« Dream pop » : différence entre les versions
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== Histoire et influences == |
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Le journaliste John Bergstrom considère ''{{lang|en|[[All Things Must Pass]]}}'' de [[George Harrison]] comme l'une des influences de la dream pop, avec son utilisation du [[mur de son]] et ses arrangements fluides<ref>{{en}} John Bergstrom, ''[[PopMatters]]'', 14 janvier 2011, [http://www.popmatters.com/pm/review/135411-george-harrison-all-things-must-pass/ ''George Harrison: All Things Must Pass''], consulté le 2 avril 2012.</ref>. |
Le journaliste John Bergstrom considère ''{{lang|en|[[All Things Must Pass]]}}'' de [[George Harrison]] comme l'une des influences de la dream pop, avec son utilisation du [[mur de son]] et ses arrangements fluides<ref>{{en}} John Bergstrom, ''[[PopMatters]]'', 14 janvier 2011, [http://www.popmatters.com/pm/review/135411-george-harrison-all-things-must-pass/ ''George Harrison: All Things Must Pass''], consulté le 2 avril 2012.</ref>. |
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=== Shoegazing === |
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Le [[shoegazing]], qui émerge en Angleterre à la fin des années 1980, est parfois considéré comme une forme plus agressive et plus lourde de dream pop. Les groupes pionniers de ce genre sont [[Lush (groupe)|Lush]], [[Slowdive]], [[My Bloody Valentine]], [[Starflyer 59]], |
Le [[shoegazing]], qui émerge en Angleterre à la fin des années 1980, est parfois considéré comme une forme plus agressive et plus lourde de dream pop. Les groupes pionniers de ce genre sont [[Lush (groupe)|Lush]], [[Slowdive]], [[My Bloody Valentine]], [[Starflyer 59]], Chapterhouse, Catherine Wheel, [[Ride (groupe)|Ride]], Medicine et Levitation. Ces groupes conservent le son atmosphérique de la dream pop en y incorporant des influences provenant de formations [[post-punk]] comme [[Sonic Youth]] ou [[The Jesus and Mary Chain]]. Depuis le début des [[années 2010]], une vague de nouveaux groupes plus jeunes s'inspire de l'esthétique [[shoegazing]], en tête desquels [[The Radio Dept.]], [[The Pains of Being Pure at Heart]], [[A Place to Bury Strangers]] ou encore [[Spotlight Kid]]. Le shoegazing rejette les caractéristiques les plus passives de la dream pop<ref name=ReynoldsNYT>{{lien web|langue=en|nom=Reynolds|prénom=Simon|titre=Pop View; 'Dream-Pop' Bands Define the Times in Britain|périodique=[[The New York Times]]|éditeur=The New York Times Company|date={{1er}} décembre 1991|url=https://www.nytimes.com/1991/12/01/arts/pop-view-dream-pop-bands-define-the-times-in-britain.html?pagewanted=1|consulté le =7 mars 2010}}.</ref>. |
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Ils comprennent notamment : [[Alvvays]], [[Beach House]], [[Bipolar Explorer]], [[Cocteau Twins]], [[Cigarettes After Sex]], [[Galaxie 500]], Mercury Rev, [[Oscar and the Wolf]], [[Sugar Plant]], [[Slowdive]], [[Still Corners]], et [[Fishmans]]. |
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Dernière version du 8 novembre 2024 à 16:17
Origines stylistiques | Rock alternatif, rock gothique, neo-psychedelia |
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Origines culturelles | Fin des années 1980 ; Royaume-Uni |
Instruments typiques | Chant, guitare, basse, batterie, clavier, synthétiseur |
Genres dérivés
Genres associés
La dream pop est un sous-genre de rock alternatif caractérisé par son utilisation des textures sonores et son chant murmuré. Le terme est employé à la fin des années 1980 par Alex Ayuli pour décrire la musique de son groupe A. R. Kane[1],[2]. Peu après, le journaliste Simon Reynolds utilise le terme pour parler de la scène anglaise associée au shoegazing. Reynolds est généralement considéré comme le premier critique à avoir utilisé l'expression « dream pop » pour décrire un genre musical[3],[4].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]The Allmusic Guide to Electronica définit la dream pop comme « un sous-genre atmosphérique de rock alternatif qui repose autant sur les textures sonores que sur les mélodies[5]. » Les caractéristiques sonores de la dream pop sont un chant murmuré et l'utilisation d'effets de guitare produisant souvent un « mur de bruit » (wall of noise)[5],[6]. L'expression est souvent utilisée pour décrire des groupes appartenant au courant shoegazing, en particulier aux États-Unis ; le shoegazing peut être considéré comme un sous-genre de la dream pop[6],[7],[8]. L'expression dream pop, « pop rêveuse », cherche à décrire l'immersion de l'auditeur mais aussi une certaine mélancolie dans la musique[7]. Pour Simon Reynolds, la dream pop « célèbre des expériences enthousiastes et transcendantes, souvent en utilisant une imagerie mystique et liée à la drogue[6]. » Les paroles des chansons sont souvent de nature introspective ou existentialiste, tandis que les pochettes se caractérisent par un design minimaliste ou l'utilisation d'images pastels[9].
