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« Charles Wesley » : différence entre les versions

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[[Fichier:Charles wesley.jpg|thumb|Charles Wesley]]
'''Charles Wesley''' ({{date|18|décembre|1707}} - {{date|29|mars|1788}}) est un chef de file du mouvement [[méthodisme|méthodiste]], fils du pasteur et poète anglican [[Samuel Wesley (poète)|Samuel Wesley]], frère cadet du pasteur anglican [[John Wesley]] et de [[Samuel Wesley (le Jeune)]], et père du musicien [[Samuel Wesley]], et grand-père de [[Samuel Sebastian Wesley]].


'''Charles Wesley''', né le {{Date de naissance|18 décembre 1707}} à [[Epworth (Royaume-Uni)|Epworth]] et mort le {{Date de décès|29 mars 1788}} à [[Londres]], est un chef de file du [[Méthodisme|mouvement méthodiste]]. Il est surtout connu pour ses six mille cinq cents [[Hymne religieux|hymnes religieux]]<ref name="Hunton1917">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=William Lee|nom1=Hunton|titre=Favorite Hymns : Stories of the Origin, Authorship, and Use of Hymns We Love|éditeur=General Council Publication House|année=1917|passage=94–97|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=6VINAAAAYAAJ&pg=PA94}}.</ref>.
Malgré leur proximité, Charles et son frère John n'ont pas toujours été d'accord sur les questions relatives à leurs convictions. En particulier, Charles s'est fermement opposé à l'idée d'une rupture avec l'[[Église d'Angleterre]] dans laquelle ils avaient été ordonnés. Charles Wesley est surtout connu pour les nombreux [[Hymne religieux|hymnes]], qu'il a écrit. Il a notamment fondé la « Wesley Chapel », dans le village de Brayton, au sud de [[Selby]]. Sa maison, située à proximité, peut encore être visitée aujourd'hui.

Wesley est né à [[Epworth (Lincolnshire)|Epworth, Lincolnshire]], fils du prêtre et poète anglican [[Samuel Wesley (poète)|Samuel Wesley]] de sa femme Susanna. Il était le frère cadet du fondateur méthodiste [[John Wesley]] et du prêtre anglican Samuel Wesley (le Jeune), et père du musicien [[Samuel Wesley]], et le grand-père du musicien [[Samuel Sebastian Wesley]].

Il fait ses études à [[Oxford]], où ses frères avaient également étudié, et il y a formé le « Holy Club » avec certains de ses camarades en 1729. John Wesley a ensuite rejoint ce groupe, tout comme [[George Whitefield]]. Charles a suivi son père et son frère dans l'église en 1735, et il a voyagé en Amérique avec John en [[Province de Géorgie|Géorgie]], revenant un an plus tard. En 1749, il épousa Sarah Gwynne, fille d'un gentleman gallois qui avait été converti au méthodisme par Howell Harris. Elle a accompagné les frères dans leurs voyages d'[[évangélisation]] à travers la Grande-Bretagne jusqu'à ce que Charles cesse de voyager en 1765.

Malgré leur proximité, Charles et son frère John n'ont pas toujours été d'accord sur les questions relatives à leurs convictions. En particulier, Charles s'est fermement opposé à l'idée d'une rupture avec l'[[Église d'Angleterre]] dans laquelle ils avaient été ordonnés<ref name="bbc">{{Lien web|langue=en|titre=Charles Wesley|url=http://www.bbc.co.uk/religion/religions/christianity/people/charleswesley_1.shtml|éditeur=BBC|date=6 août 2009|consulté le=19 novembre 2013}}.</ref>. Ils se sont aussi opposés sur la doctrine de la [[perfection chrétienne]] adoptée par John Wesley et après lui par la majorité des méthodistes, Charles restant sur une ligne plus traditionnelle dans l'anglicanisme et dans le protestantisme en général, qu'on retrouve chez les {{lien|trad=Calvinistic Methodists|langue=en|fr=Méthodisme calviniste|texte=méthodistes calvinistes}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Theology of John and Charles Wesley|nom1=Maddox|prénom1=Randy L.|site=dukespace.lib.duke.edu|url=https://dukespace.lib.duke.edu/dspace/bitstream/handle/10161/7931/Theology_of_John_and_Charles_Wesley.pdf?sequence=1&isAllowed=y|date=6 août 2009|consulté le=27 décembre 2019}}.</ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==
[[Fichier:Charles_wesley.jpg|droite|vignette|243x243px|« Lily Portrait » de Wesley]]


=== Jeunesse ===
Charles Welsey est le fils de [[Susanna Wesley]] et [[Samuel Wesley (poète)|Samuel Wesley]]. Il est né, comme son frère John, à [[Epworth, Angleterre|Epworth]], [[Lincolnshire]], [[Angleterre]], où leur père était recteur. Il poursuit ses études à [[Westminster School]] et [[Christ Church (Oxford)]], où son frère avait également étudié, et y forme, en 1727, dans le milieu estudiantin, le groupe méthodiste d'Oxford (Oxford méthodiste group), auquel se joint en 1729, John, son frère aîné. Ce dernier en devient assez rapidement le chef et remodèle le groupe selon ses propres perceptions. [[George Whitefield]] rejoint également ce groupe. Après avoir obtenu son diplôme de maîtrise en langues classiques et en littérature, Charles s'oriente comme son père et son frère vers l'église en 1735. Il entreprend avec John, un voyage à la colonie de [[Géorgie (État américain)|Géorgie]] en [[Amérique du Nord|Amérique]] dans l'entourage du gouverneur [[James Oglethorpe]]. Il en reviendra un an plus tard. Charles a vécu et travaillé dans la région de [[St Marylebone Parish Church]], et peu avant sa mort a envoyé un message à son recteur [[John Harley (Dean)|John Harley]] lui disant : « Monsieur, quel que soit ce que le monde pourrait dire de moi, j'ai vécu et je meurs, membre de l'[[Église d'Angleterre]]. Je vous prie de bien vouloir m'enterrer dans votre cimetière ». À sa mort, son corps a été porté à l'église par huit membres du clergé de l'Église d'Angleterre et un monument lui est dédié dans les jardins de Marylebone High Street, à proximité de son lieu d'enterrement. L'un de ses fils, [[Samuel Wesley|Samuel]], a été organiste de l'église actuelle<ref>{{en}} [http://www.stmarylebone.org.uk/history02.htm St Marylebone Parish Church, 18th century]</ref>.
Charles Wesley était le dix-huitième enfant de Susanna Wesley et [[Samuel Wesley (poète)|Samuel Wesley]]. Il est né à [[Epworth (Lincolnshire)|Epworth]], Lincolnshire, Angleterre, où son père était recteur. Il fit ses études à la [[Westminster School]] et à la [[Christ Church (Oxford)|Christ Church, Oxford]], où il a été ordonné<ref name="bbc"/>. Il a été ordonné diacre le 25 septembre 1725, puis prêtre l'année suivante. À Oxford, Charles forma un groupe de prière parmi ses camarades de classe en 1727; son frère aîné, John, se joignit à lui en 1729. Ce dernier en devint assez rapidement le chef et remodela le groupe selon ses propres perceptions. Ils se concentraient sur l'étude de la Bible et la vie sainte. D'autres étudiants se sont moqués d'eux, disant qu'ils étaient le « Holy Club » (saint club), les « sacramentariens » et les « [[Méthodisme|méthodistes]] », étant méthodiques et exceptionnellement détaillés dans leur étude biblique, leurs opinions et leur style de vie discipliné. [[George Whitefield]] rejoignit le groupe. Après avoir obtenu son diplôme de maîtrise en langues classiques et en littérature, Charles s'oriente comme son père et son frère vers l'église en 1735.


