« Léon Archimbaud » : différence entre les versions
m lien interlangue FR (v1.30) |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 69 : | Ligne 69 : | ||
[[Catégorie:Naissance dans la Drôme]] |
[[Catégorie:Naissance dans la Drôme]] |
||
[[Catégorie:Décès en 1944]] |
[[Catégorie:Décès en 1944]] |
||
[[Catégorie:Décès dans la Drôme]] |
Version du 16 avril 2014 à 06:41
Léon Archimbaud | |
Léon Archimbaud, député de la Drôme (1920) | |
Fonctions | |
---|---|
Parlementaire français Député 1907 puis (1919-1940) | |
Gouvernement | IIIe république |
Groupe politique | RRRS |
Biographie | |
Résidence | Drôme |
modifier |
Léon Archimbaud est un homme politique français né le 23 septembre 1880 à Poyols (Drôme) et décédé le 24 juin 1944 à Poyols.
Biographie
Fils du précédent, Daniel-Léon Archimbaud, fut étudiant en théologie protestante et bénéficia de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1889 sur le recrutement militaire. Il ne fit qu'un an de service, mais par la suite renonça à se faire consacrer et à exercer le ministère du culte, se mettant ainsi en position irrégulière vis-à-vis de l'article 23.
Proclamé élu dans l'arrondissement de Die lors de l'élection partielle du 15 septembre 1907, le 4e bureau de la Chambre constata que, n'ayant pas accompli la totalité de ses obligations militaires, il était inéligible en vertu de la loi du 20 juillet 1895. Il se trouvait ainsi dans une situation presque analogue à celle de Mirman en 1893.
En conséquence, cette élection fut annulée.
Journaliste, Archimbaud dirigea La République du Peuple. Il fut mobilisé pendant la grande guerre. À la fin de celle-ci, il devint rédacteur en chef du Rappel et de la Revue du Pacifique. Il fut élu en tête de la liste du Congrès républicain départemental, Député de la Drôme aux élections générales du 16 novembre 1919 et s'inscrivit au groupe radical et radical-socialiste.
Membre actif de la Commission de l'Algérie et des colonies, de la Commission des finances et de la Commission des spéculations de guerre, il proposa la constitution d'une Commission d'enquête chargée de rechercher et de poursuivre les fournisseurs et les spéculateurs qui pendant et depuis la guerre se sont enrichis aux dépens de la nation (1920) et rapporta le projet de loi accordant une indemnité à la compagnie de la Ngoko-Sangha (1923).
Réélu aux élections générales du 11 mai 1924 sur la liste du bloc des gauches, puis au premier tour de scrutin dans la circonscription de Die en 1928, 1932 et 1936, il fut pendant quatorze ans (1921-1934), le rapporteur spécial de la Commission des finances pour les colonies.
Il rapporta ainsi la loi autorisant un emprunt de 300 millions pour l'achèvement du chemin de fer de Brazzaville à l'Océan et le projet de loi relatif à l'exposition coloniale de Paris (1927). Il fut également élu vice-président de la Commission du suffrage universel.
M. Camille Chautemps lui confia le portefeuille de Sous-Secrétaire d'État aux Colonies dans son cabinet du 23 février 1930, cabinet qui fut renversé le jour même de sa présentation devant la Chambre, le 25 février.
Il fut par la suite rapporteur du budget de la Guerre pour les exercices 1935 et 1936 et du budget des Affaires étrangères pour les exercices 1937 à 1940.
Il prit en outre une part active aux discussions relatives à la situation politique et économique dans les colonies (1933 et 1935) et à la réforme électorale (1936).
En 1937, il invita le Gouvernement à étudier la création d'une Banque du travail et en 1938 rapporta la loi autorisant le Ministre des Affaires étrangères à allouer pendant quinze ans une subvention à la mission laïque française.
Son dernier mandat se termina le 31 mai 1942.
Le 20 juin 1944, ayant appris, alors qu'il est en traitement à l'hôpital de Dié, l'investissement du Diois par les troupes allemandes, il tente de rejoindre son domicile : il est heurté par un véhicule et mourra peu de temps après. C'est là qu'il mourut le 24 juin 1944 au moment même de la Libération de son département.
La municipalité de Poyols a fait élever un buste à sa mémoire.
Carrière
- Sous-secrétaire d'État aux Colonies du 23 février au 25 février 1930 dans le gouvernement Camille Chautemps[1].
- Le 10 juillet 1940, il vote en faveur du projet de loi constitutionnel accordant les pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain.
Mémoire
- Le sculpteur Gaston Dintrat a réalisé le buste de Léon Archimbaud[2].
- Deux écoles publiques à Valence portent son nom : l'école maternelle et l'école élémentaire Léon Archimbaud.