Voir la source de Trouble schizo-affectif

{{Infobox Maladie
 | Nom     = Trouble schizo-affectif
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 | ICD10   = F25.0 à .9 <!-- {{ICD10|F|25||f|20}} -->
 | ICD9    = {{ICD9|295.70}}
 | OMIM    = 181500
 | MeshID  = D011618
}}

Le '''trouble schizo-affectif''', '''schizophrénie dysthymique''' ou '''psychose aiguë schizo-affective'''<ref> {{lien web|url=http://www.memoireonline.com/01/11/4209/m_La-creativite-en-musicotherapie-aupres-de-personnes-schizophrenes-comme-re-creation-de-soi-d8.html |titre=La créativité en musicothérapie auprès de personnes schizophrènes comme re-création de soi d'un point de vue phénoménologique |site=Mémoire Online |consulté le=25 janvier 2012}}.</ref>, est un [[trouble mental]] associant des symptômes d'un [[trouble bipolaire]] (caractérisé par plusieurs épisodes [[dépression (psychiatrie)|dépressifs]] ou la présence simultanée d'épisodes dépressifs et de [[manie]]) et des symptômes d'une [[schizophrénie]].

La schizophrénie dysthymique affecte plus particulièrement la [[cognition]] et l'émotion. Les anomalies auditives, la [[paranoïa]], des [[délire]]s, ou un [[trouble de la pensée|langage et pensée désorganisés]] avec dysfonctions sociales et personnelles sont fréquents. Les symptômes apparaissent habituellement au début de l'adolescence ou de l'âge adulte. 

La schizophrénie dysthymique appartient aux {{citation|troubles [[psychose|psychotiques]] et au [[Schizophrénie#Classification des formes|spectre de la schizophrénie]]<ref> {{en}} http://www.schres-journal.com/article/S0920-9964%2801%2900349-8/abstract</ref>}}, d'après le comité du ''[[DSM-5]]''. Le spectre de la schizophrénie comprend la [[schizophrénie]], le [[trouble de la personnalité schizotypique]], le [[trouble schizophréniforme]], le [[trouble psychotique bref]], le [[trouble délirant]], le trouble psychotique lié à des substances et les troubles [[catatonie|catatoniques]]. Ces troubles sont associés à un état pathologique généralisé<ref> {{lien web |langue=en |url=http://www.dsm5.org/ProposedRevision/Pages/SchizophreniaSpectrumandOtherPsychoticDisorders.aspx |titre=DSM-5 |consulté le=25 janvier 2012}}.</ref>. Ce spectre des troubles psychotiques est comparable au [[Trouble bipolaire#Classifications|spectre bipolaire]] du [[trouble bipolaire]].

== Symptômes ==
Le trouble schizo-affectif se distingue de la {{citation|[[psychose]] liée à l'humeur}} dans le contexte d'un trouble psychotique ou de l'humeur à long terme<ref name="Schizoaffective_in_the_DSM5">{{en}} Carpenter W {{et al.}} (Mai 2013). [http://www.schres-journal.com/article/S0920-9964%2813%2900226-0/abstract ''{{lang|en|Schizoaffective disorder in the DSM-5}}'']. {{lang|en|Schizophrenia Research}}.</ref>. La psychose doit rencontrer le critère A de la [[schizophrénie]] ce qui implique [[délire]]s, [[hallucination]]s, [[trouble de la pensée|pensées, paroles et comportement désorganisés]], ainsi que des symptômes négatifs<ref name="DSM-IV">{{Ouvrage|langue=en|auteur1={{lang|en|American Psychiatric Association}}|titre=Diagnostic and statistical manual of mental disorders ({{nobr|4th ed.}}, text revision)|lieu=Washington DC|éditeur=American Psychiatric Association|année=2000|pages totales=943|isbn=978-0-89042-025-6}}.</ref>. Les délires et les hallucinations sont les symptômes classiques de la psychose<ref name="APP textbook">{{en}} Hales E et Yudofsky JA, eds, ''{{lang|en|The American Psychiatric Press Textbook of Psychiatry}}'', Washington, DC: {{lang|en|American Psychiatric Publishing, Inc.}}, 2003.</ref>. Les délires se caractérisent par de fausses croyances perçues par le patient<ref name="APP textbook"/>.  Les [[hallucination]]s, elles, sont un dysfonctionnement de la perception impliquant les cinq sens, les [[hallucination sonore|hallucinations sonores]] (le fait d'entendre des voix) étant les plus répandues<ref name="APP textbook" />. Des troubles de l'humeur sont également présents : [[manie]], [[hypomanie]], [[état mixte (psychologie)|état mixte]] ou [[dépression (psychiatrie)|dépression]], et sont habituellement épisodiques plutôt que continus. Un état mixte représente un mélange de symptômes maniaques et dépressifs survenant en même temps. Les symptômes de la manie impliquent des [[mégalomanie|troubles mégalomaniaques]], une irritabilité, de l'agitation, un comportement à haut risque, de l'insomnie, une mauvaise concentration, un langage rapide, et des pensées rapides<ref name="DSM-IV"/>. Les symptômes de la dépression impliquent une baisse de moral, de l'[[apathie]], des changements des habitudes alimentaires et gain de poids, dysfonctions du sommeil, de la fatigue, de la culpabilité et des pensées suicidaires.