== Mariage et postérité ==
=== Voyage en Amérique ===
Le 14 octobre 1735, Charles et son frère John embarquèrent sur le ''Simmonds'' de [[Gravesend (Kent)|Gravesend, Kent]] pour se rendre à [[Savannah (Géorgie)|Savannah]] dans la [[Province de Géorgie|colonie de Géorgie]] en [[Amérique britannique]] à la demande du gouverneur [[James Edward Oglethorpe|James Oglethorpe]]. Lors de ce voyage, en particulier lors d'une tempête qui brisa l'un des mâts de leur navire, les frères Wesley furent impressionnés par la foi et la spiritualité profonde de colons appartenant à la communauté des [[Frères moraves]], enracinée dans le [[piétisme]]. Ils considérèrent que les Moraves possédaient une force intérieure qui leur manquait. La religion profondément personnelle des piétistes moraves devait influencer fortement le méthodisme<ref>{{lien web |langue=en |nom1=Ross |prénom1=Kathy W. |nom2=Stacey |prénom2=Rosemary |titre=John Wesley and Savannah |site=Savannah Images Project |date=1998|url=http://www.sip.armstrong.edu/Methodism/wesley.html |consulté le=27 décembre 2019}}.</ref>.


Tandis que John prenait un poste pastoral à Savannah, Charles fut nommé secrétaire aux affaires indiennes et partit, en qualité d'aumônier de la garnison et de la colonie, à Fort Frederica, sur [[Île de Saint-Simon|l'île Saint-Simon]], où, selon son journal, il arriva le mardi 9 mars 1736<ref name="nnu.edu">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=charles|nom1=Wesley|prénom2=Thomas|nom2=Jackson|titre=The Journal of Charles Wesley (1707-1788) [1872]|lieu=Kansas City, Mo|éditeur=Beacon Hill’s|année=1980|isbn=|lire en ligne=http://wesley.nnu.edu/charles-wesley/the-journal-of-charles-wesley-1707-1788/|titre chapitre=March 9 - August 30, 1736}}.</ref>. Les choses ne se passèrent pas bien et il fut largement rejeté par les colons. En juillet 1736, Charles fut commissionné en Angleterre comme porteur des dépêches aux administrateurs de la colonie. Le 16 août 1736, il quitta [[Charleston (Caroline du Sud)|Charleston, en Caroline du Sud]], pour ne jamais retourner dans la colonie de Géorgie<ref name="RossStacey">{{Lien web|langue=en|nom1=Ross|prénom1=Kathy W.|nom2=Stacy|prénom2=Rosemary|titre=John Wesley and Savannah|url=http://www.sip.armstrong.edu/Methodism/wesley.html|série=sip.armstrong.edu|consulté le=22 novembre 2019}}.</ref>.
En 1749, il épouse la très jeune Sarah Gwynne, fille de Marmaduke Gwynne, un riche magistrat gallois qui avait été converti au méthodisme par [[Howell Harris]]. Elle accompagne les frères dans leurs voyages d'évangélisation à travers la Grande-Bretagne, jusqu'à ce que Charles cesse en 1765 de voyager et ils déménagent à la grande rue de Chesterfield (maintenant rue de Wheatley) dans Marylebone, où ils restent jusqu'à la mort de Charles. Charles et Sarah ont eu 8 enfants. Mais seulement trois d'entre eux ont survécu à la petite enfance, [[Charles Wesley junior]] (1757-1834), [[Samuel Wesley]] (1766 - 1837), et leur sœur Sarah Wesley.

=== Ministère ===
[[Fichier:Wesley_plaque,_Postman's_Park.JPG|droite|vignette| Plaque à Postman's Park, Londres, commémorant John et Charles Wesley. ]]
[[Fichier:Charles_Wesley_(4368240967).jpg|droite|vignette| Plaque à [[Westminster]] commémorant le site de la maison de Wesley. ]]
Charles Wesley connut une conversion le 21 mai 1738 - John Wesley eut une expérience similaire à [[Aldersgate|Aldersgate Street]] trois jours plus tard. Une [[Blue plaque|plaque bleue]] de la ville de Londres au 13, Little Britain, près de l'église de St Botolph's-sans-Aulnes, au large de Saint-Martin Le Grand, marque l'emplacement de l'ancienne maison de John Bray, réputée être le théâtre de la « conversion évangélique » de Charles le 21 mai 1738. Elle se lit comme suit : « À côté de ce site se trouvait la maison de John Bray. Scène de la conversion de Charles Wesley par la foi au Christ le 21 mai 1738 »<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Plaque № 5300|url=http://openplaques.org/plaques/5300|éditeur=openplaques.org|consulté le=4 mars 2013}}.</ref>.
[[Fichier:Monument_to_Charles_Wesley,_St_Mary_le_Bone_Old_Churchyard,_London.jpg|droite|vignette| Monument à St Mary le Bone Old Churchyard à l'emplacement de la tombe d'origine de Wesley. ]]
Charles Wesley ressentit une force renouvelée pour diffuser l'évangile aux gens ordinaires et c'est à cette époque qu'il commença à écrire les hymnes poétiques pour lesquels il allait devenir connu. Ce n'est qu'en 1739 que les frères ont commencé à prêcher en plein air, sous l'influence de [[George Whitefield]], dont la prédication en plein air atteignait déjà un grand nombre de mineurs de Bristol<ref name="bbc"/>.

Après avoir cessé de prêcher en plein air et de voyager fréquemment en raison d'une maladie en 1765, Wesley s'est installé et a travaillé dans la région autour de l'[[Église St Marylebone|église paroissiale de St Marylebone]]. Bien plus tard, sur son lit de mort, il envoya chercher le recteur de l'église, John Harley, et lui dit : « Monsieur, quoi que le monde puisse dire de moi, j'ai vécu et je meurs, membre de l'[[Église d'Angleterre]]. Je vous prie de bien vouloir m'enterrer dans votre cimetière ». À sa mort, son corps a été transporté à l'église par six membres du clergé de l'Église d'Angleterre. Un monument lui est dédié dans les jardins de [[Marylebone High Street]], à proximité de son lieu d'enterrement. L'un de ses fils, [[Samuel Wesley|Samuel]], est devenu organiste de cette même église<ref>{{Lien web|langue=en|titre=St. Marylebone Parish Church|url=http://www.stmarylebone.org.uk/history02.htm|consulté le=3 avril 2008|archive-url=https://web.archive.org/web/20080430190655/http://www.stmarylebone.org.uk/history02.htm|archive-date=30 April 2008}}.</ref>.

