Aller au contenu

« Thomas Owen » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Rothnacensis (discuter | contributions)
→‎Biographie : Participation au film de Schoukens, la date (1944 ou bien 1946 ? sortie en France en 1946 mais le film était sorti plus tôt en Belgique ?) : le livre d'Owen sera écrit après le film en réalité.)
 
(43 versions intermédiaires par 26 utilisateurs non affichées)
Ligne 4 : Ligne 4 :
| image =
| image =
| légende =
| légende =
| nom de naissance = Gérald Bertot
| nom de naissance = Gérald François Fernand Bertot
| surnom = Stéphane Rey
| surnom = Stéphane Rey
| activités = [[Roman (littérature)|romancier]]
| activités = [[Roman (littérature)|romancier]]
| date de naissance = {{Date de naissance|22|juillet|1910|en littérature}}
| date de naissance = {{Date de naissance|22|juillet|1910|en littérature}}
| lieu de naissance = [[Louvain]], {{Belgique}}
| lieu de naissance = [[Louvain]], {{Belgique}}
| date de décès = {{Date de décès|2|mars|2002|22|juillet|1910|en littérature}}
| date de décès = {{Date de décès|1|mars|2002|22|juillet|1910|en littérature}}
| lieu de décès = [[Bruxelles]], {{Belgique}}
| lieu de décès = [[Etterbeek]], {{Belgique}}
| langue = [[Français]]
| langue = [[Français]]
| mouvement =
| mouvement =
Ligne 24 : Ligne 24 :
}}
}}


'''Thomas Owen''' de son vrai nom<ref>Il utilisera aussi le nom de plume '''Stéphane Rey''' parfois simplement orthographié '''ST-Rey'''.</ref> '''Gérald Bertot''' (né le {{Date|22|juillet|1910|en littérature}} à [[Louvain]] et mort le {{Date|2|mars|2002|en littérature}} à [[Bruxelles]]) est un [[Littérature belge|écrivain belge]] francophone contemporain.
'''Thomas Owen''', de son vrai nom<ref group="note">Il utilisera aussi le nom de plume '''Stéphane Rey''' parfois simplement orthographié '''ST-Rey'''.</ref> '''Gérald Bertot''', né le {{Date|22|juillet|1910|en littérature}} à [[Louvain]] et mort le {{Date|1|mars|2002|en littérature}}<ref>{{Article |auteur1= |auteur institutionnel=Le Monde |titre=Mort de Thomas Owen, un maître de la littérature fantastique |périodique=[[Le Monde]] |date=06-03-2002 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/03/06/mort-de-thomas-owen-un-maitre-de-la-litterature-fantastique_265484_1819218.html |accès url=payant |consulté le=24-04-2023}}.</ref> à [[Etterbeek]] (Bruxelles), est un [[Littérature belge|écrivain belge]] francophone contemporain.


== Biographie ==
== Biographie ==
''Gérald'' François Fernand Bertot est né à Louvain<ref group="note">Louvain, acte de naissance n° 483 du 25 juillet 1910. La déclaration de naissance est effectuée par le père de l'enfant, François Gustave ''Arthur'' Bertot, 31 ans, avocat, né à [[Lacuisine]], et domicilié à [[Saint-Josse-ten-Noode]]. L'enfant est né à onze heures du matin, au n° 61 de la rue de Tirlemont. La mère de l'enfant est Elisabeth Albertine Jeanne Schueremans, 23 ans, née à Louvain et domiciliée à Saint-Josse-ten-Noode. Les témoins étaient Jules Robert, 60 ans, professeur de musique, domicilié à Louvain, et Joseph Vandenput, 35 ans, restaurateur, domicilié à Louvain.</ref> le 22 juillet 1910. Son père, ''Arthur'' Bertot, d'une famille originaire de l'[[Ardenne]]<ref group="note">Le père d'Arthur Bertot, Joseph François Bertot ou Berthot, mais dont le nom s'écrit plutôt Berthot, était originaire d'[[Hatrival]], où il était né en 1838, et il avait épousé en 1878 à Lacuisine Sophie Elisabeth Fontaine, née à Lacuisine, mais dont le père était de [[Chassepierre]].</ref>, était avocat et sa mère, Elisabeth Schueremans, d'origine louvaniste<ref group="note">Son père, Auguste Schueremans, né le 27 septembre 1860 à Louvain, résidant à Louvain, était boucher à Louvain, et le fils d'Antoine Joseph Schueremans, mort le 1er mai 1872 à Louvain, et d'Elisabeth Schoeters, fermière, résidant à [[Herent]]. Sa mère, Jeannette Colette Emérence Charlier, née à Louvain le 27 mai 1864 et résidant à Louvain, était la fille de Jean Baptiste Désiré Charlier, mort à Louvain le 12 février 1885, et de Catherine Françoise Verviers, morte à Louvain le 31 décembre 1868.</ref>, était femme au foyer. Ceux-ci s'étaient mariés à Louvain<ref group="note">François Gustave ''Arthur'' Bertot, ''sans profession'', né le 11 mai 1879 à Lacuisine, âgé de 29 ans, et domicilié à Saint-Josse-ten-Noode, était le fils de Joseph François Bertot, résidant à Lacuisine, entrepreneur de travaux, et de Sophie Elisabeth Fontaine, résidant à Lacuisine, sans profession, et qui avait donné son consentement au mariage par acte du notaire Mernier à [[Florenville]] le 4 août 1908. Elisabeth Albertine Jeanne Schueremans, ''sans profession'', née à Louvain le 25 mai 1887, âgée de 21 ans, résidant à Louvain, était la fille d'Auguste Schueremans, mort à Louvain le 28 mai 1896, et de Jeannette Colette Emerence Charlier, négociante, résidant à Louvain, qui avait donné son consentement au mariage par acte du notaire Peeters à Louvain, le 4 août 1908. Les témoins étaient : Jacques Smets, âgé de 29 ans, résidant à [[Bruges]], professeur de musique, et Fernand Charlier, oncle d'Elisabeth Schueremans, âgé de 37 ans, résidant à [[Vilvorde]], agent comptable de profession.</ref> le 11 août 1908.


