s-|XIX|e}}.</center>]]
[[Fichier:Collot d'Herbois chassé des Jacobins.jpg|vignette|<center>[[Jean-Marie Collot d'Herbois|Collot d'Herbois]] chassé du club des Jacobins, le soir du {{nobr|8 thermidor}} {{nobr|an {{II}}}}. <br>Illustration d'[[Alfred Johannot]], {{s-|XIX|e}}.</center>]]
Robespierre se rend le soir aux [[club des Jacobins|Jacobins]] avec Couthon. [[Jean-Marie Collot d'Herbois|Collot d'Herbois]] et [[Jacques Nicolas Billaud-Varenne|Billaud-Varenne]] l’ont devancé et demandent la parole, c’est Robespierre qui l’obtient. Il relit son discours prononcé à la Convention et termine par cette péroraison<ref>{{harvsp|Walter|1974|p=122}}. [[Gérard Walter]] précise que cette version est donnée par Lacretelle dans son ''Histoire de France pendant le {{s-|XVIII}}'' {{t.|12}}.</ref> :
{{citation bloc|Frères et amis, c’est mon testament de mort que vous venez d’entendre. Mes ennemis, ou plutôt ceux de la République sont tellement puissants et tellement nombreux que je ne puis me flatter d’échapper longtemps à leurs coups. C’en est assez pour moi, mais ce n’est pas assez pour la chose publique. Vous contenterez-vous de me plaindre ? Ne saurez-vous pas me défendre ou me venger ? La Convention a voulu vous humilier aujourd’hui par un insolent décret. Héros du 31 mai et toi brave [[François Hanriot|Hanriot]], avez-vous oublié le chemin de la Convention ? …Si vous me secondez les traîtres auront subi dans quelques jours le sort de leurs devanciers. Si vous m’abandonnez, vous verrez avec quel calme je saurai boire la [[Grande ciguë|ciguë]]…}}

Les Jacobins l’acclament. [[Georges Couthon|Couthon]] propose que le club chasse de son sein tous les membres des comités qui ont voté à la Convention contre le discours de Robespierre et il en donne la liste. L'exclusion est votée, et ceux qui sont présents à la séance sont expulsés, frappés de coups et insultés<ref>Numéro du 10 Thermidor du ''Conservateur décadaire'', cité par {{harvsp|Walter|1974|p=}}.</ref>. Collot d'Herbois demande la parole et monte à la tribune, mais le vacarme l’empêche de parler, Billaud-Varenne réclame avec énergie la parole, inutilement. Ils sont chassés de la salle sous les huées et les cris « À la [[guillotine]] ! ».

Face à Robespierre se forme alors une vaste coalition menée par Billaud, Collot, [[Marc-Guillaume-Alexis Vadier|Vadier]], Amar et Lecointre, rejoints par quelques [[hébertistes]] et [[dantonistes]]. Robespierre est soutenu par le club des Jacobins, l’état-major de la [[Garde nationale (1789)|Garde nationale]] dirigé par [[François Hanriot|Hanriot]], la [[Commune de Paris (Révolution française)|Commune]] avec [[Fleuriot-Lescot]] et [[Joseph-François de Payan|Payan]], certains membres du [[Tribunal révolutionnaire|Tribunal]] et de la justice, avec [[Martial Joseph Armand Herman|Herman]], [[René-François Dumas|Dumas]] et [[Jean-Baptiste Coffinhal|Coffinhal]].

Robespierre espère ressaisir la majorité parlementaire à la Convention le lendemain. Il ne croit pas possible que ses ennemis puissent entraîner l'Assemblée<ref>Albert Mathiez, ''Études sur Robespierre'', ''Robespierre à la Commune le 9 thermidor'', Éditions sociales, 1973, {{p.|212}}.</ref>.

== Nuit du 8 thermidor au 9 thermidor, au Comité de salut public ==
Dans la salle des délibérations du Comité, au premier étage du [[pavillon de Flore|pavillon de l’Égalité]], [[Louis Antoine de Saint-Just|Saint-Just]], arrivé depuis huit heures, rédige un discours qu’il doit prononcer le lendemain, destiné à apaiser les passions qui agitent la Convention ébranlée par le discours de Robespierre. Revenus au Comité, [[Jacques Nicolas Billaud-Varenne|Billaud-Varenne]] et [[Jean-Marie Collot d'Herbois|Collot d'Herbois]] l'apostrophent, voulant lui faire avouer qu’il prépare leur acte d’accusation. Saint-Just s’engage alors à leur soumettre son discours.

Craignant une insurrection de la Commune, Barère fait convoquer le maire Fleuriot-Lescot et Payan. Billaud veut faire arrêter les deux hommes. Saint-Just s’y oppose. Pendant quatre heures de suite, on les retient dans l’espoir de désorganiser les préparatifs d’une éventuelle insurrection puis on les laisse partir. Au lever du jour, Saint-Just quitte le Comité en promettant de revenir lire son rapport vers dix heures. Dans la matinée, Barère, Billaud, Collot et Carnot attendent Saint-Just. À dix heures, Collot va présider la séance de la Convention. Vers midi se présente un huissier porteur d’un billet de Saint-Just : {{Citation|L’injustice a fermé mon cœur ; je vais l’ouvrir tout entier à la Convention nationale}}. Barère, Billaud et Carnot se précipitent à la Convention.

== Nuit du 8 thermidor au 9 thermidor, dans Paris ==
[[Image:Joseph Fouché.jpg|thumb|upright|[[Joseph Fouché|Fouché]].]]

Les multiples opposants à Robespierre se mobilisent et se montrent prêts à agir, sans que l'on puisse parler d'une « conspiration » visant à l'arrestation de Robespierre<ref>{{harvsp|Leuwers|2014|p=356-370}}.</ref>. Le rôle de [[Paul Barras]], [[Joseph Fouché]], [[Jean-Lambert Tallien|Tallien]], [[Joseph Lebon]], [[Jean-Baptiste Carrier|Carrier]], anciens représentants en mission rappelés à la demande de Robespierre, et qui se sentent directement menacés par le discours de celui-ci, est déterminant. Ils font dans la nuit le siège des hommes les plus influents de [[Marais (Révolution française)|la Plaine]] — [[François-Antoine de Boissy d'Anglas|Boissy d’Anglas]], [[Pierre-Toussaint Durand de Maillane|Durand-Maillane]] et [[Julien-François Palasne de Champeaux|Palasne-Champeaux]] — leur promettant la fin de la Terreur pour prix de leur alliance.