== Mariage et enfants ==
En avril 1749, il épousa Sarah Gwynne (1726-1822), bien plus jeune que lui, également connue sous le nom de Sally<ref name="Cheetham95_97">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=J. Keith|nom1=Cheetham|titre=On the Trail of John Wesley|lieu=Édimbourg|éditeur=Luath Press|année=2003|pages totales=214|passage=95–97|isbn=1-84282-023-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=Zbaah5nh1tsC&printsec=frontcover}}.</ref>. Elle était la fille de Marmaduke Gwynne, un riche magistrat [[Pays de Galles|gallois]] qui avait été converti au méthodisme par Howell Harris<ref name="Barry141_146">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Joseph|nom1=Barry|titre=Music and the Wesleys|lieu=Urbana|éditeur=University of Illinois Press|année=2010|passage=141–146|isbn=978-0-252-07767-8|prénom2=Nicholas|nom2=Banfield<!--|editor2-first=Stephen-->}}.</ref>. Ils emménagèrent dans une maison à [[Bristol (Royaume-Uni)|Bristol]] en septembre 1749<ref name="Cheetham95_97"/>. Sarah a accompagné les frères dans leurs voyages d'[[évangélisation]] à travers la Grande-Bretagne, jusqu'au moins en 1753. Après 1756, Charles ne fit plus de voyages dans des régions éloignées du pays, se déplaçant principalement entre Bristol et Londres<ref name="Rack45_46">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Henry D.|nom1=Rack|titre=Charles Wesley: Life, Literature and Legacy|lieu=Peterborough|éditeur=Epworth|année=2007|passage=45–46|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=nWAmAQAAIAAJ<!--|editor1-first=Kenneth G.C.--><!--|editor-last=Campbell--><!--|editor2-first=Ted A.-->}}.</ref>.

En 1771, Charles obtient une autre maison, à Londres, et y emménage cette année-là avec son fils aîné. En 1778, toute la famille avait déménagé de Bristol à la maison de Londres, au 1 [[Chesterfield Street]] (maintenant Wheatley Street) dans [[Marylebone]]<ref name="Barry141_146"/>, où ils sont restés jusqu'à la mort de Charles et jusqu'au {{s-|XIX}}<ref name="Forsaith161_162">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Peter S.|nom1=Forsaith|prénom2=Nicholas|nom2=Temperley|prénom3=Stephen|nom3=Banfield|titre=Music and the Wesleys|lieu=Urbana|éditeur=[[University of Illinois Press]]|année=2010|pages totales=274|passage=161–162|isbn=978-0-252-07767-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=vAI1EZNzJAkC&printsec=frontcover}}.</ref>. La maison de Bristol est toujours debout et a été restaurée<ref name="Cheetham95_97"/> mais la maison de Londres a été démolie au milieu du {{s-|XIX}}<ref name="Forsaith161_162"/>.

Seuls trois des enfants du couple ont survécu à la petite enfance : Charles Wesley junior (1757–1834), Sarah Wesley (1759–1828), qui, comme sa mère, était aussi connue sous le nom de Sally, et [[Samuel Wesley]] (1766–1837)<ref name="Temperley_ix_xv">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Nicholas|nom1=Temperley|titre=Music and the Wesleys|lieu=Urbana|éditeur=University of Illinois Press|année=2010|passage=p. ix–xv|isbn=978-0-252-07767-8<!--|editor1-first=Nicholas--><!--|editor-last=Banfield--><!--|editor2-first=Stephen-->}}.</ref>. Leurs autres enfants, John, Martha Maria, Susannah, Selina et John James sont tous enterrés à Bristol, décédés entre 1753 et 1768. (Voir le monument dans le jardin du côté nord de la jonction de Lewis Mead et The Haymarket, Bristol.) Samuel et Charles junior étaient tous deux des [[Enfant prodige|enfants prodiges]] en musique et, comme leur père, sont devenus [[Organiste|organistes]] et compositeurs. Charles junior a passé la majeure partie de sa carrière en tant qu'organiste personnel de la famille royale, et Samuel est devenu l'un des musiciens les plus accomplis au monde et est souvent appelé « le Mozart anglais ». Le fils de Samuel Wesley, [[Samuel Sebastian Wesley]], était l'un des plus éminents compositeurs britanniques du {{s-|XIX}}<ref name="Temperley_ix_xv"/>.


== Hymnes ==
== Hymnes ==
La conversion de Wesley a eu un impact clair sur sa doctrine, en particulier la doctrine du [[Saint-Esprit]]. Le changement de doctrine peut être vu dans ses sermons après 1738, mais est le plus notable dans ses hymnes écrits après 1738.
Au cours de sa carrière, Charles Wesley a publié les textes de plus de {{nombre|6000}} hymnes, dont de nombreux sont aujourd’hui encore populaires. Les suivants sont parmi les plus connus.

À partir de l'ouvrage publié par Charles ''Hymns and Prayers to the Trinity'' et dans l'hymne numéro 62, il écrivit : « Le Saint-Esprit en partie nous le connaissons, car avec nous il réside, tout notre bien nous le lui devons, par sa grâce il nous guide, Il inspire nos pensées vertueuses, le mal il le détourne, et chaque semence de bon volonté, Il l'a plantée dans nos cœurs<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Vickers |prénom1=Jason E. |titre='And We The Life of God Shall Know': Incarnation and the Trinity in Charles Wesley's Hymns |périodique=Anglican Theological Review |volume=90 |numéro=2 |date=2008 |lire en ligne=https://search.proquest.com/openview/f3f126e2a13c5fee6d7fdfa9b6996276/ }}.</ref>. »

Charles communique plusieurs doctrines : l'habitation en soi du Saint-Esprit, l'œuvre sanctifiante du Saint-Esprit, la dépravation de l'humanité et la responsabilité personnelle de l'humanité envers Dieu. Ses hymnes ont eu une influence significative non seulement sur le méthodisme, mais sur la théologie moderne dans son ensemble<ref name="Vickers2007">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jason E.|nom1=Vickers|titre=Charles Wesley: life, literature and legacy|lieu=Peterborough|éditeur=Epworth|année=2007|passage=278–298|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=nWAmAQAAIAAJ|titre chapitre=Charles Wesley and the Revival of the Doctrine of the Trinity: A Methodist Contribution To Modern Theology<!--|editor1-first=Kenneth G. C.--><!--|editor2-first=Ted--><!--|editor-last=Campbell-->}}.</ref>.

