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« Gouvernement Slaheddine Baccouche (1) » : différence entre les versions

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== Contexte ==
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== Remaniements ==
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== Notes et références ==
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Dernière version du 29 août 2024 à 22:48

Premier gouvernement Slaheddine Baccouche

Protectorat français de Tunisie

Bey Lamine Bey
Grand vizir Slaheddine Baccouche
Formation
Fin
Durée 4 ans, 2 mois et 4 jours
Composition initiale
Drapeau de la Tunisie

Le premier gouvernement Slaheddine Baccouche est le premier gouvernement tunisien formé après la déposition de Moncef Bey et la fin de l’occupation allemande en Tunisie. Il est le symbole du retour de l’administration coloniale telle que l’a connue le pays depuis le début du protectorat français.

Le , Moncef Bey est déposé et exilé à Laghouat[1]. Le lendemain, Lamine Bey est intronisé et M'hamed Chenik présente la démission de son gouvernement. Un nouveau cabinet est désigné par le résident général de France Alphonse Juin.

Composition

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Le nouveau gouvernement est formé des personnalités suivantes[2] :

Remaniements

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Le , le ministère des Affaires sociales est créé ; son premier titulaire est Mohamed Salah Mzali. Le ministère des Habous qu’il dirige disparaît, rattaché au grand vizirat. Ce nouveau ministère comprend d’une part la Santé publique et l’Assistance et d’autre part le Travail et la Prévoyance sociale.

Pour la première fois, un ministre tunisien assume pleinement la responsabilité de ses fonctions sans avoir besoin du visa de l’agent de contrôle français qui le surveille[4]. C'est aussi la première fois que de hauts fonctionnaires français se retrouvent sous l'autorité d'un ministre tunisien. Un médecin-colonel croit bon d'ironiser à ce propos : « Maintenant que nous sommes coiffés par un chef indigène, il ne nous reste plus qu'à nous coiffer de la chéchia ». Le résident général Charles Mast ne lui pardonne pas et, malgré les intercessions, le remet à la disposition de l'armée[5].

Le , Jean Mons est nommé résident général en remplacement du général Charles Mast, avec la mission d’introduire des « réformes substantielles »[6]. Baccouche — que Mohamed Salah Mzali considérait comme une « nullité sympathique »[7] — ne pouvant être l’homme de la situation, un nouveau gouvernement est désigné.

Notes et références

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  1. Omar Khlifi, Moncef Bey, le roi martyr, éd. MC-Editions, Carthage, 2006, p. 196
  2. Mohamed Salah Mzali, Au fil de ma vie, éd. Hassan Mzali, Tunis, 1972, p. 166
  3. Mahmoud El Materi avait changé l’appellation du poste en ministre de l’Intérieur lors du précédent gouvernement. Il reprend son ancienne appellation.
  4. Mohamed Salah Mzali, op. cit., p. 195
  5. Mohamed Salah Mzali, op. cit., p. 197
  6. Saïd Mestiri, Le ministère Chenik à la poursuite de l’autonomie interne, éd. Arcs Éditions, Tunis, 1991, p. 17
  7. Mohamed Salah Mzali, op. cit., p. 217