Aller au contenu

« Czesław Gawlikowski » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Navigation interactive dans l’historique
← Modification précédente
Contenu supprimé Contenu ajouté
VisuelWikicode
Manacore (discuter | contributions)
92 335 modifications
Czesław Gawlikowski conservation (retrait bandeau « Admissibilité ») (Voir)
 
(33 versions intermédiaires par 9 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Gawlikowski}}
{{orphelin|date=mai 2023}}
⚫
{{À wikifier|date=juin 2024}}{{Infobox Biographie2}}
{{admissibilité à vérifier|date=décembre 2023|motif=Un récent DdA a abouti à la conservation de cet article qui est un pur travail inédit, comme indiqué dans la pdd : une "épreuve" scolaire consistait à rédiger une page sur wp à partir de sources primaires (d'ailleurs invérifiables), ce qui explique l'existence de ce TI. Maintenant que l'examen scolaire est passé, pourrait-on envisager la suppression de cette page ?}}

⚫
{{Infobox Biographie2}}
{{refnec|'''Czeslaw Gawlikowski''', né le {{date|25 février 1899}} à [[Saint-Pétersbourg]], mort le {{date|15 mars 1984}} à [[Łódź]], est un médecin<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Zbigniew Woźniewski|titre=Polski Almanach Medyczyny na rok 1956|passage=p.82|lieu=Warszawa|éditeur=PZWL|date=1957|pages totales=722}}</ref>, officier, résistant et activiste social [[Pologne|polonais]].}}
'''Czesław Gawlikowski''', né le {{date|25 février 1899}} à [[Saint-Pétersbourg]], mort le {{date|15 mars 1984}} à [[Łódź]], est un médecin<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Zbigniew Woźniewski|titre=Polski Almanach Medyczyny na rok 1956|passage=p.82|lieu=Warszawa|éditeur=PZWL|date=1957|pages totales=722}}</ref>, officier, résistant et activiste social [[Pologne|polonais]].


== Biographie ==
== Biographie ==

{{ref nec|Czeslaw Gawlikowski est le fils de Wíktor et Kazimiera née Szening. Il est l'ainée de la fratrie qui comprends Witold, Wiktor, Zofia, Janusz et Zbigniew. Il grandit à Saint-Pétersbourg dans une famille d'intellectuels polonais (son père était mathématicien). La famille était originaire de Wieliczka près de Cracovie. Dans les années 1911-1918, il fréquente le lycée V de Saint-Pétersbourg, d'où il sort avec son baccalauréat et une médaille d'or (major de promotion).}}
Czesław Gawlikowski est le fils de Wíktor et Kazimiera née Szening<ref name=":1" />.


=== Première guerre mondiale ===
=== Première guerre mondiale ===


Il rejoint la Légion polonaise à Omsk et entre dans la 5e division de fusiliers polonais (Sibérie)<ref name=":1" />.
{{ref nec|Le 25 juin 1918, en tant que volontaire, il rejoint la Légion polonaise à Omsk et entre dans la 5e division de fusiliers polonais (Sibérie). En septembre 1918, il est diplômé de l'école de sous-officiers d'Ufa et le 3 octobre 1918, il est nommé sergent de section. Il sert d'abord dans la 9e compagnie du 1er régiment de fusiliers polonais, qui porte le nom de T. Kosciuszko, puis dans la 3e compagnie du 2e régiment de fusiliers et, à partir de mars 1919, dans le bataillon d'assaut.}}


{{refins|Il y sert jusqu'à la capitulation du 10 janvier 1920 à Klukvennaya. Il s'évade le même jour et coopère avec la Polska Tajna Organizacja qui aide les prisonniers de guerre polonais en Sibérie et les rapatrie en Pologne. En mars 1920, il est arrêté et emprisonné à Krasnoiarsk et à Omsk où il est interrogé par la Tcheka. Il a été arreté alors qu'il aidait Jan Papis - le sergent-chef du bataillon d’assaut - à s'évader. Après avoir contracté le typhus, il est transféré dans une prison de Tcheliabinsk pour y être astreint aux travaux forcés en compagnie des commandants {{lien|Jan_Medwadowski|lang=pl}} <ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Dariusz Radziwiłłowicz.}}
En 1920, il est arrêté et emprisonné à [[Krasnoïarsk]] et à Omsk où il est interrogé par la Tcheka. Il a été arrêté alors qu'il aidait Jan Papis - le sergent-chef du bataillon d’assaut - à s'évader. Après avoir contracté le typhus, il est transféré dans une prison de Tcheliabinsk pour y être astreint aux travaux forcés en compagnie des commandants {{lien|Jan Medwadowski|lang=pl}}<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Dariusz Radziwiłłowicz.|Opis fiz.
⚫
26refins4 s. : il. (w tym kolor.) ; 24 cm.|titre=Z ziemi rosyjskiej do Polski : generał Jan A. Medwadowski w swoich wspomnieniach / red. nauk.|passage=p 224|lieu=Olsztyn|éditeur=Instytut Historii i Stosunków Międzynarodowych Uniwersytetu Warmińsko-Mazurskiego|date=2013.|isbn=978-83-935593-1-2}}</ref> et {{lien|Jan Surówka|lang=pl}} Il s’évade le 5 juillet 1920 et se cache sous le nom de ''Józef Maliszewski'' dans un moulin près de Tcheliabinsk<ref name=":1" />. Capturé, il est condamné à mort mais finalement libéré grâce à la signature du traité d'armistice de Riga entre la République de Pologne et la république socialiste ukrainienne du {{date|12 octobre 1920}}<ref name=":1" />.


⚫
De mai à décembre 1921<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|titre=Rocznik oficerski 1923|lieu=warszawa|éditeur=MSW_SG|date=1923}}</ref>, il sert dans le 82e régiment d'infanterie sibérienne<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Bronislaw Prugier-Ketling|titre=Księga chwały piechoty|passage=181-189|lieu=Warszawa|date=1939}}</ref> à Brest-Litovsk. Après avoir été transféré dans la réserve et avoir passé son examen de fin d'études en langue polonaise, il commence à étudier le droit à l'université de Varsovie puis la médecine<ref name=":1" />.