Ces derniers, qui n’aiment ni les [[Montagne (Révolution française)|Montagnards]], ni les terroristes de [[Lyon]], [[Bordeaux]] ou [[Toulon]], se font prier et redoutent encore Robespierre. Au cours de la nuit, ils finissent par accepter. La participation de [[Lazare Nicolas Marguerite Carnot|Carnot]] et de [[Barère de Vieuzac|Barère]] les rassure. Ils vont fournir l’appui parlementaire indispensable. Même si la journée du 9 thermidor apparaîtra en grande partie improvisée, certains se sont mis d’accord sur la tactique à suivre pour la séance qui vient : organiser une obstruction telle que ni Robespierre ni ses partisans ne puissent intervenir.

== 9 thermidor, à la Convention ==
Tous les députés de la Plaine sont présents. Collot d’Herbois, le président, ouvre la séance à onze heures. Après lecture de la correspondance, vers midi, Saint-Just monte à la tribune.
{{citation bloc|Je ne suis d’aucune faction, je les combattrai toutes. Vos Comités de sûreté générale et de salut public m’avaient chargé de vous faire un rapport sur les causes de la commotion sensible qu’avait éprouvée l’opinion publique dans ces derniers temps. La confiance des deux comités m’honorait ; mais quelqu’un cette nuit a flétri mon cœur et je ne veux parler qu’à vous… On a voulu répandre que le gouvernement était divisé : il ne l’est pas ; une altération politique, que je vais vous rendre, a seulement eu lieu.}}

À ce moment<ref>{{harvsp|Vinot|1985|p=318}}.</ref>, [[Jean-Lambert Tallien|Tallien]] l’interrompt :
{{citation bloc|Hier un membre du gouvernement s’en est isolé et a prononcé un discours en son nom particulier ; aujourd’hui, un autre fait la même chose… Je demande que le rideau soit entièrement déchiré !}}

[[Fichier:Max Adamo Sturz Robespierres.JPG|vignette|<center>Robespierre décrété d'accusation par la Convention nationale le {{date-|27 juillet 1794}}, toile de Max Adamo, Berlin, ''[[Alte Nationalgalerie]]'', 1870.</center>]]

Grand tumulte. Au même instant, les membres du Comité de salut public pénètrent dans la salle. Billaud-Varenne escalade la tribune et interrompt Tallien. Il s'étonne de voir Saint-Just à la Convention alors que celui-ci avait promis de soumettre son discours aux comités. Il attaque ensuite Robespierre avec vigueur et lorsque celui-ci veut lui répondre, il est couvert par les cris de « À bas le tyran ! ». Dans le vacarme et la confusion, Billaud demande l’arrestation d’Hanriot et de son état-major, ainsi que du président du Tribunal révolutionnaire. Cette fois, Robespierre veut absolument parler. Il monte à la tribune, il en est empêché par les mêmes cris. Collot donne alors la parole à Barère qui fait voter un décret ôtant à Hanriot le commandement de la Garde nationale. [[Marc-Guillaume-Alexis Vadier|Vadier]] lui succède à la tribune et revient sur l’affaire [[Catherine Théot|Théot]]. Tallien, qui veut en finir, demande qu’on « ramène la discussion à son vrai point ».

Robespierre tente d'intervenir, de nouveau les huées des députés couvrent sa voix. Tallien reprend son réquisitoire. Robespierre veut avoir la parole et s'insurge : « Pour la dernière fois, président d’assassins, je te demande la parole »<ref>Phrase la plus répandue (d’après ''l’Histoire parlementaire'' de [[Philippe Buchez]] et Roux), déformée selon Gérard Walter et Jean Massin, qui lui préfèrent la version du journal ''Courrier républicain'' dont le rédacteur assistait à la séance : « De quel droit le président protège-t-il les assassins ? »</ref>. « Tu n’auras la parole qu’à ton tour » répond [[Jacques Alexis Thuriot|Thuriot]] qui a remplacé Collot à la présidence.

[[Louis Louchet]], député montagnard et dantoniste de l’[[Aveyron (département)|Aveyron]], demande le premier un [[décret d'arrestation]] contre Robespierre. Hâtivement le président met la motion aux voix et la déclare aussitôt votée à l’unanimité. [[Pierre-Florent Louvet|Louvet]] demande que la motion vaille aussi pour Couthon et Saint-Just. [[Augustin Robespierre]] et [[Philippe-François-Joseph Le Bas|Le Bas]] demandent à partager leur sort. Barère monte à nouveau à la tribune avec un décret proposé par le Comité de salut public : il comporte l’arrestation des deux Robespierre, Saint-Just, Couthon, Le Bas, ainsi que de Dumas, Hanriot, Boulanger, Lavalette, Dufresse, Daubigny et Sijas. Robespierre s'écrie : « La République est perdue, les brigands triomphent ! ». Les députés arrêtés sont conduits au Comité de sûreté générale aux environs de quatre heures de l’après-midi.