== Diagnostic ==
Le diagnostic se fonde sur l'observation de cliniciens concernant le comportement du patient lorsque celui-ci souffre de ces symptômes. Il repose également sur des symptômes rapportés par l'entourage du patient. Le critère diagnostique dépend de la durée, des signes cliniques et des symptômes<ref name="Med_News">{{Lien web|langue=en|auteur1=Nordqvist, Christian|titre=What Is Schizoaffective Disorder? What Causes Schizoaffective Disorder?|éditeur=|date=2 juin 2010|isbn=|lire en ligne=http://www.medicalnewstoday.com/articles/190678.php|consulté le=2 mars 2013|site={{lang|en|Medical News Today}}}}.</ref>{{,}}<ref name="News-Medical">{{lien web|langue=en |titre={{lang|en|Schizophrenia Diagnosis}} |url=http://www.news-medical.net/health/Schizophrenia-Diagnosis.aspx |consulté le= 2 mars 2013 |site=News-Medical.net}}.</ref>.

== Causes ==
Bien que les causes de la schizophrénie dysthymique restent encore méconnues, il existerait un diagnostic valide concernant un groupe hétérogène d'individus, certains atteints de formes sévères de schizophrénie, et d'autres de très sévères formes de troubles de l'humeur. Il existe certaines indications que la schizophrénie dysthymique serait une maladie psychotique. Différents gènes seraient à l'origine de cette maladie, agissant en interaction avec différents facteurs biologiques et environnementaux. L'état physiologique des patients diagnostiqués semble similaire, mais non identique, à celui des patients atteints de schizophrénie et d'une sérieuse forme de [[trouble bipolaire]], mais les études menées sur ces états physiologiques n'ont pas été concluantes<ref name="pmid18056246">{{Article|langue=en|auteur1=Martin LF|auteur2= Hall MH|auteur3= Ross RG|auteur4= Zerbe G|auteur5= Freedman R|auteur6= Olincy A|titre=Physiology of schizophrenia, bipolar disorder, and schizoaffective disorder|volume=164|éditeur=|date=décembre 2007|passage=1900–1906|isbn=|doi=10.1176/appi.ajp.2007.06010017|pmid=18056246|périodique={{lang|en|The American Journal of Psychiatry}}|numéro=12}}.</ref>.

Une nette association entre les prises de drogues et les troubles du spectre de la schizophrénie, dont la schizophrénie dysthymique, a été remarquée, mais le lien de cause à effet reste difficile à prouver, sauf dans le cas du [[cannabis]], dont le rôle important dans le développement de symptômes liés aux troubles psychotiques, dont la schizophrénie dysthymique, a été démontré<ref name="Moore TH, Zammit S, Lingford-Hughes A, et al. 2005 187-94">{{Article|langue=en|auteur1=Moore TH, Zammit S, Lingford-Hughes A|et al.=oui|titre=Cannabis use and risk of psychotic or affective mental health outcomes|sous-titre=a systematic review|volume=370|éditeur=|date=mars 2005|passage=187–194|isbn=|doi=10.1016/S0140-6736(07)61162-3|pmid=17662880|périodique=Lancet |numéro=9584 }}.</ref>{{,}}<ref name="Semple2005">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Semple DM, McIntosh AM, Lawrie SM|titre=Cannabis as a risk factor for psychosis|sous-titre=systematic review|volume=19|éditeur=|date=mars 2005|passage=187–194|isbn=|doi=10.1177/0269881105049040|pmid=15871146|périodique=J. Psychopharmacol. (Oxford) |numéro=2 }}.</ref>. Par exemple, une [[méta-analyse]] de 2007 montre que la prise de cannabis est statistiquement associée à un risque élevé de [[Relation dose-effet|dose-effet]] dans le développement de la schizophrénie dysthymique<ref name="Moore TH, Zammit S, Lingford-Hughes A, et al. 2005 187-94"/>. Une autre méta-analyse de 2005 montre que le cannabis est un facteur de risque indépendant dans le développement de symptômes psychotiques et de psychose<ref name="Semple2005" />.

