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« Saint-Savinien » : différence entre les versions

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| superficie = 47.00
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| unité urbaine = Commune rurale
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'''Saint-Savinien''' (appelée localement '''Saint-Savinien-sur-Charente'''), est une [[commune (France)|commune]] du sud-ouest de la [[France]] située dans le [[département français|département]] de la [[Charente-Maritime]] ([[région française|région]] [[Nouvelle-Aquitaine]]). Ses [[Gentilé|habitants]] sont appelés les ''Savinois''<ref>{{Lien web|titre = Le nom des habitants du 17 - Charente-Maritime - Habitants|url = http://www.habitants.fr/habitants_departement_charente-maritime_17.html|site = www.habitants.fr|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.
'''Saint-Savinien''' (appelée localement '''Saint-Savinien-sur-Charente'''), est une [[commune (France)|commune]] du sud-ouest de la [[France]] située dans le [[département français|département]] de la [[Charente-Maritime]] ([[région française|région]] [[Nouvelle-Aquitaine]]). Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les ''Savinois''<ref>{{Lien web|titre = Le nom des habitants du 17 - Charente-Maritime - Habitants|url = http://www.habitants.fr/habitants_departement_charente-maritime_17.html|site = habitants.fr|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.


La commune appartient depuis 2011 au réseau « Villages de pierres et d'eau », label initié par le conseil général afin de promouvoir des sites exceptionnels présentant la particularité d'être situés au bord d'une étendue d'eau (mer, rivière, étang...)<ref>[http://www.sudouest.fr/2011/02/10/treize-villages-unis-pour-le-meilleur-et-pour-la-pierre-314920-1593.php Treize villages unis pour le meilleur et pour le pire], article de Thomas Brosset paru dans Sud Ouest, 10 février 2011</ref>.
La commune appartient depuis 2011 au réseau « Villages de pierres et d'eau », label initié par le conseil général afin de promouvoir des sites exceptionnels présentant la particularité d'être situés au bord d'une étendue d'eau (mer, rivière, étang...)<ref>[http://www.sudouest.fr/2011/02/10/treize-villages-unis-pour-le-meilleur-et-pour-la-pierre-314920-1593.php Treize villages unis pour le meilleur et pour le pire], article de Thomas Brosset paru dans Sud Ouest, 10 février 2011</ref>.
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La commune de Saint-Savinien est située au centre du département de la [[Charente-Maritime]], dans l'ancienne province de [[Saintonge]]. Appartenant au [[midi de la France|Midi atlantique]]<ref>Louis Papy, ''Le midi atlantique'', atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984</ref>, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le [[Grand Ouest français]] et le [[Grand Sud-Ouest français]].
La commune de Saint-Savinien est située au centre du département de la [[Charente-Maritime]], dans l'ancienne province de [[Saintonge]]. Appartenant au [[midi de la France|Midi atlantique]]<ref>Louis Papy, ''Le midi atlantique'', atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984</ref>, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le [[Grand Ouest français]] et le [[Grand Sud-Ouest français]].


La partie occidentale du territoire communal est formée par un escarpement rocheux dominant le lit de la [[Charente (fleuve)|Charente]]. Les falaises du Chail (terme signifiant « caillou » ) ont longtemps abrité des carrières de pierre de taille, aujourd'hui désaffectées. À proximité de celles-ci se trouve le promontoire du « Peu » (mot saintongeais signifiant « hauteur » ) qui abrite le cœur historique de la ville. Au nord-ouest du territoire communal, non loin du village d'Agonnay, s'étend le [[plateau (géographie)|plateau]] des « Chaumes de Séchebec » : bénéficiant d'une protection de [[biotope]] depuis [[1984]], il se distingue par une végétation méditerranéenne de type [[garrigue]]. Enfin, la partie orientale de la commune est partiellement couverte de forêts, alternant avec des terres cultivées, principalement affectées à la culture des céréales, du maïs et des tournesols.
La partie occidentale du territoire communal est formée par un escarpement rocheux dominant le lit de la [[Charente (fleuve)|Charente]]. Les falaises du Chail (terme signifiant « caillou ») ont longtemps abrité des carrières de pierre de taille, aujourd'hui désaffectées. À proximité de celles-ci se trouve le promontoire du « Peu » (mot saintongeais signifiant « hauteur ») qui abrite le cœur historique de la ville. Au nord-ouest du territoire communal, non loin du village d'[[Agonnay]], s'étend le [[plateau (géographie)|plateau]] des « Chaumes de Séchebec » : bénéficiant d'une protection de [[biotope]] depuis [[1984]], il se distingue par une végétation méditerranéenne de type [[garrigue]]. Enfin, la partie orientale de la commune est partiellement couverte de forêts, alternant avec des terres cultivées, principalement affectées à la culture des céréales, du maïs et des tournesols.


Quatre cours d'eau traversent les terres communales : outre la Charente, ce sont le [[Bramerit]], le Bertet et le Charenton.
Quatre cours d'eau traversent les terres communales : outre la Charente, ce sont le [[Bramerit]], le Bertet et le Charenton.
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D'autres hameaux sont situés le long des cours d'eau qui alimentent la commune : c'est le cas de Forgette, à l'ouest du bourg, au bord de la Charente ; du Cormier et des Auzes, au nord, près du ruisseau Charenton ; de Chez Durand et des Galipeaux, au sud, le long du Bramerit.
D'autres hameaux sont situés le long des cours d'eau qui alimentent la commune : c'est le cas de Forgette, à l'ouest du bourg, au bord de la Charente ; du Cormier et des Auzes, au nord, près du ruisseau Charenton ; de Chez Durand et des Galipeaux, au sud, le long du Bramerit.


Les communes rattachées à Saint-Savinien en 1973, Agonnay et Coulonge, ajoutent leurs lieux-dits à cette liste, certes non exhaustive, mais déjà longue : les villages éponymes, bien sûr, mais aussi l'Éguille (dans la première) et les Garlopeaux (dans la seconde). Dans chacune de ces anciennes communes se trouve toujours une mairie, jouant le rôle d'annexes à la mairie principale située à Saint-Savinien.<gallery>
Les communes rattachées à Saint-Savinien en 1973, Agonnay et [[Coulonge]], ajoutent leurs lieux-dits à cette liste, certes non exhaustive, mais déjà longue : les villages éponymes, bien sûr, mais aussi l'Éguille (dans la première) et les Garlopeaux (dans la seconde). Dans chacune de ces anciennes communes se trouve toujours une mairie, jouant le rôle d'annexes à la mairie principale située à Saint-Savinien.<gallery>
Fichier:FR 17 Saint-Savinien - Coulonge-sur-Charente - Mairie annexe.jpg|La mairie annexe de Coulonge-sur-Charente…
Fichier:FR 17 Saint-Savinien - Coulonge-sur-Charente - Mairie annexe.jpg|La mairie annexe de Coulonge-sur-Charente…
Fichier:FR 17 Saint-Savinien - Agonnay - Mairie annexe.jpg|…et la mairie annexe d'Agonnay.
Fichier:FR 17 Saint-Savinien - Agonnay - Mairie annexe.jpg|…et la mairie annexe d'Agonnay.
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Saint-Savinien joue un rôle de petit carrefour routier en [[Saintonge]] qui, cependant, voit son trafic automobile s'amplifier d'année en année lors de chaque saison estivale caractérisée par d'importantes migrations touristiques. La cité savinoise est en effet située sur un itinéraire bis des grands axes nord-sud.
Saint-Savinien joue un rôle de petit carrefour routier en [[Saintonge]] qui, cependant, voit son trafic automobile s'amplifier d'année en année lors de chaque saison estivale caractérisée par d'importantes migrations touristiques. La cité savinoise est en effet située sur un itinéraire bis des grands axes nord-sud.


La petite cité fluviale est située à l'intersection de deux routes départementales, la [[Route départementale 18 (Charente-Maritime)|D 18]] et la D 114. La première est une route départementale de première catégorie et de direction nord-est/sud-ouest, la seconde est une route départementale de deuxième catégorie et de direction nord-ouest/sud-est<ref>{{Lien web|langue=|format=pdf|auteur institutionnel=Conseil Général de la Charente-Maritime|titre=Le schéma routier départemental 2010 / 2030|url=https://la.charente-maritime.fr/sites/charente_maritime/files/2017-05/schema_routier.pdf|site=la.charente-maritime.fr|date=|consulté le=27 octobre 2017|page=16}}.</ref>.
La petite cité fluviale est située à l'intersection de deux routes départementales, la [[Route départementale 18 (Charente-Maritime)|D 18]] et la D 114. La première est une route départementale de première catégorie et de direction nord-est/sud-ouest, la seconde est une route départementale de deuxième catégorie et de direction nord-ouest/sud-est<ref>{{Lien web|format=pdf|auteur institutionnel=Conseil Général de la Charente-Maritime|titre=Le schéma routier départemental 2010 / 2030|url=https://la.charente-maritime.fr/sites/charente_maritime/files/2017-05/schema_routier.pdf|site=la.charente-maritime.fr|date=|consulté le=27 octobre 2017|page=16}}.</ref>.
* Sur la D 18, Saint-Savinien est située à {{unité|15|km}} au sud-ouest de [[Saint-Jean-d'Angély]], sous-préfecture dont elle dépend, et à {{unité|22|km}} au nord-est de la ville de [[Pont-l'Abbé-d'Arnoult]], placée sur la route de [[Marennes (Charente-Maritime)|Marennes]], principal centre urbain du bassin de [[Marennes-Oléron]].
* Sur la D 18, Saint-Savinien est située à {{unité|15|km}} au sud-ouest de [[Saint-Jean-d'Angély]], sous-préfecture dont elle dépend, et à {{unité|22|km}} au nord-est de la ville de [[Pont-l'Abbé-d'Arnoult]], placée sur la route de [[Marennes (Charente-Maritime)|Marennes]], principal centre urbain du bassin de [[Marennes-Oléron]].
* Sur la D114, cette petite ville se trouve à {{unité|19|km}} au nord-ouest de [[Saintes]], principale agglomération de la [[Histoire de la Saintonge|Saintonge]] et à {{unité|30|km}} au sud-est de [[Surgères]], ville principale de la plaine d'[[Aunis]].
* Sur la D114, cette petite ville se trouve à {{unité|19|km}} au nord-ouest de [[Saintes]], principale agglomération de la [[Histoire de la Saintonge|Saintonge]] et à {{unité|30|km}} au sud-est de [[Surgères]], ville principale de la plaine d'[[Aunis]].
; La desserte ferroviaire
; La desserte ferroviaire
{{article détaillé|Gare de Saint-Savinien-sur-Charente}}
{{article détaillé|Gare de Saint-Savinien-sur-Charente}}
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=== Climat ===
=== Climat ===
Le climat est de type [[Climat océanique|océanique]] : la [[pluviométrie]] est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la [[Régime de brise|brise marine]]. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'[[ensoleillement]] de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne<ref>{{Lien web|titre = PREVISIONS METEO FRANCE - Site Officiel de Météo-France - Prévisions gratuites à 15 jours sur la France et à 10 jours sur le monde|url = http://www.meteofrance.com/FR/climat/dpt_tempsdumois.jsp?LIEUID=DEPT17|site = www.meteofrance.com|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.
Le climat est de type [[Climat océanique|océanique]] : la [[pluviométrie]] est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la [[Régime de brise|brise marine]]. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'[[ensoleillement]] de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne<ref>{{Lien web|titre = PREVISIONS METEO FRANCE - Site Officiel de Météo-France - Prévisions gratuites à 15 jours sur la France et à 10 jours sur le monde|url = http://www.meteofrance.com/FR/climat/dpt_tempsdumois.jsp?LIEUID=DEPT17|site = meteofrance.com|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.


==== Données générales ====
==== Données générales ====
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== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Saint-Savinien est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à {{nobr|7 niveaux}} définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l’[[Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 24 juin 2024}}.</ref>.
Saint-Savinien est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/2020-article-zonage-rural#:~:text=Valid%C3%A9e%20lors%20du%20Comit%C3%A9%20interminist%C3%A9riel,de%20la%20diversit%C3%A9%20des%20territoires |titre=Zonage rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref >{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine-définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref >{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.
Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|17397|saint-savinien}}</ref> et hors attraction des villes<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 24 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 24 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[terres arables]] (43 %), forêts (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), prairies (10 %), zones urbanisées (2,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,7 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 18 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-0.6792&y=45.87958&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:17397-Saint-Savinien-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Saint-Savinien est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Inondation en France|inondations]], mouvements de terrains et [[Risque sismique dans la Charente-Maritime|séisme]] (sismicité modérée). Il est également exposé à un [[Risque#Dans l'industrie|risque technologique]], le [[transport de matières dangereuses]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Saint-Savinien&typeForm=adresse&codeInsee=17397&lon=-0.68055&lat=45.877777&go_back=%2F&adresse=Saint-Savinien|titre=Les risques près de chez moi - commune de Saint-Savinien|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=24 septembre 2022}}.</ref>.

==== Risques naturels ====
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le [[risque d'inondation en France|risque d’inondation]] par débordement de [[cours d'eau]], notamment la [[Charente (fleuve)|Charente]] et le [[Bramerit]], et par [[submersion marine]]. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1982, 1993, 1999, 2010, 2019, 2020 et 2021<ref>{{Lien web|url=https://www.charente-maritime.gouv.fr/content/download/6181/33563/file/DDRM.pdf|titre=Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime|site=charente-maritime.gouv.fr|consulté le=24 septembre 2022}}, chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>.

[[Fichier:17397-Saint-Savinien-argile.jpg|vignette|redresse=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Savinien.]]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>{{Lien web|url=https://www.charente-maritime.gouv.fr/content/download/6181/33563/file/DDRM.pdf|titre=Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime|site=charente-maritime.gouv.fr|consulté le=24 septembre 2022}}, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/17/com/17397/page/1 |titre= Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Savinien |site =georisques.gouv.fr |consulté le= 24 septembre 2022}}.</ref>.

Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 38,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|1441 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:457}} sont en aléa moyen ou fort, soit 32 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le site de l'observatoire national des risques naturels|consulté le=24 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=24 septembre 2022}}.</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS"/>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.

==== Risques technologiques ====
Le risque de [[transport de matières dangereuses]] sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'[[hydrocarbure]]s. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>{{Lien web|url=https://www.charente-maritime.gouv.fr/content/download/6181/33563/file/DDRM.pdf|titre=Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime|site=charente-maritime.gouv.fr|consulté le=24 septembre 2022}}, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.


== Toponymie ==
== Toponymie ==


=== Le toponyme actuel ===
=== Le toponyme actuel ===
Le nom de la commune proviendrait, selon la légende, d'un ancien évêque de [[Sens (Yonne)|Sens]], du nom de ''[[Savinien de Sens|Sabianianus]]'', qui aurait été martyrisé vers 250 de l'ère chrétienne, puis canonisé par l'Église.
Le nom de la commune proviendrait, selon la légende, d'un ancien évêque de [[Sens (Yonne)|Sens]], du nom de ''[[Savinien de Sens|Sabianianus]]'', qui aurait été martyrisé vers 250 de l'ère chrétienne, puis canonisé par l'Église.


À l'époque des grands [[pèlerinage]]s religieux et du développement du [[monachisme]] chrétien au milieu du [[Moyen Âge]], ses reliques auraient été déposées mystérieusement dans le monastère des Augustins de la cité pendant le {{s-|XII|e}}<ref name="Origine des noms de villes et villages de Charente-Maritime p.293">J.M. Cassagne, et M. Korsak, ''Origine des noms de villes et villages de Charente-Maritime'', éditions Bordessoules, 2002, {{p.|293}}.</ref>.
À l'époque des grands [[pèlerinage]]s religieux et du développement du [[monachisme]] chrétien au milieu du [[Moyen Âge]], ses reliques auraient été déposées mystérieusement dans le monastère des Augustins de la cité pendant le {{s-|XII|e}}<ref name="Origine des noms de villes et villages de Charente-Maritime p.293">J.M. Cassagne, et M. Korsak, ''Origine des noms de villes et villages de Charente-Maritime'', éditions Bordessoules, 2002, {{p.|293}}.</ref>.