=== Collection d'hymnes ===
[[Fichier:Charles-Wesley-preaching.jpg|droite|vignette| Charles Wesley prêchant, par William Gush<ref>{{article|langue=en |nom= Swift |prénom=Wesley F.|titre=Portraits and biographies of charles wesley |journal=Proceedings of the Wesley Historical Society |périodique=Wesley Historical Society |volume=31 |numéro=4 |pages=86-89 |date=1957 |url=http://www.biblicalstudies.org.uk/pdf/whs/31-4.pdf }}.</ref>. ]]
Au cours de sa carrière, Charles Wesley a publié les textes de plus de {{nombre|6000}} hymnes, dont de nombreux sont aujourd’hui encore populaires. Les suivants sont parmi les plus connus :
{{colonnes|taille=20|
{{colonnes|taille=20|
*''Arise my soul arise'' ([[Wikisource:Arise, My Soul, Arise|paroles]])
* "Arise, My Soul, Arise" ([[Wikisource:Arise, My Soul, Arise|paroles]])
*''And Can It Be That I Should Gain?'' ([[Wikisource:And Can It Be That I Should Gain?|paroles]])
* "And Can It Be That I Should Gain?" ([[Wikisource:And Can It Be That I Should Gain?|paroles]])
*''Christ the Lord Is Risen Today'' ([[Wikisource:Christ the Lord Is Risen Today|paroles]])
* "Christ the Lord Is Risen Today" ([[Wikisource:Christ the Lord Is Risen Today|paroles]])
*''Christ, Whose Glory Fills the Skies'' ([[Wikisource:Christ, Whose Glory Fills the Skies|paroles]])
* "Christ, Whose Glory Fills the Skies" ([[Wikisource:Christ, Whose Glory Fills the Skies|paroles]])
*''Come, O Thou Traveler Unknown'' ([[Wikisource:Come, O Thou Traveler Unknown|paroles]])
* "Come, O Thou Traveler Unknown" ([[Wikisource:Come, O Thou Traveler Unknown|paroles]])
*''Come, Thou Long Expected Jesus'' ([[Wikisource:Come, Thou Long-Expected Jesus|paroles]])
* "Come, Thou Long Expected Jesus" ([[Wikisource:Come, Thou Long-Expected Jesus|paroles]])
*''Depth of Mercy, Can it Be'' ([[Wikisource:Depth of Mercy|paroles]])
* "Depth of Mercy, Can it Be" ([[Wikisource:Depth of Mercy|paroles]])
*''Father, I Stretch My Hands to Thee'' ([[Wikisource:Father, I Stretch My Hands to Thee|paroles]])
* "Father, I Stretch My Hands to Thee" ([[Wikisource:Father, I Stretch My Hands to Thee|paroles]])
*''Hail the Day that Sees Him Rise'' ([[Wikisource:Hail the Day That Sees Him Rise|paroles]])
* "Hail the Day That Sees Him Rise" ([[Wikisource:Hail the Day That Sees Him Rise|paroles]])
*''Hark, The Herald Angels Sing'' ([[Wikisource:Hark! the Herald Angels Sing|paroles]])
* "[[Hark! The Herald Angels Sing]]" ([[Wikisource:Hark! the Herald Angels Sing|paroles]])
*''Jesus, Lover of My Soul'' ([[Wikisource:Jesus, Lover of My Soul|paroles]])
* "Jesus, Lover of My Soul" ([[Wikisource:Jesus, Lover of My Soul|paroles]])
*''Jesus, The Name High Over All'' ([[Wikisource:Jesus! the Name High over All|paroles]])
* "Jesus, The Name High Over All" ([[Wikisource:Jesus! the Name High over All|paroles]])
*''Lo! He Comes with Clouds Descending'' ([[Wikisource:Lo, He Comes with Clouds Descending|paroles]])
* "Lo! He comes with clouds descending" ([[Wikisource:Lo, He Comes with Clouds Descending|paroles]])
*''Love Divine, All Loves Excelling'' ([[Wikisource:Love Divine, All Loves Excelling|paroles]])
* "Love Divine, All Loves Excelling" ([[Wikisource:Love Divine, All Loves Excelling|paroles]])
*''O for a Heart to Praise My God'' ([[Wikisource:O For a Heart to Praise My God|paroles]])
* "O for a Heart to Praise My God" ([[Wikisource:O For a Heart to Praise My God|paroles]])
*''O for a Thousand Tongues to Sing'' ([[Wikisource:O for a Thousand Tongues to Sing|paroles]])
* "O for a Thousand Tongues to Sing" ([[Wikisource:O for a Thousand Tongues to Sing|paroles]])
*''Rejoice, the Lord is King'' ([[Wikisource:Rejoice, the Lord Is King|paroles]])
* "Rejoice, the Lord is King" ([[Wikisource:Rejoice, the Lord Is King|paroles]])
*''[[Soldiers of Christ, Arise]]'' ([[Wikisource:Soldiers of Christ, Arise|paroles]])
* "[[Soldiers of Christ, Arise]]" ([[Wikisource:Soldiers of Christ, Arise|paroles]])
*''Thou Hidden Source of Calm Repose'' ([[Wikisource:Thou Hidden Source of Calm Repose|paroles]])
* "Sun of Unclouded Righteousness" ([[Wikisource:Sun of Unclouded Righteousness|paroles]])
*''Ye Servants of God'' ([[Wikisource:Ye Servants of God|paroles]])
* "Thou Hidden Source of Calm Repose" ([[Wikisource:Thou Hidden Source of Calm Repose|paroles]])
* "Ye Servants of God" ([[Wikisource:Ye Servants of God|paroles]])
}}
}}


Les paroles de nombreux hymnes sont sur [[Wikisource]] et sur le site ''{{Lang|en|Hymns and Sacred Poems}}''<ref>{{en}} [https://archive.org/details/hymnsandsacredpo00wesliala Hymns and sacred poems, by Wesley, John and Wesley, Charles, Bristol, 1743].</ref>. Environ 150 de ses hymnes sont dans le recueil d’hymnes méthodiste ''{{Lien|Hymns and Psalms}}'' (New York et Chicago, 1872).
Les paroles de nombreux hymnes sont sur [[Wikisource]] et dans ses nombreuses publications<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=John|nom1=Wesley|prénom2=Charles|nom2=Wesley|titre=Hymns and sacred poems|lieu=Bristol|année=1743|numéro d'édition=4|lire en ligne=https://archive.org/details/hymnsandsacredpo00wesliala}}</ref>{{,}}<ref>[https://divinity.duke.edu/initiatives/cswt/charles-published-verse Complete texts of Charles Wesley's Published Verse at Duke Divinity School].</ref>. Environ 150 de ses hymnes sont dans le [[hymnaire|recueil d’hymnes]] méthodiste ''Hymns and Psalms'' (New York et Chicago, 1872). Beaucoup de ses hymnes sont traduits dans d'autres langues et forment la base des hymnes méthodistes, ainsi que du ''Metodist-Episkopal-Kyrkans psalmbok'' suédois imprimé à Stockholm en 1892.