Il existe cependant aussi des preuves que les deux composants cannabinoïdes majeurs du cannabis ont des effets différents : le tetrahydrocannabinol (THC), qui provoque le fait de « planer », pourrait augmenter la propension à la psychose ; alors que le cannabidiol (CBD), ne provoque pas « d'envolée », ni d'effet « planant ». Le CBD pourrait avoir des effets neuroprotectifs<ref>{{Article|prénom1 = A. W.|nom1 = Zuardi|prénom2 = J. a. S.|nom2 = Crippa|prénom3 = J. E. C.|nom3 = Hallak|prénom4 = F. A.|nom4 = Moreira|titre = Cannabidiol, a Cannabis sativa constituent, as an antipsychotic drug|périodique = Brazilian Journal of Medical and Biological Research|volume = 39|issn = 0100-879X|doi = 10.1590/S0100-879X2006000400001|lire en ligne = http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_abstract&pid=S0100-879X2006000400001&lng=en&nrm=iso&tlng=en|date=avril 2006|consulté le = 2015-10-09|pages = 421-429}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue = en|auteur1 = Ashton, C.H., Moore, P. B., Gallagher, P., Young, A. H.|titre = Cannabinoids in bipolar affective disorder: a review and discussion of their therapeutic potential.|périodique = Journal of Psychopharmacology|année = 2005|lire en ligne = }}</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1 = F.M.|nom1 = Leweke|prénom2 = D.|nom2 = Koethe|prénom3 = F.|nom3 = Pahlisch|prénom4 = D.|nom4 = Schreiber|titre = S39-02 Antipsychotic effects of cannabidiol|périodique = European Psychiatry|volume = 24|doi = 10.1016/s0924-9338(09)70440-7|lire en ligne = http://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0924933809704407|date=2009|consulté le = 2015-10-09}}</ref>, c'est-à-dire, réduire la psychose et avoir des effets stabilisateurs d'humeur. Le cannabis contient soit un haut taux de THC, soit un haut taux de CBD, mais pas les deux. Les variétés de cannabis utilisées pour « planer » contiennent une grande proportion de THC, mais très peu de CBD. Inversement, les variétés qui contiennent une grande quantité de CBD, mais très peu de THC, ne provoquent pas de « défonce »<ref>{{Article|prénom1 = James Richard|nom1 = Burgdorf|prénom2 = Beau|nom2 = Kilmer|prénom3 = Rosalie Liccardo|nom3 = Pacula|titre = Heterogeneity in the composition of marijuana seized in California|périodique = Drug and Alcohol Dependence|volume = 117|pmid = 21288662|pmcid = 3118261|doi = 10.1016/j.drugalcdep.2010.11.031|lire en ligne = http://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0376871611000512|date=1 août 2011|consulté le = 2015-10-09|pages = 59-61}}</ref>. Par conséquent, puisque la plupart des variétés de cannabis contiennent une plus grande proportion de THC, mais très peu de CBD, sa propension à augmenter la psychose est forte<ref>{{Article|prénom1 = Christian D.|nom1 = Schubart|prénom2 = Iris E.C.|nom2 = Sommer|prénom3 = Willemijn A. van|nom3 = Gastel|prénom4 = Rogier L.|nom4 = Goetgebuer|titre = Cannabis with high cannabidiol content is associated with fewer psychotic experiences|périodique = Schizophrenia Research|volume = 130|doi = 10.1016/j.schres.2011.04.017|lire en ligne = http://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0920996411002246|date=2011|consulté le = 2015-10-09|pages = 216-221}}</ref>. Avec une législation prohibitive, cela contraint les trafiquants pour fidéliser de miser sur la qualité a la quantité, et l'évolution des génétiques ont fait qu'aujourd'hui, il n'est pas rare de trouver du chanvre génétiquement sélectionné a des taux de THC aux alentours de 20%, alors qu'autrefois le chanvre dans la nature ne dépassait que rarement les 10%. Pour le pollen, à des taux élevés en THC, il n'est pas rare que les produits de coupes à la résine puissent avoir pour effets secondaires de décupler les effets psychotiques. Certains aliments augmentent également les effets psychotropes du THC (Mangue, avec le Cyprène, Brocoli avec ses Beta-caryophyllene, etc.).