Plus tard, vers la fin du {{s-|XII|e}} ou au début du {{s-|XIII|e}}, une nouvelle église paroissiale fut construite sur les hauteurs de la ville<ref name="Le patrimone de la Charente-Maritime p.967">J.L. Flohic, ''Le patrimoine de la Charente-Maritime'', éditions Flohic, tome II, {{p.|967}}.</ref> et fut dédiée à ''Sanctus Sabianianus'', d'où l'origine du nom de l'actuelle cité<ref name="Origine des noms de villes et villages de Charente-Maritime p.293"/>.
Plus tard, vers la fin du {{s-|XII|e}} ou au début du {{s-|XIII|e}}, une nouvelle église paroissiale fut construite sur les hauteurs de la ville<ref name="Le patrimone de la Charente-Maritime p.967">J.L. Flohic, ''Le patrimoine de la Charente-Maritime'', éditions Flohic, tome II, {{p.|967}}.</ref> et fut dédiée à ''Sanctus Sabianianus'', d'où l'origine du nom de l'actuelle cité<ref name="Origine des noms de villes et villages de Charente-Maritime p.293"/>.
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Comme nombre de villes et de villages en France, ceux-ci ont été christianisés au milieu de l'époque médiévale et ont alors reçu un nouveau nom en rapport le plus souvent avec la dédicace d'une église nouvellement édifiée, effaçant à jamais leur antique nom. C'est le cas de la petite cité de Saint-Savinien dont le toponyme ne date que du {{s-|XII|e}} alors que ce site était occupé dès la [[Protohistoire]].
Comme nombre de villes et de villages en France, ceux-ci ont été christianisés au milieu de l'époque médiévale et ont alors reçu un nouveau nom en rapport le plus souvent avec la dédicace d'une église nouvellement édifiée, effaçant à jamais leur antique nom. C'est le cas de la petite cité de Saint-Savinien dont le toponyme ne date que du {{s-|XII|e}} alors que ce site était occupé dès la [[Protohistoire]].


La configuration particulière du site de la ville en un lieu de confluence de la [[Charente (fleuve)|Charente]] et d'un petit affluent, le Charenton, peut donner lieu à des appellations probables à différentes époques de l'occupation humaine de la ville.
La configuration particulière du site de la ville en un lieu de confluence de la [[Charente (fleuve)|Charente]] et d'un petit affluent, le Charenton, peut donner lieu à des appellations probables à différentes époques de l'occupation humaine de la ville.


Ainsi, il aurait pu être probable que le site se soit dénommé primitivement ''Condate'' ou ''Condé'', mot d'origine celte signifiant confluent, et, ce, pendant la période d'occupation des [[Santons]] qui y avaient introduit la civilisation des [[oppidum|oppida]]. C'est le cas de la petite ville de [[Pons (Charente-Maritime)|Pons]] qui occupe un site semblable, au confluent de la [[Seugne]] et de son petit affluent, la [[Soute (ruisseau)|Soute]], et dont le nom celte a totalement disparu avec l'occupation romaine.
Ainsi, il aurait pu être probable que le site se soit dénommé primitivement ''Condate'' ou ''Condé'', mot d'origine celte signifiant confluent, et, ce, pendant la période d'occupation des [[Santons]] qui y avaient introduit la civilisation des [[oppidum|oppida]]. C'est le cas de la petite ville de [[Pons (Charente-Maritime)|Pons]] qui occupe un site semblable, au confluent de la [[Seugne]] et de son petit affluent, la [[Soute (ruisseau)|Soute]], et dont le nom celte a totalement disparu avec l'occupation romaine.


Lors de l'installation des Romains dans le territoire des [[Santons]], ceux-ci apportèrent leur brillante civilisation et occupèrent sans tarder les sites précédemment habités par les Celtes et qui présentaient un intérêt stratégique évident. Ce qui était tout à fait le cas de Saint-Savinien. Selon leur coutume, les Romains ont dû certainement rebaptiser le nom du site de confluence plus en rapport avec sa géographie des lieux et lui préférèrent probablement le nom du ''Rocher'' ou encore celui des ''Carrières'' car, dès l'époque romaine, la pierre de taille fut extraite des carrières de la ville et celle-ci fut utilisée pour édifier l'arc de Germanicus à [[Saintes|Mediolanum Santonum]]<ref name="Le patrimone de la Charente-Maritime p.967"/>.
Lors de l'installation des Romains dans le territoire des [[Santons]], ceux-ci apportèrent leur brillante civilisation et occupèrent sans tarder les sites précédemment habités par les Celtes et qui présentaient un intérêt stratégique évident. Ce qui était tout à fait le cas de Saint-Savinien. Selon leur coutume, les Romains ont dû certainement rebaptiser le nom du site de confluence plus en rapport avec sa géographie des lieux et lui préférèrent probablement le nom du ''Rocher'' ou encore celui des ''Carrières'' car, dès l'époque romaine, la pierre de taille fut extraite des carrières de la ville et celle-ci fut utilisée pour édifier l'arc de Germanicus à [[Saintes|Mediolanum Santonum]]<ref name="Le patrimone de la Charente-Maritime p.967"/>.
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Saint-Savinien-sur-Charente est une des cités les plus pittoresques de la Saintonge Romane. Dominant le fleuve [[Charente (fleuve)|Charente]] de son éperon de roches calcaires dans l'extérieur d'une boucle, Saint-Savinien, déjà village gallo-romain, puis enjeu des invasions normandes, connut son essor au début du {{s-|XVIII|e}}.
Saint-Savinien-sur-Charente est une des cités les plus pittoresques de la Saintonge Romane. Dominant le fleuve [[Charente (fleuve)|Charente]] de son éperon de roches calcaires dans l'extérieur d'une boucle, Saint-Savinien, déjà village gallo-romain, puis enjeu des invasions normandes, connut son essor au début du {{s-|XVIII|e}}.


Depuis [[1274]], un port est reconnu à Saint-Savinien. Puis c’est au cours du {{s-|XVIII}} que le trafic fut très dense grâce aux bateaux contenant des marchandises diverses et variées (eau-de-vie, bois, blé, pierres, sel, vin…). Toutes ces marchandises étaient acheminées dans la région ou dans toute la France (notamment en Bretagne) ou bien encore à l’étranger. Durant cette période, la commune fut appelée « Saint-Savinien le Port »<ref>{{lien web |titre=Histoire de la ville |url=https://www.saint-savinien.fr/histoire-de-la-ville/ |site=saint-savinien.fr |consulté le=17-04-2023}}.</ref>.
La poissonneuse Charente ({{2e|catégorie}}) faisait vivre toute une population de ''plongeurs'' qui remontaient du fond des ''patagaux'' (moules perlières d'eau douce). Les perles avaient une ''belle eau'' et en [[1717]], l'intendant de la Marine de [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]] fit envoyer au [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Régent duc d'Orléans]] une de ces perles. L'incertitude des profits provoqua vers [[1750]] l'abandon de cette activité.

Pendant le [[Moyen Âge|Moyen-Age]] , Saint-Savinien était sur le domaine du Seigneur de Taillebourg.

La poissonneuse Charente ({{2e|catégorie}}) faisait vivre toute une population de ''plongeurs'' qui remontaient du fond des ''patagaux'' (moules perlières d'eau douce). Les perles avaient une ''belle eau'' et en [[1717]], l'intendant de la Marine de [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]] fit envoyer au [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Régent duc d'Orléans]] une de ces perles. L'incertitude des profits provoqua vers [[1750]] l'abandon de cette activité.

En mars 1791, une députation annonce au curé de Saint-Savinien, sieur Robinet, qu'il est nommé évêque de la Charente-Inférieure, après la démission de l'[[Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers|évêque réfractraire de la Rochefoucauld]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Commission des arts et monuments historiques de la|nom1=Charente-inférieure|titre=Recueil ...|éditeur=Imprimerie Hus.|date=1867|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Z4BNAAAAMAAJ&pg=PA155#v=onepage&q&f=false|consulté le=2022-12-21}}</ref>.


Un intense trafic de ''gabares'', ''allèges'' et ''galliots'' permit de donner l'appellation officielle durant de longues années de ''Saint-Savinien-le-Port''. Ces bateaux transportaient, entre [[Angoulême]] et la mer (ports de Rochefort et de [[La Rochelle]]), les pierres de taille à grain très fin qui servirent à l'édification de nombreux monuments à travers le monde, le bois de construction et de chauffage, les vins et eaux-de-vie de Saintonge. Cette activité cessa progressivement pour disparaître totalement vers les années [[1930]].
Un intense trafic de ''gabares'', ''allèges'' et ''galliots'' permit de donner l'appellation officielle durant de longues années de ''Saint-Savinien-le-Port''. Ces bateaux transportaient, entre [[Angoulême]] et la mer (ports de Rochefort et de [[La Rochelle]]), les pierres de taille à grain très fin qui servirent à l'édification de nombreux monuments à travers le monde, le bois de construction et de chauffage, les vins et eaux-de-vie de Saintonge. Cette activité cessa progressivement pour disparaître totalement vers les années [[1930]].


Par arrêté préfectoral du {{Date|12|décembre|1972}} prenant effet le {{Date|1|janvier|1973}}, les communes d'Agonnay et de Coulonge-sur-Charente sont rattachées à Saint-Savinien dans le cadre d'une association de communes.
Par arrêté préfectoral du {{Date|12|décembre|1972}} prenant effet le {{Date|1|janvier|1973}}, les communes d'[[Agonnay]] et de Coulonge-sur-Charente sont rattachées à Saint-Savinien dans le cadre d'une association de communes.


En 1944, les forces allemandes feront exploser le pont sur la Charente pour éviter que les alliés traverse le fleuve .
=== Héraldique ===
{{Article détaillé|Armorial des communes de la Charente-Maritime}}
{{Blasonnement
| image= Blason ville fr Saint-Savinien (Charente-Maritime).svg
| descript= Parti : au 1) d’azur à la champagne d’argent, à la pierre taillée en parallélépipède aussi d’argent brochant en pal sur le tout, au 2) d’argent à la gabarre de sable équipée et flammée d’or, habillée de gueules, mouvant de la partition de ¾ vers senestre et voguant sur une mer aussi d’argent agitée aussi de sable
| texte= Le blason rappelle deux éléments importants de l'histoire du bourg : les anciennes carrières de pierre de taille et la navigation des [[gabare|gabarres]] sur la Charente.
}}


== Administration ==
== Administration ==
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{{Population de France/section}}
{{Population de France/section}}


=== Pyramide des âges ===
La [[commune associée]] d'Agonnay comptait 76 habitants au recensement de 2007 et celle de Coulonges-sur-Charente 107 habitants<ref>[http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=17&annee=2007 Insee : recensement 2007].</ref>
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 22,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 42,7 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.


En 2018, la commune comptait {{Unité|1175|hommes}} pour {{Unité|1265|femmes}}, soit un taux de 51,84 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).
=== Pyramide des âges ===

{{clr}}
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
{{Pyramide des âges 2

|float=left
{{Pyramide des âges communes de France
|width=50%
|année=2018
|maxvalue=36
|département=Charente-Maritime
|bg=rgb(100%,100%,100%)
|ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Savinien (17397) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397441?sommaire=5397467&geo=COM-17397#ancre-POP_T3 |date=2021-06-30 |consulté le=2021-12-23 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
|border=1px solid black|margin-top=1ex
|h90=1.0 |f90=4.0
|caption=Pyramide des âges de la commune de Saint-Savinien en 1999<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=17168&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=17&codgeo=17397&oldnivgeo=C&oldcodgeo=17168&c_produit=P_POPB&quelcas=SATGEO&lang=FR Pyramide des âges, Recensement 1999] sur le site de l'INSEE</ref> en pourcentage.
|h75=12.0 |f75=16.4
|barcolor=rgb(70%,70%,90%)
|h60=26.4 |f60=25.5
|Avant 1904|0.3|0.4
|h45=19.3 |f45=19.8
|1905-1924|8.6|12.8
|h30=15.7 |f30=14.2
|1925–1939|18.5|21.2
|h15=11.5 |f15=8.5
|1940-1954|19.3|19.5
|h00=14.1 |f00=11.6
|1955-1969|19.4|18.5
|1970-1984|17.8|13.3
|1985-1999|16.1|14.3
}}
}}
{{Pyramide des âges 2
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|maxvalue=36
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|border=1px solid black|margin-top=1ex
|caption=Pyramide des âges de la Charente-Maritime en 1999<ref>{{lien brisé|url=http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=D&theme=ALL&typeprod=ALL&codgeo=17&oldnivgeo=C&oldcodgeo=91223&c_produit=P_POPB&quelcas=SATGEO&lang=FR |titre=Pyramide des âges, Recensement 1999 }} sur le site de l'INSEE</ref> en pourcentage.
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|Avant 1904|0.1|0.4
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|1940-1954|19.4|18.9
|1955-1969|20.5|19.8
|1970-1984|18.6|16.3
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}}
{{clr}}


== Économie ==
== Économie ==


Longtemps dominée par l'[[agriculture]], l'économie de la commune est aujourd'hui partagée entre cette dernière et les secteurs du [[tourisme]], du [[commerce]] et des services. Une zone d'activité, la Z.A. « Les Varennes », abrite plusieurs enseignes commerciales ainsi qu'un centre commercial appartenant au groupe [[Centrale U]].
Longtemps dominée par l'[[agriculture]], l'économie de la commune est aujourd'hui partagée entre cette dernière et les secteurs du [[tourisme]], du [[commerce]] et des services. Une zone d'activité, la Z.A. « Les Varennes », abrite plusieurs enseignes commerciales ainsi qu'un centre commercial appartenant au groupe [[Système U]].


Le taux d'activité des personnes âgées de 20 à 59 ans est de 81 %, ce qui est très légèrement inférieur aux chiffres nationaux (82,2 %). Touchant 15,8 % de la population en 1999, le [[taux de chômage|chômage]] atteignait encore 13,1 % lors de l'enquête de [[2005]], soit presque quatre points de plus que la moyenne nationale. Les actifs représentent 40,2 % de la population communale, suivis par les retraités (26,6 %) , les étudiants et les jeunes scolarisés (19,1 %)<ref>https://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/31763/saint-savinien/ Données économiques : L'internaute</ref>.
Le taux d'activité des personnes âgées de 20 à 59 ans est de 81 %, ce qui est très légèrement inférieur aux chiffres nationaux (82,2 %). Touchant 15,8 % de la population en 1999, le [[taux de chômage|chômage]] atteignait encore 13,1 % lors de l'enquête de [[2005]], soit presque quatre points de plus que la moyenne nationale. Les actifs représentent 40,2 % de la population communale, suivis par les retraités (26,6 %), les étudiants et les jeunes scolarisés (19,1 %)<ref>https://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/31763/saint-savinien/ Données économiques : L'internaute</ref>.


Parmi les actifs, les catégories socio-professionnelles les mieux représentées sont les employés (29,1 %), suivis de près par les [[ouvrier]]s (28,7 %). Viennent ensuite les professions intermédiaires (19,6 %), les [[artisan]]s et chefs d'entreprises (10,9 %) et les agriculteurs (5,2 %).
Parmi les actifs, les catégories socio-professionnelles les mieux représentées sont les employés (29,1 %), suivis de près par les [[ouvrier]]s (28,7 %). Viennent ensuite les professions intermédiaires (19,6 %), les [[artisan]]s et chefs d'entreprises (10,9 %) et les agriculteurs (5,2 %).