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Saint Just.jpg|[[Louis Antoine de Saint-Just|Saint-Just]].
Jean Lambert Tallien.JPG|[[Jean-Lambert Tallien|Tallien]].
Billaud-Varenne.jpg|[[Jacques Nicolas Billaud-Varenne|Billaud-Varenne]].
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== Nuit du 9 au 10 thermidor, à la Commune et à la Convention ==
[[Fichier:9 Thermidor - décret de la Convention nationale - mise hors de la loi des robespierristes.jpg|vignette|gauche|redresse|Mise hors de la loi des robespierristes par décret de la Convention nationale, le {{nobr|9 thermidor}} an {{II}}.]]
[[Fichier:9 Thermidor - décret de la Convention nationale - mise hors de la loi des robespierristes de la Commune de Paris.jpg|vignette|redresse|Mise hors de la loi des robespierristes de la [[Commune de Paris (Révolution française)|Commune de Paris]] par décret de la Convention nationale, le {{nobr|9 thermidor}} an {{II}}.]]
Dès que l’arrestation de Robespierre est connue vers 17 heures, [[Commune de Paris (Révolution française)|la Commune]] convoque son conseil général à l’hôtel de ville, et vote une motion d’insurrection, fait sonner le [[tocsin]] pour appeler les patriotes aux armes et interdit aux concierges des prisons d’accepter de nouveaux détenus. Le général de la [[Garde nationale (1789)|Garde nationale]], [[François Hanriot|Hanriot]], est envoyé au secours des cinq députés qui ont été conduits au Comité de sûreté générale. Sans attendre de renfort, il court aux [[Palais des Tuileries|Tuileries]] avec ses aides de camp pour délivrer les prisonniers, mais se fait prendre par les gendarmes qui les gardent, et est enfermé dans la même pièce qu’eux. Les cinq députés sont transférés dans des prisons séparées vers {{nobr|7 heures}}. Robespierre va à la [[prison du Luxembourg]]. Le concierge, exécutant l’ordre de la Commune, refuse de le recevoir. Son escorte le conduit alors à la mairie, [[quai des Orfèvres]], où il est libéré aux cris de « Vive la République ! Vive Robespierre ! ». Il est un peu plus de vingt heures. Les concierges des autres prisons acceptent de recevoir les autres prisonniers qui sont écroués.

À cette heure, la situation évolue en faveur des insurgés. Pendant plusieurs heures, la Commune va disposer de forces très supérieures à celles de la Convention, en particulier en artillerie : 17 compagnies de canonniers (sur 30 qui demeurent à Paris) et 32 pièces répondent à l’appel<ref>Albert Soboul, ''La Révolution française'', Gallimard, Coll. Idées, 1962, {{t.|2}}, {{p.|125}}.</ref>. Les forces en présence se massent sur la [[place de Grève]]. Il est décidé d’aller libérer Hanriot et les cinq députés. Vers {{nobr|21 heures}}, une forte colonne de canonniers et de gendarmes à cheval, commandée par [[Jean-Baptiste Coffinhal|Coffinhal]], se dirige vers la Convention, enlève les postes de garde et délivre Hanriot. Ils ne rencontrent pas de résistance et auraient pu envahir la salle des séances de la Convention, mais ils ne le font pas et se replient sur la Commune.

Augustin Robespierre, le premier à être libéré, arrive à la Commune, décidé de former un Comité d’exécution de neuf membres. Une délégation vient prier Robespierre de rejoindre le Comité d’exécution. Son chef, Lasnier, Hanriot et [[Jean-Baptiste Coffinhal|Coffinhal]] tentent en vain de le convaincre. Robespierre refuse alors qu’il a, peu auparavant, conseillé à la Commune de fermer les barrières, de museler la presse et de faire arrêter les « députés traîtres ». Il n’entend pas sortir de la légalité pour diriger le soulèvement.

La Convention charge [[Paul Barras|Barras]] du commandement militaire, et fait rassembler des troupes provenant des sections [[Bourgeoisie|bourgeoises]] de l’ouest et du centre. Barère fait décréter la mise hors-la-loi des députés rebelles et des insurgés. Dès lors, la comparution devant le Tribunal révolutionnaire devient inutile.

== Immobilisme des Jacobins ==
Intimidées par la mise hors-la-loi des insurgés, de nombreuses sections changent plusieurs fois de camp dans la nuit. Les hommes rassemblés sur la [[place de Grève]] depuis 6 heures du soir {{incise|{{formatnum:2000}} à {{nombre|3000|[[sans-culottes]]}} vers {{nobr|10 heures}} du soir avec une trentaine de canons}} demeurent inactifs. S’impatientant de leur longue inaction, travaillés par les agents de la Convention, ils finissent par quitter les lieux. « À {{nobr|10 heures}} du soir, écrit Mathiez, presque toutes les sections étaient représentées par des détachements massés devant la Commune. Par contre, il n’y avait pour ainsi dire personne devant la Convention. À {{nobr|2 heures}} du matin, ce fut l’inverse. »

La Commune se rend compte de la gravité du décret de 9 thermidor<!-- laquelle? --> et envoie un billet pressant Robespierre de venir sur-le-champ. Quand le décret de mise hors-la-loi est connu, celui-ci se rend à la Commune. Le Bas et Saint-Just, libérés de leurs prisons respectives, le rejoignent à leur tour. Le Comité d’exécution se décide alors à prendre la seule mesure qui aurait été efficace si elle avait été prescrite en temps utile : l’ordre d’arrestation des membres des comités et députés. « Tous ceux qui n’obéiront pas à cet ordre suprême, dit l’arrêté, seront traités comme ennemis du peuple. » Mais ces résolutions sont prises trop tard. La masse des sans-culottes n’a pas bougé. Les Jacobins multiplient les résolutions, mais n’agissent pas.

Réunis à minuit {{Date-|28|juillet|1794|républicain=oui}}, les partisans de Robespierre le pressent de monter à cheval ou à pied, d'appeler l'[[École de mars]], de faire une proclamation au Peuple et de se porter vers la Convention afin de triompher d'elle. Le refus de Robespierre lui fait perdre définitivement la partie (il commencera deux heures plus tard seulement sa rédaction quand les envoyés de la Convention seront en train d'investir l'Hôtel de Ville où il s'est réfugié). D'après Albert Soboul, les sans-culottes laissèrent faire parce qu'ils étaient démoralisés par l'exécution, quatre mois plus tôt, des hébertistes.