Il passait ses vacances à [[Lacuisine]], chez sa grand-mère<ref group="note">Sophie Fontaine, grand-mère paternelle du futur Thomas Owen, vivait à Lacuisine, village sur la [[Semois]]. Elle y était née en 1853 et mourra en 1927, âgée de 74 ans.</ref> et ce rude environnement ardennais influencera son œuvre<ref group="note">Il dira plus tard qu'il racontait à ses amis des histoires terribles qu'il inventait : ''Mais cette passion est surtout due au fait que je passais mes vacances chez ma grand-mère dans un petit village, La Cuisine'' (sic), ''au bord de la Semois. Nous nous réunissions le soir dans le grenier à foin, à la lueur d’une lampe tempête, car, à cette époque, il n’y avait pas encore d’électricité dans la maison – et la très faible clarté prodiguée par cette lampe créait une ambiance extraordinaire qui permettait de développer de terribles anxiétés.'' Voyez la biographie écrite par Jacques Franck dans la ''Nouvelle Biographie Nationale'' ci-dessous.</ref>.
En novembre 1933, il épouse Juliette Ardies, il aura deux enfants. Ses études de droit terminées en 1933, il entre dans une meunerie, le Moulin des Trois Fontaines, à [[Vilvorde]] dont il sera le directeur pendant 43 ans. Il sera également président général des Meuneries belges, puis du Groupement des Associations meunières de la [[Communauté économique européenne|CEE]]. Attiré par le [[surréalisme]], il devient [[critique d'art]] pour [[La Libre Belgique]] et [[L'Écho]] sous le pseudonyme de ''Stéphane Rey''.


Il ira d'abord effectuer ses études primaires chez les ''Frères des écoles chrétiennes'', à la rue [[Rue Royale Sainte-Marie]] à [[Schaerbeek]], puis ses humanités gréco-latines au [[Collège Saint-Michel (Bruxelles)|Collège Saint-Michel]] à [[Etterbeek]]. Il se destine d'abord au droit et il effectue ses candidatures en droit aux [[UCLouvain Saint-Louis Bruxelles|Facultés Saint-Louis]], puis son doctorat en droit à [[Université catholique de Louvain (1835-1968)|l’Université catholique de Louvain]]<ref>[[Jacques Franck]], ''Bertot Gérald'', dans la Nouvelle Biographie Nationale, tome 14, Académie royale de Belgique, 2018, pages 28 et suiv., à lire en ligne sous le lien : [https://academieroyale.be/Academie/documents/ARB_NBN14_BertotGerald30262.pdf].</ref>.
Mobilisé en [[1939]], il échappe à la [[déportation]] qui suit la capitulation du gouvernement belge.


En 1932, il effectue son service militaire aux 1ers Guides à cheval à [[Bourg-Léopold]]. Il sera sous-lieutenant.
Sa rencontre avec [[Stanislas-André Steeman]] sert de déclencheur à sa carrière d'écrivain. Ce dernier l'encourage à écrire des romans policiers, genre peu disponible à l'époque. Il publie de [[1941]] à [[1943]] plusieurs nouvelles et romans policiers d' « un humour assez féroce » qui attirèrent sur lui l'attention de la critique.