== Lieux et monuments ==
== Patrimoine ==


=== Patrimoine religieux ===
=== Patrimoine religieux ===
==== Église Saint-Savinien ====
==== Église Saint-Savinien ====
[[Image:SSV2.jpg|vignette|upright|L'église Saint-Savinien.]]
[[Image:SSV2.jpg|vignette|redresse|L'église.]]
L'[[Église Saint-Savinien de Saint-Savinien|église Saint-Savinien]] est un édifice de [[Architecture romane|style roman]] bâti entre les {{s2-|XII|e|XIII|e}}. Le sanctuaire actuel succède à un ancien [[prieuré]], cité dans une [[charte]] de [[1039]], et dont il ne subsiste aucun vestige<ref>cité dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Jean d'Angely sous le vocable de ''Monasteriolum Sancti Saviniani'' </ref>.
L'[[Église Saint-Savinien de Saint-Savinien|église Saint-Savinien]] est un édifice de [[Architecture romane|style roman]] bâti entre les {{s2-|XII|e|XIII|e}}. Le sanctuaire actuel succède à un ancien [[prieuré]], cité dans une [[charte]] de [[1039]], et dont il ne subsiste aucun vestige<ref>cité dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Jean d'Angely sous le vocable de ''Monasteriolum Sancti Saviniani''</ref>.


Fortement endommagée durant la [[guerre de Cent Ans]], lorsque la Charente formait une frontière entre les possessions anglaises et françaises, puis durant les conflits religieux du {{s-|XVI|e}}, elle fut restaurée à plusieurs reprises. Le sanctuaire actuel, en forme de croix latine, est composé d'une [[nef]] unique formée de trois [[travée]]s, flanquée de deux [[Croisillon (architecture)|croisillon]]s et prolongée par une [[abside]] hémicylindrique voûtée en [[cul-de-four|cul de four]].
Fortement endommagée durant la [[guerre de Cent Ans]], lorsque la Charente formait une frontière entre les possessions anglaises et françaises, puis durant les conflits religieux du {{s-|XVI|e}}, elle fut restaurée à plusieurs reprises. Le sanctuaire actuel, en forme de croix latine, est composé d'une [[nef]] unique formée de trois [[travée]]s, flanquée de deux [[Croisillon (architecture)|croisillon]]s et prolongée par une [[abside]] hémicylindrique voûtée en [[cul-de-four|cul de four]].


La [[façade]] de l'église, de style roman saintongeais, se caractérise par sa sobriété. Elle est formée de deux niveaux d'élévation, délimités par deux [[corniche]]s à [[modillon]]s où alternent motifs animaliers et masques humains. Le niveau inférieur de la façade est composé d'un [[porte (architecture)|portail]] à cinq [[voussure]]s en arc brisé, encadré de deux [[arcature]]s aveugles. Cette disposition se retrouve au second niveau, composé d'une baie centrale à deux voussures supportées par des [[colonne (architecture)|colonnette]]s et des [[chapiteau (architecture)|chapiteaux]] historiés, et également flanquée de deux arcatures aveugles. L'ensemble est surmonté d'un [[pignon (architecture)|pignon]] prolongé par une croix.
La [[façade]] de l'église, de style roman saintongeais, se caractérise par sa sobriété. Elle est formée de deux niveaux d'élévation, délimités par deux [[corniche]]s à [[modillon]]s où alternent motifs animaliers et masques humains. Le niveau inférieur de la façade est composé d'un [[porte (architecture)|portail]] à cinq [[voussure]]s en arc brisé, encadré de deux [[arcature]]s aveugles. Cette disposition se retrouve au second niveau, composé d'une baie centrale à deux voussures supportées par des [[colonne (architecture)|colonnette]]s et des [[chapiteau (architecture)|chapiteaux]] historiés, et également flanquée de deux arcatures aveugles. L'ensemble est surmonté d'un [[pignon (architecture)|pignon]] prolongé par une croix.


Le [[clocher]], qui s'élève au-dessus du croisillon nord, fut reconstruit au {{s-|XIV|e}} dans le style [[Architecture gothique|gothique]] [[Plantagenêt]]. Prévu pour supporter une flèche, il demeure inachevé. L'édifice originel fut considérablement remanié au cours du {{s-|XIX|e}}. Dans la seconde moitié du siècle, sous le ministère des curés Le Moal et Knutt, le [[chevet]] plat, endommagé durant les guerres de religion, est remplacé par une abside, tandis que les voûtes sont couvertes d'ogives et qu'une tribune est édifiée. La chapelle Notre-Dame, au nord, renferme seize statues représentant des personnages bibliques. [[Façade (architecture)|Façade]], [[nef]] et [[clocher]] sont classés [[monument historique (France)|monuments historiques]] depuis [[1910]].
Le [[clocher]], qui s'élève au-dessus du croisillon nord, fut reconstruit au {{s-|XIV|e}} dans le style [[Architecture gothique|gothique]] [[Plantagenêt]]. Prévu pour supporter une flèche, il demeure inachevé. L'édifice originel fut considérablement remanié au cours du {{s-|XIX|e}}. Dans la seconde moitié du siècle, sous le ministère des curés Le Moal et Knutt, le [[chevet]] plat, endommagé durant les guerres de religion, est remplacé par une abside, tandis que les voûtes sont couvertes d'ogives et qu'une tribune est édifiée. La chapelle Notre-Dame, au nord, renferme seize statues représentant des personnages bibliques. [[Façade (architecture)|Façade]], [[nef]] et [[clocher]] sont classés [[monument historique (France)|monuments historiques]] depuis [[1910]].
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Dévastée par les [[huguenot]]s en [[1568]], elle comptait alors trente moines, dont la tradition rapporte que huit d'entre eux auraient été jetés vivants dans un puits au cours de ces événements.
Dévastée par les [[huguenot]]s en [[1568]], elle comptait alors trente moines, dont la tradition rapporte que huit d'entre eux auraient été jetés vivants dans un puits au cours de ces événements.
Le monastère fut partiellement reconstruit au cours des siècles suivants, avant d'être vendu comme [[bien national]] en [[1791]]. Les bâtiments servirent successivement de distillerie, d'entrepôts, avant de devenir la salle des fêtes de la commune en [[1937]], fonction qu'elle conserve aujourd'hui encore. De l'ensemble monastique originel ne subsiste plus que l'église abbatiale, dont les parties les plus anciennes remontent à la seconde moitié du {{s-|XIII|e}}. Fortement remaniée aux {{s2-|XVI|e|XVII|e}}, elle se compose d'une [[nef]] unique de trois [[travée]]s, bordée au sud par une chapelle latérale saillante aux vastes proportions, tandis que le [[chevet]] plat est percé d'un [[triplet (architecture)|triplet]].
Le monastère fut partiellement reconstruit au cours des siècles suivants, avant d'être vendu comme [[bien national]] en [[1791]]. Les bâtiments servirent successivement de distillerie, d'entrepôts, avant de devenir la salle des fêtes de la commune en [[1937]], fonction qu'elle conserve aujourd'hui encore. De l'ensemble monastique originel ne subsiste plus que l'église abbatiale, dont les parties les plus anciennes remontent à la seconde moitié du {{s-|XIII|e}}. Fortement remaniée aux {{s2-|XVI|e|XVII|e}}, elle se compose d'une [[nef]] unique de trois [[travée]]s, bordée au sud par une chapelle latérale saillante aux vastes proportions, tandis que le [[chevet]] plat est percé d'un [[triplet (architecture)|triplet]].


L'ensemble de l'édifice est couvert de voûtes à croisées d'ogives, sans doute postérieures au {{s-|XVI|e}}. La chapelle latérale conserve plusieurs fresques, ainsi que la sépulture de la ''princesse de Cordé'', fille du comte de [[Taillebourg (Charente-Maritime)|Taillebourg]]. Tandis que la [[Façade (architecture)|façade]] occidentale, très sobre, est percée d'une simple porte ogivale, surmontée d'un [[oculus]] et d'un pignon, la façade méridionale conserve une porte encadrée de motifs renaissance. Elle est surmontée d'un triple pignon ornés de [[crochet]]s et de [[fleuron (architecture)|fleuron]]s. L'abbaye est inscrite à l'[[inventaire supplémentaire des monuments historiques]] depuis [[1925]], et est ouverte au public pendant les [[journées européennes du patrimoine|journées du patrimoine]].
L'ensemble de l'édifice est couvert de voûtes à croisées d'ogives, sans doute postérieures au {{s-|XVI|e}}. La chapelle latérale conserve plusieurs fresques, ainsi que la sépulture de la ''princesse de Cordé'', fille du comte de [[Taillebourg (Charente-Maritime)|Taillebourg]]. Tandis que la [[Façade (architecture)|façade]] occidentale, très sobre, est percée d'une simple porte ogivale, surmontée d'un [[oculus]] et d'un pignon, la façade méridionale conserve une porte encadrée de motifs renaissance. Elle est surmontée d'un triple pignon ornés de [[Crochet (architecture)|crochet]]s et de [[fleuron (architecture)|fleuron]]s. L'abbaye est inscrite à l'[[inventaire supplémentaire des monuments historiques]] depuis [[1925]], et est ouverte au public pendant les [[journées européennes du patrimoine|journées du patrimoine]].


==== Église Saint-Germain ====
==== Église Saint-Germain ====
[[Fichier:FR 17 Saint-Savinien - Agonnay - Église Saint-Germain - Extérieur.jpg|vignette|L'église Saint-Germain.]]
[[Fichier:FR 17 Saint-Savinien - Agonnay - Église Saint-Germain - Extérieur.jpg|vignette|L'église Saint-Germain.]]
Cette église de dimensions modestes était autrefois le lieu de culte de l'ancienne [[paroisse]] et [[seigneurie]] d'''Agonnay'', dont témoignent les vestiges d'un château situé à proximité. Édifiée au début du {{s-|XII}}, elle fut considérablement remaniée, d'abord au {{s-|XVIII|e}}, mais surtout au {{s-|XIX|e}}, lorsque le curé responsable de l'église pris l'initiative de restaurer le bâtiment. L'orientation du sanctuaire fut alors inversée, et le portail occidental, de style [[Architecture romane|roman]], entièrement démantelé : une partie des pierres, jetées dans un fossé attenant à l'église, furent récemment retrouvées, et sont depuis lors exposées à la ''maison du patrimoine savinois''.
Cette église de dimensions modestes était autrefois le lieu de culte de l'ancienne [[paroisse]] et [[seigneurie]] d'''Agonnay'', dont témoignent les vestiges d'un château situé à proximité. Édifiée au début du {{s-|XII}}, elle fut considérablement remaniée, d'abord au {{s-|XVIII|e}}, mais surtout au {{s-|XIX|e}}, lorsque le curé responsable de l'église pris l'initiative de restaurer le bâtiment. L'orientation du sanctuaire fut alors inversée, et le portail occidental, de style [[Architecture romane|roman]], entièrement démantelé : une partie des pierres, jetées dans un fossé attenant à l'église, furent récemment retrouvées, et sont depuis lors exposées à la ''maison du patrimoine savinois''.


Le sanctuaire, dédié à saint Germain, se limite à une [[nef]] unique de deux [[travée]]s. Une porte latérale, placée au sud-ouest, est venue remplacer l'ancien portail. La [[Façade (architecture)|façade]], entièrement murée à l'exception d'un modeste ouverture destinée à éclairer l'[[Autel (religion)|autel]] est surmontée d'un campanile. L'intérieur de l'église conserve un tableau du {{s-|XVIII|e}} représentant saint Jean-Baptiste, ainsi qu'une [[Fonts baptismaux|cuve baptismale]] de forme hexagonale portant la date de [[1684]], accompagnée du nom du sculpteur, I.Tifon<ref name="Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime">''in'' Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic</ref>.<gallery>
Le sanctuaire, dédié à saint Germain, se limite à une [[nef]] unique de deux [[travée]]s. Une porte latérale, placée au sud-ouest, est venue remplacer l'ancien portail. La [[Façade (architecture)|façade]], entièrement murée à l'exception d'un modeste ouverture destinée à éclairer l'[[Autel (religion)|autel]] est surmontée d'un campanile. L'intérieur de l'église conserve un tableau du {{s-|XVIII|e}} représentant saint Jean-Baptiste, ainsi qu'une [[Fonts baptismaux|cuve baptismale]] de forme hexagonale portant la date de [[1684]], accompagnée du nom du sculpteur, I.Tifon<ref name="Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime">''in'' Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic</ref>.<gallery>
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En 1545, Jeanne Germain apporte le fief de Forgettes (ou Forgette) en mariage à Louis du Chesne. Leur fille Marguerite épouse en 1556 François Isle de La Matassière. Le fief reviendra en 1578 à leur fils Pierre Isle, seigneur de Loire(-les-Marais), Quincé, etc (+ v.1623), époux de Noémie Conte, dame de Loire, puis en 1599 à son frère Daniel Isle, seigneur de L'Isleau, époux de Marie Esneau, qui en rendra hommage à Taillebourg au devoir de 5 sols. Forgettes reviendra à leur fille Léa qui l'apportera à son époux René de Marbeuf, lesquels eurent une fille Jacquette de Marbeuf qui épousera son cousin Claude Isle des Groies, seigneur de La Cave (+ v.1677) au "logis noble de Forgette", le {{date-|9 août 1656}}. Après la mort de Claude Isle, Jacquette épousera Jean-Louis de Malsac qui deviendra seigneur de Forgette ; veuf, ce dernier épouse Marguerite Béraudin, héritière du domaine qui passera tour à tour aux familles de Menou, de Lalié, de Luchet, de Ponthieu qui le gardera jusqu'à la Révolution, puis aux Desprès d'Ambreuil et de Laage de Meux : Théophile de Laage de Meux (1833-1922), conseiller général de Saint-Savinien, en sera propriétaire.
En 1545, Jeanne Germain apporte le fief de Forgettes (ou Forgette) en mariage à Louis du Chesne. Leur fille Marguerite épouse en 1556 François Isle de La Matassière. Le fief reviendra en 1578 à leur fils Pierre Isle, seigneur de Loire(-les-Marais), Quincé, etc (+ v.1623), époux de Noémie Conte, dame de Loire, puis en 1599 à son frère Daniel Isle, seigneur de L'Isleau, époux de Marie Esneau, qui en rendra hommage à Taillebourg au devoir de 5 sols. Forgettes reviendra à leur fille Léa qui l'apportera à son époux René de Marbeuf, lesquels eurent une fille Jacquette de Marbeuf qui épousera son cousin Claude Isle des Groies, seigneur de La Cave (+ v.1677) au "logis noble de Forgette", le {{date-|9 août 1656}}. Après la mort de Claude Isle, Jacquette épousera Jean-Louis de Malsac qui deviendra seigneur de Forgette ; veuf, ce dernier épouse Marguerite Béraudin, héritière du domaine qui passera tour à tour aux familles de Menou, de Lalié, de Luchet, de Ponthieu qui le gardera jusqu'à la Révolution, puis aux Desprès d'Ambreuil et de Laage de Meux : Théophile de Laage de Meux (1833-1922), conseiller général de Saint-Savinien, en sera propriétaire.


==== Halles ====
==== Les Halles ====
{{section à sourcer|date=août 2018}}
{{section à sourcer|date=août 2018}}
[[Image:SSV5.jpg|vignette|Les halles.]]
[[Image:SSV5.jpg|vignette|Les halles avec son escalier et sa façade monumentale .]]
Important port et cité marchande dès le Moyen Âge, la ville de Saint-Savinien a abrité des foires et marchés dès le {{s-|XIII|e}}. La proximité des quais de Charente, importante artère fluviale de la région, a favorisé un commerce très actif qui a perduré jusqu'au début du {{s-|XX|e}}.
Important port et cité marchande dès le Moyen Âge, la ville de Saint-Savinien a abrité des foires et marchés dès le {{s-|XIII|e}}. La proximité des quais de Charente, importante artère fluviale de la région, a favorisé un commerce très actif qui a perduré jusqu'au début du {{s-|XX|e}}.