== Prise de l'Hôtel de Ville ==
Vers 2 heures du matin, deux colonnes de la Convention<ref>Georges Lefebvre, ''La Révolution française'', PUF, 1968, {{p.|432}}.</ref>, l'une conduite par Barras, regroupant les gardes nationaux des quartiers riches et venant par les quais, l'autre formée par [[Léonard Bourdon]], venant des rues [[Rue Saint-Honoré|Saint-Honoré]] et [[Rue Saint-Martin (Paris)|Saint-Martin]], arrivent sur la place de Grève presque déserte. Les hommes de Bourdon entrent les premiers dans l’Hôtel de Ville, sans résistance, un aide-de-camp d'Hanriot ayant livré le mot de passe des troupes de la Commune<ref>Rapport de [[Edme-Bonaventure Courtois|Courtois]], {{p.|140}} et les papiers de la section des Gravilliers. Références données par Mathiez, ''Études sur Robespierre'', Éditions Sociales, 1973, {{p.|209}}.</ref>.

Le Bas se suicide d’une balle dans la tête, Augustin Robespierre se précipite d’une fenêtre et se brise une jambe, Couthon, poussé dans l’escalier, est grièvement blessé, Maximilien se tire dans la bouche un coup de pistolet (version qui a pour elle, dit Mathiez, tous les témoignages datant du moment même) ou reçoit une balle dans le visage tirée par le gendarme [[Charles-André Merda|Merda]] (version concurrente), à moins qu'il ne se soit blessé au cours d'un combat singulier avec l'un des assaillants de l'Hôtel de Ville (troisième version)<ref>{{harvsp|Leuwers|2014|p=366}}.</ref>. Saint-Just se laisse arrêter.

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9 Thermidor.jpg|La colonne de la Convention arrive sur la place de Grève vers 2 heures du matin. On voit tomber d'une des fenêtres éclairées [[Augustin Robespierre]] qui essaie de se suicider (gravure d'[[Isidore Stanislas Helman|Helman]] d'après [[Charles Monnet|Monnet]]).
Arrestation de Robespierre le 27 juillet 1794.jpg|Les troupes de la Convention s'emparent de Robespierre à l'[[Hôtel de ville de Paris|Hôtel de Ville]].<br> [[Estampe]], Paris, [[Bibliothèque nationale de France|BnF]], vers 1794.
Berthault - Verhaftung des Robespierre.jpg|Robespierre, blessé à la mâchoire, est étendu sur une table dans l'anti-salle du [[Comité de salut public]], le 10 thermidor an {{II}} ({{date-|28 juillet 1794}}).<br> [[Estampe]], Paris, [[Bibliothèque nationale de France|BnF]], 1802.
</gallery>

{{Article détaillé|Exécution de Maximilien de Robespierre}}

=== L’appel adressé à la section des Piques ===
[[Fichier:Proclamtion Commune 9 Thermidor.jpg|vignette|redresse|gauche|Appel adressé à la [[section des Piques]], celle de Robespierre, par le Comité d'exécution de la [[Commune de Paris (1792)|Commune]] dans la nuit du 9 thermidor, avec la signature interrompue de Robespierre (''Ro...'') et la tache au bas de la page.]]
[[Fichier:La nuit du 9 au 10 thermidor an II.jpg|vignette|[[Hôtel de ville de Paris]], dans la nuit du 9 au 10 thermidor. La toile représente Saint-Just et les membres du Comité d’exécution suppliant Robespierre d'apposer sa signature au bas de l'appel à l'insurrection adressé à la [[section des Piques]]. {{Citation|Au nom de qui ?}}, aurait interrogé Robespierre, hésitant. {{Citation|Au nom de la Convention, elle est partout où nous sommes !}}, aurait répondu Saint-Just<ref>{{Ouvrage|prénom1=Albert|nom1=Mathiez|lien auteur1=Albert Mathiez|directeur1=oui|nom2=la Société des études robespierristes|lien auteur2=Annales historiques de la Révolution française|préface=[[Georges Lefebvre (historien)|Georges Lefebvre]]|titre=Études sur Robespierre|éditeur=Éditions sociales|lien éditeur=Les Éditions sociales|lieu=Paris|jour=20|mois=12|année=1973|pages totales=284|titre chapitre=Robespierre à la Commune le 9 thermidor|passage=186-187}}.</ref>.<br />Tableau de [[Jean-Joseph Weerts]]. <br />Collection du [[La Piscine (musée)|Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix]].]]
Cet écrit, avec la signature interrompue de Robespierre (''Ro…'') et la tache (supposée de sang) au bas de la page, a fait couler beaucoup d’encre.

Pour [[Jules Michelet|Michelet]], Robespierre aurait, dans les derniers moments, hésité à signer cet appel à l’insurrection par scrupule légalitaire<ref>Michelet, ''Histoire de la Révolution française'', Lemerre, 1888, T. 9, p. 379.</ref>. Pour [[Ernest Hamel|Hamel]] dans son ''Histoire de Robespierre'' : {{citation|Déjà il avait écrit les deux premières lettres de son nom Ro, quand un coup de feu parti du couloir séparant la salle du conseil général de celle du corps municipal retentit soudainement. Aussitôt on vit Robespierre s’affaisser, la plume lui échappa des mains et, sur la feuille de papier où il avait à peine tracé deux lettres, on peut remarquer de larges gouttes de sang qui avaient jailli d’une large blessure qu’il venait de recevoir à la joue}}<ref>Ernest Hamel, ''Histoire de Robespierre'', 1867, p. 788-790.</ref>. Ces versions ont été reprises dans la grande ''Histoire de France'' de [[Ernest Lavisse|Lavisse]] ([[1901]]) et par [[Alphonse Aulard|Aulard]] dans son ''Histoire politique de la Révolution'' (1901).