== Prévalence ==
La prévalence de ce trouble se situe entre 0,5 % et 0,8 %<ref>{{en}} Kaplan & Saddock. {{p.|501-502}}.</ref>. Le diagnostic se fonde sur les expériences vécues par le patient et sur l'observation de son comportement. Il n'existe actuellement aucun test clinique effectué sur les troubles schizo-affectifs, bien que certaines anomalies dans le métabolisme du [[tétrahydrobioptérine]] (BH4), de la [[dopamine]], et du [[glutamate]] subsistent chez les patients atteint de schizophrénie ou de schizophrénie dysthymique. En groupe, les individus atteints de schizophrénie dysthymique ont un [[pronostic (médecine)|pronostic]] plus favorable que ceux atteints de [[schizophrénie]], mais un pronostic moins favorable que les patients atteints de [[trouble de l'humeur|troubles de l'humeur]]<ref>{{en}} Kaplan & Saddock. {{p.|502}}.</ref>. Des facteurs [[génétique]]s, environnementaux, neurobiologiques, psychologiques et sociaux jouent un rôle important dans le développement des symptômes. Certaines prises médicamenteuses peuvent causer, voire empirer, les symptômes.

== Traitement ==
La prise en charge est une association de médicament, de psychothérapie et de soutien institutionnel ou communautaire<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Trouble schizoaffectif - Troubles psychiatriques |url=https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-psychiatriques/schizophr%C3%A9nie-et-troubles-apparent%C3%A9s/trouble-schizoaffectif |site=Édition professionnelle du Manuel MSD |consulté le=2020-06-23}}</ref>.

Le traitement le plus efficace inclut la prise de [[neuroleptique]]s associées à des [[stabilisateur de l'humeur|stabilisateurs d'humeur]] et/ou [[antidépresseur]]s{{Référence nécessaire||date=23 juin 2020}}. La [[psychothérapie]] et la réhabilitation psychologique/sociale jouent également un rôle important dans la guérison. Dans le cas où des risques subsistent chez le patient ou dans son entourage, une hospitalisation est nécessaire<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Becker T, Kilian R|titre=Psychiatric services for people with severe mental illness across western Europe : what can be generalized from current knowledge about differences in provision, costs and outcomes of mental health care?|volume=113|éditeur=|date=2006|passage=9–16|isbn=|doi=10.1111/j.1600-0447.2005.00711.x|pmid=16445476|périodique={{lang|en|Acta Psychiatr Scand Suppl}}|numéro=429}}.</ref>. Les individus souffrant de schizophrénie dysthymique peuvent également souffrir d'autres symptômes incluant les [[trouble anxieux|troubles anxieux]] et les [[abus substantiel]]s. Des problèmes sociaux comme le chômage à long-terme et la précarité peuvent également survenir. L'espérance de vie moyenne des individus souffrant de ce trouble est plus courte, à cause de problèmes de santé physique et de fortes tendances [[suicide|suicidaires]]{{Référence nécessaire||date=23 juin 2020}}.

