« Ichneumonidae » : différence entre les versions
m mef |
|||
(5 versions intermédiaires par 4 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 32 : | Ligne 32 : | ||
== Biologie de la famille == |
== Biologie de la famille == |
||
[[File:Parasite170127-fig S2 ovipositor Pimplinae Zatypota albicoxa.gif| |
[[File:Parasite170127-fig S2 ovipositor Pimplinae Zatypota albicoxa.gif|vignette|Un Pimplinae, ''Zatypota albicoxa'' déposant son œuf sur une araignée]] |
||
Leurs larves sont le plus souvent endoparasites solitaires, en majorité de Lépidoptères, de Tenthrèdes et de Coléoptères. |
Leurs larves sont le plus souvent endoparasites solitaires, en majorité de Lépidoptères, de Tenthrèdes et de Coléoptères. |
||
Ligne 58 : | Ligne 59 : | ||
== Utilisation en lutte biologique == |
== Utilisation en lutte biologique == |
||
Elle semble ancienne, au moins de plusieurs siècles ; Barbay en 1913 rapportait qu’on avait déjà remarqué que lors des épisodes de pullulation de chenilles (notamment « ''lors des grands ravages bavarois qui se produisirent de [[1889]] à [1892]'' », les Ichneumons et certaines « [[Mouches carnaires]] » (Diptères) pondaient leurs œufs dans les chenilles de la troisième ou quatrième mue, alors que le [[ravageur]] est le plus vorace et le plus dangereux<ref name=Barbey1913/>. |
Elle semble ancienne, au moins de plusieurs siècles ; Barbay en 1913 rapportait qu’on avait déjà remarqué que lors des épisodes de pullulation de chenilles (notamment « ''lors des grands ravages bavarois qui se produisirent de [[1889]] à [1892]'' », les Ichneumons et certaines « [[Mouches carnaires]] » (Diptères) pondaient leurs œufs dans les chenilles de la troisième ou quatrième mue, alors que le [[ravageur]] est le plus vorace et le plus dangereux<ref name=Barbey1913/>. |
||
: Selon, Barbey, un Ichneumon décrit par de Trégomain (1876, p. 115) (pas encore déterminé en 1913) « peut être rangé au nombre des parasites destructeurs des larves de [[Bupreste]]s » |
: Selon, Barbey, un Ichneumon décrit par de Trégomain (1876, p. 115) (pas encore déterminé en 1913) « peut être rangé au nombre des parasites destructeurs des larves de [[Bupreste]]s ». |
||
⚫ | Mongenor en 1911<ref>cité par Barbey en 1913</ref> affirme qu’en complément du pigeon Ramier, les ichneumons détruisent une grande quantité des espèces de chenilles tordeuses (''[[Tortrix]]'' sp.), lesquelles recommençaient en 1911 à « dévaster les sapinières du [[massif du Jura|Jura]] neuchâtelois (Suisse) », probablement à la suite d'un épisode de [[sécheresse]], comme en 1906. On a même tenté les [[sarclage]]s, voire des [[labour]]s aux pieds des arbres afin d'exposer les larves d'espèces parasites les plus profondément enfouies aux ichenomnidés femelles afin qu’elles y pondent plus facilement leurs œufs. Les années sèches et les sols pauvres en [[humus]] favorisent les pullulations de parasites, car c’est lors de l'hivernement dans « le sol humide », et « dans l'humus épais que les Champignons et les Ichneumons peuvent le plus facilement infester leur proie ». |
||
:Mongenor en 1911<ref>cité par Barbey en 1913</ref> affirme qu’en complément du pigeon Ramier, les ichneumons |
|||
⚫ | : « Ce sont bien les Ichneumons qui sont les meilleurs auxiliaires naturels des forestiers, et l'histoire de la lutte contre les Lépidoptères phytophages prouve que leur concours a toujours été fort apprécié. » écrivait en 1913 A. Barbey (Expert forestier, correspondant étranger de la [[Académie d'agriculture de France|Société nationale d'agriculture de France]]) dans son ''Traité d'entomologie forestière''<ref name=Barbey1913/> (...) Parmi les Ichneumons (Hyménoptères), les espèces du genre ''[[Microgaster]]'' font une guerre intense aux chenilles ainsi qu'aux chrysalides du [[Bombyx du pin]]. |
||