En [[1924]], Mathiez a reconstitué, à partir des différents procès-verbaux, l’histoire de cette lettre, simple annonce de la formation du Comité d’exécution de la Commune et de la délivrance d’Hanriot, écrite non dans les derniers moments, mais au contraire après l’arrivée des conventionnels proscrits à l’hôtel de ville<ref>Albert Mathiez, ''Études sur Robespierre'', ''Robespierre à la Commune le 9 thermidor'', Éditions sociales, 1973, {{p.|185-196}}).</ref>. Elle n’est donc pas tachée du sang de Robespierre et est bien parvenue à la section des Piques avant {{heure|11}}. Mais elle n'a pas suffi : l’attitude de cette section bourgeoise, où Robespierre habitait, est restée attentiste pendant la nuit du 9 thermidor. {{citation|Je ne me charge pas, ajoute Mathiez, d'expliquer pourquoi la signature de Robespierre est abrégée au bas de la lettre}}.

== Notes et références ==
{{Autres projets|wikiquote = Chute de Robespierre| commons=Category:9 Thermidor}}
{{Références}}

== Voir aussi ==
=== Sources primaires ===
{{div col||30em}}
* {{Ouvrage |prénom1=François-Alphonse |nom1=Aulard |postnom1=({{éd.}}) |lien auteur1=Alphonse Aulard |titre=La Société des Jacobins |sous-titre=recueil de documents pour l'histoire du club des Jacobins de Paris |tome={{VI}} |titre volume=mars à novembre 1794 |éditeur=Librairie Léopold Cerf / Librairie Noblet / Maison Quantin |lieu=Paris |année=1897 |pages totales=805 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116857x}}.
* {{article|auteur1=|prénom1=Albert|nom1=Mathiez|postnom1=({{éd.}})|lien auteur1=Albert Mathiez|titre=Trois lettres inédites de Voulland sur la crise de Thermidor|périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=19|mois=janvier-février|année=1927|date=|passage=67-77|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/41923655?seq=1#page_scan_tab_contents}}.
* {{Ouvrage |langue=en |prénom1=Richard T. |nom1=Bienvenu |postnom1=({{ed.}}) |titre=The Ninth of Thermidor |sous-titre=The Fall of Robespierre |éditeur=Oxford University Press |année=1968 |pages totales=355 }}
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Françoise |nom1=Brunel |postnom1=({{éd.}}) |champ libre=publié par l'Institut d'histoire de la Révolution française, Université de Paris {{I}} |titre=[[Archives parlementaires de 1787 à 1860]] |volume=93 |titre volume=Du 21 messidor au 12 thermidor an {{II}} (9 juillet au 30 juillet 1794) |éditeur=[[CNRS Éditions|Éditions du Centre national de la recherche scientifique]] |lieu=Paris |série=1 |année=1982 |pages totales=774 |isbn=2-222-02562-1|lire en ligne=https://www.persee.fr/issue/arcpa_0000-0000_1982_num_93_1|consulté le=17/05/2024}}.
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=== Bibliographie ===
[[Fichier:André Émile Larcher - Robespierre.png|vignette|Étendu sur une table, blessé, dans la salle de l'hôtel de ville, Robespierre est l'objet de la curiosité et des quolibets de thermidoriens. Toile d'André Émile Larcher, fin du {{s-|XIX|e}}.]]
[[Fichier:Melingue 10 Thermidor 1877.jpg|vignette|''Le Matin du 10 thermidor'' (1877), de [[Lucien-Étienne Mélingue]]. Étendu sur une table, blessé, dans la salle de l'hôtel de ville, Robespierre est l'objet de la curiosité et des quolibets de thermidoriens, devant ses amis, défaits ([[musée de la Révolution française]]).]]
[[Fichier:Alfred Mouillard - Robespierre partant à la guillotine.jpg|vignette|<center>''Robespierre partant à la guillotine'', toile d'[[Alfred Mouillard]], 1884.</center>]]
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* {{Ouvrage|prénom1=Bronisław|nom1=Baczko|lien auteur1=Bronisław Baczko|titre=Comment sortir de la Terreur|sous-titre=Thermidor et la Révolution|éditeur=Gallimard|collection=NRF essais|lieu=Paris|année=1989|pages totales=353|isbn=2-07-071549-3|présentation en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahrf_0003-4436_1990_num_279_1_1298_t1_0102_0000_2}}.
* {{Chapitre |prénom1=Bronisław|nom1=Baczko|lien auteur1=Bronisław Baczko|titre chapitre=Quinet, historien de Thermidor|auteurs ouvrage=Simone Bernard-Griffiths et Stéphane Michaud (éd.)|titre ouvrage=Révolutions, résurrections et avènements|sous-titre ouvrage=mélanges offerts à Mr le Prof. Paul Viallaneix|lieu=Paris |éditeur=SEDES|année= 1991|pages totales={{XVIII}}-340|isbn= 2-7181-1995-0 |passage=33-42}}.
* {{Chapitre |prénom1=Antoine|nom1=de Baecque|lien auteur1= Antoine de Baecque|titre chapitre=Le tableau d'un cadavre. Les récits d'agonie de Robespierre |sous-titre chapitre=du cadavre hideux au dernier héros|auteurs ouvrage=Annie Jourdan (dir.)|titre ouvrage=Robespierre|sous-titre ouvrage=figure-réputation|lieu=Amsterdam |éditeur=Rodopi|collection=Yearbook of European studies - Annuaire d'études européennes|numéro dans collection=9|année= 1996|pages totales={{XIII}}-236|isbn=90-420-0133-X |passage=169-202}}.
* {{article|prénom1=Valentin|nom1=Barrier |titre=La question de l’armée d’Italie pendant la crise de Thermidor an {{II}} |périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=396|mois=avril-juin|année=2019 |passage=47-69 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-annales-historiques-de-la-revolution-francaise-2019-2-page-47.htm}}.