En {{date-|novembre 1933}}, il épouse Juliette Ardies. Ils auront deux enfants, Colette née en 1936 et ''Jean''-Gérald, né en 1939, qui résidera à [[Maffe]] <ref>Michel Motte, [https://www.lavenir.net/regions/namur/havelange/2021/05/26/jean-bertot-le-bruxellois-qui-na-plus-quitte-maffe-OSISGZDCTVBZVK6VU4EFCL7AOA « Jean Bertot, le Bruxellois qui n’a plus quitté Maffe »], dans ''[[L'Avenir (Belgique)|L'Avenir]]'', 6 mai 2021 (page consultée le 31 décembre 2023).</ref>.
Il se tourne ensuite vers la littérature fantastique avec la parution des ''Chemins étranges''. C'est de ce genre particulier, contes et récits d'épouvante, que lui viendra la reconnaissance du grand public. Ses nouvelles fantastiques nous plongent dans un univers en perpétuelle collision avec l'horreur et l'irrationnel.


Ses études de droit terminées, et après quelques mois de barreau, il entre en 1933, à la demande de son grand-oncle et parrain Fernand Charlier, comme juriste dans une meunerie dont celui-ci est le directeur, le Moulin des Trois Fontaines, à [[Vilvorde]], une meunerie dont il sera lui-même ensuite le directeur pendant quarante-trois ans. Il sera également président général des Meuneries belges, puis du Groupement des Associations meunières de la [[Communauté économique européenne|CEE]].
Ami de [[Jean Ray (écrivain)|Jean Ray]], qu'il met en scène avec lui dans une de ses nouvelles (''Au cimetière de Bernkastel''), il écrira plusieurs articles sur lui, notamment dans la revue ''Bizarre'' (octobre 1955).


Attiré par le [[surréalisme]], il devient [[critique d'art]] pour ''[[La Libre Belgique]]'' et ''[[L'Écho]]'' sous le pseudonyme de ''Stéphane Rey''.
Il est élu à l’Académie royale de langue et de littérature française en 1976.


Mobilisé en [[1939]], il échappe en mai 1940 à la captivité qui suit la capitulation de l'armée belge.
==Point de vue==
Christophe Van De Ponseele<ref>http://www.lefantastique.net/litterature/dossiers/owen/owen.htm</ref> :
{{citation bloc|Thomas Owen, en ses récits, procure cette sensation montante d'angoisse, de mystère insoutenable pour souvent dans les dernières lignes produire une chute à vous couper le souffle. Mêlant adroitement les figures de mort aux figures de sensualité, ses histoires se savourent comme autant de plaisirs sans cesse renouvelés. Ne délaissant pas une certaine pointe d'humour (Le petit fantôme, in Cérémonial Nocturne), il nous invite surtout à entrer dans un monde d'effroi au décor horriblement réel. Ses contes commencent toujours ou presque par une mise en situation troublante de réalité, des récits en "je" qui renforce ce sentiment de lecture d'histoire véridique et une description minutieuse du cadre. La situation posée, la rencontre avec vampires, ombres, revenants se glisse imperceptiblement et nous entraîne vers des conclusions généralement incomplètes, laissant au lecteur la suite de l'intrigue ou le devenir des personnages.}}


Sa rencontre avec [[Stanislas-André Steeman]] sert de déclencheur à sa carrière d'écrivain. Ce dernier l'encourage à écrire des romans policiers, genre peu disponible à l'époque. Il publie de [[1941]] à [[1943]] plusieurs [[nouvelle]]s et [[roman policier|romans policiers]], caractérisés par « un humour assez féroce », qui attirèrent sur lui l'attention de la critique.
==Œuvre==

<div style="-moz-column-count:2; column-count:2">
Il participe également, après la seconde guerre mondiale, au film de [[Gaston Schoukens]], [[Les Invités de huit heures (film, 1946)|''Les Invités de huit heures'']], dont il a écrit le scénario.
===Sous le pseudonyme de Stéphane Rey===

Il se tourne ensuite vers la littérature fantastique, en faisant paraître les ''Chemins étranges''. C'est de ce genre particulier, contes et récits d'épouvante, que lui viendra la reconnaissance du grand public. Ses nouvelles fantastiques nous plongent dans un univers en perpétuelle collision avec l'horreur et l'irrationnel.

Ami de [[Jean Ray (écrivain)|Jean Ray]], qu'il met en scène avec lui dans une de ses nouvelles (''Au cimetière de Bernkastel''), il écrira plusieurs articles sur lui, notamment dans la revue ''Bizarre'' ({{date-|octobre 1955}}).

Il est élu à l’[[Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique]] en 1976.