Histoire et influences
[modifier | modifier le code]Le journaliste John Bergstrom considère All Things Must Pass de George Harrison comme l'une des influences de la dream pop, avec son utilisation du mur de son et ses arrangements fluides[10].
Genres apparentés
[modifier | modifier le code]Shoegazing
[modifier | modifier le code]Le shoegazing, qui émerge en Angleterre à la fin des années 1980, est parfois considéré comme une forme plus agressive et plus lourde de dream pop. Les groupes pionniers de ce genre sont Lush, Slowdive, My Bloody Valentine, Starflyer 59, Chapterhouse, Catherine Wheel, Ride, Medicine et Levitation. Ces groupes conservent le son atmosphérique de la dream pop en y incorporant des influences provenant de formations post-punk comme Sonic Youth ou The Jesus and Mary Chain. Depuis le début des années 2010, une vague de nouveaux groupes plus jeunes s'inspire de l'esthétique shoegazing, en tête desquels The Radio Dept., The Pains of Being Pure at Heart, A Place to Bury Strangers ou encore Spotlight Kid. Le shoegazing rejette les caractéristiques les plus passives de la dream pop[11].
Groupes et artistes
[modifier | modifier le code]Ils comprennent notamment : Alvvays, Beach House, Bipolar Explorer, Cocteau Twins, Cigarettes After Sex, Galaxie 500, Mercury Rev, Oscar and the Wolf, Sugar Plant, Slowdive, Still Corners, et Fishmans.
Labels
[modifier | modifier le code]Les labels 4AD (Pale Saints, Lush, Swallow), Creation Records (My Bloody Valentine, Slowdive, Ride), Sub Pop (Velocity Girl), Sarah (Secret Shine), Slumberland (Black Tambourine, Swirlies), Cherry Red (Blind Mr. Jones) et Vernon Yard ont édité des albums qui figurent parmi les piliers du genre.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dream pop » (voir la liste des auteurs).
- (en) 4AD: The studio-based outfit comprised East London duo Alex Ayuli and Rudi Tambala, who described their music as dreampop. A.R. Kane short info.
- (en) http://www.discogs.com/label/108566-Dreampop
- (en) Nathaniel Wice / Steven Daly: The dream pop bands were lionized by the capricious British music press, which later took to dismissing them as "shoegazers" for their affectless stage presence., Alt. Culture: An A-To-Z Guide to the '90s-Underground, Online, and Over-The-Counter, p.73, HarperCollins Publishers 1995, (ISBN 0-0627-3383-4).
- (en) Pete Prown / Harvey P. Newquist: One faction came to be known as dream-pop or shoegazers (for their habit of looking at the ground while playing the guitars on stage). They were musicians who played trancelike, ethereal music that was composed of numerous guitars playing heavy droning chords wrapped in echo effects and phase shifters., Hal Leonard 1997, (ISBN 0-7935-4042-9).
- (en) Bogdanov, Vladimir (2001). The Allmusic Guide to Electronica, Backbeat UK, (ISBN 978-0-87930-628-1), p. ix.
- (en) Reynolds, Simon (1991) POP VIEW; 'Dream-Pop' Bands Define the Times in Britain, The New York Times, 1er décembre 1991, consulté le 5 septembre 2013.
- (en) Goddard, Michael et al (2013) Resonances: Noise and Contemporary Music, Bloomsbury Academic, (ISBN 978-1-4411-5937-3).
- (en) Mendoza, Manuel (1992) "Dream pop takes to the road: Swervedriver puts a modern twist on a classic rock image", The Dallas Morning News, 23 avril 1992
- (en) Bogdanov, Vladimir, All Music Guide to Electronica : The Definitive Guide to Electronic Music, Backbeat Books, , 4th éd., 688 p. (ISBN 978-0-87930-628-1).
- (en) John Bergstrom, PopMatters, 14 janvier 2011, George Harrison: All Things Must Pass, consulté le 2 avril 2012.
- (en) Simon Reynolds, « Pop View; 'Dream-Pop' Bands Define the Times in Britain », The New York Times, The New York Times Company, (consulté le ).