== Histoire ==
Le diagnostic est intronisé en 1933<ref name="pmid17551352">{{Article|langue=en|auteur1=Lake CR, Hurwitz N|titre=Schizoaffective disorder merges schizophrenia and bipolar disorders as one disease|sous-titre=there is no schizoaffective disorder|volume=20|éditeur=|date=juillet 2007|passage=365–379|isbn=|doi=10.1097/YCO.0b013e3281a305ab|pmid=17551352|périodique={{lang|en|Current Opinion in Psychiatry}} |numéro=4 }}.</ref> et sera de nouveau revu<ref>{{lien web|langue=en |url=http://www.dsm5.org/ProposedRevisions/Pages/proposedrevision.aspx?rid=144# |titre={{lang|en|Proposed version DSM-{{V}}}} |consulté le=10 mars 2013}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en |url=http://www.medscape.com/viewarticle/703312 |titre=Medscape.com Log In }}.{{refinc}}</ref>{{refinc}}<!-- le titre d’article semble incorrect, sans doute faut-il se connecter pour avoir accès à l’article et donc au titre réel de cet article ! --> dans la cinquième édition du ''[[Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux]]'' ([[DSM-V|DSM-{{V}}]]) de l'[[Association américaine de psychiatrie]]. Le terme de {{Citation|psychose schizo-affective}} est intronisé par le psychiatre [[États-Unis|Américain]] [[Jacob Kasanin]] en 1933<ref name="pmid16857267">{{Article|langue=en |auteur1=Lake CR, Hurwitz N |titre=Schizoaffective disorders are psychotic mood disorders; there are no schizoaffective disorders |volume=143 |éditeur= |date=août 2006  |passage=255–287 |isbn= |doi=10.1016/j.psychres.2005.08.012 |pmid=16857267 |périodique={{lang|en|Psychiatry Research}}|numéro=2-3}}.</ref> pour décrire une maladie psychotique épisodique avec symptômes affectifs prédominants, pensée être un pronostic de la schizophrénie<ref>Goodwin & Jamison. {{p.|102}}</ref>. Selon Kasanin, le concept a été influencé par les explications [[psychanalytique]]s d'[[Adolf Meyer (psychiatre)|Adolf Meyer]]. Kasanin explique que la « psychose schizo-affective » est causée par des « conflits émotionnels ». Une analyse {{Citation|aiderait à prévenir la récurrence de tels troubles<ref name="Goodwin & Marneros. p190"> {{en}} A Marneros et Frederick K Goodwin [https://books.google.fr/books?id=MQYWMmAVxCUC&lpg=PP1&hl=fr&ganpub=k183156&ganclk=GOOG_1576644030&pg=PA190#v=onepage&q&f=false ''{{lang|en|Bipolar disorders : mixed states, rapid cycling, and atypical forms}}''], Cambridge ; New York : {{lang|en|Cambridge University Press}}, 2005 {{OCLC|58999133}} {{p.|190}}.</ref>}}. Il tire ses conclusions de l'étude de neuf individus<ref name="Goodwin & Marneros. p190"/>.

== Notes et références ==
{{références|colonnes=2}}

== Ouvrages ==
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Marneros A, Akiskal, HS|titre=The Overlap of Schizophrenic and Affective Spectra|lieu=New York|éditeur=[[Cambridge University Press]]|année=2007|pages totales=299|isbn=978-0-521-85858-8|isbn2=0-521-85858-5}}
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Goodwin FK, Jamison KR|titre=Manic-Depressive Illness : Bipolar Disorders and Recurrent Depression, 2nd Edition|lieu=New York|éditeur=[[Oxford University Press]]|année=2007|pages totales=1262|isbn=978-0-19-513579-4|isbn2=0-19-513579-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=hOHWEtEKEO4C&printsec=frontcover}}
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Kaplan HI, Saddock VA|titre=Synopsis of Psychiatry|lieu=New York|éditeur=Lippincott, Williams & Wilkins|année=2007|pages totales=1470|isbn=978-0-7817-7327-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=u-ohbTtxCeYC&printsec=frontcover}}
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Murray WH|titre=Schizoaffective Disorders|sous-titre=New Research|lieu=New York|éditeur=Nova Science Publishers, Inc|année=2006|isbn=1-60021-030-9}}
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Goodwin FK, Marneros, A|titre=Bipolar Disorders : Mixed States, Rapid Cycling and Atypical Forms|lieu=New York|éditeur=[[Cambridge University Press]]|année=2005|isbn=0-521-83517-8}}
* {{en}} Moore DP, ''{{lang|en|Jefferson JW. Handbook of Medical Psychiatry}}''. {{lang|en|2nd ed.}} St. Louis, Mo: Mosby; 2004:126-127.
* {{en}} Goetz, CG. ''{{lang|en|Textbook of Clinical Neurology}}''. {{lang|en|2nd ed.}} St. Louis, Mo: WB Saunders; 2003: 48.

{{Palette|Troubles mentaux et du comportement}}
{{portail|médecine|psychologie|folie}}

[[Catégorie:Schizophrénie, troubles schizotypiques et troubles délirants]]
[[Catégorie:Psychose]]
[[Catégorie:Trouble de l'humeur]]