== Point de vue ==
{{citation bloc|Thomas Owen, en ses récits, procure cette sensation montante d'angoisse, de mystère insoutenable pour souvent dans les dernières lignes produire une chute à vous couper le souffle. Mêlant adroitement les figures de mort aux figures de sensualité, ses histoires se savourent comme autant de plaisirs sans cesse renouvelés. Ne délaissant pas une certaine pointe d'humour (Le petit fantôme, in Cérémonial Nocturne), il nous invite surtout à entrer dans un monde d'effroi au décor horriblement réel. Ses contes commencent toujours ou presque par une mise en situation troublante de réalité, des récits en "je" qui renforce ce sentiment de lecture d'histoire véridique et une description minutieuse du cadre. La situation posée, la rencontre avec vampires, ombres, revenants se glisse imperceptiblement et nous entraîne vers des conclusions généralement incomplètes, laissant au lecteur la suite de l'intrigue ou le devenir des personnages.|Christophe Van De Ponseele<ref>{{Lien brisé |url= http://www.lefantastique.net/litterature/dossiers/owen/owen.htm |titre=lefantastique.net/litterature/… |brisé le=24-04-2023}}.</ref>}}

== Œuvre ==
{{Début de colonnes|nombre=2}}
=== Sous le pseudonyme de Stéphane Rey ===
* [[1941]] : ''Gordon Oliver mène l'enquête'' (Les Heures bleues N°13)
* [[1941]] : ''Gordon Oliver mène l'enquête'' (Les Heures bleues N°13)
* [[1941]] : ''Ce soir, 8 heures'' (A. Beirnaerdt - [[Le Jury (collection belge)|Le Jury]] N°16)
* [[1941]] : ''Ce soir, 8 heures'' (A. Beirnaerdt - [[Le Jury (collection belge)|Le Jury]] N°16)


===Sous le pseudonyme de Thomas Owen===
=== Sous le pseudonyme de Thomas Owen ===
* [[1942]] : ''Destination Inconnue'' (A. Beirnaerdt - Le Jury N°28)
* [[1942]] : ''Destination Inconnue'' (A. Beirnaerdt - Le Jury N°28)
* [[1942]] : ''Un crime "swing'' (A. Beirnaerdt - Le Jury N°36)
* [[1942]] : ''Un crime "swing'' (A. Beirnaerdt - Le Jury N°36)
Ligne 57 : Ligne 69 :
* [[1942]] : ''L'Initiation à la peur'' (Les Auteurs Associés)
* [[1942]] : ''L'Initiation à la peur'' (Les Auteurs Associés)
* [[1943]] : ''Les Espalard'' (De Kogge)
* [[1943]] : ''Les Espalard'' (De Kogge)
* [[1943]] : ''Les Chemins étranges'' (De Kogge) - (NéO, 1985) - (Lefrancq,1996)
* [[1943]] : ''Les Chemins étranges'' (De Kogge) - (NéO, 1985) - (Lefrancq, 1996)
* [[1943]] : ''Hötel meublé'' (Les Auteurs Associés) - (Walter Beckers, 1973)
* [[1943]] : ''Hötel meublé'' (Les Auteurs Associés) - (Walter Beckers, 1973)
* [[1944]] : ''Le Livre Interdit'' (De Kogge) - (Le Cri Vander, 1982)
* [[1944]] : ''Le Livre Interdit'' (De Kogge) - (Le Cri Vander, 1982)
* [[1945]] : ''Les Invités de 8 heures'' (Meddens & Co)
* [[1945]] : ''Les Invités de 8 heures'' (Meddens & Co)
* [[1945]] : ''La Cave aux crapauds'' (La Boétie) - (Marabout, 1963 et 1974) - (NéO,1986) - (Lefrancq,1997) - (La Renaissance du Livre, 2000)
* [[1945]] : ''La Cave aux crapauds'' (La Boétie) - (Marabout, 1963 et 1974) - (NéO, 1986) - (Lefrancq, 1997) - (La Renaissance du Livre, 2000)
* [[1948]] : ''Portrait d'une dame de qualité'' (Les Argonautes)
* [[1948]] : ''Portrait d'une dame de qualité'' (Les Argonautes)
* [[1950]] : ''Le Jeu secret'' (La Renaissance du Livre) - (La Renaissance du Livre, 2000) - (Luc Pire/Espace Nord, 2008)
* [[1950]] : ''Le Jeu secret'' (La Renaissance du Livre) - (La Renaissance du Livre, 2000) - (Luc Pire/Espace Nord, 2008)
Ligne 69 : Ligne 81 :
* [[1970]] : ''La Truie'' (Marabout) - (Labor, 1987)
* [[1970]] : ''La Truie'' (Marabout) - (Labor, 1987)
* [[1975]] : ''Le Rat Kavar'' (Marabout, 1975)
* [[1975]] : ''Le Rat Kavar'' (Marabout, 1975)
* [[1976]] : ''Les Maisons suspectes'' (Éditions Jacques Antoine) - (Marabout, 1978)
* [[1976]] : ''Bogaert et les Maisons suspectes''<ref group="note">15 contes illustrés par [[Gaston Bogaert]]</ref> (Éditions Jacques Antoine) - (Marabout, 1978)
* [[1980]] : ''Le Livre noir des merveilles'' (Casterman)
* [[1980]] : ''Le Livre noir des merveilles'' (Casterman)
* [[1982]] : ''Les Grandes personnes'' (La Rose de Chêne) - (La Renaissance du Livre, 2000)
* [[1982]] : ''Les Grandes personnes'' (La Rose de Chêne) - ([[La Renaissance du Livre]], 2000)
* [[1983]] : ''Les Chambres secrètes'' (Éditions Delta)
* [[1983]] : ''Les Chambres secrètes'' (Éditions Delta)
* [[1984]] : ''Les Fruits de l'orage'' (Éditions Lorelei)
* [[1984]] : ''Les Fruits de l'orage'' (Éditions Lorelei)
* [[1984]] : ''Les Sept péchés capitaux'' (Éditions Jacques Antoine)
* [[1984]] : ''Les Sept péchés capitaux'' ([[Éditions Jacques Antoine]])
* [[1990]] : ''Carla hurla'' (La Rose de Chêne)
* [[1990]] : ''Carla hurla'' (La Rose de Chêne)
* [[1990]] : ''Le Tétrastome'' (Lefebvre & Gillet, 1988) - (Bernard Gilson/Pré aux sources, 1990) - (La Renaissance du Livre, 2000)
* [[1990]] : ''Le Tétrastome'' (Lefebvre & Gillet, 1988) - (Bernard Gilson/Pré aux sources, 1990) - (La Renaissance du Livre, 2000)
Ligne 80 : Ligne 92 :
* [[1998]] : ''Contes à l'encre de la nuit'' (Labor)
* [[1998]] : ''Contes à l'encre de la nuit'' (Labor)
* [[2011]] : ''La Porte oblique et autres secrets'' (Murmure des soirs)
* [[2011]] : ''La Porte oblique et autres secrets'' (Murmure des soirs)
{{Fin de colonnes}}
</div>