{{|Opis fiz.
⚫
26refins4 s. : il. (w tym kolor.) ; 24 cm.|titre=Z ziemi rosyjskiej do Polski : generał Jan A. Medwadowski w swoich wspomnieniach / red. nauk.|passage=p 224|lieu=Olsztyn|éditeur=Instytut Historii i Stosunków Międzynarodowych Uniwersytetu Warmińsko-Mazurskiego|date=2013.|isbn=978-83-935593-1-2}}</ref>et {{lien|Jan Surówka|lang=pl}} Il s’évade le 5 juillet 1920 et se cache sous le nom de Józef Maliszewski dans un moulin près de Tcheliabinsk<ref name=":1" />.}}

⚫
{{refins|De mai à décembre 1921<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|titre=Rocznik oficerski 1923|lieu=warszawa|éditeur=MSW_SG|date=1923}}</ref>, il sert dans le 82e régiment d'infanterie sibérienne<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Bronislaw Prugier-Ketling|titre=Księga chwały piechoty|passage=181-189|lieu=Warszawa|date=1939}}</ref> à Brest-Litovsk. Après avoir été transféré dans la réserve et avoir passé son examen de fin d'études en langue polonaise, il commence à étudier le droit à l'université de Varsovie puis la médecine.}}


=== Entre deux guerres ===
=== Entre deux guerres ===
[[Fichier:Carte d'identité de médecin de reserve.jpg|vignette|324x324px|Affectation à l'hôpital du 10e district de Przemysl|gauche]]
[[Fichier:Carte d'identité de médecin de reserve.jpg|vignette|324x324px|Affectation à l'hôpital du 10e district de Przemysl|gauche]]
{{ref nec|Après quatre semestres en droit, il passe à la faculté de médecine de Varsovie. Le 16 août 1928, il est appelé au service actif dans l'armée polonaise et, le 1er septembre 1928, il part pour l'école sanitaire des officiers à Varsovie. Le 18 décembre 1928, il est promu à la direction de toutes les sciences médicales et devient sous-lieutenant. En janvier 1929, il est transféré au poste de médecin auxiliaire du 60e régiment d'infanterie de Wìelkopolska et, le 1er janvier, il est affecté au 1er hôpital de district. J. Pilsudski à [[:pl:1_Szpital_Okręgowy|Varsovie]].}}
Après quatre semestres en droit, il passe à la faculté de médecine de Varsovie. Le {{ref nec|16 août}} 1928, il est appelé au service actif dans l'armée polonaise.


Le 1er janvier, il est affecté au 1er hôpital de district. J. Pilsudski à [[:pl:1_Szpital_Okręgowy|Varsovie]] comme lieutenant<ref name=":1" />.
⚫
{{refins|Le 1er janvier 1931, n'ayant pu obtenir à temps une affectation dans un hôpital militaire de la "catégorie de spécialité", il est révoqué du service actif à sa propre demande mais reste reserviste. D'avril 1929 au 1er juin 1930, il travaille comme assistant bénévole à la maternité municipale St Zofiì de Varsovie et se spécialise en chirurgie obstétricale. À partir du 1er février 1931, il travaille à l'hôpital de l'Enfant Jésus à Varsovie, d'abord (jusqu'au 30 octobre 1932) en tant qu'assistant bénévole, puis en tant qu'assistant du Dr Zdzisław Sławiński dans le service de chirurgie<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=Polonais|auteur1=Andrzej Matusiewicz|titre=Szpital w Suwalkach, dzieje i ludzie|passage=pp198-199|date=2015|isbn=9788394197100}}</ref>.


⚫
À partir du 1er février 1931, il travaille à l'hôpital de l'Enfant Jésus à Varsovie, d'abord (jusqu'au 30 octobre 1932) en tant qu'assistant bénévole, puis en tant qu'assistant du Dr Zdzisław Sławiński dans le service de chirurgie<ref name=":2">{{Ouvrage|langue=Polonais|auteur1=Andrzej Matusiewicz|titre=Szpital w Suwalkach, dzieje i ludzie|passage=pp198-199|date=2015|isbn=9788394197100}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />.
⚫
[[Fichier:Elections municipales Pruszkow.jpg|gauche|vignette|Résultat des élections municipales de 1934, Pruszkow]]
{{refins|Depuis 1929, il vit à Pruszków, petite ville à quelques kilomêtres de Varsovie. Le maire de Pruszków a écrit à son sujet ''qu'il était un travailleur social très actif dans la ville'', et ainsi: il était président du BBWR, président de l'Association des anciens volontaires de l'armée polonaise et, à partir de 1934, conseiller municipal de la ville de Pruszków. Lors des élections municipales de 1934, au nom du {{lien|bloc non partisan pour la coopération avec le gouvernement|texte=BBWR|lang=en|trad=Nonpartisan_Bloc_for_Cooperation_with_the_Government}}, il est directeur de la campagne électorale et, après les élections devient conseiller municipal, il est président du club du Bloc d'unité économique.Il est également président du {{lien|Union des anciens volontaires de l'armée polonaise|trad=Związek_Byłych_Ochotników_Armii_Polskiej|lang=pl|texte=cercle de Pruszkow des anciens volontaires de l'armée polonaise}}. En tant que médecin, il est médecin bénévole auprès des enfants handicapés et des filles-mères<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Anna Mieszkowska, Bartłomiej Włodkowski|titre=Modlińska 257|éditeur=Fundacja AVE|date=2015|isbn=9788393775484}}</ref> dans les établissements tenus par les Sœurs [[Bénédictines samaritaines de la croix du Christ|Samaritaines]].}}}}


⚫
[[Fichier:Elections municipales Pruszkow.jpg|gauche|vignette|Résultat des élections municipales de 1934, Pruszkow]]
{{refins|Le 29 décembre 1936, il demande à être réadmis au service actif, ce qu'il fait le 4 mai 1937 avec le grade de capitaine<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Ryszard Rybka|titre=Awanse oficerskie w Wojsku Polskim|date=1939}}</ref> et l'ancienneté du 1er janvier 1936<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Ryszard Rybka|titre=Rocznik oficerski 1939: stan na dzien 23 mars 1939|passage=383,896|éditeur=CINiBA|isbn=8371888996}}</ref>. Il est affecté à l'hôpital du 10e district de Przemyśl, où il est nommé médecin-chef<ref>{{Lien web |langue=polonais |titre=Cadres de l'hôpital de la garnison de Przemysl |url=http://garnizon.projekt8813.pl/?id=10so}}</ref>.}}
{{refins|Le 29 décembre 1936, il demande à être réadmis au service actif, ce qu'il fait le 4 mai 1937 avec le grade de capitaine<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Ryszard Rybka|titre=Awanse oficerskie w Wojsku Polskim|date=1939}}</ref> et l'ancienneté du 1er janvier 1936<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Ryszard Rybka|titre=Rocznik oficerski 1939: stan na dzien 23 mars 1939|passage=383,896|éditeur=CINiBA|isbn=8371888996}}</ref>.}} Il est affecté à l'hôpital du 10e district de Przemyśl, où il est nommé médecin-chef<ref name=":1" />{{,}}<ref name=10Szpital>{{lien web |titre=10 Szpital Okregowy. Kpt. dr Czeslaw Gawlikowsji |site=Projekt 8813 |éditeur=Przemyskie Stowarzyszenie Opieki i Rewitalizacji Linii Mołotowa |url=http://garnizon.projekt8813.pl/?id=10sokpt |consulté le={{1er}} juillet 2024 }}</ref>.


