« Cangue » : différence entre les versions
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La '''cangue''' |
La '''cangue''', en chinois ''mu jia'' (木枷), est un châtiment similaire au [[pilori]] en Occident, à la différence que la planche de la cangue n'était pas fixée à une base et devait être portée par le prisonnier<ref name="Jamyang Norbu">{{lien web|langue=en|auteur=[[Jamyang Norbu]]|url=http://www.phayul.com/news/article.aspx?id=24749|titre=From Darkness to Dawn|éditeur=''[[Phayul.com]]''|date=19 mai 2009}}.</ref>. |
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Au [[Tibet]], ce système appelé ''gya-go'' ou « porte chinoise » |
Au [[Tibet]], ce système appelé « ''gya-go'' » (ou « porte chinoise ») était largement utilisé par l'administration chinoise [[mandchous|mandchoue]]<ref name="Jamyang Norbu" /> puis sous sa courte période d'indépendance ''de facto'' sous contrôle britannique. La cangue, en plus d'être une forme de [[contention]] efficace, était aussi une des formes les plus pénibles de punition à cause de son poids. La méthode tibétaine traditionnelle pour restreindre des prisonniers utilisait les fers aux jambes (''kang-chak'')<ref name="Jamyang Norbu" />. |
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THE CANGUE.jpg|Cangue carrée à Shanghai, c. 1870. L'écriteau comporte d'ordinaire nom, adresse et délit. Le délinquant devait mendier sa nourriture (photo de [[John Thomson (photographe)|John Thomson]]). |
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Bundesarchiv_Bild_135-S-14-01-09,_Tibetexpedition,_Verbrecher_mit_Halskrause.jpg|Cangue circulaire à [[Shigatse]] (Tibet central), en 1938/1939 (photo de l'explorateur [[Ernst Schäfer]]). |
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Execution of Boxers after uprising 1900 China.png|Execution lente de [[Révolte des Boxers|Boxers]], en 1900, au moyen de cages dotées de cangues. |
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=== Articles connexes === |
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Dernière version du 2 octobre 2022 à 18:54
La cangue, en chinois mu jia (木枷), est un châtiment similaire au pilori en Occident, à la différence que la planche de la cangue n'était pas fixée à une base et devait être portée par le prisonnier[1].
Au Tibet, ce système appelé « gya-go » (ou « porte chinoise ») était largement utilisé par l'administration chinoise mandchoue[1] puis sous sa courte période d'indépendance de facto sous contrôle britannique. La cangue, en plus d'être une forme de contention efficace, était aussi une des formes les plus pénibles de punition à cause de son poids. La méthode tibétaine traditionnelle pour restreindre des prisonniers utilisait les fers aux jambes (kang-chak)[1].
Galerie
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Cangue carrée à Shanghai, c. 1870. L'écriteau comporte d'ordinaire nom, adresse et délit. Le délinquant devait mendier sa nourriture (photo de John Thomson).
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Cangue circulaire à Shigatse (Tibet central), en 1938/1939 (photo de l'explorateur Ernst Schäfer).
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Execution lente de Boxers, en 1900, au moyen de cages dotées de cangues.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Jamyang Norbu, « From Darkness to Dawn », Phayul.com, .