== Textes et préfaces ==
== Préfaces ==
* [[Jean-Louis Monod]], ''L'Appel'', Yverdon-les-Bains, éd. des Egraz, 1973.
* Mariette Salbeh, ''Tarot image'' [http://217.19.236.211/plumefx/public/plume.asp?cid=111446&pos=3], livre d'artiste, (1987).
* [[Mariette Salbeth]], ''Tarot images'', Bruxelles, éd. La Cagouille, 1987.
* Jean-Louis M. Monod, ''L'Appel'' Recueil de nouvelles - Editions des Egraz - Yverdon (1973)


== Adaptations de ses œuvres ==
== Adaptations de ses œuvres ==
*''Les invités de huit heures'' (1946) de [[Gaston Schoukens]], 88 minutes
*''Les Invités de huit heures'' (1946) de [[Gaston Schoukens]], 88 minutes
*''La présence désolée'' (1965) d'[[André Cavens]], 15 minutes
*''La Présence désolée'' (1965) d'[[André Cavens]], 15 minutes, tourné au [[Grand-Hornu]].
*''Pitié pour une ombre'' (1967) de [[Lucien Deroisy]], 28 minutes, avec une apparition de [[Jacques Brel]]. Tourné au [[château de Seneffe]].
*''Pitié pour une ombre'' (1967) de [[Lucien Deroisy]], 28 minutes, avec une apparition de [[Jacques Brel]]. Tourné au [[château de Seneffe]].
*''La princesse vous demande'' (1967) de [[Jean Delire]], 27 minutes, avec [[Philippe de Chérisey]] et une apparition de [[Maurice Béjart]]. Tourné au [[château de Rixensart]].
*''La Princesse vous demande'' (1967) de [[Jean Delire]], 27 minutes, avec [[Philippe de Chérisey]] et une apparition de [[Maurice Béjart]]. Tourné au [[château de Rixensart]].
*''[[Les Symptômes]]'' (1974) de [[José Ramón Larraz]], 91 minutes
*''[[Les Symptômes]]'' (1974) de [[José Ramón Larraz]], 91 minutes
*''Vampyres'' (1974) de José Ramón Larraz, 81 minutes
*''Vampyres'' (1974) de José Ramón Larraz, 81 minutes
Ligne 96 : Ligne 108 :
*''Hostel Party'' (1990) de [[Roland Lethem]], 11 minutes, avec [[Olivier Gourmet]]
*''Hostel Party'' (1990) de [[Roland Lethem]], 11 minutes, avec [[Olivier Gourmet]]


== Notes et références ==
==Voir aussi==
=== Notes ===
{{Références|groupe=note}}
=== Références ===
{{Références}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Fantastique|Littérature fantastique]]
* [[Fantastique|Littérature fantastique]]
* la collection [[Marabout Fantastique]] a édité plusieurs recueils de nouvelles fantastiques de Thomas Owen, dont certains en édition originale.
* la collection [[Marabout Fantastique]] a édité plusieurs recueils de nouvelles fantastiques de Thomas Owen, dont certains en édition originale.