=== Seconde guerre mondiale ===
=== Seconde guerre mondiale ===
[[Fichier:Piekna-personel-ok-43-rok-768x1177.jpg|vignette|L'équipe de cadres chirurgicaux de l'hôpital de Pruszkow 1943]]
[[Fichier:Piekna-personel-ok-43-rok-768x1177.jpg|vignette|L'équipe de cadres chirurgicaux de l'hôpital de Pruszkow 1943]]
{{ref nec|En septembre 1939, il est affecté au 1er hôpital de district de Piłsudski à Varsovie en tant que chef principal du service de chirurgie, puis est évacué avec lui à Chełm Lubelski où il est brièvement fait prisonnier par la Wehrmacht. Dès sa libération il rentra à Pruszkow.}}
Ensuite, il retourne à Varsovie en tant qu'assistant principal au Département Obstétrique et de gynécologie de l'hôpital Sainte Zofia<ref name=":1" />. {{ref nec|En septembre 1939}}, il est affecté au 1er hôpital de district de Piłsudski à Varsovie en tant que chef principal du service de chirurgie, puis est évacué avec lui à Chełm Lubelski où il est brièvement fait prisonnier par la Wehrmacht<ref name=":1" />.


{{refins|Pendant l'occupation, de 1940 à 1943, il exerce les fonctions de directeur d'hôpital et d'ordonnateur du service de chirurgie de l'hôpital de district de [[Pruszków]]. Il prète serment et entre dans la conspiration en 1941. Il cache Jan Papis-Papiewski<ref>{{Lien web |titre=Oddziały Dyspozycyjne KG AK. |url=https://www.dws-xip.com/PW/formacje/pw2046.html |site=www.dws-xip.com |consulté le=2023-05-17}}</ref>, alors recherché par la Gestapo, dans son hôpital en l'engageant sous un faux nom en tant qu'intendant<ref>{{Article|langue=polonais|auteur1=dr Edward Steffen Jr|titre=Pamiętniki z czasów II wojny światowej: lata 1942-1945|périodique=Przegląd Pruszkowski|date=1992|lire en ligne=https://bazhum.muzhp.pl/autor/Steffen%2520Jr./Edward/|format=pdf|pages=pp 42-44}}</ref>. Il a dû interrompre son travail parce qu'il était membre de l'armée souterraine AK en 1941 et qu'il était recherché par la Gestapo après l'arrestation de son groupe {{lien|"Osa- Kosa30"|trad=Rozbicie_oddziału_„Osa”-„Kosa_30”|lang=pl}} le 5 Juin 1943 sur la place des Trois Croix. Il était non seulement le médecin du groupe mais il cachait également les plan de l'{{lien|action Krüger|lang=pl|trad=Akcja Krüger}} dans la chaufferie de l'hopital <ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Tomasz Strzembosz|titre=oddzialy szturmowe konspiraccyjnej warszawy 1939-1944|passage=58,209,212,353,404|lieu=warszawa|éditeur=PWN|date=1982|pages totales=547|isbn=83-01-04203-6}}</ref>. Il portait le pseudonyme "Adam S-II"<ref>{{Lien web |langue=polonais |auteur=IPN |titre=Powstancze biogramy |url=https://www.1944.pl/powstancze-biogramy/czeslaw-gawlikowski,13542.html |site=Muzeum Powstania Warszawskiego}}</ref> il était la doublure (bras droit) du Dr Jozef Chojnowski <ref name=":0" />"Adam I" ("S" signifie bataillon sanitaire). Les cadres hospitaliers avaient tous une "doublure" de confiance, au courant des dossiers médicaux, au cas où ils se feraient arreter.}}
Il rentra ensuite à Pruszkow. Pendant l'occupation, de 1940 à 1943, il exerce les fonctions de directeur d'hôpital et d'ordonnateur du service de chirurgie de l'hôpital de district de [[Pruszków]]. Il prète serment et entre dans la conspiration en 1941<ref name=":1" />. Il cache Jan Papis-Papiewski<ref>{{Lien web |titre=Oddziały Dyspozycyjne KG AK. |url=https://www.dws-xip.com/PW/formacje/pw2046.html |site=www.dws-xip.com |consulté le=2023-05-17}}</ref>, alors recherché par la Gestapo, dans son hôpital en l'engageant sous un faux nom en tant qu'intendant<ref>{{Article|langue=polonais|auteur1=dr Edward Steffen Jr|titre=Pamiętniki z czasów II wojny światowej: lata 1942-1945|périodique=Przegląd Pruszkowski|date=1992|lire en ligne=https://bazhum.muzhp.pl/autor/Steffen%2520Jr./Edward/|format=pdf|pages=pp 42-44}}</ref>. Il a dû interrompre son travail parce qu'il était membre de l'armée souterraine AK depuis 1941 et qu'il était recherché par la Gestapo après l'arrestation de son groupe {{lien|"Osa- Kosa30"|trad=Rozbicie_oddziału_„Osa”-„Kosa_30”|lang=pl}} le 5 Juin 1943 sur la place des Trois Croix lors du mariage du lieutenant Mieczysław Uniejewski. Il était non seulement le médecin du groupe mais {{refins|il cachait également les plans de l'{{lien|action Krüger|lang=pl|trad=Akcja Krüger}} dans la chaufferie de l'hopital <ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Tomasz Strzembosz|titre=oddzialy szturmowe konspiraccyjnej warszawy 1939-1944|passage=58,209,212,353,404|lieu=warszawa|éditeur=PWN|date=1982|pages totales=547|isbn=83-01-04203-6}}</ref>.}} Il portait le pseudonyme "Adam S-II"<ref>{{Lien web |langue=polonais |auteur=IPN |titre=Powstancze biogramy |url=https://www.1944.pl/powstancze-biogramy/czeslaw-gawlikowski,13542.html |site=Muzeum Powstania Warszawskiego}}</ref>.