Les halles actuelles ont succédé aux halles médiévales en bois, devenue inadaptées. Édifiées en [[1865]], leur ampleur témoigne de l'importance des échanges. Inspirées du style [[Architecture néoclassique|néo-classique]], elles forment un triple vaisseau où la lumière pénètre largement, et sont précédées d'un [[perron (architecture)|perron]] dominé par une [[Façade (architecture)|façade]] qui se veut monumentale. Celle-ci est surmontée d'un [[fronton (architecture)|fronton]] agrémenté d'une horloge. Les halles sont situées sur une place encadrée de maisons bourgeoises datant des {{s2-|XVIII|e|XIX|e}}, la place Bonnet.
Les halles actuelles ont succédé aux halles médiévales construites en bois, devenue inadaptées au fil du temps . Édifiées en [[1865]], leur ampleur témoigne de l'importance des échanges. Inspirées du style [[Architecture néoclassique|néo-classique]], elles forment un triple vaisseau où la lumière pénètre largement, et sont précédées d'un [[perron (architecture)|perron]] dominé par une [[Façade (architecture)|façade]] qui se veut monumentale. Celle-ci est surmontée d'un [[fronton (architecture)|fronton]] agrémenté d'une horloge. Les halles sont situées sur une place encadrée de maisons bourgeoises datant des {{s2-|XVIII|e|XIX|e}}, la place Bonnet.


=== Patrimoine environnemental ===
=== Patrimoine naturel ===
==== L'île de la Grenouillette (située sur la commune du [[Le Mung|Mung]]) ====
==== L'île de la Grenouillette (située sur la commune du [[Le Mung|Mung]]) ====
{{section à sourcer|date=août 2018}}
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L'[[île de la Grenouillette]], située face au ''promontoire du Peu'' et à la vieille-ville, est reliée au « continent » par deux ponts. Elle abrite une [[Parc d'attractions|base de loisirs]], un parc et un lac artificiel sur lequel est établi un manège nautique. Celui-ci est composé d'une flottille de bateaux miniatures d'une longueur de trois à cinq mètres.
L'[[île de la Grenouillette]], située face au ''promontoire du Peu'' et à la vieille-ville, est reliée au « continent » par deux ponts. Elle abrite une [[Parc d'attractions|base de loisirs]], un parc et un étang artificiel, sur lequel est établi un manège nautique. Celui-ci ouvert à la belle saison, est composé d'une flottille de bateaux miniatures en location d'une longueur de trois à cinq mètres.


Une piscine en plein-air, un mini-golf, un tennis, un restaurant et un camping font également partie des infrastructures qui y sont implantées. Bien que située à proximité immédiate du centre-ville de Saint-Savinien, l'île de la Grenouillette est située sur la commune du [[Le Mung|Mung]].
Une piscine en plein-air, un mini-golf, un tennis, un restaurant et un camping font également partie des infrastructures qui y sont implantées. Bien que située à proximité immédiate du centre-ville de Saint-Savinien, l'île de la Grenouillette est située sur la commune du [[Le Mung|Mung]].


==== Plateau des Chaumes de Séchebec ====
==== Plateau des Chaumes de Séchebec ====
Ce plateau de 33 hectares bénéficie d'une protection de la part du Conservatoire régional d'espaces naturels en raison de la diversité de sa [[flore]], dont les caractéristiques présentent des similitudes avec celle des régions [[mer Méditerranée|méditerranéen]]nes ([[garrigue]]s). Cette partie de la commune, située non loin du village d'Agonnay, bénéficie d'une protection de [[biotope]] depuis [[1984]]. Classé « patrimoine botanique remarquable », le site est l'un des rares lieux dans le monde où pousse l’''Evax Carpetana Lange''<ref>{{Lien web|titre = Chaumes de Sèchebec|url = http://www.observatoire-environnement.org/respiree/rubrique51.html|site = observatoire-environnement.org|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>. Sur le plan faunistique, il accueille plusieurs espèces d'oiseaux<ref>{{Lien web |titre=Résultat de la recherche - www.faune-charente-maritime.org |url=https://www.faune-charente-maritime.org/index.php?m_id=94&&p_c=places&p_cc=-&sp_tg=9&sp_DateSynth=16.01.2023&sp_DChoice=all&sp_SChoice=category&sp_Cat%5Bnever%5D=1&sp_Cat%5Bveryrare%5D=1&sp_Cat%5Brare%5D=1&sp_Cat%5Bunusual%5D=1&sp_Cat%5Bescaped%5D=1&sp_Cat%5Bcommon%5D=1&sp_Cat%5Bverycommon%5D=1&sp_PChoice=polygon&sp_Polygon=POLYGON((-0.7458751098893547%2045.898654991905126,-0.7465401908880073%2045.89978120160383,-0.7384506484979628%2045.905037272867816,-0.7331076881395534%2045.902722870984185,-0.7363048812857517%2045.89921375506074,-0.7366696617118325%2045.89869110179842,-0.7360473892202857%2045.89849697219112,-0.7365409156790949%2045.89825804251127,-0.7364121696463662%2045.89815351045345,-0.7354036590566251%2045.898198309931004,-0.7355109474172306%2045.89779511333192,-0.7373349563859325%2045.895339760205864,-0.7409827606461912%2045.89605658383068,-0.7458751098893547%2045.898654991905126))&sp_project=0&sp_FChoice=species&sp_FGraphFormat=auto&sp_FMapFormat=none&sp_FDisplay=DATE_PLACE_SPECIES&sp_FOrder=SYSTEMATIC&sp_FOrderListSpecies=SYSTEMATIC&sp_FListSpeciesChoice=DATA&sp_FOrderSynth=SYSTEMATIC&sp_FGraphChoice=DATA&sp_DFormat=DESC&sp_FAltScale=250&sp_FAltChoice=DATA&sp_FExportFormat=XLS&sp_tg=1 |site=faune-charente-maritime.org |consulté le=2023-01-16}}.</ref>, comme l'[[Engoulevent d'Europe]], le [[Pipit des arbres]] ou le [[Bruant jaune]], une grande diversité de papillons comme l'[[Hespérie des sanguisorbes]], l'[[Argus frêle]], l'[[Azuré du serpolet]], le [[Mercure (papillon)|Mercure]] ou encore la [[Mélitée orangée]], d'orthoptères<ref>{{Lien web |titre=Résultat de la recherche - www.faune-charente-maritime.org |url=https://www.faune-charente-maritime.org/index.php?m_id=94&&p_c=places&p_cc=-&sp_tg=10&sp_DateSynth=16.01.2023&sp_DChoice=all&sp_SChoice=category&sp_Cat%5Bnever%5D=1&sp_Cat%5Bveryrare%5D=1&sp_Cat%5Brare%5D=1&sp_Cat%5Bunusual%5D=1&sp_Cat%5Bescaped%5D=1&sp_Cat%5Bcommon%5D=1&sp_Cat%5Bverycommon%5D=1&sp_PChoice=polygon&sp_Polygon=POLYGON((-0.7458751098893547%2045.898654991905126,-0.7465401908880073%2045.89978120160383,-0.7384506484979628%2045.905037272867816,-0.7331076881395534%2045.902722870984185,-0.7363048812857517%2045.89921375506074,-0.7366696617118325%2045.89869110179842,-0.7360473892202857%2045.89849697219112,-0.7365409156790949%2045.89825804251127,-0.7364121696463662%2045.89815351045345,-0.7354036590566251%2045.898198309931004,-0.7355109474172306%2045.89779511333192,-0.7373349563859325%2045.895339760205864,-0.7409827606461912%2045.89605658383068,-0.7458751098893547%2045.898654991905126))&sp_project=0&sp_FChoice=species&sp_FGraphFormat=auto&sp_FMapFormat=none&sp_FDisplay=DATE_PLACE_SPECIES&sp_FOrder=SYSTEMATIC&sp_FOrderListSpecies=SYSTEMATIC&sp_FListSpeciesChoice=DATA&sp_FOrderSynth=SYSTEMATIC&sp_FGraphChoice=DATA&sp_DFormat=DESC&sp_FAltScale=250&sp_FAltChoice=DATA&sp_FExportFormat=XLS&sp_tg=9 |site=faune-charente-maritime.org |consulté le=2023-01-16}}.</ref> comme le [[Criquet de la Palène]], l'[[Œdipode turquoise|Oedipode turquoise]], le [[Grillon d'Italie]] ou le [[Criquet italien|Caloptène italien]], ainsi que de nombreuses espèces de papillons de nuit (plus de 330)<ref>{{Lien web |titre=Résultat de la recherche - www.faune-charente-maritime.org |url=https://www.faune-charente-maritime.org/index.php?m_id=94&&p_c=places&p_cc=-&sp_tg=21&sp_DateSynth=16.01.2023&sp_DChoice=all&sp_SChoice=category&sp_Cat%5Bnever%5D=1&sp_Cat%5Bveryrare%5D=1&sp_Cat%5Brare%5D=1&sp_Cat%5Bunusual%5D=1&sp_Cat%5Bescaped%5D=1&sp_Cat%5Bcommon%5D=1&sp_Cat%5Bverycommon%5D=1&sp_PChoice=polygon&sp_Polygon=POLYGON((-0.7458751098893547%2045.898654991905126,-0.7465401908880073%2045.89978120160383,-0.7384506484979628%2045.905037272867816,-0.7331076881395534%2045.902722870984185,-0.7363048812857517%2045.89921375506074,-0.7366696617118325%2045.89869110179842,-0.7360473892202857%2045.89849697219112,-0.7365409156790949%2045.89825804251127,-0.7364121696463662%2045.89815351045345,-0.7354036590566251%2045.898198309931004,-0.7355109474172306%2045.89779511333192,-0.7373349563859325%2045.895339760205864,-0.7409827606461912%2045.89605658383068,-0.7458751098893547%2045.898654991905126))&sp_project=0&sp_FChoice=species&sp_FGraphFormat=auto&sp_FMapFormat=none&sp_FDisplay=DATE_PLACE_SPECIES&sp_FOrder=SYSTEMATIC&sp_FOrderListSpecies=SYSTEMATIC&sp_FListSpeciesChoice=DATA&sp_FOrderSynth=SYSTEMATIC&sp_FGraphChoice=DATA&sp_DFormat=DESC&sp_FAltScale=250&sp_FAltChoice=DATA&sp_FExportFormat=XLS&sp_tg=10 |site=faune-charente-maritime.org |consulté le=2023-01-16}}.</ref>. Sur le plan floristique, le site est jugé exceptionnel, accueillant notamment plusieurs espèces thermophiles méditerranéennes rares comme la Canche élégante, la Centaurée maritime, l'[[Ophrys miroir]], ainsi qu'une diversité notable d'orchidées dont l'[[Ophrys mouche]], la [[Serapias lingua|Sérapias langue]] et la découverte récente de la rarissime [[Ophrys guêpe]].
Ce plateau de 33 hectares bénéficie d'une protection de la part du Conservatoire régional d'espaces naturels en raison de la diversité de sa [[flore]], dont les caractéristiques présentent des similitudes avec celle des régions [[mer Méditerranée|méditerranéen]]nes ([[garrigue]]s). Cette partie de la commune, située non loin du village d'Agonnay, bénéficie d'une protection de [[biotope]] depuis [[1984]]. Classé « patrimoine botanique remarquable », le site est l'un des rares lieux dans le monde où pousse l’''Evax Carpetana Lange''<ref>{{Lien web|titre = Chaumes de Sèchebec|url = http://www.observatoire-environnement.org/respiree/rubrique51.html|site = www.observatoire-environnement.org|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.

==== Prairies alluviales du fleuve Charente ====
Les prairies alluviales du fleuve Charente à Saint-Savinien sont inscrites dans deux sites [[Réseau Natura 2000|Natura 2000]]<ref>{{Lien web |titre=Moyenne vallée de la Charente et Seugnes et Coran {{!}} Natura 2000 |url=https://www.natura2000.fr/site-natura/moyenne-vallee-charente-seugnes-coran |site=natura2000.fr |consulté le=2023-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Vallée de la Charente (basse vallée) {{!}} Natura 2000 |url=https://www.natura2000.fr/node/64358 |site=natura2000.fr |consulté le=2023-01-16}}.</ref> et bénéficient d'un classement [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]] (Zone naturelle d'Intérêt écologique, faunistique et floristique)<ref name=znieff7612>{{Lien web |titre=INPN, ZNIEFF 540007612 - Vallée de la Charente moyenne et Seugne - Description |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/540007612 |site=inpn.mnhn.fr |consulté le=2023-01-16}}.</ref>{{,}}<ref name=znieff4607>{{Lien web |titre=INPN, ZNIEFF 540014607 - Estuaire et basse vallée de la Cahrente - Description |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/540014607 |site=inpn.mnhn.fr |consulté le=2023-01-16}}.</ref>. Composé de prairies pâturées et de fauche, inondées fréquemment durant la période hivernale et bordées par des canaux de drainage, des haies et des bosquets humides, le site possède une importante biodiversité.

===== Oiseaux =====
Les prairies alluviales du fleuve Charente sont des sites de reproduction pour plusieurs espèces de [[Limicole|limicoles]] comme le [[Petit Gravelot|Petit gravelot]], l'[[Échasse blanche|Echasse blanche]] ou le [[Vanneau huppé]] et de halte pour les limicoles migrateurs comme le [[Chevalier aboyeur]] ou plus rarement, le [[Bécasseau de Temminck]]<ref>{{Lien web |titre=Détail de l'observation - www.faune-charente-maritime.org |url=https://www.faune-charente-maritime.org/index.php?m_id=54&id=4267431 |site=faune-charente-maritime.org |consulté le=2023-01-16}}.</ref>{{,}}<ref name=znieff7612/>. Les prairies de fauche comptent de nombreux passereaux nicheurs, comme la [[Cisticole des joncs]], la [[Bergeronnette printanière]], le [[Bruant proyer]], et l'[[Alouette des champs]], menacée en France<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=ALOUETTE DES CHAMPS |url=https://www.vigienature.fr/fr/alouette-champs-3368 |site=Vigie-Nature |consulté le=2023-01-16}}.</ref>.Le marais compte également quelques [[Phragmitaie|phragmitaies]], hébergeant la [[Rousserolle effarvatte]] et le [[Bruant des roseaux]], mais le site se démarque surtout en sa richesse en milieux bocagers, accueillant un panel d'espèces comme la [[Tourterelle des bois]], la [[Fauvette grisette]] et le [[Pic épeichette]]<ref name=znieff7612/>{{,}}<ref name=znieff4607/>.
[[Fichier:Echasse blanche-17.jpg|vignette|Echasse blanche - Charente Maritime]]

===== Mammifères =====
La présence de la [[Loutre d'Europe]] est avérée<ref name=znieff7612/>, ainsi que celle de la [[Genette commune]] et du [[Putois d'Europe]], menacé en France<ref>{{Lien web |titre=Le Putois d'Europe {{!}} SFEPM |url=https://www.sfepm.org/le-putois-deurope.html |site=sfepm.org |consulté le=2023-01-16}}.</ref>.