Ses hymnes ont soulevé l’intérêt de la [[Liturgie|liturgiste]] et [[:wikt:hymnologue|hymnologue]] [[Simei Monteiro]] qui au début du {{s-|XXI|e}} travaille à leur traduction en [[portugais]]. Elle recrée les textes dans le contexte latino-américain selon un processus d’[[inculturation]]<ref name="HINOLOGIA">{{Lien web |langue=pt |url=http://www.hinologia.org/?page_id=1117 |titre=Simei Monteiro |année=2015 |site=www.hinologia.org |éditeur=Hinologia Cristã |consulté le=17 février 2016 |id=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=pt |url=http://portal.metodista.br/fateo/noticias/fateo-apoia-pesquisa-da-hinodia-wesleyana |titre=FaTeo apóia pesquisa da hinódia wesleyana |jour=20|mois=2|année=2009 |site=portal.metodista.br |éditeur={{Lien|lang=pt|trad=Universidade Metodista de São Paulo|fr=Université méthodiste de São Paulo}} |en ligne le= |consulté le=19 février 2016 |id=}}. Voir p.e. {{Ouvrage |langue=pt |auteur1=Simei Monteiro|directeur1=oui |auteur2=Luiz Carlos Ramos|directeur2=oui |titre=Mil vozes para celebrar |sous-titre=hinário Wesleyano |éditeur=Editeo |collection= |lieu=São Bernardo do Campo, SP |année=2007 |volume=1 |pages totales=31 |lire en ligne= }} (''Mille voix pour célébrer : hymnes Wesleyens'')</ref>.
Ses hymnes ont soulevé l’intérêt de la [[Liturgie|liturgiste]] et [[:wikt:hymnologue|hymnologue]] [[Simei Monteiro]] qui au début du {{s-|XXI|e}} travaille à leur traduction en [[portugais]]. Elle recrée les textes dans le contexte latino-américain selon un processus d’[[inculturation]]<ref name="HINOLOGIA">{{Lien web |langue=pt |url=http://www.hinologia.org/?page_id=1117 |titre=Simei Monteiro |année=2015 |site=hinologia.org |éditeur=Hinologia Cristã |consulté le=17 février 2016 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=pt |url=http://portal.metodista.br/fateo/noticias/fateo-apoia-pesquisa-da-hinodia-wesleyana |titre=FaTeo apóia pesquisa da hinódia wesleyana |jour=20|mois=2|année=2009 |site=portal.metodista.br |éditeur=Universidade Metodista de São Paulo |consulté le=19 février 2016 }}. Voir par exemple {{Ouvrage |langue=pt |auteur1=Simei Monteiro |directeur1=oui |auteur2=Luiz Carlos Ramos |directeur2=oui |titre=Mil vozes para celebrar |sous-titre=hinário Wesleyano |volume=1 |lieu=São Bernardo do Campo, SP |éditeur=Editeo |année=2007 |passage=31 |isbn=}} (''Mille voix pour célébrer : hymnes Wesleyens'').</ref>.

== Psaumes ==
Les hymnes de Wesley sont remarquables en tant qu'interprétations des Écritures<ref name="LeMon">{{youtube|langue=en|id=1FNv_dY7h6A|titre=Joel LeMon: The Controversial Introduction of Jesus into the Psalms by John and Charles Wesley}}.</ref>. Il a également produit des paraphrases des Psaumes, contribuant à la longue tradition des psaumes métriques anglais. Une caractéristique notable de ses Psaumes est l'introduction de Jésus dans les Psaumes, perpétuant une tradition de lectures christologiques des Psaumes évidente dans les traductions de John Patrick et [[Isaac Watts]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=J. R.|nom1=Watson|titre=The English Hymn|lieu=Oxford|éditeur=[[Oxford University Press|Clarendon Press]]|année=1997|pages totales=230–251|isbn=0-19-826762-2|lire en ligne=https://archive.org/details/englishhymncriti0000wats|accès url=inscription}}.</ref>. L'introduction de Jésus dans les Psaumes a souvent été source de controverse, même au sein de la propre famille de Wesley. Le frère de Charles, Samuel Wesley, a écrit un poème contre une telle pratique<ref name="LeMon" />. Les Psaumes manuscrits de Wesley sont d'une importance particulière, conservés dans les archives de la Pitts Theology Library de l'[[Université Emory]]<ref>{{lien web|langue=en|url=http://pitts.emory.edu/archives/text/mss159.html|titre=Pitts Theology Library Archives Finding Aid|site=}}.</ref>.

== Mort et enterrement ==
À l'âge de 80 ans, Charles Wesley est décédé le 29 mars 1788, à [[Londres|Londres, en Angleterre]]. Depuis qu'il se considérait comme membre de l'[[Église d'Angleterre]], il avait demandé à être enterré en tant que tel, et est enterré dans le cimetière de l'[[Église St Marylebone|église paroissiale de St Marylebone]]<ref name="bbc" />.

== Héritage ==
Wesley est encore connu pour son ministère à St. Simon's Island, en Géorgie, par la Conférence de Géorgie du Sud de l'[[Église méthodiste unie]] ; en 1950, la conférence ouvrit un centre de retraite chrétien sur l'île au bord de la rivière Frederica, le désignant « Epworth près de la mer » en l'honneur de son lieu de naissance et de celui de John. {{refnec|Il est commémoré dans le calendrier des saints de l'[[Église évangélique luthérienne en Amérique]] le 2 mars avec son frère John.}} Les frères Wesley sont également commémorés le 3 mars dans le [[Calendrier des saints (Église épiscopalienne des États-Unis)|calendrier des saints]] de l'[[Église épiscopalienne des États-Unis|Église épiscopalienne]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|titre=The Book of Common Prayer and Administration of the Sacraments and Other Rites and Ceremonies of the Church|sous-titre=Together with the Psalter of David|éditeur=Seabury|année=1979|passage=23|isbn=}}.</ref> et le 24 mai dans le calendrier anglican. Charles est commémoré le 29 mars dans le calendrier des commémorations de l'Ordre de Saint-Luc ; John est commémoré le 2 mars; leurs parents sont également commémorés<ref>{{Ouvrage|langue=en|titre=For All The Saints: A Calendar of Commemorations for United Methodists|lieu=Akron, Ohio|éditeur=Order of St Luke|date=1995|passage=77–78, 95–96|isbn=1-878009-25-7<!--|editor-first=Clifton F.-->}}.</ref>.

À la suite de cette production d'hymnes encore utilisés aujourd'hui, la Gospel Music Association a reconnu ses contributions musicales à l'art de la musique gospel en 1995 en inscrivant son nom au Gospel Music [[Hall of Fame]].

Wesley a écrit deux des « quatre grand hymnes anglicans » : « [[Hark! The Herald Angels Sing]] » et « Lo! He Comes With Clouds Descending ».

=== Tricentenaire ===
Le 24 mai 2007 a été célébré comme le tricentenaire de la naissance de Wesley, avec de nombreux événements festifs organisés dans toute l'Angleterre, même si Wesley est en fait né en décembre 1707. La date du 24 mai est connue des méthodistes sous le nom d'« Aldersgate Day » et commémore le réveil spirituel de Charles puis de John Wesley en 1738. En particulier, dans le village d'Epworth, dans le nord du Lincolnshire, à la Wesley Memorial Methodist Church, il y a eu un festival des fleurs, les 26 et 28 mai, avec des compositions florales représentant certains des hymnes de Wesley, tels que ''O for a Thousand Tongues to Sing'', ''And Can It Be'', et ''O For a Trumpet Voice''.