⚫ | détruisent une grande quantité des espèces de chenilles tordeuses (''[[Tortrix]]'' sp.), lesquelles recommençaient en 1911 à « dévaster les sapinières du [[massif du Jura|Jura]] neuchâtelois (Suisse) », probablement à la suite d'un épisode de [[sécheresse]], comme en 1906. On a même tenté les [[sarclage]]s, voire des [[labour]]s aux pieds des arbres afin d'exposer les larves d'espèces parasites les plus profondément enfouies aux ichenomnidés femelles afin qu’elles y pondent plus facilement leurs œufs. Les années sèches et les sols pauvres en [[humus]] favorisent les pullulations de parasites, car c’est lors de l'hivernement dans « le sol humide », et « dans l'humus épais que les Champignons et les Ichneumons peuvent le plus facilement infester leur proie ». |
||
⚫ | : « Ce sont bien les Ichneumons qui sont les meilleurs auxiliaires naturels des forestiers, et l'histoire de la lutte contre les Lépidoptères phytophages prouve que leur concours a toujours été fort apprécié. » écrivait en 1913 A. Barbey (Expert forestier, correspondant étranger de la Société nationale d'agriculture de France) dans son ''Traité d'entomologie forestière''<ref name=Barbey1913/> (...) Parmi les Ichneumons (Hyménoptères), les espèces du genre ''[[Microgaster]]'' font une guerre intense aux chenilles ainsi qu'aux chrysalides du [[Bombyx du pin]]. |
||
* En Europe on en collectait des larves dans le sol aux pieds des arbres forestiers pour les répandre dans les plantations sylvicoles ou de fruitiers. E 1900, CHET (p. 409) cite l'Ichneumon ''[[Pimpla terehrans]]'' Ratz. comme pouvant détruire une forte proportion de chrysalides du parasite ''[[Dendroctoniis micans]]'' Kug. |
* En Europe, on en collectait des larves dans le sol aux pieds des arbres forestiers pour les répandre dans les plantations sylvicoles ou de fruitiers. E 1900, CHET (p. 409) cite l'Ichneumon ''[[Pimpla terehrans]]'' Ratz. comme pouvant détruire une forte proportion de chrysalides du parasite ''[[Dendroctoniis micans]]'' Kug. |
||
* ''Xanthopimpla stemmator'' a été introduit en faible nombre en [[1958]] à [[Madagascar]] à partir d'une souche mauricienne contre le [[borer de la canne à sucre]] (''Chilo sacchariphagus'') sans s'acclimater. |
* ''Xanthopimpla stemmator'' a été introduit en faible nombre en [[1958]] à [[Madagascar]] à partir d'une souche mauricienne contre le [[borer de la canne à sucre]] (''Chilo sacchariphagus'') sans s'acclimater. |
||
* Introduit depuis l'[[Afrique du Sud]] en [[1968]], ''Diadegma stellenboschence '' a été libéré sur les cultures de [[tabac]] contre ''Phthorimaea operculella''. C'est un [[parasitoïde]] larvaire solitaire. Sa durée de développement est de 15 jours à 28 °C. |
* Introduit depuis l'[[Afrique du Sud]] en [[1968]], ''Diadegma stellenboschence '' a été libéré sur les cultures de [[tabac]] contre ''Phthorimaea operculella''. C'est un [[parasitoïde]] larvaire solitaire. Sa durée de développement est de 15 jours à 28 °C. |
||
Ligne 187 : | Ligne 187 : | ||
* {{Lien web|url=https://www.youtube.com/watch?time_continue=185&v=n_eWtGwADjs|titre=Cet insecte repousse la frontière de l'étrange|site=le site [[Youtube]]|auteur=Zapping sauvage (diffusé sur [[France Télévisions]])|date=9 juin 2017|consulté le=8 septembre 2019|format=vidéo}} |
* {{Lien web|url=https://www.youtube.com/watch?time_continue=185&v=n_eWtGwADjs|titre=Cet insecte repousse la frontière de l'étrange|site=le site [[Youtube]]|auteur=Zapping sauvage (diffusé sur [[France Télévisions]])|date=9 juin 2017|consulté le=8 septembre 2019|format=vidéo}} |
||
{{Palette|Hyménoptères}} |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
[[Catégorie:Ichneumonidae|*]] |
[[Catégorie:Ichneumonidae|*]] |
||
[[Catégorie:Famille d'Apocrites (nom scientifique)]] |
[[Catégorie:Famille d'Apocrites (nom scientifique)]] |
||
[[Catégorie:Taxon décrit en 1802]] |
[[Catégorie:Taxon décrit en 1802]] |
||
[[Catégorie:Taxon décrit par Pierre-André Latreille]] |
Dernière version du 28 mai 2024 à 15:26
Ichneumons
Les Ichneumonidae, en français Ichneumons, sont une famille d'insectes hyménoptères de l'infra-ordre des Terebrantes (térébrants en français), relevant, avec les Braconidae, de la super-famille des Ichneumonoidea.