===== Libellules =====
Le réseau de canaux de drainage et les micros zones humides du marais bénéficient à plus d'une trentaine d'espèces d'[[Odonata|odonates]], dont la [[Erythromma lindenii|Naïade aux yeux bleus]], l'[[Anax empereur]] les Pennipattes [[Platycnemis latipes|blanchâtre]], [[Platycnemis pennipes|bleuâtre]] et [[Platycnemis acutipennis|orangé]] ainsi que le rare [[Orthetrum albistylum|Orthétrum à stylets blancs]]<ref>{{Lien web |titre=Résultat de la recherche - www.faune-charente-maritime.org |url=https://www.faune-charente-maritime.org/index.php?m_id=94&showback=stor&p_c=places&p_cc=-&sp_tg=8&sp_DateSynth=16.01.2023&sp_DChoice=all&sp_SChoice=species&sp_S=2620&sp_PChoice=polygon&sp_Polygon=POLYGON((-0.6794807670548703%2045.86895706782021,-0.6811158554337721%2045.869348656521076,-0.6815879242203953%2045.87015545980274,-0.6815879242203953%2045.87173915070631,-0.6812829979627307%2045.872047325505804,-0.6801457413402519%2045.87410903272827,-0.6821198471754886%2045.87445264316288,-0.6870381729386559%2045.87173915070631,-0.6899135010026242%2045.87030486653309,-0.6933636673674858%2045.86901438529635,-0.6969685562840106%2045.86817768300986,-0.6983847626440695%2045.868073094338726,-0.7006423370621889%2045.86815337087318,-0.701474667429653%2045.86823744787698,-0.7024831780193944%2045.867923681609916,-0.7039852150679449%2045.86695248908163,-0.7050151833298092%2045.86611575575807,-0.7053370484116349%2045.86472615294787,-0.7051010140182918%2045.86400892500374,-0.7048220642807029%2045.86314226222506,-0.703963757395822%2045.859720306517495,-0.7039852150679449%2045.856910857942,-0.7032127388715468%2045.85523707642417,-0.7005565063737152%2045.85410683914668,-0.6945054428361207%2045.854076949125485,-0.69250105531195%2045.854098142990125,-0.6906001465104319%2045.853927498779754,-0.6877677337907094%2045.85326991248615,-0.6844203369401267%2045.85192482539531,-0.6843900552497826%2045.85293242008439,-0.6852912774789184%2045.855771958788225,-0.6850337854134522%2045.85747561241658,-0.6832313409551899%2045.85914932655589,-0.6820057759699677%2045.86005357333269,-0.6804822812492943%2045.86219043965701,-0.6775109665177591%2045.86450759089567,-0.6767228834572812%2045.8659004861365,-0.6765834085884912%2045.8669464048735,-0.6767155460436683%2045.8688379597337,-0.6791617206655916%2045.868927605944776,-0.6793977550589345%2045.86903219300869,-0.6794074246476067%2045.86904652233999,-0.6794717976639755%2045.86901664034942,-0.679588687432165%2045.8686829135 |site=faune-charente-maritime.org |consulté le=2023-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Résultat de la recherche - www.faune-charente-maritime.org |url=https://www.faune-charente-maritime.org/index.php?m_id=94&&p_c=places&p_cc=-&sp_tg=3&sp_DateSynth=16.01.2023&sp_DChoice=all&sp_SChoice=category&sp_Cat%5Bnever%5D=1&sp_Cat%5Bveryrare%5D=1&sp_Cat%5Brare%5D=1&sp_Cat%5Bunusual%5D=1&sp_Cat%5Bescaped%5D=1&sp_Cat%5Bcommon%5D=1&sp_Cat%5Bverycommon%5D=1&sp_PChoice=polygon&sp_Polygon=POLYGON((-0.6794807670548703%2045.86895706782021,-0.6811158554337721%2045.869348656521076,-0.6815879242203953%2045.87015545980274,-0.6815879242203953%2045.87173915070631,-0.6812829979627307%2045.872047325505804,-0.6801457413402519%2045.87410903272827,-0.6821198471754886%2045.87445264316288,-0.6870381729386559%2045.87173915070631,-0.6899135010026242%2045.87030486653309,-0.6933636673674858%2045.86901438529635,-0.6969685562840106%2045.86817768300986,-0.6983847626440695%2045.868073094338726,-0.7006423370621889%2045.86815337087318,-0.701474667429653%2045.86823744787698,-0.7024831780193944%2045.867923681609916,-0.7039852150679449%2045.86695248908163,-0.7050151833298092%2045.86611575575807,-0.7053370484116349%2045.86472615294787,-0.7051010140182918%2045.86400892500374,-0.7048220642807029%2045.86314226222506,-0.703963757395822%2045.859720306517495,-0.7039852150679449%2045.856910857942,-0.7032127388715468%2045.85523707642417,-0.7005565063737152%2045.85410683914668,-0.6945054428361207%2045.854076949125485,-0.69250105531195%2045.854098142990125,-0.6906001465104319%2045.853927498779754,-0.6877677337907094%2045.85326991248615,-0.6844203369401267%2045.85192482539531,-0.6843900552497826%2045.85293242008439,-0.6852912774789184%2045.855771958788225,-0.6850337854134522%2045.85747561241658,-0.6832313409551899%2045.85914932655589,-0.6820057759699677%2045.86005357333269,-0.6804822812492943%2045.86219043965701,-0.6775109665177591%2045.86450759089567,-0.6767228834572812%2045.8659004861365,-0.6765834085884912%2045.8669464048735,-0.6767155460436683%2045.8688379597337,-0.6791617206655916%2045.868927605944776,-0 |site=faune-charente-maritime.org |consulté le=2023-01-16}}.</ref>{{,}}<ref name=znieff7612/>{{,}}<ref name=znieff4607/>

===== Papillons =====
Les prairies de fauche du site accueillent plusieurs dizaines d'espèces de papillons au printemps et en été, dont certaines peu communs et menacés. La présence du [[Cuivré des marais]], endémique des prairies humide et en fort déclin<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le Cuivré des marais |url=https://biodiversite.parc-marais-poitevin.fr/pole-entomofaune/cuivre-marais/ |site=Observatoire du patrimoine naturel du Marais poitevin |consulté le=2023-01-16}}.</ref> est notamment avérée.

===== Flore =====
La zone présente également un intérêt floristique, on y trouve par exemple ''[[Angelica heterocarpa]]'' et [[Orchis à fleurs lâches|''Anacamptis laxiflora'']]<ref name=znieff7612/>{{,}}<ref name=znieff4607/>

===== Evolution du site =====
Le site est soumis à plusieurs menaces : intensification agricole entraînant la transformation des prairies semi-naturelles en cultures céréalières (maïs essentiellement), ou en monoculture de peupliers ; altération de la dynamique fluviale (écrêtage des crues, drainage du marais), dégradation de la qualité des eaux (eutrophisation généralisée), enfoncement estival de la nappe phréatique (pompages agricoles)<ref name=znieff7612/>{{,}}<ref name=znieff4607/>. Plusieurs parcelles bénéficie de [[Mesures agroenvironnementales|MAE]] , mais des espèces ont déjà disparues localement comme le [[Râle des genêts]] et le [[Tarier des prés]], ou ont un avenir incertain comme le [[Vison d'Europe]], la [[Pie-grièche écorcheur]] et le [[Cuivré des marais]]. On note tout de même l'apparition récente de nouvelles espèces nicheuses comme l'[[Élanion blac|Elanion blanc]], qui y nicha pour la première fois en 2018.
[[Fichier:Elanion-blanc-17 o (1).jpg|vignette|Elanion blanc (Elanus caeruleus) - Charente Maritime]]


== Équipements et services ==
== Équipements et services ==
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{{section à recycler|date=août 2018}}
{{section à recycler|date=août 2018}}


Saint-Savinien dispose d'un certain nombre de services dans les domaines médicaux, paramédicaux et médico-sociaux<ref>{{Lien web|titre = Annuairesante.com, l'annuaire national de la santé francaise|url = http://www.annuairesante.com/|site = www.annuairesante.com|consulté le = 2015-11-19}}.</ref> qui en font un chef-lieu de canton relativement bien équipé dans ce domaine en [[Charente-Maritime]].
Saint-Savinien dispose d'un certain nombre de services dans les domaines médicaux, paramédicaux et médico-sociaux<ref>{{Lien web|titre = Annuairesante.com, l'annuaire national de la santé francaise|url = http://www.annuairesante.com/|site = annuairesante.com|consulté le = 2015-11-19}}.</ref> qui en font un chef-lieu de canton relativement bien équipé dans ce domaine en [[Charente-Maritime]].
; Les services médicaux
; Les services médicaux
La commune dispose de deux cabinets médicaux où les médecins généralistes exercent tous dans le centre-ville de Saint-Savinien. Un cabinet dentaire est également situé en ville.
La commune dispose de deux cabinets médicaux où les médecins généralistes exercent tous dans le centre-ville de Saint-Savinien. Un cabinet dentaire est également situé en ville.
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; Les services paramédicaux
; Les services paramédicaux


Dans ce domaine, Saint-Savinien possède une gamme un peu plus élargie de services. Ainsi, la ville dispose-t-elle d'un centre en soins infirmiers, d'un cabinet de kinésithérapie et d'un cabinet de pédicure-podologue. À cela s'ajoutent deux pharmacies, un cabinet d'ostéopathie et un opticien-lunettier. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à [[Saint-Jean-d'Angély]].
Dans ce domaine, Saint-Savinien possède une gamme un peu plus élargie de services. Ainsi, la ville dispose-t-elle d'un centre en soins infirmiers, d'un cabinet de kinésithérapie et d'un cabinet de pédicure-podologue. À cela s'ajoutent deux pharmacies, un cabinet d'ostéopathie et un opticien-lunettier. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à [[Saint-Jean-d'Angély]].


Un service d’ambulanciers est implanté dans la ville et son rayon d'intervention s'étend à l'ensemble du [[canton de Saint-Savinien]] et sur une partie du [[canton de Saint-Porchaire]].
Un service d’ambulanciers est implanté dans la ville et son rayon d'intervention s'étend à l'ensemble du [[canton de Saint-Savinien]] et sur une partie du [[canton de Saint-Porchaire]].


Saint-Savinien est également équipée d'un centre de secours où les pompiers sont habilités à intervenir dans les situations d'urgence médicale. Ce centre, qui relève du SDIS de la Charente-Maritime, dépend plus précisément du Centre de secours principal de Saint-Jean-d'Angély.
Saint-Savinien est également équipée d'un centre de secours où les pompiers sont habilités à intervenir dans les situations d'urgence médicale. Ce centre, qui relève du SDIS de la Charente-Maritime, dépend plus précisément du Centre de secours principal de Saint-Jean-d'Angély.


Une clinique vétérinaire y est en activité et exerce ses services sur l'ensemble du [[canton de Saint-Savinien]].
Une clinique vétérinaire y est en activité et exerce ses services sur l'ensemble du [[canton de Saint-Savinien]].
; Les services médico-sociaux
; Les services médico-sociaux
Saint-Savinien est un centre important dans ce domaine où les services médico-sociaux sont répartis en trois secteurs bien distincts et apportent à la commune de nombreux emplois.
Saint-Savinien est un centre important dans ce domaine où les services médico-sociaux sont répartis en trois secteurs bien distincts et apportent à la commune de nombreux emplois.
; Les maisons de retraite
; Les maisons de retraite
Trois maisons de retraite sont implantées dans la ville. Il s'agit d'établissements publics où chacun est doté d'une unité spécifique pour les personnes atteintes de [[maladie dégénérative|maladies dégénératives]] telles que la [[maladie d'Alzheimer]].
Trois maisons de retraite sont implantées dans la ville. Il s'agit d'établissements publics où chacun est doté d'une unité spécifique pour les personnes atteintes de [[maladie dégénérative|maladies dégénératives]] telles que la [[maladie d'Alzheimer]].


La ''Maison de retraite Roc Bellevue'' a également le statut d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ([[Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes|EHPAD]]) et est habilitée à l'aide sociale<ref>{{Lien web|titre = Annuaire Ehpad maison de retraite de France|url = http://www.lesmaisonsderetraite.fr/maison-de-retraite/maison-de-retraite-roc-bellevue-st-savinien.htm|site = www.lesmaisonsderetraite.fr|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.
La ''Maison de retraite Roc Bellevue'' a également le statut d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ([[Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes|EHPAD]]) et est habilitée à l'aide sociale<ref>{{Lien web|titre = Annuaire Ehpad maison de retraite de France|url = http://www.lesmaisonsderetraite.fr/maison-de-retraite/maison-de-retraite-roc-bellevue-st-savinien.htm|site = lesmaisonsderetraite.fr|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.


Un foyer-logement pour personnes âgées avec encadrement médical peut recevoir quarante personnes, généralement des personnes valides et semi-valides. La ''résidence La Savinoise'' a également l'agrément d'EHPA<ref>[http://www.capgeris.com/hebergements-personnes-agees-1402/residence-la-savinoise-a1423.htm Résidence La Savinoise]</ref>.
Un foyer-logement pour personnes âgées avec encadrement médical peut recevoir quarante personnes, généralement des personnes valides et semi-valides. La ''résidence La Savinoise'' a également l'agrément d'EHPA<ref>[http://www.capgeris.com/hebergements-personnes-agees-1402/residence-la-savinoise-a1423.htm Résidence La Savinoise]</ref>.


Enfin, la maison de retraite ''Les Couleurs du Temps'' qui est également un établissement public médicalisé pour l'accueil des personnes âgées et peut héberger quarante-et-un résidents<ref>{{Lien web|langue = |titre = Maison de retraite Les Couleurs du Temps|url = http://etablissements.fhf.fr/annuaire/hopital-fiche.php?id_struct=390|site = |date = |consulté le = }}.</ref>.
Enfin, la maison de retraite ''Les Couleurs du Temps'' qui est également un établissement public médicalisé pour l'accueil des personnes âgées et peut héberger quarante-et-un résidents<ref>{{Lien web|titre = Maison de retraite Les Couleurs du Temps|url = http://etablissements.fhf.fr/annuaire/hopital-fiche.php?id_struct=390|date = }}.</ref>.
; La maison d'aide sociale à l'enfance
; La maison d'aide sociale à l'enfance


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* Le Foyer de vie pour les adultes avec autisme
* Le Foyer de vie pour les adultes avec autisme


Création en {{date-|septembre 2003}} d’un foyer " occupationnel " ( consiste à donner aux malades diverses activités (travail, expression artistique, sports, jeux) à travers lesquelles ils s'expriment et ont une vie relationnelle.) et d’hébergement pour 10 adultes autisme : 5 places dans un premier temps pour atteindre l’effectif complet de 10 places en 2005. En 2009, 11 places sont effectives.
Création en {{date-|septembre 2003}} d’un foyer " occupationnel " (consiste à donner aux malades diverses activités (travail, expression artistique, sports, jeux) à travers lesquelles ils s'expriment et ont une vie relationnelle.) et d’hébergement pour 10 adultes autisme : 5 places dans un premier temps pour atteindre l’effectif complet de 10 places en 2005. En 2009, 11 places sont effectives.


* Le service d'aide à la vie sociale
* Le service d'aide à la vie sociale
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=== Sports ===
=== Sports ===
La commune est équipée d'un stade municipal.
La commune est équipée d'un stade municipal.