{{refins|Il se cache alors sous une fausse identité à Henrykow chez les Sœurs Samaritaines jusqu'au soulèvement de Varsovie<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Czeslaw Madeczyk, Marian Marek Drrozdowski, Maria maniakowna, Tomasz Stremborz, Wladyslaw Bartoszewski|titre=Ludnoscz cywilna w powstaniu warszawskim|tome=1|titre volume=1-2|lieu=warszawa|date=1974|isbn=}}</ref>. Il y continue son activité de médecin, l'institution cachant alors des enfants du ghetto amenés là par [[Żegota|Zegota]], des orphelins de l'{{lien|institution du père Boduen|trad=Dom_Podrzutków_w_Warszawie|lang=pl}} qui a été bombardée, des familles entières ayant besoin de se dissimuler et des soldats de l'armée de l'interieur<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Puścikowska Agata|titre=Siostry z powstania. Nieznane historie kobiet walczących o Warszawę|lieu=Warszawa|date=2020|pages totales=519|isbn=978-83-240-6222-5}}</ref>. il y avait également une cache d'arme dans l'étable et un théatre clandestin dirigé par [[Leon Schiller|Léon Schiller.]]}}
Il se cache alors sous une fausse identité à Henrykow chez les Sœurs Samaritaines jusqu'au soulèvement de Varsovie<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Czeslaw Madeczyk, Marian Marek Drrozdowski, Maria maniakowna, Tomasz Stremborz, Wladyslaw Bartoszewski|titre=Ludnoscz cywilna w powstaniu warszawskim|tome=1|titre volume=1-2|lieu=warszawa|date=1974|isbn=}}</ref>.


{{refins|Le 26 octobre 1942, Czeslaw Gawlikowski épouse Anna Cwiklińska à Zakopane, avec qui il a deux enfants: Andrzej Czesław et Elżbieta Anna. Elle le rejoint à Henrykow juste après la naissance prématurée de leur fils Andrzej<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Zdislaw Uminski|titre=Album z rewolwerem|lieu=warzsawa|éditeur=Czytelnik|isbn=83-07-00936-7}}</ref>.}}
{{refins|Le 26 octobre}} 1942, Czesław Gawlikowski épouse Anna Cwiklińska à Zakopane, avec qui il a deux enfants: Andrzej Czesław et Elżbieta Anna. Elle le rejoint à Henrykow juste après la naissance prématurée de leur fils Andrzej<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Zdislaw Uminski|titre=Album z rewolwerem|lieu=warzsawa|éditeur=Czytelnik|isbn=83-07-00936-7}}</ref>.


=== Soulèvement de Varsovie - 1er Aout 1944 ===
=== Soulèvement de Varsovie - 1er Aout 1944 ===
{{refins|Czeslaw Gawlikowski est chargé de préparer les plans d'installations sanitaires pour le [[Insurrection de Varsovie|soulèvement de Varsovie]] pour le VII district Obroza rayon ""Brzozow/ Legionowo<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Rafal Degiel|titre=Powstanie Warszawskie na terenie I Rejonu Legionowo|éditeur=Muzeum Historyczne w Legionowie|date=2019|isbn=9788394428754}}</ref>" (2eme bataillon sanitaire)<ref name=":3">{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Praca Zbiorowa|titre=Chotomów, Jabłonna w konspiracji i walce|passage=p 68, p 150|lieu=Legionowo|éditeur=Koło nr 11 Chotomów Światowego Związku Żołnierzy Armii Krajowej|date=2004|pages totales=319}}</ref>.}}
Czeslaw Gawlikowski est chargé de préparer les plans d'installations sanitaires pour le [[Insurrection de Varsovie|soulèvement de Varsovie]] pour le VII district Obroza rayon ""Brzozow/ Legionowo<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Rafal Degiel|titre=Powstanie Warszawskie na terenie I Rejonu Legionowo|éditeur=Muzeum Historyczne w Legionowie|date=2019|isbn=9788394428754}}</ref>" (2eme bataillon sanitaire)<ref name=":3">{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Praca Zbiorowa|titre=Chotomów, Jabłonna w konspiracji i walce|passage=p 68, p 150|lieu=Legionowo|éditeur=Koło nr 11 Chotomów Światowego Związku Żołnierzy Armii Krajowej|date=2004|pages totales=319}}</ref>.


{{refins|Lors du soulèvement de Varsovie, le caporal Ludwik Drzewiecki "Organ" est allé spécialement chercher le Dr Czesław Gawlikowski "Adam S-II" au point de regroupement du bataillon sanitaire. Deux médecins, quatre infirmières, huit aides-soignants et un séminariste se présentent au point de rassemblement. Vers minuit, l'unité se met en route avec une voiture sanitaire attelée à une paire de chevaux et chargée de matériel médical, de médicaments et de trousses de premiers soins, en direction de Jablonna, où devait être établi l'hopital de campagne de II bataillon. Le groupe est conduit par "Organ" le long de la route à travers Kępa Tarchomińska et plus loin le long de la Vistule jusqu'au parc du palais de [[Jabłonna (gmina, Lublin)|Jablonna]]. Le 2 août, vers 5 heures du matin, le groupe atteint Jabłonna par la rue Piaskowa, où, au lieu de guetteurs insurgés, ils rencontrent une patrouille allemande. Le groupe n'était pas prévenu que la veille, Jablonna a été occupée par la division blindée du débarquement "H.Goering" amenée d'Italie au dernier moment. Les Allemands, n'ayant pas reçu de réponse au mot de passe, ont ouvert le feu. L'unité sanitaire réussit à s'enfuir et se cacher, mais l'un d'eux, Jan Świątek "Piątek", a été capturé et abattu par les Allemands sur place. Les Allemands ont également capturé le chariot sanitaire<ref name=":3" />.}}
{{refins|Lors du soulèvement de Varsovie, le caporal Ludwik Drzewiecki "Organ" est allé spécialement chercher le Dr Czesław Gawlikowski "Adam S-II" au point de regroupement du bataillon sanitaire. Deux médecins, quatre infirmières, huit aides-soignants et un séminariste se présentent au point de rassemblement. Vers minuit, l'unité se met en route avec une voiture sanitaire attelée à une paire de chevaux et chargée de matériel médical, de médicaments et de trousses de premiers soins, en direction de Jablonna, où devait être établi l'hopital de campagne de II bataillon. Le groupe est conduit par "Organ" le long de la route à travers Kępa Tarchomińska et plus loin le long de la Vistule jusqu'au parc du palais de [[Jabłonna (gmina, Lublin)|Jablonna]]. Le 2 août, vers 5 heures du matin, le groupe atteint Jabłonna par la rue Piaskowa, où, au lieu de guetteurs insurgés, ils rencontrent une patrouille allemande. Le groupe n'était pas prévenu que la veille, Jablonna a été occupée par la division blindée du débarquement "H.Goering" amenée d'Italie au dernier moment. Les Allemands, n'ayant pas reçu de réponse au mot de passe, ont ouvert le feu. L'unité sanitaire réussit à s'enfuir et se cacher, mais l'un d'eux, Jan Świątek "Piątek", a été capturé et abattu par les Allemands sur place. Les Allemands ont également capturé le chariot sanitaire<ref name=":3" />.}}