== Notes et références ==
=== Liens externes ===
{{Liens}}
<references />

== Liens externes ==
{{Autorité}}


{{Portail|littérature francophone|fantasy et fantastique|polar|Brabant flamand}}
{{Portail|littérature francophone|fantasy et fantastique|polar|Brabant flamand}}


{{DEFAULTSORT:Owen, Thomas}}
{{DEFAULTSORT:Owen, Thomas}}
[[Catégorie:Naissance en juillet 1910]]
[[Catégorie:Naissance à Louvain]]
[[Catégorie:Écrivain belge du XXe siècle]]
[[Catégorie:Écrivain belge du XXe siècle]]
[[Catégorie:Écrivain belge francophone]]
[[Catégorie:Écrivain belge francophone]]
[[Catégorie:Écrivain belge de fantastique]]
[[Catégorie:Écrivain belge de fantastique]]
[[Catégorie:Auteur belge de roman policier]]
[[Catégorie:Auteur belge de roman policier]]
[[Catégorie:Critique d'art]]
[[Catégorie:Critique d'art belge]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique]]
[[Catégorie:Nom de plume]]
[[Catégorie:Nom de plume]]
[[Catégorie:Collaborateur de La Libre Belgique]]
[[Catégorie:Membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1910]]
[[Catégorie:Naissance à Louvain]]
[[Catégorie:Décès en mars 2002]]
[[Catégorie:Décès en mars 2002]]
[[Catégorie:Décès à 91 ans]]
[[Catégorie:Décès à Bruxelles]]
[[Catégorie:Décès à Bruxelles]]
[[Catégorie:Décès à 91 ans]]

Dernière version du 2 janvier 2024 à 13:27

Thomas Owen
Nom de naissance Gérald François Fernand Bertot
Alias
Stéphane Rey
Naissance
Louvain, Drapeau de la Belgique Belgique
Décès (à 91 ans)
Etterbeek, Drapeau de la Belgique Belgique
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • La Cave aux crapauds (1945)
  • Pitié pour les ombres (1961)
  • Cérémonial nocturne (1966)

Thomas Owen, de son vrai nom[note 1] Gérald Bertot, né le à Louvain et mort le [1] à Etterbeek (Bruxelles), est un écrivain belge francophone contemporain.

Gérald François Fernand Bertot est né à Louvain[note 2] le 22 juillet 1910. Son père, Arthur Bertot, d'une famille originaire de l'Ardenne[note 3], était avocat et sa mère, Elisabeth Schueremans, d'origine louvaniste[note 4], était femme au foyer. Ceux-ci s'étaient mariés à Louvain[note 5] le 11 août 1908.

Il passait ses vacances à Lacuisine, chez sa grand-mère[note 6] et ce rude environnement ardennais influencera son œuvre[note 7].

Il ira d'abord effectuer ses études primaires chez les Frères des écoles chrétiennes, à la rue Rue Royale Sainte-Marie à Schaerbeek, puis ses humanités gréco-latines au Collège Saint-Michel à Etterbeek. Il se destine d'abord au droit et il effectue ses candidatures en droit aux Facultés Saint-Louis, puis son doctorat en droit à l’Université catholique de Louvain[2].

En 1932, il effectue son service militaire aux 1ers Guides à cheval à Bourg-Léopold. Il sera sous-lieutenant.

En , il épouse Juliette Ardies. Ils auront deux enfants, Colette née en 1936 et Jean-Gérald, né en 1939, qui résidera à Maffe [3].

Ses études de droit terminées, et après quelques mois de barreau, il entre en 1933, à la demande de son grand-oncle et parrain Fernand Charlier, comme juriste dans une meunerie dont celui-ci est le directeur, le Moulin des Trois Fontaines, à Vilvorde, une meunerie dont il sera lui-même ensuite le directeur pendant quarante-trois ans. Il sera également président général des Meuneries belges, puis du Groupement des Associations meunières de la CEE.

Attiré par le surréalisme, il devient critique d'art pour La Libre Belgique et L'Écho sous le pseudonyme de Stéphane Rey.

Mobilisé en 1939, il échappe en mai 1940 à la captivité qui suit la capitulation de l'armée belge.