En novembre 2007, [[An Post]], l'office postal irlandais, a émis un timbre de 78c pour commémorer le 300{{e}} anniversaire de la naissance de Wesley{{Référence souhaitée|date=18 décembre 2019}}.

; Représentations de Wesley en vitrail
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|File:Charles Wesley 2.JPG|Wesley à la St. Matthew's Church, Bristol.
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== Au cinéma ==
* ''A Heart Set Free'' - T. N. Mohan, 2007, un long métrage documentaire sur la vie et les hymnes de Charles Wesley.
* ''Wesley'' - Foundery Pictures, 2009, avec [[Burgess Jenkins]] dans le rôle de John Wesley, R. Keith Harris dans le rôle de Charles Wesley et avec [[June Lockhart]] dans le rôle de Susanna Wesley et [[Kevin McCarthy (acteur)|Kevin McCarthy]] dans le rôle de l'évêque Ryder.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Notes ===
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==Voir aussi==
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Pour les articles homonymes, voir Wesley.

Charles Wesley
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Formation
Activités
Père
Mère
Susanna Wesley (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Samuel Wesley (en)
Mehetabel Wright (en)
John WesleyVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sarah Wesley (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Distinction
Temple de la renommée du Gospel (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
E.J. Pratt Library (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Charles Wesley, né le à Epworth et mort le à Londres, est un chef de file du mouvement méthodiste. Il est surtout connu pour ses six mille cinq cents hymnes religieux[1].

Wesley est né à Epworth, Lincolnshire, fils du prêtre et poète anglican Samuel Wesley de sa femme Susanna. Il était le frère cadet du fondateur méthodiste John Wesley et du prêtre anglican Samuel Wesley (le Jeune), et père du musicien Samuel Wesley, et le grand-père du musicien Samuel Sebastian Wesley.

Il fait ses études à Oxford, où ses frères avaient également étudié, et il y a formé le « Holy Club » avec certains de ses camarades en 1729. John Wesley a ensuite rejoint ce groupe, tout comme George Whitefield. Charles a suivi son père et son frère dans l'église en 1735, et il a voyagé en Amérique avec John en Géorgie, revenant un an plus tard. En 1749, il épousa Sarah Gwynne, fille d'un gentleman gallois qui avait été converti au méthodisme par Howell Harris. Elle a accompagné les frères dans leurs voyages d'évangélisation à travers la Grande-Bretagne jusqu'à ce que Charles cesse de voyager en 1765.

Malgré leur proximité, Charles et son frère John n'ont pas toujours été d'accord sur les questions relatives à leurs convictions. En particulier, Charles s'est fermement opposé à l'idée d'une rupture avec l'Église d'Angleterre dans laquelle ils avaient été ordonnés[2]. Ils se sont aussi opposés sur la doctrine de la perfection chrétienne adoptée par John Wesley et après lui par la majorité des méthodistes, Charles restant sur une ligne plus traditionnelle dans l'anglicanisme et dans le protestantisme en général, qu'on retrouve chez les méthodistes calvinistes (en)[3].

Biographie

[modifier | modifier le code]
« Lily Portrait » de Wesley

Jeunesse

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Charles Wesley était le dix-huitième enfant de Susanna Wesley et Samuel Wesley. Il est né à Epworth, Lincolnshire, Angleterre, où son père était recteur. Il fit ses études à la Westminster School et à la Christ Church, Oxford, où il a été ordonné[2]. Il a été ordonné diacre le 25 septembre 1725, puis prêtre l'année suivante. À Oxford, Charles forma un groupe de prière parmi ses camarades de classe en 1727; son frère aîné, John, se joignit à lui en 1729. Ce dernier en devint assez rapidement le chef et remodela le groupe selon ses propres perceptions. Ils se concentraient sur l'étude de la Bible et la vie sainte. D'autres étudiants se sont moqués d'eux, disant qu'ils étaient le « Holy Club » (saint club), les « sacramentariens » et les « méthodistes », étant méthodiques et exceptionnellement détaillés dans leur étude biblique, leurs opinions et leur style de vie discipliné. George Whitefield rejoignit le groupe. Après avoir obtenu son diplôme de maîtrise en langues classiques et en littérature, Charles s'oriente comme son père et son frère vers l'église en 1735.

Voyage en Amérique

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Le 14 octobre 1735, Charles et son frère John embarquèrent sur le Simmonds de Gravesend, Kent pour se rendre à Savannah dans la colonie de Géorgie en Amérique britannique à la demande du gouverneur James Oglethorpe. Lors de ce voyage, en particulier lors d'une tempête qui brisa l'un des mâts de leur navire, les frères Wesley furent impressionnés par la foi et la spiritualité profonde de colons appartenant à la communauté des Frères moraves, enracinée dans le piétisme. Ils considérèrent que les Moraves possédaient une force intérieure qui leur manquait. La religion profondément personnelle des piétistes moraves devait influencer fortement le méthodisme[4].

Tandis que John prenait un poste pastoral à Savannah, Charles fut nommé secrétaire aux affaires indiennes et partit, en qualité d'aumônier de la garnison et de la colonie, à Fort Frederica, sur l'île Saint-Simon, où, selon son journal, il arriva le mardi 9 mars 1736[5]. Les choses ne se passèrent pas bien et il fut largement rejeté par les colons. En juillet 1736, Charles fut commissionné en Angleterre comme porteur des dépêches aux administrateurs de la colonie. Le 16 août 1736, il quitta Charleston, en Caroline du Sud, pour ne jamais retourner dans la colonie de Géorgie[6].

Ministère

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Plaque à Postman's Park, Londres, commémorant John et Charles Wesley.
Plaque à Westminster commémorant le site de la maison de Wesley.

Charles Wesley connut une conversion le 21 mai 1738 - John Wesley eut une expérience similaire à Aldersgate Street trois jours plus tard. Une plaque bleue de la ville de Londres au 13, Little Britain, près de l'église de St Botolph's-sans-Aulnes, au large de Saint-Martin Le Grand, marque l'emplacement de l'ancienne maison de John Bray, réputée être le théâtre de la « conversion évangélique » de Charles le 21 mai 1738. Elle se lit comme suit : « À côté de ce site se trouvait la maison de John Bray. Scène de la conversion de Charles Wesley par la foi au Christ le 21 mai 1738 »[7].

Monument à St Mary le Bone Old Churchyard à l'emplacement de la tombe d'origine de Wesley.

Charles Wesley ressentit une force renouvelée pour diffuser l'évangile aux gens ordinaires et c'est à cette époque qu'il commença à écrire les hymnes poétiques pour lesquels il allait devenir connu. Ce n'est qu'en 1739 que les frères ont commencé à prêcher en plein air, sous l'influence de George Whitefield, dont la prédication en plein air atteignait déjà un grand nombre de mineurs de Bristol[2].