* {{Ouvrage|prénom1=Emmanuel|nom1=Berl|lien auteur1=Emmanuel Berl|titre=Le 9 thermidor|éditeur=Hachette|collection=L'Histoire par l'image|lieu=Paris|numéro dans collection=3|année=1965|pages totales=159}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Michel|nom1=Biard|lien auteur1=Michel Biard|titre=En finir avec Robespierre et ses amis, {{date-|juillet 1794}}-{{date-|octobre 1795}}|lieu=Chamalières|éditeur=Lemme Edit|année=2021|pages totales=115|isbn=978-2-917575-94-9|présentation en ligne=https://www.cairn.info/revue-annales-historiques-de-la-revolution-francaise-2023-2-page-204.htm}}.
* {{Article |prénom1=Arthur |nom1= Birembaut|titre= Hesmart et son rôle au 9 thermidor|périodique= [[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro= 158|mois=octobre-décembre|année= 1959|pages= 306-327|jstor= 41926086}}.
* {{Chapitre |prénom1=Olivier|nom1=Blanc|lien auteur1= Olivier Blanc|titre chapitre=Aux origines du 9 Thermidor|auteurs ouvrage=[[Jean-Paul Bertaud]], Françoise Brunel, Catherine Duprat... {{et al.}} (dir.)|titre ouvrage=Mélanges Michel Vovelle|sous-titre ouvrage=sur la Révolution, approches plurielles / volume de l'Institut d'histoire de la Révolution française |lieu=Paris |éditeur= Société des Études Robespierristes |collection=Bibliothèque d'histoire révolutionnaire. Nouvelle série|numéro dans collection=2|année= 1997|pages totales={{XXVI}}-598 |isbn=2-908327-39-2 |passage=261-270}}.
* {{article|prénom1= Michel |nom1= Bouchemakine|titre=Le neuf Thermidor dans la nouvelle littérature historique|périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=41|mois=septembre-octobre |année=1930 |passage=401-410|jstor=41923988}}.
* {{article|prénom1= Françoise |nom1= Brunel|titre=Sur l'historiographie de la réaction thermidorienne |sous-titre= pour une analyse politique de l'échec de la voie jacobine|périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=237|titre numéro= Georges Lefebvre. Pour le vingtième anniversaire de sa mort |mois=juillet-septembre|année=1979|passage=455-474|jstor=41913430}}.
* {{Ouvrage|prénom1=Françoise|nom1=Brunel|titre=Thermidor|sous-titre=la chute de Robespierre, 1794|éditeur=[[Éditions Complexe|Complexe]]|collection=La Mémoire des siècles|lieu=Bruxelles|numéro dans collection=211|année=1989|pages totales=155|isbn=2-87027-275-8|présentation en ligne=https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1989_num_91_1_2807_t1_0174_0000_5}}, {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahrf_0003-4436_1989_num_278_1_1287_t1_0496_0000_1|texte=présentation en ligne}}.
* {{article|prénom1= Louis |nom1= de Cardénal|titre=Robespierrisme et Terrorisme après Thermidor |périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=88|mois=juillet-août |année=1938 |passage=314-342 |jstor=41924930}}.
* {{article|prénom1=Pierre|nom1= Caron|lien auteur1=Pierre Caron (historien)|titre=Sur l'opposition de gauche à la veille du 9 Thermidor |périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=108|mois=octobre-décembre|année=1947|passage=322-325|jstor=41925451}}.
* {{article|prénom1= Michel |nom1= Eude|titre=La politique sociale de la Commune robespierriste|sous-titre=le neuf thermidor|périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=76|mois=juillet-août |année=1936 |passage=289-316 |jstor=41924785}}.
* {{article|prénom1=François |nom1=Furet|lien auteur1= François Furet|titre= La Terreur sous le Directoire |périodique=Revue européenne des sciences sociales |éditeur=[[Librairie Droz]]|lieu=Genève / Paris|tome=27 |numéro=85 |titre numéro=Lumières, utopies, révolutions : espérance de la démocratie. À Bronislaw Baczko|année=1989|passage=115-119|jstor=40369834}}.
* {{Article |prénom1=Florence |nom1=Gauthier |titre=La Révolution française et le problème colonial|sous-titre=le cas Robespierre|périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=288 |mois=avril-juin|année=1992|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1992_num_288_1_1485|pages=169-192}}.
* {{article|prénom1=Louis |nom1= Gottschalk |titre=La lettre de Carnot du 10 thermidor an {{II}}|périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=53|mois=septembre-octobre|année=1932 |passage=457-460 |jstor= 41924191}}.
* {{article|prénom1= Auguste-Philippe|nom1= Herlaut|postnom1= (général)|lien auteur1=Auguste Herlaut|titre=Carnot et les compagnies de canonniers des Sections de Paris au 9 Thermidor|périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=121|mois=janvier-mars|année=1951|passage=9-16|jstor=41925563}}.
* {{Chapitre |prénom1=François |nom1=Hincker|lien auteur1= François Hincker|titre chapitre=L'affrontement Cambon-Robespierre le 8 Thermidor|sous-titre chapitre=|auteurs ouvrage=Jean-Pierre Jessenne, Gilles Deregnaucourt, Jean-Pierre Hirsch, [[Hervé Leuwers]] (dir.)|titre ouvrage=Robespierre. De la nation artésienne à la République et aux nations|sous-titre ouvrage=actes du colloque, Arras, 1-2-3 avril 1993 / [organisé par le] Centre d'histoire de la région du Nord et de l'Europe du Nord-Ouest|lieu=Villeneuve-d'Ascq |éditeur=Centre d'histoire de la région du Nord et de l'Europe du Nord-Ouest|collection=Histoire et littérature régionales|numéro dans collection=11|année= 1994|pages totales=458|isbn=2-905637-22-6|passage=299-307|lire en ligne=https://books.openedition.org/irhis/1309}}.
* {{Article|langue=en|prénom1=Colin|nom1=Jones|titre=The Overthrow of Maximilien Robespierre and the « Indifference » of the People|périodique=American Historical Review|mois=juin|année=2014|passage=689-713|volume=119|numéro=3|doi=10.1093/ahr/119.3.689|lire en ligne=https://academic.oup.com/ahr/article/119/3/689/13188}}.