Ce sont avant tout des insectes entomophages, depuis longtemps utilisés en lutte biologique par certains sylviculteurs [1].
Cette grande famille comprend 35 sous-familles regroupant plus de 60 000 espèces.
Morphologie
[modifier | modifier le code]Ils sont caractérisés par la nervation alaire : la cellule discoïdale et la cellule cubitale sont fusionnées en une grande cellule discoïdocubitale, avec une autre cellule, l'aréole.
Les antennes sont longues à nombreux articles. Le pétiole est souvent géniculé.
La tarière est parfois très longue.
Leur taille est le plus souvent comprise entre 5 et 20 mm, elle est généralement de 10 mm.
Leur couleur est souvent sombre à noire.
Biologie de la famille
[modifier | modifier le code]Leurs larves sont le plus souvent endoparasites solitaires, en majorité de Lépidoptères, de Tenthrèdes et de Coléoptères.
Quelques sous-familles
[modifier | modifier le code]- Ichneumoninae : ce sont des endoparasitoïdes de Lépidoptères.
- genres : Ichneumon, Diphyus, Amblyteles, Cratichneumon, Callajopa, Exephanes, Hoplismenus, Chasmias, Stenichneumon, Aoplus, Eristicus, Hepiopelmus, Eupalamus, Tricholabus, Acolobus...
- Eucerotinae : cette sous-famille pond ses œufs sur les feuilles. Les larves néonates qui en sont issues attendent la venue d'une chenille de Lépidoptère ou de Symphyte pour s'y fixer et la parasiter.
- Ophioninae : sous-famille très riche en espèces tropicales. Ce sont des endoparasitoïdes de larves de Lépidoptères. Les cocons, ovoïdes avec une bande centrale plus claire sont caractéristiques de cette sous-famille.
- genres : Enicospilus, Thyreodon, Ophion.
- Cremastinae : plus fréquemment rencontrés dans les zones sèches. Ils sont endoparasitoïdes solitaires de Lépidoptères.
- Tryphoninae : d'aspect brun pâle avec de grands yeux. Gaster sessile et comprimé. Ectoparasitoïdes, le plus souvent solitaires, de Lépidoptères et de Symphytes (saw flie).
- genres : Tryphon, Dyopetes, Oedomopsis, Netelia, Polyblastus.
- Pimplinae : le plus souvent de couleur noire. Ectoparasitoïdes d'hôtes variés (Lépidoptères, Symphytes). Le genre Tromatobia est prédateur d'œufs d'araignées. Certains Pimplinae sont hyperparasites facultatifs (Itoplectis).
- genres : Dolichomitus, Hymenoepimecis, …
- Mesochorinae : de taille généralement réduite, cette sous-famille ne comporte que des espèces hyperparasitoïdes endophages obligatoires, s'attaquant à des Ichneumonidae, Braconidae et à des Tachinaires.
- Orthocentrinae : de petites tailles, ils sont généralement endoparasitoïdes de Microlépidoptères et de Diptères (Mycetophilidae et Sciaridae).
Utilisation en lutte biologique
[modifier | modifier le code]Elle semble ancienne, au moins de plusieurs siècles ; Barbay en 1913 rapportait qu’on avait déjà remarqué que lors des épisodes de pullulation de chenilles (notamment « lors des grands ravages bavarois qui se produisirent de 1889 à [1892] », les Ichneumons et certaines « Mouches carnaires » (Diptères) pondaient leurs œufs dans les chenilles de la troisième ou quatrième mue, alors que le ravageur est le plus vorace et le plus dangereux[1].
- Selon, Barbey, un Ichneumon décrit par de Trégomain (1876, p. 115) (pas encore déterminé en 1913) « peut être rangé au nombre des parasites destructeurs des larves de Buprestes ».
Mongenor en 1911[2] affirme qu’en complément du pigeon Ramier, les ichneumons détruisent une grande quantité des espèces de chenilles tordeuses (Tortrix sp.), lesquelles recommençaient en 1911 à « dévaster les sapinières du Jura neuchâtelois (Suisse) », probablement à la suite d'un épisode de sécheresse, comme en 1906. On a même tenté les sarclages, voire des labours aux pieds des arbres afin d'exposer les larves d'espèces parasites les plus profondément enfouies aux ichenomnidés femelles afin qu’elles y pondent plus facilement leurs œufs. Les années sèches et les sols pauvres en humus favorisent les pullulations de parasites, car c’est lors de l'hivernement dans « le sol humide », et « dans l'humus épais que les Champignons et les Ichneumons peuvent le plus facilement infester leur proie ».