Après août 1944, Czesław Gawlikowski travaille à l'hôpital des insurgés de [[Legionowo]] qui a été créé les 5 et 6 août 1944, dans une villa de la rue Krasińskiego en raison de l'afflux de nombreux blessés<ref name=SP1944>{{Lien web |langue=polonais |titre=Szpitale polowe Rejonu "Brzozów" - Legionowo |site=Szpitale Polowe 1944 |url=http://www.szpitale1944.pl/i/825,szpitale-polowe-rejonu-brzozow-legionowo |consulté le={{1er}} juillet 2024}}</ref>{{,}}<ref name=":0" />.
{{refins|Dès le lendemain, Czeslaw Gawlikowski travaille - entre autres - à l'hopital des insurgés de [[Legionowo]]<ref>{{Lien web |langue=polonais |titre=Fundacja Spitaly Polowe |url=http://www.szpitale1944.pl/i/825,szpitale-polowe-rejonu-brzozow-legionowo}}</ref>, situé dans une villa de la rue Krasińskiego, il a été créé les 5 et 6 août 1944 en raison de l'afflux de nombreux blessés. Afin d'éloigner les Allemands de l'établissement, une plaque fut placée à l'entrée avec l'inscription suivante : "Hôpital infectieux - typhus tacheté". L'hôpital a été organisé par le docteur Władysław Binder et le feldsher Kubica. Les docteurs Łukasz Bożęcki, Czesław Gawlikowski, Frydrychowicz et Sturmer ont travaillé à l'hôpital. Helena Polska travaillait comme sœur de salle. L'hôpital employait également 8 infirmières, religieuses, aides-soignantes et infirmières. L'effectif moyen du personnel médical était d'environ 22 personnes. L'hôpital disposait de trois salles avec environ 40 lits. Il disposait d'une salle de soins et d'une salle d'opération. Il était bien équipé grâce à un train sanitaire allemand déraillé par des insurgés du II bataillon près de Chotomow<ref name=":0" />.}}


=== Après guerre ===
=== Après guerre ===
[[Fichier:Suwalki hopital.jpg|gauche|vignette|Dr Czeslaw Gawlikowski et l'équipe soignante de l'hopital de Suwalki]]
[[Fichier:Suwalki hopital.jpg|gauche|vignette|Dr Czesław Gawlikowski et l'équipe soignante de l'hopital de Suwalki]]
{{refins|De 1945 à 1956<ref>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Piotr Ernst|titre=Funkcjonowanie ochrony zdrowia w Gorzowie Wielkopolskim w latach 1950-1956|passage=13, 67, 79, 80, 86, 87,
De 1945 à 1956<ref name=PEThesis>{{Ouvrage|langue=polonais|auteur1=Piotr Ernst|titre=Funkcjonowanie ochrony zdrowia w Gorzowie Wielkopolskim w latach 1950-1956|passage=13, 67, 79, 80, 86, 87,
93, 103, 164|lieu=Poznan|éditeur=PWM|nature ouvrage=thèse sur l'histoire de la médecine|date=2013|pages totales=224|lire en ligne=https://wbc.poznan.pl/dlibra/publication/330449/edition/270103}}</ref>, il occupe à nouveau le poste de directeur de l'hôpital de Pruszków. De novembre 1946 au 8 avril 19S4, il est directeur de l'hôpital de Gorzów Wïelkopoiski<ref name=":1">{{Article|langue=polonais|auteur1=Piotr Ernst|titre=Dr Czesław Gawlikowski (1899-1984) – lekarz, oficer, społecznik|périodique=Acta Medicorum Polonorum|volume=5|numéro=2|date=2015|lire en ligne=https://www.bazhum.muzhp.pl/media//files/Acta_Medicorum_Polonorum/Acta_Medicorum_Polonorum-r2015-t5-n2/Acta_Medicorum_Polonorum-r2015-t5-n2-s35-48/Acta_Medicorum_Polonorum-r2015-t5-n2-s35-48.pdf|format=pdf}}</ref> en même temps que chef de la chirurgie. Le 11 décembre 1951, il obtient une spécialisation de deuxième degré en chirurgie. Dans le cadre de ses fonctions il entame un bras de fer avec les autorités politiques communistes de l'époque mais finit par en perdre son poste<ref>{{Lien web |langue=polonais |auteur=Dariusz A. Rymar |titre=Gorzow-Zielona Gora miedzy mitem a rzeczywistoscia |url=http://gorzowhistoria.pl/historia/artykuly/52-gorzow-zielona-gora-miedzy-mitem-a-rzeczywistoscia |site=Wirtualny Dom Historii Gorzowa}}</ref>. Il travaille également bénévolement pour l'organisation "Dom dziecka i Matki" rue Walczak (maison de la mère et de l'enfant) qui n'existe plus aujourd'hui<ref>{{Article|langue=polonais|auteur1=Robert Borowy|titre=Z grupa wagrowiecka przychechal tylko jeden lekarz|périodique=echogorzowa.pl|date=28/03/2022|lire en ligne=https://www.echogorzowa.pl/news/16/Prosto-z-miasta/2022-03-28/z-grupa-wagrowiecka-przyjechal-tylko-jeden-lekarz-27304.html}}</ref>.}}
93, 103, 164|lieu=Poznan|éditeur=PWM|nature ouvrage=thèse sur l'histoire de la médecine|date=2013|pages totales=224|lire en ligne=https://wbc.poznan.pl/dlibra/publication/330449/edition/270103}}</ref>, il occupe à nouveau le poste de directeur de l'hôpital de Pruszków. De novembre 1946 au 8 avril 1954, il est directeur de l'hôpital de Gorzów Wïelkopoiski<ref name=":1">{{Article|langue=polonais|auteur1=Piotr Ernst|titre=Dr Czesław Gawlikowski (1899-1984) – lekarz, oficer, społecznik|périodique=Acta Medicorum Polonorum|volume=5|numéro=2|date=2015|lire en ligne=https://www.bazhum.muzhp.pl/media//files/Acta_Medicorum_Polonorum/Acta_Medicorum_Polonorum-r2015-t5-n2/Acta_Medicorum_Polonorum-r2015-t5-n2-s35-48/Acta_Medicorum_Polonorum-r2015-t5-n2-s35-48.pdf|format=pdf}}</ref> en même temps que chef de la chirurgie. {{refins|Le 11 décembre 1951, il obtient une spécialisation de deuxième degré en chirurgie}}. Dans le cadre de ses fonctions il entame un bras de fer avec les autorités politiques communistes de l'époque mais finit par en perdre son poste entre autres au prétete qu'il aurait trop favorisé les religieuses, les Sœurs de la Charité<ref name=":1"/>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=polonais |auteur=Dariusz A. Rymar |titre=Gorzow-Zielona Gora miedzy mitem a rzeczywistoscia |url=http://gorzowhistoria.pl/historia/artykuly/52-gorzow-zielona-gora-miedzy-mitem-a-rzeczywistoscia |site=Wirtualny Dom Historii Gorzowa}}</ref>.


