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« Ivan Pavlovitch Kalmykov » : différence entre les versions

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'''Ivan Pavlovitch Kalmikov''' (en {{lang-ru|Иван Павлович Калмыков}}), né le [[5 septembre]] [[1890]], mort le [[13 février]] [[1920]] fut [[ataman]] des cosaques de l'[[Oussouri]] et s'illustra durant la [[guerre civile russe]]. Il se révolta en février [[1918]] contre le pouvoir soviétique et devint l'un des [[seigneur de la guerre|seigneurs de guerre]] de l'[[Extrême-Orient russe]].
'''Ivan Pavlovitch Kalmikov''' (en {{lang-ru|Иван Павлович Калмыков}}), né le [[5 septembre]] [[1890]], mort le [[13 février]] [[1920]] fut [[ataman]] des cosaques de l'[[Oussouri]] et s'illustra durant la [[guerre civile russe]]. Il se révolta en février [[1918]] contre le pouvoir soviétique et devint l'un des [[seigneur de la guerre|seigneurs de guerre]] de l'[[Extrême-Orient russe]].


Kalmikov mena des actions de guérilla contre les garnisons bolcheviques à l'est du [[chemin de fer de l’Est chinois]] et s'empara le [[4 juillet]] [[1918]] de la gare de [[Grodekovo]] où il installa son quartier-général. Avec le renforcement d'éléments tchèques dépendant du [[Mikhaïl Dieterichs|général Dieterichs]] et l'aide de la [[12ème division d'infanterie japonaise]], Kalmikov s'empara de [[Khabarovsk]] en septembre 1918. De la même manière que [[Grigory Mikhaïlovitch Semenov|Semenov]], Kalmikov dépendait étroitement de l'aide financière et matérielle qui lui était attribuée par la mission militaire japonaise.
Kalmikov mena des actions de guérilla contre les garnisons bolcheviques à l'est du [[chemin de fer de l’Est chinois]] et s'empara le [[4 juillet]] [[1918]] de la gare de [[Grodekovo]] où il installa son quartier-général. Avec le renforcement d'éléments tchèques dépendant du [[Mikhaïl Dieterichs|général Dieterichs]] et l'aide de la [[12ème division d'infanterie japonaise]], Kalmikov s'empara de [[Khabarovsk]] en septembre 1918. De la même manière que [[Grigori Semenov|Semenov]], Kalmikov dépendait étroitement de l'aide financière et matérielle qui lui était attribuée par la mission militaire japonaise.


Kalmikov fut l'auteur et le commanditaire de nombreux assassinats de civils. Lors d'une entrevue à [[Vladivostok]] le [[20 novembre]] [[1918]] avec le [[Maurice Janin|général Janin]], il revendiqua l'exécution des membres de la mission sanitaire suédoise qu'il supposait être des espions allemands<ref>Maurice Janin, ''Ma mission en Sibérie 1918-1920'', Payot, Paris, 1933, page 18.</ref>.
Kalmikov fut l'auteur et le commanditaire de nombreux assassinats de civils. Lors d'une entrevue à [[Vladivostok]] le [[20 novembre]] [[1918]] avec le [[Maurice Janin|général Janin]], il revendiqua l'exécution des membres de la mission sanitaire suédoise qu'il supposait être des espions allemands<ref>Maurice Janin, ''Ma mission en Sibérie 1918-1920'', Payot, Paris, 1933, page 18.</ref>.

Version du 21 novembre 2008 à 18:50

Ivan Pavlovitch Kalmikov (en russe : Иван Павлович Калмыков), né le 5 septembre 1890, mort le 13 février 1920 fut ataman des cosaques de l'Oussouri et s'illustra durant la guerre civile russe. Il se révolta en février 1918 contre le pouvoir soviétique et devint l'un des seigneurs de guerre de l'Extrême-Orient russe.

Kalmikov mena des actions de guérilla contre les garnisons bolcheviques à l'est du chemin de fer de l’Est chinois et s'empara le 4 juillet 1918 de la gare de Grodekovo où il installa son quartier-général. Avec le renforcement d'éléments tchèques dépendant du général Dieterichs et l'aide de la 12ème division d'infanterie japonaise, Kalmikov s'empara de Khabarovsk en septembre 1918. De la même manière que Semenov, Kalmikov dépendait étroitement de l'aide financière et matérielle qui lui était attribuée par la mission militaire japonaise.

Kalmikov fut l'auteur et le commanditaire de nombreux assassinats de civils. Lors d'une entrevue à Vladivostok le 20 novembre 1918 avec le général Janin, il revendiqua l'exécution des membres de la mission sanitaire suédoise qu'il supposait être des espions allemands[1].

Références

  1. Maurice Janin, Ma mission en Sibérie 1918-1920, Payot, Paris, 1933, page 18.