- « Ce sont bien les Ichneumons qui sont les meilleurs auxiliaires naturels des forestiers, et l'histoire de la lutte contre les Lépidoptères phytophages prouve que leur concours a toujours été fort apprécié. » écrivait en 1913 A. Barbey (Expert forestier, correspondant étranger de la Société nationale d'agriculture de France) dans son Traité d'entomologie forestière[1] (...) Parmi les Ichneumons (Hyménoptères), les espèces du genre Microgaster font une guerre intense aux chenilles ainsi qu'aux chrysalides du Bombyx du pin.
- En Europe, on en collectait des larves dans le sol aux pieds des arbres forestiers pour les répandre dans les plantations sylvicoles ou de fruitiers. E 1900, CHET (p. 409) cite l'Ichneumon Pimpla terehrans Ratz. comme pouvant détruire une forte proportion de chrysalides du parasite Dendroctoniis micans Kug.
- Xanthopimpla stemmator a été introduit en faible nombre en 1958 à Madagascar à partir d'une souche mauricienne contre le borer de la canne à sucre (Chilo sacchariphagus) sans s'acclimater.
- Introduit depuis l'Afrique du Sud en 1968, Diadegma stellenboschence a été libéré sur les cultures de tabac contre Phthorimaea operculella. C'est un parasitoïde larvaire solitaire. Sa durée de développement est de 15 jours à 28 °C.
- Itoplectis narangae a été également introduit et lâché à Madagascar.
Liste des sous-familles
[modifier | modifier le code]Acaenitinae - Adelognathinae - Agriotypinae - Anomaloninae - Banchinae - Brachycyrtinae - Brachyscleromatinae - Campopleginae - Collyriinae - Cremastinae - Cremastinae - Cryptinae - Ctenopelmatinae - Cylloceriinae - Diacritinae - Diplazontinae - Eucerotinae - Hybrizoninae - Ichneumoninae - Labeninae - Lycorininae - Mesochorinae - Metopiinae - Microleptinae - Neorhacodinae - Nesomesochorinae - Nonninae - Ophioninae - Orthocentrinae - Orthopelmatinae - Oxytorinae - Pedunculinae - Pherombinae - Phrudinae - Pimplinae - Poemeniinae - Rhyssinae - Stilbopinae - Tatogastrinae - Tersilochinae - Townesitinae - Tryphoninae - Xoridinae - †Labenopimplinae - †Palaeoichneumoninae - †Tanychorinae
Sous-familles présentes en Europe
[modifier | modifier le code]Il existe des centaines d'espèces d'ichneumons, difficiles à identifier à l'œil pour la plupart (il faut observer les genitalia ou d'autres organes au microscope pour différencier les espèces). À titre indicatif, voici la liste des sous-familles présentes en Europe, liste susceptible d'être incomplète ou mise à jour au fur et à mesure des progrès de la taxinomie dans ce groupe.
- Acaenitinae
- Adelognathinae
- Agriotypinae
- Anomaloninae
- Banchinae
- Brachycyrtinae
- Campopleginae
- Collyriinae
- Cremastinae
- Cryptinae
- Ctenopelmatinae
- Cylloceriinae
- Diacritinae
- Diplazontinae
- Eucerotinae
- Hybrizontinae
- Ichneumoninae
- Lycorininae
- Mesochorinae
- Metopiinae
- Microleptinae
- Neorhacodinae
- Ophioninae
- Orthocentrinae
- Orthopelmatinae
- Oxytorinae
- Phrudinae
- Pimplinae
- Poemeniinae
- Rhyssinae
- Stilbopinae
- Tersilochinae
- Tryphoninae
- Xoridinae
Liste des genres
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- A. Barbey ; Traité d'entomologie forestière, ouvrage illustré de 350 figures et 8 planches hors texte en couleurs, faites par l'auteur, Réaumur. Berger-Levrault, Libraires-Éditeurs, 1913
- cité par Barbey en 1913
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Références taxonomiques
- (en) Référence Animal Diversity Web : Ichneumonidae (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Ichneumonidae (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Ichneumonidae (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Ichneumonidae (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Ichneumonidae Latreille, 1802 (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Ichneumonidae Latreille, 1802 (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Ichneumonidae Latreille, 1802 (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Ichneumonidae (consulté le )
- Autres documents
- Camille Thirion, Liste provisoire des Ichneumonidae de Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg (Hymenoptera). Contribution n° 1. Notes fauniques de Gembloux 2005 55, 11-42., , PDF (lire en ligne)
- Zapping sauvage (diffusé sur France Télévisions), « Cet insecte repousse la frontière de l'étrange » [vidéo], sur le site Youtube, (consulté le )