Grâce au site de ''la Grenouillette'', petite île de la commune voisine du [[Le Mung|Mung]], au milieu de la [[Charente (fleuve)|Charente]] face à Saint-Savinien, tout un complexe de loisirs et de sports a été mis en place et est très actif pendant la période estivale (base nautique, piscine gérée par la [[communauté de communes du Pays Savinois]], sentier de mise en forme, quatre courts de tennis, mini-golf,karting...)<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = L'Ile aux Loisirs - Le Mung - FESTI PECHE NATURE 17|url = http://festi-peche-nature-17.over-blog.com/article-l-ile-aux-loisirs-le-mung-50658117.html|site = FESTI PECHE NATURE 17|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.
Grâce au site de ''la Grenouillette'', petite île de la commune voisine du [[Le Mung|Mung]], au milieu de la [[Charente (fleuve)|Charente]] face à Saint-Savinien, tout un complexe de loisirs et de sports a été mis en place et est très actif pendant la période estivale (base nautique, piscine gérée par la [[communauté de communes du Pays Savinois]], sentier de mise en forme, quatre courts de tennis, mini-golf,karting...)<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = L'Ile aux Loisirs - Le Mung - FESTI PECHE NATURE 17|url = http://festi-peche-nature-17.over-blog.com/article-l-ile-aux-loisirs-le-mung-50658117.html|site = FESTI PECHE NATURE 17|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.
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=== Festivals et événements touristiques ===
=== Festivals et événements touristiques ===
La ville de Saint-Savinien est le cadre d'une « Foire aux vins » dont la création remonte à l'année [[1976]]. Initialement baptisée « Foire au Pineau et à la Galette », cette manifestation promouvant les produits du terroir se tient chaque année en centre-ville. En [[2008]], elle a accueilli près de 10 000 visiteurs autour de stands tenus par 79 professionnels locaux de la gastronomie et de la viticulture<ref>{{Lien web|titre = Comparing Internet Service Providers - Foire-aux-vins.org|url = http://www.foire-aux-vins.org/|site = www.foire-aux-vins.org|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.
La ville de Saint-Savinien est le cadre d'une « Foire aux vins » dont la création remonte à l'année [[1976]]. Initialement baptisée « Foire au Pineau et à la Galette », cette manifestation promouvant les produits du terroir se tient chaque année en centre-ville. En [[2008]], elle a accueilli près de 10 000 visiteurs autour de stands tenus par 79 professionnels locaux de la gastronomie et de la viticulture<ref>{{Lien web|titre = Comparing Internet Service Providers - Foire-aux-vins.org|url = http://www.foire-aux-vins.org/|site = foire-aux-vins.org|consulté le = 2015-11-19}}.</ref>.


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{{message galerie}}
Image:SSV8.jpg | Vénelles escarpées du centre historique.
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Image:SSV8.jpg | Ruelles escarpées du centre historique.
Image:Saint-Savinien.jpg| L'église Saint-Savinien sur son promontoire dominant la Charente.
Image:Saint-Savinien.jpg| L'église Saint-Savinien sur son promontoire dominant la Charente.
Image:SSV10.jpg | Vue vers le centre-ville.
Image:SSV10.jpg | Vue vers le centre-ville.
Image:SSV11.jpg | Centre-ville de Saint-Savinien.
Image:SSV11.jpg | Centre-ville de Saint-Savinien.
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== Personnalités liées à la commune ==
== Personnalités liées à la commune ==

* [[Marc-René de Montalembert (1714-1800)|Marc-René, marquis de Montalembert]], né à [[Angoulême]] le {{date|16 juillet 1714}} et mort à [[Paris]] le {{date|29 mars 1800}}, est un officier militaire, homme de lettres et ingénieur français, spécialisé dans les fortifications défensives et fondateur de la [[fonderie de Ruelle]], en [[Charente (département)|Charente]]. Il a été seigneur de la Vigerie.
* [[Marc-René de Montalembert (1714-1800)|Marc-René, marquis de Montalembert]], né à [[Angoulême]] le {{date|16 juillet 1714}} et mort à [[Paris]] le {{date|29 mars 1800}}, est un officier militaire, homme de lettres et ingénieur français, spécialisé dans les fortifications défensives et fondateur de la [[fonderie de Ruelle]], en [[Charente (département)|Charente]]. Il a été seigneur de la Vigerie.
*[[Charles François Marie Le Prévost de Basserode]] (1774-1849), seigneur de Basserode, de Hautgrenier, de Hautlieu et des Marisson. Il est maire de la ville de Wasquehal de 1848 à 1849. Il est issu de la famille Le Prévost de Basserode.
*[[Charles François Marie Le Prévost de Basserode]] (1774-1849), seigneur de Basserode, de Hautgrenier, de Hautlieu et des Marisson. Il est maire de la ville de Wasquehal de 1848 à 1849. Il est issu de la famille Le Prévost de Basserode.
* [[André Trochut]], (1931-1996) coureur cycliste professionnel de 1956 à 1963, a tenu commerce rue du centre jusqu'à son décès à [[Geay (Charente-Maritime)|Geay]] le {{date-|4 août 1996}} alors qu'il circulait à bicyclette.
* [[André Trochut]], (1931-1996) coureur cycliste professionnel de 1956 à 1963, a tenu commerce rue du centre jusqu'à son décès à [[Geay (Charente-Maritime)|Geay]] le {{date-|4 août 1996}} alors qu'il circulait à bicyclette.
*[[Michel Teodosijevic]], (1960-) écrivain et co-fondateur des éditions [http://passagedesheures.com Le Passage des Heures] à Saint-Savinien sur Charente valorisant les auteurs régionaux et le patrimoine des villes et villages en [[Charente-Maritime]] et [[Nouvelle-Aquitaine|Nouvelle Aquitaine]].
* Michel Teodosijevic, (1960-) écrivain et cofondateur des éditions Le Passage des Heures, à Saint-Savinien sur Charente valorisant les auteurs régionaux et le patrimoine des villes et villages en [[Charente-Maritime]] et [[Nouvelle-Aquitaine|Nouvelle Aquitaine]].

== Héraldique ==
{{Article détaillé|Armorial des communes de la Charente-Maritime}}
{{Blasonnement
| image= Blason ville fr Saint-Savinien (Charente-Maritime).svg
| descript= Parti : au {{1er}} d’azur à la champagne d’argent, à la pierre taillée en parallélépipède aussi d’argent brochant en pal sur le tout, au {{2e}} d’argent à la gabarre de sable équipée et flammée d’or, habillée de gueules, mouvant de la partition de ¾ vers senestre et voguant sur une mer aussi d’argent agitée aussi de sable.
| texte= Le blason rappelle deux éléments importants de l'histoire du bourg : les anciennes carrières de pierre de taille et la navigation des [[gabare]]s sur la Charente.
}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
=== Notes et cartes ===
* Notes
{{Références|groupe=Note}}
{{Références|groupe=Note}}

* Cartes
{{Références|groupe=Carte}}


=== Références ===
=== Références ===
Ligne 545 : Ligne 585 :
{{Palette|Villes de la Charente-Maritime}}
{{Palette|Villes de la Charente-Maritime}}
{{Portail|Charente-Maritime|communes de France}}
{{Portail|Charente-Maritime|communes de France}}

[[Catégorie:Saint-Savinien| ]]
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[[Catégorie:Commune en Charente-Maritime|SaintSavinien]]
[[Catégorie:Commune en Charente-Maritime|SaintSavinien]]
[[Catégorie:Arrondissement de Saint-Jean-d'Angély]]
[[Catégorie:Arrondissement de Saint-Jean-d'Angély]]
[[Catégorie:Petite Cité de caractère]]

Dernière version du 25 août 2024 à 21:05

Saint-Savinien
Saint-Savinien
Les quais et l'église Saint-Savinien vus depuis le parc de l'île de la Grenouillette, située sur la commune de Le Mung.
Blason de Saint-Savinien
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Jean-Claude Godineau
2020-2026
Code postal 17350
Code commune 17397
Démographie
Gentilé Savinois
Population
municipale
2 453 hab. (2021 en évolution de +1,07 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 46″ nord, 0° 40′ 45″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 68 m
Superficie 47,00 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-d'Angély
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Savinien
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Savinien
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Saint-Savinien
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Saint-Savinien
Liens
Site web www.saint-savinien.fr

Saint-Savinien (appelée localement Saint-Savinien-sur-Charente), est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Savinois[1].

La commune appartient depuis 2011 au réseau « Villages de pierres et d'eau », label initié par le conseil général afin de promouvoir des sites exceptionnels présentant la particularité d'être situés au bord d'une étendue d'eau (mer, rivière, étang...)[2].

Géographie

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Situation géographique

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La commune de Saint-Savinien est située au centre du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi atlantique[3], elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

La partie occidentale du territoire communal est formée par un escarpement rocheux dominant le lit de la Charente. Les falaises du Chail (terme signifiant « caillou ») ont longtemps abrité des carrières de pierre de taille, aujourd'hui désaffectées. À proximité de celles-ci se trouve le promontoire du « Peu » (mot saintongeais signifiant « hauteur ») qui abrite le cœur historique de la ville. Au nord-ouest du territoire communal, non loin du village d'Agonnay, s'étend le plateau des « Chaumes de Séchebec » : bénéficiant d'une protection de biotope depuis 1984, il se distingue par une végétation méditerranéenne de type garrigue. Enfin, la partie orientale de la commune est partiellement couverte de forêts, alternant avec des terres cultivées, principalement affectées à la culture des céréales, du maïs et des tournesols.

Quatre cours d'eau traversent les terres communales : outre la Charente, ce sont le Bramerit, le Bertet et le Charenton.

La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

Communes limitrophes

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Hameaux et écarts

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De par son étendue, la commune de Saint-Savinien compte de nombreux hameaux. Ces hameaux sont souvent situés le long des axes routiers principaux de la commune : les routes départementales.

Ainsi, sur la route de Saint-Jean-d'Angély, on trouve successivement les hameaux de la Richardière, des Benons et des Bertons ; sur la route de Saint-Hilaire-de-Villefranche, on trouve la Grande Thibaudière, Chez Denis, Chez Ferret, Chez Cavaud. En se rendant aux Nouillers, on longe Chez Marceau, la Gaillarderie, la Malette ; si l'on va à Bords, on traverse le Pontreau, et l'on effleure Vaufraîche et la Poussardière.

D'autres hameaux sont situés le long des cours d'eau qui alimentent la commune : c'est le cas de Forgette, à l'ouest du bourg, au bord de la Charente ; du Cormier et des Auzes, au nord, près du ruisseau Charenton ; de Chez Durand et des Galipeaux, au sud, le long du Bramerit.

Les communes rattachées à Saint-Savinien en 1973, Agonnay et Coulonge, ajoutent leurs lieux-dits à cette liste, certes non exhaustive, mais déjà longue : les villages éponymes, bien sûr, mais aussi l'Éguille (dans la première) et les Garlopeaux (dans la seconde). Dans chacune de ces anciennes communes se trouve toujours une mairie, jouant le rôle d'annexes à la mairie principale située à Saint-Savinien.

Axes de communication

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Un petit carrefour routier en Saintonge

Saint-Savinien joue un rôle de petit carrefour routier en Saintonge qui, cependant, voit son trafic automobile s'amplifier d'année en année lors de chaque saison estivale caractérisée par d'importantes migrations touristiques. La cité savinoise est en effet située sur un itinéraire bis des grands axes nord-sud.

La petite cité fluviale est située à l'intersection de deux routes départementales, la D 18 et la D 114. La première est une route départementale de première catégorie et de direction nord-est/sud-ouest, la seconde est une route départementale de deuxième catégorie et de direction nord-ouest/sud-est[5].

La desserte ferroviaire

Saint-Savinien dispose d'une gare ferroviaire toujours en activité sur la ligne Nantes-Bordeaux et est desservie principalement par les trains TER Nouvelle-Aquitaine. Cette halte ferroviaire dessert un bassin de vie de près de 25 000 habitants et permet d'accroître notamment les échanges avec la gare de Saintes, principale « étoile » ferroviaire de la Charente-Maritime.

Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[6].

Données générales

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Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Saint-Savinien[7] 2 250 755 4 13 26
Paris 1 717 634 13 20 26
Nice 2 760 791 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 26 28 69
Brest 1 555 1 230 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 3 32 78
Données météorologiques de La Rochelle de 1961 à 1990[8]
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales (°C) 3,4 4,0 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Températures maximales (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1
Températures moyennes (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2250
Pluviométrie (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3

Ouragan de décembre 1999

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La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin du . Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron.

Au , Saint-Savinien est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43 %), forêts (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), prairies (10 %), zones urbanisées (2,1 %), eaux continentales[Note 1] (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Savinien est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente et le Bramerit, et par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010, 2019, 2020 et 2021[16],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Savinien.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[17]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 441 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 457 sont en aléa moyen ou fort, soit 32 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Le toponyme actuel

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Le nom de la commune proviendrait, selon la légende, d'un ancien évêque de Sens, du nom de Sabianianus, qui aurait été martyrisé vers 250 de l'ère chrétienne, puis canonisé par l'Église.

À l'époque des grands pèlerinages religieux et du développement du monachisme chrétien au milieu du Moyen Âge, ses reliques auraient été déposées mystérieusement dans le monastère des Augustins de la cité pendant le XIIe siècle[21].

Plus tard, vers la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle, une nouvelle église paroissiale fut construite sur les hauteurs de la ville[22] et fut dédiée à Sanctus Sabianianus, d'où l'origine du nom de l'actuelle cité[21].

La disparition du toponyme ancien

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Comme nombre de villes et de villages en France, ceux-ci ont été christianisés au milieu de l'époque médiévale et ont alors reçu un nouveau nom en rapport le plus souvent avec la dédicace d'une église nouvellement édifiée, effaçant à jamais leur antique nom. C'est le cas de la petite cité de Saint-Savinien dont le toponyme ne date que du XIIe siècle alors que ce site était occupé dès la Protohistoire.

La configuration particulière du site de la ville en un lieu de confluence de la Charente et d'un petit affluent, le Charenton, peut donner lieu à des appellations probables à différentes époques de l'occupation humaine de la ville.

Ainsi, il aurait pu être probable que le site se soit dénommé primitivement Condate ou Condé, mot d'origine celte signifiant confluent, et, ce, pendant la période d'occupation des Santons qui y avaient introduit la civilisation des oppida. C'est le cas de la petite ville de Pons qui occupe un site semblable, au confluent de la Seugne et de son petit affluent, la Soute, et dont le nom celte a totalement disparu avec l'occupation romaine.

Lors de l'installation des Romains dans le territoire des Santons, ceux-ci apportèrent leur brillante civilisation et occupèrent sans tarder les sites précédemment habités par les Celtes et qui présentaient un intérêt stratégique évident. Ce qui était tout à fait le cas de Saint-Savinien. Selon leur coutume, les Romains ont dû certainement rebaptiser le nom du site de confluence plus en rapport avec sa géographie des lieux et lui préférèrent probablement le nom du Rocher ou encore celui des Carrières car, dès l'époque romaine, la pierre de taille fut extraite des carrières de la ville et celle-ci fut utilisée pour édifier l'arc de Germanicus à Mediolanum Santonum[22].

Il est intéressant d'ailleurs de remarquer que les tenants de la Révolution française ont cherché à renommer les noms des lieux de nombre de villes et de villages de la France pour effacer toute occurrence à la religion ou à la féodalité[21]. Saint-Savinien n'échappa pas à la règle. La cité fluviale fut un temps dénommée Carrière-Charente, puis La Roche-sur-Charente[21]. Peut-être d'anciennes réminiscences du nom de l'antique cité.

L'ancienne appellation de Saint-Savinien-le-Port

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Dans le courant du XVIIIe siècle, la cité fluviale qui était devenue l'un des trois principaux ports sur la Charente avec, en amont, Saintes et, en aval, Tonnay-Charente, reçut une nouvelle dénomination en se faisant appeler Saint-Savinien-le-Port[21].

Saint-Savinien-sur-Charente est une des cités les plus pittoresques de la Saintonge Romane. Dominant le fleuve Charente de son éperon de roches calcaires dans l'extérieur d'une boucle, Saint-Savinien, déjà village gallo-romain, puis enjeu des invasions normandes, connut son essor au début du XVIIIe siècle.

Depuis 1274, un port est reconnu à Saint-Savinien. Puis c’est au cours du XVIIIe siècle que le trafic fut très dense grâce aux bateaux contenant des marchandises diverses et variées (eau-de-vie, bois, blé, pierres, sel, vin…). Toutes ces marchandises étaient acheminées dans la région ou dans toute la France (notamment en Bretagne) ou bien encore à l’étranger. Durant cette période, la commune fut appelée « Saint-Savinien le Port »[23].

Pendant le Moyen-Age , Saint-Savinien était sur le domaine du Seigneur de Taillebourg.

La poissonneuse Charente (2e catégorie) faisait vivre toute une population de plongeurs qui remontaient du fond des patagaux (moules perlières d'eau douce). Les perles avaient une belle eau et en 1717, l'intendant de la Marine de Rochefort fit envoyer au Régent duc d'Orléans une de ces perles. L'incertitude des profits provoqua vers 1750 l'abandon de cette activité.