{{refins|Par décision du ministre de la santé du 2 octobre 1954, il est muté à Suwalki au poste de chef du service de chirurgie de l'hôpital du district de Ludwik Rydygier à Suwalki (le 1er Octobre 1954, il a été engagé par le département de la santé du présidium du conseil national du district à Suwalki). Il a occupé le poste de chef du service chirurgical jusqu'à sa retraite le 1er avril 1969. Il a continué d'exercer dans son cabinet privé rue Kamedulska jusqu'a la fin des années 70<ref name=":2" />.}}
Par décision du ministre de la santé du 2 octobre 1954, il est muté à [[Suwałki|Suwalki]] au poste de chef du service de chirurgie de l'hôpital du district de Ludwik Rydygier à Suwalki (le 1er Octobre 1954, il a été engagé par le département de la santé du présidium du conseil national du district à Suwalki). Il a occupé le poste de chef du service chirurgical jusqu'à sa retraite le 1er avril 1969<ref name=":1"/>. {{ref nec|Il a continué d'exercer dans son cabinet privé rue Kamedulska jusqu'a la fin des années 70<ref name=":2" />.}}


{{ref nec|Parallèlement, à partir du 1er janvier 1959, il a travaillé comme médecin à la clinique chirurgicale ambulatoire de l'hôpital régional de Suwałki. Du 1er octobre 1970 au 30 août 1977, il est inspecteur provincial de l'évaluation médicale (pour les pensions) et président de la commission médicale.}}
En 1958, il devient conseiller du Conseil national provincial de Bialystok et a cherché des fonds pour la construction d'un nouvel hôpital<ref name=":1"/>. Il est inspecteur provincial de l'évaluation médicale (pour les pensions) et président de la commission médicale<ref name=":1"/>.


Il passe les deux dernières années de sa vie à Łódź, où il meurt le {{date|15 mars 1984}}<ref name=":1"/>.
⚫
=== Décorations militaires ===


⚫
=== Décorations militaires ===
⚫
{{refins|* Croix de l'indépendance - décoration décernée pour avoir combattu pour l'indépendance de la Pologne avant la création de l'État polonais<ref>{{Lien web |langue=polonais |titre=biographie des récipiendaires |url=https://fundacja100.pl/krzyz-i-medal-niepodleglosci/lista-odznaczonych/czeslaw-gawlikowski}}</ref>.}}
* Croix de la Vaillance (pour la guerre 1919-20)<ref name=":1" />
⚫
* Croix de l'indépendance - décoration décernée pour avoir combattu pour l'indépendance de la Pologne avant la création de l'État polonais<ref name=FSP>{{Lien web |langue=polonais |titre=Czesław Gawlikowski (1899-1984) |site=Fundacja Spitaly Polowe |url=https://fundacja100.pl/krzyz-i-medal-niepodleglosci/lista-odznaczonych/czeslaw-gawlikowski |consulté le={{1er}} juillet 2024}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />.
* Médaille commémorative pour la participation à la guerre de 1919-21<ref name=":1" />
* Médaille Interaliée de la Victoire<ref name=":1" />
* Insigne de l'ancien WP (anciennes forces polonaises) en Russie orientale<ref name=":1" />
* Croix des insurgés de Varsovie<ref name=":1" />
* Croix d'argent du mérite (pendant la période où il travaillait à l'hôpital de Pruszków et était conseiller municipal de Pruszków)<ref name=":1" />
* insigne pour son travail exemplaire dans le service de santé<ref name=":1" />
* Croix d'Or du Mérite en 1970<ref name=":1" />
* Médaille du 30e anniversaire de la République populaire de Pologne<ref name=":1" />
* Croix de Chevalier de l'Ordre de Polonia Restituta en 1975, à la demande du Ministre de la Santé<ref name=":1" />


== Références ==
== Références ==
Ligne 70 : Ligne 79 :
[[Catégorie:Médecin polonais du XXe siècle]]
[[Catégorie:Médecin polonais du XXe siècle]]
[[Catégorie:Militaire polonais du XXe siècle]]
[[Catégorie:Militaire polonais du XXe siècle]]
[[Catégorie:Résistant polonais]]
[[Catégorie:Décès en mars 1984]]
[[Catégorie:Décès en mars 1984]]
[[Catégorie:Décès à 85 ans]]
[[Catégorie:Décès à 85 ans]]
[[Catégorie:Décès à Łódź]]
[[Catégorie:Décès à Łódź]]
[[Catégorie:Armia Krajowa]]
[[Catégorie:Membre de l'Armia Krajowa]]

Dernière version du 10 juillet 2024 à 22:51

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Gawlikowski.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La mise en forme de cet article est à améliorer ().

La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».

Czeslaw Gawlikowski
Czeslaw Gawlikowski vers 1930.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
ŁódźVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Adam S IIVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Grade militaire
Distinctions
Liste détaillée
Croix d'or du Mérite ()
Chevalier de l'ordre Polonia Restituta
Médaille interalliée de la Victoire
Croix du combattant de l'Insurrection de Varsovie (en)
Croix de la Valeur
Médaille de guerre (1918-1921) (d)
Croix d'argent du Mérite
Croix de l'Indépendance
Médaille du 30e anniversaire de la Pologne populaire (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Czesław Gawlikowski, né le à Saint-Pétersbourg, mort le à Łódź, est un médecin[1], officier, résistant et activiste social polonais.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Czesław Gawlikowski est le fils de Wíktor et Kazimiera née Szening[2].