Sa rencontre avec Stanislas-André Steeman sert de déclencheur à sa carrière d'écrivain. Ce dernier l'encourage à écrire des romans policiers, genre peu disponible à l'époque. Il publie de 1941 à 1943 plusieurs nouvelles et romans policiers, caractérisés par « un humour assez féroce », qui attirèrent sur lui l'attention de la critique.

Il participe également, après la seconde guerre mondiale, au film de Gaston Schoukens, Les Invités de huit heures, dont il a écrit le scénario.

Il se tourne ensuite vers la littérature fantastique, en faisant paraître les Chemins étranges. C'est de ce genre particulier, contes et récits d'épouvante, que lui viendra la reconnaissance du grand public. Ses nouvelles fantastiques nous plongent dans un univers en perpétuelle collision avec l'horreur et l'irrationnel.

Ami de Jean Ray, qu'il met en scène avec lui dans une de ses nouvelles (Au cimetière de Bernkastel), il écrira plusieurs articles sur lui, notamment dans la revue Bizarre ().

Il est élu à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en 1976.

Point de vue

[modifier | modifier le code]

« Thomas Owen, en ses récits, procure cette sensation montante d'angoisse, de mystère insoutenable pour souvent dans les dernières lignes produire une chute à vous couper le souffle. Mêlant adroitement les figures de mort aux figures de sensualité, ses histoires se savourent comme autant de plaisirs sans cesse renouvelés. Ne délaissant pas une certaine pointe d'humour (Le petit fantôme, in Cérémonial Nocturne), il nous invite surtout à entrer dans un monde d'effroi au décor horriblement réel. Ses contes commencent toujours ou presque par une mise en situation troublante de réalité, des récits en "je" qui renforce ce sentiment de lecture d'histoire véridique et une description minutieuse du cadre. La situation posée, la rencontre avec vampires, ombres, revenants se glisse imperceptiblement et nous entraîne vers des conclusions généralement incomplètes, laissant au lecteur la suite de l'intrigue ou le devenir des personnages. »

— Christophe Van De Ponseele[4]

Sous le pseudonyme de Stéphane Rey

[modifier | modifier le code]
  • 1941 : Gordon Oliver mène l'enquête (Les Heures bleues N°13)
  • 1941 : Ce soir, 8 heures (A. Beirnaerdt - Le Jury N°16)

Sous le pseudonyme de Thomas Owen

[modifier | modifier le code]
  • 1942 : Destination Inconnue (A. Beirnaerdt - Le Jury N°28)
  • 1942 : Un crime "swing (A. Beirnaerdt - Le Jury N°36)
  • 1942 : Le Nez de Cléopâtre (A. Beirnaerdt - Le Jury N°42)
  • 1942 : Duplicité, avec Elie Lanotte (Le Sphinx)
  • 1942 : L'Initiation à la peur (Les Auteurs Associés)
  • 1943 : Les Espalard (De Kogge)
  • 1943 : Les Chemins étranges (De Kogge) - (NéO, 1985) - (Lefrancq, 1996)
  • 1943 : Hötel meublé (Les Auteurs Associés) - (Walter Beckers, 1973)
  • 1944 : Le Livre Interdit (De Kogge) - (Le Cri Vander, 1982)
  • 1945 : Les Invités de 8 heures (Meddens & Co)
  • 1945 : La Cave aux crapauds (La Boétie) - (Marabout, 1963 et 1974) - (NéO, 1986) - (Lefrancq, 1997) - (La Renaissance du Livre, 2000)
  • 1948 : Portrait d'une dame de qualité (Les Argonautes)
  • 1950 : Le Jeu secret (La Renaissance du Livre) - (La Renaissance du Livre, 2000) - (Luc Pire/Espace Nord, 2008)
  • 1958 : Le Coffret (L'Atelier du Livre)
  • 1961 : Pitié pour les ombres (La Renaissance du livre) - (Marabout, 1973) - (Lefrancq, 1996)
  • 1966 : Cérémonial nocturne (Marabout) - (NéO, 1986) - (Lefrancq, 1996)
  • 1970 : La Truie (Marabout) - (Labor, 1987)
  • 1975 : Le Rat Kavar (Marabout, 1975)
  • 1976 : Bogaert et les Maisons suspectes[note 8] (Éditions Jacques Antoine) - (Marabout, 1978)
  • 1980 : Le Livre noir des merveilles (Casterman)
  • 1982 : Les Grandes personnes (La Rose de Chêne) - (La Renaissance du Livre, 2000)
  • 1983 : Les Chambres secrètes (Éditions Delta)
  • 1984 : Les Fruits de l'orage (Éditions Lorelei)
  • 1984 : Les Sept péchés capitaux (Éditions Jacques Antoine)
  • 1990 : Carla hurla (La Rose de Chêne)
  • 1990 : Le Tétrastome (Lefebvre & Gillet, 1988) - (Bernard Gilson/Pré aux sources, 1990) - (La Renaissance du Livre, 2000)
  • 1994 : La Ténèbre (Lefrancq)
  • 1998 : Contes à l'encre de la nuit (Labor)
  • 2011 : La Porte oblique et autres secrets (Murmure des soirs)