* {{article|langue=en|auteur=Colin Jones|titre=9 Thermidor|sous-titre= Cinderella among Revolutionary ''Journées''|périodique=[[French Historical Studies]] |volume=38 |numéro=1 |mois= février |année= 2015|passage=9-31 |doi=10.1215/00161071-2822673}}.
* {{Article|langue=en|prénom1=Colin|nom1=Jones|prénom2=Simon|nom2=Macdonald|titre=Robespierre, the Duke of York and Pisistratus during the French Revolutionary Terror|périodique=The Historical Journal|lieu=Cambridge|éditeur=[[Cambridge University Press]]|mois=septembre|année=2018|passage=643-672|volume=61|numéro=3|issn=0018-246X|doi=10.1017/S0018246X17000267}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Colin|nom1=Jones|titre=The Fall of Robespierre|sous-titre=24 Hours in Revolutionary Paris|lieu=Oxford|éditeur=[[Oxford University Press]]|année=2021|pages totales=592|isbn=978-0-198-71595-5}}. {{commentaire biblio|Traduction française : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Colin|nom1=Jones|titre=La chute de Robespierre|sous-titre=24h dans le Paris révolutionnaire|lieu=Paris|éditeur=Fayard|année=2024|pages totales=624|isbn=978-2-213-72243-6}}.}}
* {{Ouvrage|prénom1=Hervé|nom1=Leuwers|lien auteur1=Hervé Leuwers|titre=Robespierre|éditeur=Fayard|lieu=Paris|année=2014|pages totales=458|isbn=978-2-213-67156-7|présentation en ligne=https://ahrf.revues.org/13531}}.
* {{Article|prénom1=Léon |nom1=Lévy-Schneider|titre=Les démêlés dans le Comité de salut public avant le 9 thermidor |périodique= La Révolution française. Revue d'histoire moderne et contemporaine|lieu= Paris|éditeur= Société de l'histoire de la Révolution française|numéro= 7|jour=14|mois=janvier|année= 1900|pages= 97-112|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116316m/f100.image}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|langue originale=it|prénom1=Sergio|nom1=Luzzatto|traducteur=Simone Carpentari-Messina|préface=[[Bronislaw Baczko]]|titre=L'automne de la Révolution|sous-titre=luttes et cultures politiques dans la France thermidorienne|éditeur=[[Éditions Honoré Champion|Honoré Champion]]|collection=Textes et études / Centre d'études franco-italiennes. Domaine français|lieu=Paris|numéro dans collection=38|année=2001|pages totales=356|isbn=2-7453-0557-3|présentation en ligne=http://www.honorechampion.com/fr/champion/5924-book-08530557-9782745305572.html}}.
* {{article|langue=en|prénom1= Martyn |nom1= Lyons|titre=The 9 Thermidor|sous-titre= Motives and Effects|périodique=European History Quarterly |volume= 5|numéro= 2|mois=avril|année=1975 |passage=123-146|lire en ligne= http://ehq.sagepub.com/content/5/2/123.extract}}.
* {{article|langue=en|auteur=Laura Mason|titre=Introduction|sous-titre= Forum : Thermidor and the French Revolution|périodique=[[French Historical Studies]] |volume=38 |numéro=1 |mois= février|année= 2015|passage=1-7 |doi=10.1215/00161071-2822832 |lire en ligne=http://fhs.dukejournals.org/content/38/1/1.full.pdf}}.
* {{Ouvrage|prénom1=Albert|nom1=Mathiez|lien auteur1=Albert Mathiez|titre=La politique de Robespierre et le 9 Thermidor expliqués par Buonarroti|éditeur=Imprimerie Peyriller, Rouchon & Gamon|lieu=Le Puy|année=1910|pages totales=33|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5455161x.r}}.
* {{article|prénom1=Albert |nom1=Mathiez|lien auteur1=Albert Mathiez |titre=Les divisions dans les comités du gouvernement à la veille du 9 thermidor|sous-titre=d'après quelques documents inédits|périodique=[[Revue historique (France)|Revue historique]]|tome=118|mois=janvier-avril|année=1915|éditeur=Librairie Félix Alcan|lieu=Paris|passage=70-87|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k18212n/f74|commentaire= Réimpression : {{Ouvrage|prénom1=Albert|nom1=Mathiez|lien auteur1=Albert Mathiez|titre=Les divisions dans les comités du gouvernement à la veille du 9 thermidor|sous-titre=d'après quelques documents inédits (extrait de la ''Revue historique'', {{t.}}CXVIII, 1915)|éditeur=Imprimerie de Daupeley-Gouverneur|lieu=Le Puy|année=1915|pages totales=20|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5455431t/f5.image}}.}}
* {{Article|prénom1=Albert|nom1=Mathiez|lien auteur1=Albert Mathiez|titre= Robespierre à la Commune le 9 Thermidor|périodique= [[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro= 4|mois=juillet-août|année= 1924|pages= 289-314 |jstor= 41924265 |commentaire= Article reproduit dans : {{Ouvrage|prénom1=Albert|nom1=Mathiez|lien auteur1=Albert Mathiez|préface=[[Georges Lefebvre (historien)|Georges Lefebvre]]|titre=Études sur Robespierre, 1758-1794|éditeur=Éditions sociales|lieu=Paris|année=1958|pages totales=283}}}}
* {{article|prénom1=Albert |nom1=Mathiez|lien auteur1=Albert Mathiez|titre=Les Séances des 4 et 5 Thermidor an {{II}} aux deux Comités de Salut public et de Sûreté générale|périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=21|mois=mai-juin|année=1927|passage=193-222|jstor=41923662}}.
* {{article|prénom1= Georges |nom1= Michon|titre=Les Séances des 8 et 9 Thermidor au Club des Jacobins|périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=6|mois=novembre-décembre |année=1924 |passage=497-506|jstor=41923427}}.
* {{Article|prénom1=Henry|nom1=Monteagle|titre=Barras au Neuf thermidor |périodique= Annales historiques de la Révolution française|numéro= 229 |mois=juillet-septembre|année= 1977|pages= 377-384 |lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1977_num_229_1_1008 }}.