En mars 1791, une députation annonce au curé de Saint-Savinien, sieur Robinet, qu'il est nommé évêque de la Charente-Inférieure, après la démission de l'évêque réfractraire de la Rochefoucauld[24].

Un intense trafic de gabares, allèges et galliots permit de donner l'appellation officielle durant de longues années de Saint-Savinien-le-Port. Ces bateaux transportaient, entre Angoulême et la mer (ports de Rochefort et de La Rochelle), les pierres de taille à grain très fin qui servirent à l'édification de nombreux monuments à travers le monde, le bois de construction et de chauffage, les vins et eaux-de-vie de Saintonge. Cette activité cessa progressivement pour disparaître totalement vers les années 1930.

Par arrêté préfectoral du prenant effet le , les communes d'Agonnay et de Coulonge-sur-Charente sont rattachées à Saint-Savinien dans le cadre d'une association de communes.

En 1944, les forces allemandes feront exploser le pont sur la Charente pour éviter que les alliés traverse le fleuve .

Administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1892 juin 1912 Armand Foubert   Médecin
juin 1912 décembre 1919 Eugène Bordelais Républicain Hôtelier, conseiller général (1913-1919)
janvier 1920 juin 1925 René Bouzianne   Distillateur
juin 1925 décembre 1940 Fernand Foubert   Médecin
décembre 1940 mars 1959 Eugène Raoult Rad. Retraité SNCF, conseiller général (1945-1961)
avril 1959 mars 1977 Robert Cellerier DVD Retraité SNCF, conseiller général (1961-1980)
mars 1977 mars 1982 François Mineau   Vétérinaire
mars 1982 juin 1995 Claude Genauzeau UDF-Radical Commerçant, conseiller général (1988-1994)
juin 1995 mars 2008 Jean-Pierre Beneytout   Médecin
mars 2008 En cours Jean-Claude Godineau UDI Retraité
Ancien conseiller général (2008-2015)
Conseiller départemental
Président de la Communauté de Communes
Les données manquantes sont à compléter.

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 2 453 habitants[Note 2], en évolution de +1,07 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7502 8783 0613 2833 5593 5503 5073 6123 438
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2093 3063 2853 2143 3383 1923 1613 0132 945
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7332 6922 6652 5032 3432 2782 0752 0392 138
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 1332 1732 3422 3362 3402 3592 3802 3842 432
2015 2020 2021 - - - - - -
2 4272 4522 453------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,7 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 175 hommes pour 1 265 femmes, soit un taux de 51,84 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
4,0 
12,0 
75-89 ans
16,4 
26,4 
60-74 ans
25,5 
19,3 
45-59 ans
19,8 
15,7 
30-44 ans
14,2 
11,5 
15-29 ans
8,5 
14,1 
0-14 ans
11,6 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2021 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
10,1 
75-89 ans
12,6 
22 
60-74 ans
23,2 
20,1 
45-59 ans
19,7 
16,1 
30-44 ans
15,6 
15,2 
15-29 ans
12,7 
15,4 
0-14 ans
13,6 

Longtemps dominée par l'agriculture, l'économie de la commune est aujourd'hui partagée entre cette dernière et les secteurs du tourisme, du commerce et des services. Une zone d'activité, la Z.A. « Les Varennes », abrite plusieurs enseignes commerciales ainsi qu'un centre commercial appartenant au groupe Système U.

Le taux d'activité des personnes âgées de 20 à 59 ans est de 81 %, ce qui est très légèrement inférieur aux chiffres nationaux (82,2 %). Touchant 15,8 % de la population en 1999, le chômage atteignait encore 13,1 % lors de l'enquête de 2005, soit presque quatre points de plus que la moyenne nationale. Les actifs représentent 40,2 % de la population communale, suivis par les retraités (26,6 %), les étudiants et les jeunes scolarisés (19,1 %)[32].

Parmi les actifs, les catégories socio-professionnelles les mieux représentées sont les employés (29,1 %), suivis de près par les ouvriers (28,7 %). Viennent ensuite les professions intermédiaires (19,6 %), les artisans et chefs d'entreprises (10,9 %) et les agriculteurs (5,2 %).

Patrimoine religieux

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Église Saint-Savinien

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L'église.

L'église Saint-Savinien est un édifice de style roman bâti entre les XIIe et XIIIe siècles. Le sanctuaire actuel succède à un ancien prieuré, cité dans une charte de 1039, et dont il ne subsiste aucun vestige[33].

Fortement endommagée durant la guerre de Cent Ans, lorsque la Charente formait une frontière entre les possessions anglaises et françaises, puis durant les conflits religieux du XVIe siècle, elle fut restaurée à plusieurs reprises. Le sanctuaire actuel, en forme de croix latine, est composé d'une nef unique formée de trois travées, flanquée de deux croisillons et prolongée par une abside hémicylindrique voûtée en cul de four.

La façade de l'église, de style roman saintongeais, se caractérise par sa sobriété. Elle est formée de deux niveaux d'élévation, délimités par deux corniches à modillons où alternent motifs animaliers et masques humains. Le niveau inférieur de la façade est composé d'un portail à cinq voussures en arc brisé, encadré de deux arcatures aveugles. Cette disposition se retrouve au second niveau, composé d'une baie centrale à deux voussures supportées par des colonnettes et des chapiteaux historiés, et également flanquée de deux arcatures aveugles. L'ensemble est surmonté d'un pignon prolongé par une croix.

Le clocher, qui s'élève au-dessus du croisillon nord, fut reconstruit au XIVe siècle dans le style gothique Plantagenêt. Prévu pour supporter une flèche, il demeure inachevé. L'édifice originel fut considérablement remanié au cours du XIXe siècle. Dans la seconde moitié du siècle, sous le ministère des curés Le Moal et Knutt, le chevet plat, endommagé durant les guerres de religion, est remplacé par une abside, tandis que les voûtes sont couvertes d'ogives et qu'une tribune est édifiée. La chapelle Notre-Dame, au nord, renferme seize statues représentant des personnages bibliques. Façade, nef et clocher sont classés monuments historiques depuis 1910.

L'abbaye des Augustins.

L'implantation de l'ordre des Augustins à Saint-Savinien semble remonter au XIIIe siècle. Certaines chroniques évoquent une abbaye ayant compté jusqu'à cent moines à son apogée.

Dévastée par les huguenots en 1568, elle comptait alors trente moines, dont la tradition rapporte que huit d'entre eux auraient été jetés vivants dans un puits au cours de ces événements.

Le monastère fut partiellement reconstruit au cours des siècles suivants, avant d'être vendu comme bien national en 1791. Les bâtiments servirent successivement de distillerie, d'entrepôts, avant de devenir la salle des fêtes de la commune en 1937, fonction qu'elle conserve aujourd'hui encore. De l'ensemble monastique originel ne subsiste plus que l'église abbatiale, dont les parties les plus anciennes remontent à la seconde moitié du XIIIe siècle. Fortement remaniée aux XVIe et XVIIe siècles, elle se compose d'une nef unique de trois travées, bordée au sud par une chapelle latérale saillante aux vastes proportions, tandis que le chevet plat est percé d'un triplet.

L'ensemble de l'édifice est couvert de voûtes à croisées d'ogives, sans doute postérieures au XVIe siècle. La chapelle latérale conserve plusieurs fresques, ainsi que la sépulture de la princesse de Cordé, fille du comte de Taillebourg. Tandis que la façade occidentale, très sobre, est percée d'une simple porte ogivale, surmontée d'un oculus et d'un pignon, la façade méridionale conserve une porte encadrée de motifs renaissance. Elle est surmontée d'un triple pignon ornés de crochets et de fleurons. L'abbaye est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1925, et est ouverte au public pendant les journées du patrimoine.

Église Saint-Germain

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L'église Saint-Germain.

Cette église de dimensions modestes était autrefois le lieu de culte de l'ancienne paroisse et seigneurie d'Agonnay, dont témoignent les vestiges d'un château situé à proximité. Édifiée au début du XIIe siècle, elle fut considérablement remaniée, d'abord au XVIIIe siècle, mais surtout au XIXe siècle, lorsque le curé responsable de l'église pris l'initiative de restaurer le bâtiment. L'orientation du sanctuaire fut alors inversée, et le portail occidental, de style roman, entièrement démantelé : une partie des pierres, jetées dans un fossé attenant à l'église, furent récemment retrouvées, et sont depuis lors exposées à la maison du patrimoine savinois.

Le sanctuaire, dédié à saint Germain, se limite à une nef unique de deux travées. Une porte latérale, placée au sud-ouest, est venue remplacer l'ancien portail. La façade, entièrement murée à l'exception d'un modeste ouverture destinée à éclairer l'autel est surmontée d'un campanile. L'intérieur de l'église conserve un tableau du XVIIIe siècle représentant saint Jean-Baptiste, ainsi qu'une cuve baptismale de forme hexagonale portant la date de 1684, accompagnée du nom du sculpteur, I.Tifon[34].

Église Sainte-Marie de l'Assomption

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L'église Sainte-Marie de l'Assomption.

Cette église romane fut longtemps le lieu de culte de la paroisse et seigneurie de Coulonges, devenue commune en 1790 avant d'être réunie à Saint-Savinien en 1973. Édifiée au cours du XIIe siècle, elle se compose d'une nef unique, prolongée d'une abside hémicylindrique éclairée de trois baies en plein cintre. La façade occidentale, aveugle, se caractérise par un portail à deux voussures ornées de motifs en dents de scie, que supportent deux colonnes à chapiteaux historiés. Le mur du chœur supporte un campanile à deux baies, ne comportant plus qu'une unique cloche depuis la révolution. Celle-ci porte la date de 1508. Attenant à l'église, conformément à la tradition médiévale, le cimetière possède de très anciennes pierres tombales, ainsi qu'un puits.

Temple protestant

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Le temple protestant.
Le cimetière protestant.

Le temple protestant, édifié le long du Quai Claude-Quessot sous le règne du roi Louis-Philippe, est un édifice d'une grande sobriété. Il se compose d'un unique vaisseau rectangulaire, bordé de larges baies en plein cintre, précédé d'une façade comportant un large fronton triangulaire. Cet édifice est le troisième temple édifié à Saint-Savinien[35] : la première maison d'oraison, édifiée en 1612, fut détruite au moment de la révocation de l'édit de Nantes. La population de confession réformée fut très importante dans l'ancienne paroisse de Saint-Savinien : les registres paroissiaux gardent la trace de la conversion forcée de 900 d'entre eux en 1685. Le cimetière protestant de Saint-Savinien, établi à proximité de l'avenue de la gare, est réputé être une des plus grandes nécropoles protestantes de la région Poitou-Charentes[34].

Patrimoine civil

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La maison du Patrimoine

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Ce petit musée d'histoire locale qui allie également un espace muséographique lapidaire présente la vie de la ville et de son port dans une jolie maison de ville située en bordure du fleuve.

Château de La Cave

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C'est par son testament du que Guy d'Estuer céda son château de La Cave à son neveu Jean III Isle de La Matassière, époux de Bonnaventure de Mortagne (Jean Isle était le quatrième aïeul maternel de Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon). Il en rendra hommage le , à raison de 10 livres tournois de rentes, au devoir d'une paire d'éperons blancs appréciés 5 sols. Son fils François étant décédé de son vivant, sa fille Charlotte devint dame de La Cave, puis le fief passa à son fils Jean IV Isle des Groies, époux de Marie Guichard avec qui il testa, le , donnant son château à son fils aîné Daniel Isle ; celui-ci y testa à son tour, le . Le fils de ce dernier, Claude Isle, hérita le fief et épousa Jacquette de Marbeuf qui décéda à La Cave, le . Leurs quatre enfants durent mourir jeunes, car le domaine passera à leurs cousins Daniel de Laval, qui en sera coseigneur, et Louis de Siorac qui en rend hommage au prince Guillaume de La Trémoille, le .

La Cave passera à Pierre Mesliand, seigneur de Saint-Savinien, à Jean de La Marthonie, et à François d'Aignières. Ce dernier le cèdera en 1761 à Vincent-Guillaume-Gaspard Torchebeuf Le Comte (1724-1790). Puis il sera la propriété des familles Favin-Lévêque et de Clédat.

Le château de la Cave.

Le château de La Cave, dont les origines remontent au XIIIe siècle, fut longtemps la principale forteresse de la cité. Construit à un emplacement stratégique, sur un promontoire dominant la Charente (« le Peu », variante locale du terme « Puy »), il conserve une tour avec sa poivrière, trois tours découronnées et une échauguette. Forteresse importante durant la guerre de Cent Ans, lorsque la Charente formait la frontière entre les possessions françaises et anglaises, il passa successivement entre les mains des deux partis, avant de revenir au comte de Taillebourg[36]. Il fut transformé en résidence d'agrément à partir du XVIe siècle : dès cette époque, les murs d'enceinte furent abaissés et les tours découronnées, tandis qu'une partie du logis était reconstruit. Le château est entouré de ruelles escarpées reliant celui-ci à l'église Saint-Savinien ainsi qu'aux quais du port. L'une d'elles, la rue des « échelles de pierre », est constituée d'une succession de marches et est bordée de maisons dont les plus anciennes remontent au XVe siècle. D'autres venelles sont taillées à même le roc.

Château de Forgettes

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En 1545, Jeanne Germain apporte le fief de Forgettes (ou Forgette) en mariage à Louis du Chesne. Leur fille Marguerite épouse en 1556 François Isle de La Matassière. Le fief reviendra en 1578 à leur fils Pierre Isle, seigneur de Loire(-les-Marais), Quincé, etc (+ v.1623), époux de Noémie Conte, dame de Loire, puis en 1599 à son frère Daniel Isle, seigneur de L'Isleau, époux de Marie Esneau, qui en rendra hommage à Taillebourg au devoir de 5 sols. Forgettes reviendra à leur fille Léa qui l'apportera à son époux René de Marbeuf, lesquels eurent une fille Jacquette de Marbeuf qui épousera son cousin Claude Isle des Groies, seigneur de La Cave (+ v.1677) au "logis noble de Forgette", le . Après la mort de Claude Isle, Jacquette épousera Jean-Louis de Malsac qui deviendra seigneur de Forgette ; veuf, ce dernier épouse Marguerite Béraudin, héritière du domaine qui passera tour à tour aux familles de Menou, de Lalié, de Luchet, de Ponthieu qui le gardera jusqu'à la Révolution, puis aux Desprès d'Ambreuil et de Laage de Meux : Théophile de Laage de Meux (1833-1922), conseiller général de Saint-Savinien, en sera propriétaire.

Les halles avec son escalier et sa façade monumentale .

Important port et cité marchande dès le Moyen Âge, la ville de Saint-Savinien a abrité des foires et marchés dès le XIIIe siècle. La proximité des quais de Charente, importante artère fluviale de la région, a favorisé un commerce très actif qui a perduré jusqu'au début du XXe siècle.

Les halles actuelles ont succédé aux halles médiévales construites en bois, devenue inadaptées au fil du temps . Édifiées en 1865, leur ampleur témoigne de l'importance des échanges. Inspirées du style néo-classique, elles forment un triple vaisseau où la lumière pénètre largement, et sont précédées d'un perron dominé par une façade qui se veut monumentale. Celle-ci est surmontée d'un fronton agrémenté d'une horloge. Les halles sont situées sur une place encadrée de maisons bourgeoises datant des XVIIIe et XIXe siècles, la place Bonnet.

Patrimoine naturel

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L'île de la Grenouillette (située sur la commune du Mung)

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L'île de la Grenouillette, située face au promontoire du Peu et à la vieille-ville, est reliée au « continent » par deux ponts. Elle abrite une base de loisirs, un parc et un étang artificiel, sur lequel est établi un manège nautique. Celui-ci ouvert à la belle saison, est composé d'une flottille de bateaux miniatures en location d'une longueur de trois à cinq mètres.