Après avoir cessé de prêcher en plein air et de voyager fréquemment en raison d'une maladie en 1765, Wesley s'est installé et a travaillé dans la région autour de l'église paroissiale de St Marylebone. Bien plus tard, sur son lit de mort, il envoya chercher le recteur de l'église, John Harley, et lui dit : « Monsieur, quoi que le monde puisse dire de moi, j'ai vécu et je meurs, membre de l'Église d'Angleterre. Je vous prie de bien vouloir m'enterrer dans votre cimetière ». À sa mort, son corps a été transporté à l'église par six membres du clergé de l'Église d'Angleterre. Un monument lui est dédié dans les jardins de Marylebone High Street, à proximité de son lieu d'enterrement. L'un de ses fils, Samuel, est devenu organiste de cette même église[8].

Mariage et enfants

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En avril 1749, il épousa Sarah Gwynne (1726-1822), bien plus jeune que lui, également connue sous le nom de Sally[9]. Elle était la fille de Marmaduke Gwynne, un riche magistrat gallois qui avait été converti au méthodisme par Howell Harris[10]. Ils emménagèrent dans une maison à Bristol en septembre 1749[9]. Sarah a accompagné les frères dans leurs voyages d'évangélisation à travers la Grande-Bretagne, jusqu'au moins en 1753. Après 1756, Charles ne fit plus de voyages dans des régions éloignées du pays, se déplaçant principalement entre Bristol et Londres[11].

En 1771, Charles obtient une autre maison, à Londres, et y emménage cette année-là avec son fils aîné. En 1778, toute la famille avait déménagé de Bristol à la maison de Londres, au 1 Chesterfield Street (maintenant Wheatley Street) dans Marylebone[10], où ils sont restés jusqu'à la mort de Charles et jusqu'au XIXe siècle[12]. La maison de Bristol est toujours debout et a été restaurée[9] mais la maison de Londres a été démolie au milieu du XIXe siècle[12].

Seuls trois des enfants du couple ont survécu à la petite enfance : Charles Wesley junior (1757–1834), Sarah Wesley (1759–1828), qui, comme sa mère, était aussi connue sous le nom de Sally, et Samuel Wesley (1766–1837)[13]. Leurs autres enfants, John, Martha Maria, Susannah, Selina et John James sont tous enterrés à Bristol, décédés entre 1753 et 1768. (Voir le monument dans le jardin du côté nord de la jonction de Lewis Mead et The Haymarket, Bristol.) Samuel et Charles junior étaient tous deux des enfants prodiges en musique et, comme leur père, sont devenus organistes et compositeurs. Charles junior a passé la majeure partie de sa carrière en tant qu'organiste personnel de la famille royale, et Samuel est devenu l'un des musiciens les plus accomplis au monde et est souvent appelé « le Mozart anglais ». Le fils de Samuel Wesley, Samuel Sebastian Wesley, était l'un des plus éminents compositeurs britanniques du XIXe siècle[13].

Hymnes

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La conversion de Wesley a eu un impact clair sur sa doctrine, en particulier la doctrine du Saint-Esprit. Le changement de doctrine peut être vu dans ses sermons après 1738, mais est le plus notable dans ses hymnes écrits après 1738.

À partir de l'ouvrage publié par Charles Hymns and Prayers to the Trinity et dans l'hymne numéro 62, il écrivit : « Le Saint-Esprit en partie nous le connaissons, car avec nous il réside, tout notre bien nous le lui devons, par sa grâce il nous guide, Il inspire nos pensées vertueuses, le mal il le détourne, et chaque semence de bon volonté, Il l'a plantée dans nos cœurs[14]. »

Charles communique plusieurs doctrines : l'habitation en soi du Saint-Esprit, l'œuvre sanctifiante du Saint-Esprit, la dépravation de l'humanité et la responsabilité personnelle de l'humanité envers Dieu. Ses hymnes ont eu une influence significative non seulement sur le méthodisme, mais sur la théologie moderne dans son ensemble[15].

Collection d'hymnes

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Charles Wesley prêchant, par William Gush[16].

Au cours de sa carrière, Charles Wesley a publié les textes de plus de 6 000 hymnes, dont de nombreux sont aujourd’hui encore populaires. Les suivants sont parmi les plus connus :

Les paroles de nombreux hymnes sont sur Wikisource et dans ses nombreuses publications[17],[18]. Environ 150 de ses hymnes sont dans le recueil d’hymnes méthodiste Hymns and Psalms (New York et Chicago, 1872). Beaucoup de ses hymnes sont traduits dans d'autres langues et forment la base des hymnes méthodistes, ainsi que du Metodist-Episkopal-Kyrkans psalmbok suédois imprimé à Stockholm en 1892.

Ses hymnes ont soulevé l’intérêt de la liturgiste et hymnologue Simei Monteiro qui au début du XXIe siècle travaille à leur traduction en portugais. Elle recrée les textes dans le contexte latino-américain selon un processus d’inculturation[19],[20].

Psaumes

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Les hymnes de Wesley sont remarquables en tant qu'interprétations des Écritures[21]. Il a également produit des paraphrases des Psaumes, contribuant à la longue tradition des psaumes métriques anglais. Une caractéristique notable de ses Psaumes est l'introduction de Jésus dans les Psaumes, perpétuant une tradition de lectures christologiques des Psaumes évidente dans les traductions de John Patrick et Isaac Watts[22]. L'introduction de Jésus dans les Psaumes a souvent été source de controverse, même au sein de la propre famille de Wesley. Le frère de Charles, Samuel Wesley, a écrit un poème contre une telle pratique[21]. Les Psaumes manuscrits de Wesley sont d'une importance particulière, conservés dans les archives de la Pitts Theology Library de l'Université Emory[23].

Mort et enterrement

[modifier | modifier le code]

À l'âge de 80 ans, Charles Wesley est décédé le 29 mars 1788, à Londres, en Angleterre. Depuis qu'il se considérait comme membre de l'Église d'Angleterre, il avait demandé à être enterré en tant que tel, et est enterré dans le cimetière de l'église paroissiale de St Marylebone[2].

Héritage

[modifier | modifier le code]

Wesley est encore connu pour son ministère à St. Simon's Island, en Géorgie, par la Conférence de Géorgie du Sud de l'Église méthodiste unie ; en 1950, la conférence ouvrit un centre de retraite chrétien sur l'île au bord de la rivière Frederica, le désignant « Epworth près de la mer » en l'honneur de son lieu de naissance et de celui de John. Il est commémoré dans le calendrier des saints de l'Église évangélique luthérienne en Amérique le 2 mars avec son frère John.[réf. nécessaire] Les frères Wesley sont également commémorés le 3 mars dans le calendrier des saints de l'Église épiscopalienne[24] et le 24 mai dans le calendrier anglican. Charles est commémoré le 29 mars dans le calendrier des commémorations de l'Ordre de Saint-Luc ; John est commémoré le 2 mars; leurs parents sont également commémorés[25].