* {{article|prénom1=Mona|nom1=Ozouf|lien auteur1=Mona Ozouf|titre=De thermidor à brumaire|sous-titre= le discours de la Révolution sur elle-même|périodique=[[Revue historique (France)|Revue historique]]|tome=243 |mois=janvier-mars|année=1970|passage=31-66|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k18344j/f33.image}}.
* {{Ouvrage|prénom1=Mona|nom1=Ozouf|lien auteur1=Mona Ozouf|titre=L'École de la France|sous-titre=essais sur la Révolution, l'utopie et l'enseignement|éditeur=Gallimard|collection=Bibliothèque des histoires|lieu=Paris|année=1984|pages totales=415|passage=91-108|isbn=2-07-070202-2|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/hedu_0221-6280_1986_num_29_1_1381|titre chapitre=Thermidor ou le travail de l'oubli}}.
* {{Chapitre|prénom1=Anne |nom1=Quennedey |titre chapitre=Le talent oratoire est-il un danger pour la liberté ? La controverse sur l'éloquence dans le discours de Saint-Just du 9 thermidor an {{II}}|auteurs ouvrage=Cyril Triolaire (dir.)|titre ouvrage=La Révolution française au miroir des recherches actuelles |sous-titre ouvrage=actes du colloque tenu à Ivry-sur-Seine, 15-16 juin 2010 |lieu= Paris|éditeur= Société des études robespierristes|année= 2011|pages totales=275|collection= Collection des études révolutionnaires |numéro dans collection=12 |isbn=978-2-908327-71-7 |passage=195-205}}.
* {{article|prénom1= Fabienne|nom1= Ratineau|titre= Les livres de Robespierre au 9 thermidor |périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=287|mois=janvier-mars |année=1992 |passage=131-135|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1992_num_287_1_1479}}.
* {{article|prénom1= George|nom1=Rudé|prénom2=Albert |nom2= Soboul|lien auteur2=Albert Soboul|titre=Le maximum des salaires parisiens et le 9 thermidor |périodique=[[Annales historiques de la Révolution française]]|numéro=134|mois=janvier-mars|année=1954|passage=1-22|jstor=41929524}}.
* {{Article|prénom1=Pierre|nom1= Serna|lien auteur1=Pierre Serna|titre=Thermidor, un éternel retour ?|périodique= Sociétés politiques comparées. Revue européenne d'analyse des sociétés politiques |numéro= 33|année= 2011|pages=1-24|lire en ligne= http://fasopo.org/sites/default/files/article_n33.pdf}}.
* {{Chapitre|prénom1=Jacques |nom1=Solé|titre chapitre=Robespierre à la Convention le 8 Thermidor|sous-titre chapitre=discours testament ou discours programme ?|auteurs ouvrage=Jean-Pierre Jessenne, Gilles Deregnaucourt, Jean-Pierre Hirsch, [[Hervé Leuwers]] (dir.)|titre ouvrage=Robespierre. De la nation artésienne à la République et aux nations|sous-titre ouvrage=actes du colloque, Arras, 1-2-3 avril 1993 / [organisé par le] Centre d'histoire de la région du Nord et de l'Europe du Nord-Ouest|lieu=Villeneuve-d'Ascq |éditeur=Centre d'histoire de la région du Nord et de l'Europe du Nord-Ouest|collection=Histoire et littérature régionales|numéro dans collection=11|année= 1994|pages totales=458|isbn=2-905637-22-6|passage=205-215|lire en ligne=https://books.openedition.org/irhis/1293}}.
* {{Ouvrage |prénom1=Bernard |nom1=Vinot |titre=Saint-Just |éditeur=Fayard |lieu=Paris |année=1985 |pages totales=394 |isbn=2-213-01386-1}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Gérard Walter]]|titre=Robespierre|volume={{I}}|titre volume=La vie|éditeur=Gallimard|collection=NRF|année=1961|pages totales=483|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1946_num_1_3_3227_t1_0286_0000_2|id=Walter I 1961}}{{Commentaire biblio|« Édition définitive » (nouvelle édition augmentée).}}
* {{Ouvrage|auteur1=[[Gérard Walter]]|titre=Robespierre|volume={{II}}|titre volume=L’œuvre|éditeur=Gallimard|collection=NRF|année=1961|pages totales=558|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1946_num_1_3_3227_t1_0286_0000_2|id=Walter II 1961}}{{Commentaire biblio|« Édition définitive » (nouvelle édition augmentée).}}
* {{Ouvrage|prénom1=Gérard|nom1=Walter|lien auteur1=Gérard Walter|titre=Maximilien de Robespierre|éditeur=Gallimard|collection=NRF biographies|lieu=Paris|année=1989|pages totales=779|isbn=2-07-071590-6|présentation en ligne=http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Biographies/Maximilien-de-Robespierre}}{{Commentaire biblio|Réédition abrégée de l'édition en deux volumes de 1961.}}
* {{Ouvrage|prénom1=Gérard|nom1=Walter|lien auteur1=Gérard Walter|titre=La conjuration du neuf thermidor|sous-titre=27 juillet 1794|éditeur=Gallimard|collection=Trente journées qui ont fait la France|lieu=Paris|numéro dans collection=19|année=1974|pages totales=576-[24]|isbn=2-07-028103-5|présentation en ligne=http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Trente-journees-qui-ont-fait-la-France/La-Conjuration-du-neuf-Thermidor2}}.
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=== Filmographie ===
* [[Abel Gance]], ''[[Napoléon (film, 1927)|Napoléon]]'', [[1927 au cinéma|1927]].
* [[Stellio Lorenzi]], ''La Terreur et la Vertu : Robespierre'' (téléfilm de la [[série télévisée]] ''[[La caméra explore le temps]]''), 1965.
* [[Richard T. Heffron]], ''[[La Révolution française (film)|La Révolution française]] - « Les années terribles »'', [[1989 au cinéma|1989]].

{{Portail|Révolution française|années 1790}}

[[Catégorie:1794 en France]]
[[Catégorie:Événement à Paris pendant la Révolution française]]
[[Catégorie:Maximilien de Robespierre]]
[[Catégorie:Convention nationale]]
[[Catégorie:Juillet 1794]]