Une piscine en plein-air, un mini-golf, un tennis, un restaurant et un camping font également partie des infrastructures qui y sont implantées. Bien que située à proximité immédiate du centre-ville de Saint-Savinien, l'île de la Grenouillette est située sur la commune du Mung.

Plateau des Chaumes de Séchebec

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Ce plateau de 33 hectares bénéficie d'une protection de la part du Conservatoire régional d'espaces naturels en raison de la diversité de sa flore, dont les caractéristiques présentent des similitudes avec celle des régions méditerranéennes (garrigues). Cette partie de la commune, située non loin du village d'Agonnay, bénéficie d'une protection de biotope depuis 1984. Classé « patrimoine botanique remarquable », le site est l'un des rares lieux dans le monde où pousse l’Evax Carpetana Lange[39]. Sur le plan faunistique, il accueille plusieurs espèces d'oiseaux[40], comme l'Engoulevent d'Europe, le Pipit des arbres ou le Bruant jaune, une grande diversité de papillons comme l'Hespérie des sanguisorbes, l'Argus frêle, l'Azuré du serpolet, le Mercure ou encore la Mélitée orangée, d'orthoptères[41] comme le Criquet de la Palène, l'Oedipode turquoise, le Grillon d'Italie ou le Caloptène italien, ainsi que de nombreuses espèces de papillons de nuit (plus de 330)[42]. Sur le plan floristique, le site est jugé exceptionnel, accueillant notamment plusieurs espèces thermophiles méditerranéennes rares comme la Canche élégante, la Centaurée maritime, l'Ophrys miroir, ainsi qu'une diversité notable d'orchidées dont l'Ophrys mouche, la Sérapias langue et la découverte récente de la rarissime Ophrys guêpe.

Prairies alluviales du fleuve Charente

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Les prairies alluviales du fleuve Charente à Saint-Savinien sont inscrites dans deux sites Natura 2000[43],[44] et bénéficient d'un classement ZNIEFF (Zone naturelle d'Intérêt écologique, faunistique et floristique)[45],[46]. Composé de prairies pâturées et de fauche, inondées fréquemment durant la période hivernale et bordées par des canaux de drainage, des haies et des bosquets humides, le site possède une importante biodiversité.

Les prairies alluviales du fleuve Charente sont des sites de reproduction pour plusieurs espèces de limicoles comme le Petit gravelot, l'Echasse blanche ou le Vanneau huppé et de halte pour les limicoles migrateurs comme le Chevalier aboyeur ou plus rarement, le Bécasseau de Temminck[47],[45]. Les prairies de fauche comptent de nombreux passereaux nicheurs, comme la Cisticole des joncs, la Bergeronnette printanière, le Bruant proyer, et l'Alouette des champs, menacée en France[48].Le marais compte également quelques phragmitaies, hébergeant la Rousserolle effarvatte et le Bruant des roseaux, mais le site se démarque surtout en sa richesse en milieux bocagers, accueillant un panel d'espèces comme la Tourterelle des bois, la Fauvette grisette et le Pic épeichette[45],[46].

Echasse blanche - Charente Maritime
Mammifères
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La présence de la Loutre d'Europe est avérée[45], ainsi que celle de la Genette commune et du Putois d'Europe, menacé en France[49].

Le réseau de canaux de drainage et les micros zones humides du marais bénéficient à plus d'une trentaine d'espèces d'odonates, dont la Naïade aux yeux bleus, l'Anax empereur les Pennipattes blanchâtre, bleuâtre et orangé ainsi que le rare Orthétrum à stylets blancs[50],[51],[45],[46]

Les prairies de fauche du site accueillent plusieurs dizaines d'espèces de papillons au printemps et en été, dont certaines peu communs et menacés. La présence du Cuivré des marais, endémique des prairies humide et en fort déclin[52] est notamment avérée.

La zone présente également un intérêt floristique, on y trouve par exemple Angelica heterocarpa et Anacamptis laxiflora[45],[46]

Evolution du site
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Le site est soumis à plusieurs menaces : intensification agricole entraînant la transformation des prairies semi-naturelles en cultures céréalières (maïs essentiellement), ou en monoculture de peupliers ; altération de la dynamique fluviale (écrêtage des crues, drainage du marais), dégradation de la qualité des eaux (eutrophisation généralisée), enfoncement estival de la nappe phréatique (pompages agricoles)[45],[46]. Plusieurs parcelles bénéficie de MAE , mais des espèces ont déjà disparues localement comme le Râle des genêts et le Tarier des prés, ou ont un avenir incertain comme le Vison d'Europe, la Pie-grièche écorcheur et le Cuivré des marais. On note tout de même l'apparition récente de nouvelles espèces nicheuses comme l'Elanion blanc, qui y nicha pour la première fois en 2018.

Elanion blanc (Elanus caeruleus) - Charente Maritime

Équipements et services

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Enseignement

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La commune dispose d'un complexe scolaire de l'enseignement général public situé sur la rue de la Bertammière, en direction de Saintes.

Il concentre le groupe scolaire Les Varennes, constitué de l'école maternelle et de l'école primaire avec enseignement de type R.A.S.E.D et est pourvu d'une cantine scolaire.

À côte de ce groupe scolaire se situe le collège départemental de l'enseignement secondaire public qui rassemble 344 élèves à la rentrée 2010 qui sont encadrés par un corps professoral de vingt-huit enseignants[53].

Il n'existe pas d'école, ni de collège relevant de l'enseignement privé à Saint-Savinien, ni de lycée où les adolescents poursuivent généralement leur cursus scolaire dans les différents lycées de Saint-Jean-d'Angély ou, selon la spécialisation demandée, de Saintes.

Services de la santé

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Saint-Savinien dispose d'un certain nombre de services dans les domaines médicaux, paramédicaux et médico-sociaux[54] qui en font un chef-lieu de canton relativement bien équipé dans ce domaine en Charente-Maritime.

Les services médicaux

La commune dispose de deux cabinets médicaux où les médecins généralistes exercent tous dans le centre-ville de Saint-Savinien. Un cabinet dentaire est également situé en ville.

Saint-Savinien ne dispose d'aucun médecin spécialiste, les habitants vont habituellement consulter ceux situés à Saint-Jean-d'Angély et à Saintes.

De plus, Saint-Savinien n'est pas équipée d'un centre de radiologie médicale ou IRM, elle dépend de Saint-Jean-d'Angély pour ce type de prestation[Note 3].

Si le centre hospitalier le plus proche est celui de Saint-Jean-d'Angély pour les interventions les plus courantes, la ville dépend en fait du Centre hospitalier de Saintonge situé à Saintes, à une quinzaine de kilomètres au sud-est ; il offre une palette extrêmement étendue de soins, étant le plus grand hôpital de toute la partie centrale et méridionale du département de la Charente-Maritime.

Les services paramédicaux

Dans ce domaine, Saint-Savinien possède une gamme un peu plus élargie de services. Ainsi, la ville dispose-t-elle d'un centre en soins infirmiers, d'un cabinet de kinésithérapie et d'un cabinet de pédicure-podologue. À cela s'ajoutent deux pharmacies, un cabinet d'ostéopathie et un opticien-lunettier. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à Saint-Jean-d'Angély.

Un service d’ambulanciers est implanté dans la ville et son rayon d'intervention s'étend à l'ensemble du canton de Saint-Savinien et sur une partie du canton de Saint-Porchaire.

Saint-Savinien est également équipée d'un centre de secours où les pompiers sont habilités à intervenir dans les situations d'urgence médicale. Ce centre, qui relève du SDIS de la Charente-Maritime, dépend plus précisément du Centre de secours principal de Saint-Jean-d'Angély.

Une clinique vétérinaire y est en activité et exerce ses services sur l'ensemble du canton de Saint-Savinien.

Les services médico-sociaux

Saint-Savinien est un centre important dans ce domaine où les services médico-sociaux sont répartis en trois secteurs bien distincts et apportent à la commune de nombreux emplois.

Les maisons de retraite

Trois maisons de retraite sont implantées dans la ville. Il s'agit d'établissements publics où chacun est doté d'une unité spécifique pour les personnes atteintes de maladies dégénératives telles que la maladie d'Alzheimer.

La Maison de retraite Roc Bellevue a également le statut d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et est habilitée à l'aide sociale[55].

Un foyer-logement pour personnes âgées avec encadrement médical peut recevoir quarante personnes, généralement des personnes valides et semi-valides. La résidence La Savinoise a également l'agrément d'EHPA[56].

Enfin, la maison de retraite Les Couleurs du Temps qui est également un établissement public médicalisé pour l'accueil des personnes âgées et peut héberger quarante-et-un résidents[57].

La maison d'aide sociale à l'enfance

Saint-Savinien abrite un important centre d'aide sociale à l'enfance dans la Maison Saint-Louis-de-Montfort, située dans le centre-ville[58].

Complexe de services de La Vigerie

L’établissement est créé le dans une ancienne maison bourgeoise achetée par l’Association. Depuis sa création, les activités se sont diversifiées et les agréments ont évolué.

L’I.M.E. (Institut médico-éducatif)

Le , l’I.M.P.(Institut médico-pédagogique) ouvre pour trente-deux garçons de moins de 14 ans, avec la création d’une classe éducation nationale. En 1992, l’I.M.P devient I.M.E. avec :

  • 38 places en I.M.P
  • 10 places en IM.PRO

Actuellement, l’organisation est la suivante :

  • Une section médico-pédagogique (38 places) : 33 places en internat et 5 en externat pour garçons et filles présentant un retard mental léger ou moyen, de 6 à 16 ans.
  • Une section médico-professionnelle : 10 places en internat et semi interne pour garçons et filles présentant un retard mental moyen de 16 à 20 ans.
  • La structure des adolescents autistes : créé en 1997 avec 6 places pour adolescents présentant des troubles envahissants du développement (autisme, et troubles associés) âgés de 14 à 20 ans, 3 externes, 3 internes. Elle est à l’heure actuelle de 14 places.
  • 5 internes.
  • 1 accueil temporaire.
  • 8 semi internes.

Une équipe pluridisciplinaire assure l’accompagnement.

  • L’internat : réponse éducative adaptée assurée par des éducateurs.
  • Les classes : enseignement spécialisé organisé par des institutrices détachées par l’Éducation Nationale.
  • Les unités d’éveil : accompagnement très individualisé d’enfants plus en difficultés par une éducatrice de jeunes enfants et une monitrice éducatrice.
  • Les ateliers : un enseignement technique, technologique assuré par des éducateurs techniques.
  • Les prises en charge spécifiques : sont proposées en fonction des besoins : orthophonie, psychomotricité, entretien psychologique, psychothérapie.
  • Le suivi médical : est régulé par l’infirmière, le médecin généraliste et le médecin psychiatre.

La socialisation est mise en œuvre dans toutes les structures. La structuration de la personne sociale chez l’enfant étant un objectif majeur de l’éducation. La finalité est de permettre aux usagers d’accéder à un développement personnel, accompagné, en fonction des besoins et capacités de chacun.

Le projet individuel est le garant de cette finalité et la collaboration avec la famille un des vecteurs essentiels.

L’Établissement et Service d’Aide par le Travail. (E.S.A.T.)

Agrément du  : l’E.S.A.T. est habilité à accueillir 24 adultes présentant un retard mental léger ou moyen. En 2005, 91 places sont agréées, dont 5 places pour adultes avec autisme. En 2008, 10 places complémentaires sont accordées.

  • Le Foyer d'hébergement annexé à l’E.S.A.T
    • Agrément du pour 10 places.
    • Aujourd’hui, le foyer accueille 40 personnes travaillant à l’E.S.A.T.
  • Le Foyer d'hébergement annexé à l’E.S.A.T pour l’accueil des adultes avec autisme
    • Création en 2001 de 5 places et actuellement 6 places.
  • Le Foyer de vie pour les adultes avec autisme

Création en d’un foyer " occupationnel " (consiste à donner aux malades diverses activités (travail, expression artistique, sports, jeux) à travers lesquelles ils s'expriment et ont une vie relationnelle.) et d’hébergement pour 10 adultes autisme : 5 places dans un premier temps pour atteindre l’effectif complet de 10 places en 2005. En 2009, 11 places sont effectives.

  • Le service d'aide à la vie sociale

Création en 1999 de 10 places en service d’accompagnement à la vie social pour des adultes employés à l’E.S.A.T. En 2009, 11 places effectives.

    • Mission

La mission du S.A.V.S est d’offrir les services adaptés à la personne accueillie, de maintenir ou de développer les liens avec son environnement. Les services sont offerts dans le milieu ordinaire ou à défaut au plus près des conditions normales.

    • Objectifs

Les objectifs du S.A.V.S visent à aider l’adulte handicapé à développer son autonomie (autonomie d’intégration sociale, autonomie d’orientation, autonomie de mobilité, autonomie physique, autonomie d’occupation, autonomie économique), mais aussi de développer les attitudes et les habitudes sociales[59].

La commune est équipée d'un stade municipal.

Grâce au site de la Grenouillette, petite île de la commune voisine du Mung, au milieu de la Charente face à Saint-Savinien, tout un complexe de loisirs et de sports a été mis en place et est très actif pendant la période estivale (base nautique, piscine gérée par la communauté de communes du Pays Savinois, sentier de mise en forme, quatre courts de tennis, mini-golf,karting...)[60].

Festivals et événements touristiques

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La ville de Saint-Savinien est le cadre d'une « Foire aux vins » dont la création remonte à l'année 1976. Initialement baptisée « Foire au Pineau et à la Galette », cette manifestation promouvant les produits du terroir se tient chaque année en centre-ville. En 2008, elle a accueilli près de 10 000 visiteurs autour de stands tenus par 79 professionnels locaux de la gastronomie et de la viticulture[61].

Personnalités liées à la commune

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  • Marc-René, marquis de Montalembert, né à Angoulême le et mort à Paris le , est un officier militaire, homme de lettres et ingénieur français, spécialisé dans les fortifications défensives et fondateur de la fonderie de Ruelle, en Charente. Il a été seigneur de la Vigerie.
  • Charles François Marie Le Prévost de Basserode (1774-1849), seigneur de Basserode, de Hautgrenier, de Hautlieu et des Marisson. Il est maire de la ville de Wasquehal de 1848 à 1849. Il est issu de la famille Le Prévost de Basserode.
  • André Trochut, (1931-1996) coureur cycliste professionnel de 1956 à 1963, a tenu commerce rue du centre jusqu'à son décès à Geay le alors qu'il circulait à bicyclette.
  • Michel Teodosijevic, (1960-) écrivain et cofondateur des éditions Le Passage des Heures, à Saint-Savinien sur Charente valorisant les auteurs régionaux et le patrimoine des villes et villages en Charente-Maritime et Nouvelle Aquitaine.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
Parti : au 1er d’azur à la champagne d’argent, à la pierre taillée en parallélépipède aussi d’argent brochant en pal sur le tout, au 2e d’argent à la gabarre de sable équipée et flammée d’or, habillée de gueules, mouvant de la partition de ¾ vers senestre et voguant sur une mer aussi d’argent agitée aussi de sable.
Commentaires : Le blason rappelle deux éléments importants de l'histoire du bourg : les anciennes carrières de pierre de taille et la navigation des gabares sur la Charente.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Les onze villes de la Charente-Maritime à être équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon et Surgères
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Le nom des habitants du 17 - Charente-Maritime - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. Treize villages unis pour le meilleur et pour le pire, article de Thomas Brosset paru dans Sud Ouest, 10 février 2011
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Bibliographie

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  • Jean-François Bascans, Histoire des Isle 1336-1979, tapuscrit, Paris, 1980 (AD Charente-Maritime, cote MF 937).
  • Forgette : notice no 5468, Médiathèque du patrimoine, cote : 1996/025/0218.

Articles connexes

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Liens externes

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