Première guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Il rejoint la Légion polonaise à Omsk et entre dans la 5e division de fusiliers polonais (Sibérie)[2].

En 1920, il est arrêté et emprisonné à Krasnoïarsk et à Omsk où il est interrogé par la Tcheka. Il a été arrêté alors qu'il aidait Jan Papis - le sergent-chef du bataillon d’assaut - à s'évader. Après avoir contracté le typhus, il est transféré dans une prison de Tcheliabinsk pour y être astreint aux travaux forcés en compagnie des commandants Jan Medwadowski (pl)[3] et Jan Surówka (pl) Il s’évade le 5 juillet 1920 et se cache sous le nom de Józef Maliszewski dans un moulin près de Tcheliabinsk[2]. Capturé, il est condamné à mort mais finalement libéré grâce à la signature du traité d'armistice de Riga entre la République de Pologne et la république socialiste ukrainienne du [2].

De mai à décembre 1921[4], il sert dans le 82e régiment d'infanterie sibérienne[5] à Brest-Litovsk. Après avoir été transféré dans la réserve et avoir passé son examen de fin d'études en langue polonaise, il commence à étudier le droit à l'université de Varsovie puis la médecine[2].

Entre deux guerres

[modifier | modifier le code]
Affectation à l'hôpital du 10e district de Przemysl

Après quatre semestres en droit, il passe à la faculté de médecine de Varsovie. Le 16 août[réf. nécessaire] 1928, il est appelé au service actif dans l'armée polonaise.

Le 1er janvier, il est affecté au 1er hôpital de district. J. Pilsudski à Varsovie comme lieutenant[2].

À partir du 1er février 1931, il travaille à l'hôpital de l'Enfant Jésus à Varsovie, d'abord (jusqu'au 30 octobre 1932) en tant qu'assistant bénévole, puis en tant qu'assistant du Dr Zdzisław Sławiński dans le service de chirurgie[6],[2].

Résultat des élections municipales de 1934, Pruszkow

Le 29 décembre 1936, il demande à être réadmis au service actif, ce qu'il fait le 4 mai 1937 avec le grade de capitaine[7] et l'ancienneté du 1er janvier 1936[8].[source insuffisante] Il est affecté à l'hôpital du 10e district de Przemyśl, où il est nommé médecin-chef[2],[9].

Seconde guerre mondiale

[modifier | modifier le code]
L'équipe de cadres chirurgicaux de l'hôpital de Pruszkow 1943

Ensuite, il retourne à Varsovie en tant qu'assistant principal au Département Obstétrique et de gynécologie de l'hôpital Sainte Zofia[2]. En septembre 1939[réf. nécessaire], il est affecté au 1er hôpital de district de Piłsudski à Varsovie en tant que chef principal du service de chirurgie, puis est évacué avec lui à Chełm Lubelski où il est brièvement fait prisonnier par la Wehrmacht[2].

Il rentra ensuite à Pruszkow. Pendant l'occupation, de 1940 à 1943, il exerce les fonctions de directeur d'hôpital et d'ordonnateur du service de chirurgie de l'hôpital de district de Pruszków. Il prète serment et entre dans la conspiration en 1941[2]. Il cache Jan Papis-Papiewski[10], alors recherché par la Gestapo, dans son hôpital en l'engageant sous un faux nom en tant qu'intendant[11]. Il a dû interrompre son travail parce qu'il était membre de l'armée souterraine AK depuis 1941 et qu'il était recherché par la Gestapo après l'arrestation de son groupe "Osa- Kosa30" (pl) le 5 Juin 1943 sur la place des Trois Croix lors du mariage du lieutenant Mieczysław Uniejewski. Il était non seulement le médecin du groupe mais il cachait également les plans de l'action Krüger (pl) dans la chaufferie de l'hopital [12].[source insuffisante] Il portait le pseudonyme "Adam S-II"[13].

Il se cache alors sous une fausse identité à Henrykow chez les Sœurs Samaritaines jusqu'au soulèvement de Varsovie[2],[14].

Le 26 octobre[source insuffisante] 1942, Czesław Gawlikowski épouse Anna Cwiklińska à Zakopane, avec qui il a deux enfants: Andrzej Czesław et Elżbieta Anna. Elle le rejoint à Henrykow juste après la naissance prématurée de leur fils Andrzej[2],[15].

Soulèvement de Varsovie - 1er Aout 1944

[modifier | modifier le code]

Czeslaw Gawlikowski est chargé de préparer les plans d'installations sanitaires pour le soulèvement de Varsovie pour le VII district Obroza rayon ""Brzozow/ Legionowo[2],[16]" (2eme bataillon sanitaire)[17].

Lors du soulèvement de Varsovie, le caporal Ludwik Drzewiecki "Organ" est allé spécialement chercher le Dr Czesław Gawlikowski "Adam S-II" au point de regroupement du bataillon sanitaire. Deux médecins, quatre infirmières, huit aides-soignants et un séminariste se présentent au point de rassemblement. Vers minuit, l'unité se met en route avec une voiture sanitaire attelée à une paire de chevaux et chargée de matériel médical, de médicaments et de trousses de premiers soins, en direction de Jablonna, où devait être établi l'hopital de campagne de II bataillon. Le groupe est conduit par "Organ" le long de la route à travers Kępa Tarchomińska et plus loin le long de la Vistule jusqu'au parc du palais de Jablonna. Le 2 août, vers 5 heures du matin, le groupe atteint Jabłonna par la rue Piaskowa, où, au lieu de guetteurs insurgés, ils rencontrent une patrouille allemande. Le groupe n'était pas prévenu que la veille, Jablonna a été occupée par la division blindée du débarquement "H.Goering" amenée d'Italie au dernier moment. Les Allemands, n'ayant pas reçu de réponse au mot de passe, ont ouvert le feu. L'unité sanitaire réussit à s'enfuir et se cacher, mais l'un d'eux, Jan Świątek "Piątek", a été capturé et abattu par les Allemands sur place. Les Allemands ont également capturé le chariot sanitaire[17].[source insuffisante]

Après août 1944, Czesław Gawlikowski travaille à l'hôpital des insurgés de Legionowo qui a été créé les 5 et 6 août 1944, dans une villa de la rue Krasińskiego en raison de l'afflux de nombreux blessés[18],[16].