Adaptations de ses œuvres

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Il utilisera aussi le nom de plume Stéphane Rey parfois simplement orthographié ST-Rey.
  2. Louvain, acte de naissance n° 483 du 25 juillet 1910. La déclaration de naissance est effectuée par le père de l'enfant, François Gustave Arthur Bertot, 31 ans, avocat, né à Lacuisine, et domicilié à Saint-Josse-ten-Noode. L'enfant est né à onze heures du matin, au n° 61 de la rue de Tirlemont. La mère de l'enfant est Elisabeth Albertine Jeanne Schueremans, 23 ans, née à Louvain et domiciliée à Saint-Josse-ten-Noode. Les témoins étaient Jules Robert, 60 ans, professeur de musique, domicilié à Louvain, et Joseph Vandenput, 35 ans, restaurateur, domicilié à Louvain.
  3. Le père d'Arthur Bertot, Joseph François Bertot ou Berthot, mais dont le nom s'écrit plutôt Berthot, était originaire d'Hatrival, où il était né en 1838, et il avait épousé en 1878 à Lacuisine Sophie Elisabeth Fontaine, née à Lacuisine, mais dont le père était de Chassepierre.
  4. Son père, Auguste Schueremans, né le 27 septembre 1860 à Louvain, résidant à Louvain, était boucher à Louvain, et le fils d'Antoine Joseph Schueremans, mort le 1er mai 1872 à Louvain, et d'Elisabeth Schoeters, fermière, résidant à Herent. Sa mère, Jeannette Colette Emérence Charlier, née à Louvain le 27 mai 1864 et résidant à Louvain, était la fille de Jean Baptiste Désiré Charlier, mort à Louvain le 12 février 1885, et de Catherine Françoise Verviers, morte à Louvain le 31 décembre 1868.
  5. François Gustave Arthur Bertot, sans profession, né le 11 mai 1879 à Lacuisine, âgé de 29 ans, et domicilié à Saint-Josse-ten-Noode, était le fils de Joseph François Bertot, résidant à Lacuisine, entrepreneur de travaux, et de Sophie Elisabeth Fontaine, résidant à Lacuisine, sans profession, et qui avait donné son consentement au mariage par acte du notaire Mernier à Florenville le 4 août 1908. Elisabeth Albertine Jeanne Schueremans, sans profession, née à Louvain le 25 mai 1887, âgée de 21 ans, résidant à Louvain, était la fille d'Auguste Schueremans, mort à Louvain le 28 mai 1896, et de Jeannette Colette Emerence Charlier, négociante, résidant à Louvain, qui avait donné son consentement au mariage par acte du notaire Peeters à Louvain, le 4 août 1908. Les témoins étaient : Jacques Smets, âgé de 29 ans, résidant à Bruges, professeur de musique, et Fernand Charlier, oncle d'Elisabeth Schueremans, âgé de 37 ans, résidant à Vilvorde, agent comptable de profession.
  6. Sophie Fontaine, grand-mère paternelle du futur Thomas Owen, vivait à Lacuisine, village sur la Semois. Elle y était née en 1853 et mourra en 1927, âgée de 74 ans.
  7. Il dira plus tard qu'il racontait à ses amis des histoires terribles qu'il inventait : Mais cette passion est surtout due au fait que je passais mes vacances chez ma grand-mère dans un petit village, La Cuisine (sic), au bord de la Semois. Nous nous réunissions le soir dans le grenier à foin, à la lueur d’une lampe tempête, car, à cette époque, il n’y avait pas encore d’électricité dans la maison – et la très faible clarté prodiguée par cette lampe créait une ambiance extraordinaire qui permettait de développer de terribles anxiétés. Voyez la biographie écrite par Jacques Franck dans la Nouvelle Biographie Nationale ci-dessous.
  8. 15 contes illustrés par Gaston Bogaert

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Le Monde, « Mort de Thomas Owen, un maître de la littérature fantastique », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. Jacques Franck, Bertot Gérald, dans la Nouvelle Biographie Nationale, tome 14, Académie royale de Belgique, 2018, pages 28 et suiv., à lire en ligne sous le lien : [1].
  3. Michel Motte, « Jean Bertot, le Bruxellois qui n’a plus quitté Maffe », dans L'Avenir, 6 mai 2021 (page consultée le 31 décembre 2023).
  4. « lefantastique.net/litterature/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]