À la suite de cette production d'hymnes encore utilisés aujourd'hui, la Gospel Music Association a reconnu ses contributions musicales à l'art de la musique gospel en 1995 en inscrivant son nom au Gospel Music Hall of Fame.

Wesley a écrit deux des « quatre grand hymnes anglicans » : « Hark! The Herald Angels Sing » et « Lo! He Comes With Clouds Descending ».

Tricentenaire

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Le 24 mai 2007 a été célébré comme le tricentenaire de la naissance de Wesley, avec de nombreux événements festifs organisés dans toute l'Angleterre, même si Wesley est en fait né en décembre 1707. La date du 24 mai est connue des méthodistes sous le nom d'« Aldersgate Day » et commémore le réveil spirituel de Charles puis de John Wesley en 1738. En particulier, dans le village d'Epworth, dans le nord du Lincolnshire, à la Wesley Memorial Methodist Church, il y a eu un festival des fleurs, les 26 et 28 mai, avec des compositions florales représentant certains des hymnes de Wesley, tels que O for a Thousand Tongues to Sing, And Can It Be, et O For a Trumpet Voice.

En novembre 2007, An Post, l'office postal irlandais, a émis un timbre de 78c pour commémorer le 300e anniversaire de la naissance de Wesley[réf. souhaitée].

Représentations de Wesley en vitrail
Wesley à la St. Matthew's Church, Bristol.
Wesley à la St. Matthew's Church, Bristol. 
Bach, Wesley et Handel, au Cambridge Rd Methodist Church, Birmingham.
Bach, Wesley et Handel, au Cambridge Rd Methodist Church, Birmingham. 
Charles Wesley, John Wesley et Francis Asbury au Lac Junaluska en Caroline du Nord.
Charles Wesley, John Wesley et Francis Asbury au Lac Junaluska en Caroline du Nord. 

Au cinéma

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  • A Heart Set Free - T. N. Mohan, 2007, un long métrage documentaire sur la vie et les hymnes de Charles Wesley.
  • Wesley - Foundery Pictures, 2009, avec Burgess Jenkins dans le rôle de John Wesley, R. Keith Harris dans le rôle de Charles Wesley et avec June Lockhart dans le rôle de Susanna Wesley et Kevin McCarthy dans le rôle de l'évêque Ryder.

Notes et références

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  1. ↑ (en) William Lee Hunton, Favorite Hymns : Stories of the Origin, Authorship, and Use of Hymns We Love, General Council Publication House, (lire en ligne), p. 94–97.
  2. ↑ a b c et d (en) « Charles Wesley », BBC, (consulté le ).
  3. ↑ (en) Randy L. Maddox, « Theology of John and Charles Wesley », sur dukespace.lib.duke.edu, (consulté le ).
  4. ↑ (en) Kathy W. Ross et Rosemary Stacey, « John Wesley and Savannah », sur Savannah Images Project, (consulté le ).
  5. ↑ (en) charles Wesley et Thomas Jackson, The Journal of Charles Wesley (1707-1788) [1872], Kansas City, Mo, Beacon Hill’s, (lire en ligne), « March 9 - August 30, 1736 ».
  6. ↑ (en) Kathy W. Ross et Rosemary Stacy, « John Wesley and Savannah », sip.armstrong.edu (consulté le ).
  7. ↑ (en) « Plaque № 5300 », openplaques.org (consulté le ).
  8. ↑ (en) « St. Marylebone Parish Church » [archive du ] (consulté le ).
  9. ↑ a b et c (en) J. Keith Cheetham, On the Trail of John Wesley, Édimbourg, Luath Press, , 214 p. (ISBN 1-84282-023-0, lire en ligne), p. 95–97.
  10. ↑ a et b (en) Joseph Barry et Nicholas Banfield, Music and the Wesleys, Urbana, University of Illinois Press, (ISBN 978-0-252-07767-8), p. 141–146.
  11. ↑ (en) Henry D. Rack, Charles Wesley: Life, Literature and Legacy, Peterborough, Epworth, (lire en ligne), p. 45–46.
  12. ↑ a et b (en) Peter S. Forsaith, Nicholas Temperley et Stephen Banfield, Music and the Wesleys, Urbana, University of Illinois Press, , 274 p. (ISBN 978-0-252-07767-8, lire en ligne), p. 161–162.
  13. ↑ a et b (en) Nicholas Temperley, Music and the Wesleys, Urbana, University of Illinois Press, (ISBN 978-0-252-07767-8), p. ix–xv.
  14. ↑ (en) Vickers, « 'And We The Life of God Shall Know': Incarnation and the Trinity in Charles Wesley's Hymns », Anglican Theological Review, vol. 90, no 2,‎ (lire en ligne).
  15. ↑ (en) Jason E. Vickers, Charles Wesley: life, literature and legacy, Peterborough, Epworth, (lire en ligne), « Charles Wesley and the Revival of the Doctrine of the Trinity: A Methodist Contribution To Modern Theology », p. 278–298.
  16. ↑ (en) Wesley F. Swift, « Portraits and biographies of charles wesley », Wesley Historical Society, vol. 31, no 4,‎ , p. 86-89 (lire en ligne).
  17. ↑ (en) John Wesley et Charles Wesley, Hymns and sacred poems, Bristol, , 4e éd. (lire en ligne)
  18. ↑ Complete texts of Charles Wesley's Published Verse at Duke Divinity School.
  19. ↑ (pt) « Simei Monteiro », sur hinologia.org, Hinologia Cristã, (consulté le ).
  20. ↑ (pt) « FaTeo apóia pesquisa da hinódia wesleyana », sur portal.metodista.br, Universidade Metodista de São Paulo, (consulté le ). Voir par exemple (pt) Simei Monteiro (dir.) et Luiz Carlos Ramos (dir.), Mil vozes para celebrar : hinário Wesleyano, vol. 1, São Bernardo do Campo, SP, Editeo, , p. 31 (Mille voix pour célébrer : hymnes Wesleyens).
  21. ↑ a et b (en) [vidéo] « Joel LeMon: The Controversial Introduction of Jesus into the Psalms by John and Charles Wesley », sur YouTube.
  22. ↑ (en) J. R. Watson, The English Hymn, Oxford, Clarendon Press, , 230–251 p. (ISBN 0-19-826762-2, lire en ligne Inscription nécessaire).
  23. ↑ (en) « Pitts Theology Library Archives Finding Aid ».
  24. ↑ (en) The Book of Common Prayer and Administration of the Sacraments and Other Rites and Ceremonies of the Church : Together with the Psalter of David, Seabury, , p. 23.
  25. ↑ (en) For All The Saints: A Calendar of Commemorations for United Methodists, Akron, Ohio, Order of St Luke, (ISBN 1-878009-25-7), p. 77–78, 95–96.

Voir aussi

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Liens externes

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  • (en) « Wesley Center Online », sur Wesley Center for Applied Theology, Northwest Nazarene University

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