Après guerre

[modifier | modifier le code]
Dr Czesław Gawlikowski et l'équipe soignante de l'hopital de Suwalki

De 1945 à 1956[19], il occupe à nouveau le poste de directeur de l'hôpital de Pruszków. De novembre 1946 au 8 avril 1954, il est directeur de l'hôpital de Gorzów Wïelkopoiski[2] en même temps que chef de la chirurgie. Le 11 décembre 1951, il obtient une spécialisation de deuxième degré en chirurgie[source insuffisante]. Dans le cadre de ses fonctions il entame un bras de fer avec les autorités politiques communistes de l'époque mais finit par en perdre son poste entre autres au prétete qu'il aurait trop favorisé les religieuses, les Sœurs de la Charité[2],[20].

Par décision du ministre de la santé du 2 octobre 1954, il est muté à Suwalki au poste de chef du service de chirurgie de l'hôpital du district de Ludwik Rydygier à Suwalki (le 1er Octobre 1954, il a été engagé par le département de la santé du présidium du conseil national du district à Suwalki). Il a occupé le poste de chef du service chirurgical jusqu'à sa retraite le 1er avril 1969[2]. Il a continué d'exercer dans son cabinet privé rue Kamedulska jusqu'a la fin des années 70[6].[réf. nécessaire]

En 1958, il devient conseiller du Conseil national provincial de Bialystok et a cherché des fonds pour la construction d'un nouvel hôpital[2]. Il est inspecteur provincial de l'évaluation médicale (pour les pensions) et président de la commission médicale[2].

Il passe les deux dernières années de sa vie à Łódź, où il meurt le [2].

Décorations militaires

[modifier | modifier le code]
  • Croix de la Vaillance (pour la guerre 1919-20)[2]
  • Croix de l'indépendance - décoration décernée pour avoir combattu pour l'indépendance de la Pologne avant la création de l'État polonais[21],[2].
  • Médaille commémorative pour la participation à la guerre de 1919-21[2]
  • Médaille Interaliée de la Victoire[2]
  • Insigne de l'ancien WP (anciennes forces polonaises) en Russie orientale[2]
  • Croix des insurgés de Varsovie[2]
  • Croix d'argent du mérite (pendant la période où il travaillait à l'hôpital de Pruszków et était conseiller municipal de Pruszków)[2]
  • insigne pour son travail exemplaire dans le service de santé[2]
  • Croix d'Or du Mérite en 1970[2]
  • Médaille du 30e anniversaire de la République populaire de Pologne[2]
  • Croix de Chevalier de l'Ordre de Polonia Restituta en 1975, à la demande du Ministre de la Santé[2]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ (pl) Zbigniew Woźniewski, Polski Almanach Medyczyny na rok 1956, Warszawa, PZWL, , 722 p., p.82
  2. ↑ a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad et ae (pl) Piotr Ernst, « Dr Czesław Gawlikowski (1899-1984) – lekarz, oficer, społecznik », Acta Medicorum Polonorum, vol. 5, no 2,‎ (lire en ligne [PDF])
  3. ↑ (pl) Dariusz Radziwiłłowicz., Z ziemi rosyjskiej do Polski : generał Jan A. Medwadowski w swoich wspomnieniach / red. nauk., Olsztyn, Instytut Historii i Stosunków Międzynarodowych Uniwersytetu Warmińsko-Mazurskiego, 2013. (ISBN 978-83-935593-1-2), p 224
  4. ↑ (pl) Rocznik oficerski 1923, warszawa, MSW_SG,
  5. ↑ (pl) Bronislaw Prugier-Ketling, Księga chwały piechoty, Warszawa, , p. 181-189
  6. ↑ a et b (pl) Andrzej Matusiewicz, Szpital w Suwalkach, dzieje i ludzie, (ISBN 9788394197100), pp198-199
  7. ↑ (pl) Ryszard Rybka, Awanse oficerskie w Wojsku Polskim,
  8. ↑ (pl) Ryszard Rybka, Rocznik oficerski 1939: stan na dzien 23 mars 1939, CINiBA (ISBN 8371888996), p. 383,896
  9. ↑ « 10 Szpital Okregowy. Kpt. dr Czeslaw Gawlikowsji », sur Projekt 8813, Przemyskie Stowarzyszenie Opieki i Rewitalizacji Linii Mołotowa (consulté le )
  10. ↑ « Oddziały Dyspozycyjne KG AK. », sur www.dws-xip.com (consulté le )
  11. ↑ (pl) dr Edward Steffen Jr, « Pamiętniki z czasów II wojny światowej: lata 1942-1945 », Przegląd Pruszkowski,‎ , pp 42-44 (lire en ligne [PDF])
  12. ↑ (pl) Tomasz Strzembosz, oddzialy szturmowe konspiraccyjnej warszawy 1939-1944, warszawa, PWN, , 547 p. (ISBN 83-01-04203-6), p. 58,209,212,353,404
  13. ↑ (pl) IPN, « Powstancze biogramy », sur Muzeum Powstania Warszawskiego
  14. ↑ (pl) Czeslaw Madeczyk, Marian Marek Drrozdowski, Maria maniakowna, Tomasz Stremborz, Wladyslaw Bartoszewski, Ludnoscz cywilna w powstaniu warszawskim, t. 1 : 1-2, warszawa,
  15. ↑ (pl) Zdislaw Uminski, Album z rewolwerem, warzsawa, Czytelnik (ISBN 83-07-00936-7)
  16. ↑ a et b (pl) Rafal Degiel, Powstanie Warszawskie na terenie I Rejonu Legionowo, Muzeum Historyczne w Legionowie, (ISBN 9788394428754)
  17. ↑ a et b (pl) Praca Zbiorowa, Chotomów, Jabłonna w konspiracji i walce, Legionowo, Koło nr 11 Chotomów Światowego Związku Żołnierzy Armii Krajowej, , 319 p., p 68, p 150
  18. ↑ (pl) « Szpitale polowe Rejonu "Brzozów" - Legionowo », sur Szpitale Polowe 1944 (consulté le )
  19. ↑ (pl) Piotr Ernst, Funkcjonowanie ochrony zdrowia w Gorzowie Wielkopolskim w latach 1950-1956 (thèse sur l'histoire de la médecine), Poznan, PWM, , 224 p. (lire en ligne), p. 13, 67, 79, 80, 86, 87, 93, 103, 164
  20. ↑ (pl) Dariusz A. Rymar, « Gorzow-Zielona Gora miedzy mitem a rzeczywistoscia », sur Wirtualny Dom Historii Gorzowa
  21. ↑ (pl) « Czesław Gawlikowski (1899-1984) », sur Fundacja Spitaly Polowe (consulté le )
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Czesław_Gawlikowski&oldid=216704751 ».