« Thomas Owen » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 74 : | Ligne 74 : | ||
* [[1983]] : ''Les Chambres secrètes'' (Éditions Delta) |
* [[1983]] : ''Les Chambres secrètes'' (Éditions Delta) |
||
* [[1984]] : ''Les Fruits de l'orage'' (Éditions Lorelei) |
* [[1984]] : ''Les Fruits de l'orage'' (Éditions Lorelei) |
||
* [[1984]] : ''Les Sept péchés capitaux'' (Éditions Jacques Antoine) |
* [[1984]] : ''Les Sept péchés capitaux'' ([[Éditions Jacques Antoine]]) |
||
* [[1990]] : ''Carla hurla'' (La Rose de Chêne) |
* [[1990]] : ''Carla hurla'' (La Rose de Chêne) |
||
* [[1990]] : ''Le Tétrastome'' (Lefebvre & Gillet, 1988) - (Bernard Gilson/Pré aux sources, 1990) - (La Renaissance du Livre, 2000) |
* [[1990]] : ''Le Tétrastome'' (Lefebvre & Gillet, 1988) - (Bernard Gilson/Pré aux sources, 1990) - (La Renaissance du Livre, 2000) |
Version du 2 mars 2016 à 19:28
Nom de naissance | Gérald François Fernand Bertot |
---|---|
Alias |
Stéphane Rey |
Naissance |
Louvain, Belgique |
Décès |
Bruxelles, Belgique |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
---|---|
Genres |
Œuvres principales
- La Cave aux crapauds (1945)
- Pitié pour les ombres (1961)
- Cérémonial nocturne (1966)
Thomas Owen de son vrai nom[1] Gérald Bertot (né le à Louvain et mort le à Bruxelles) est un écrivain belge francophone contemporain.
Biographie
En novembre 1933, il épouse Juliette Ardies, il aura deux enfants. Ses études de droit terminées en 1933, il entre dans une meunerie, le Moulin des Trois Fontaines, à Vilvorde dont il sera le directeur pendant 43 ans. Il sera également président général des Meuneries belges, puis du Groupement des Associations meunières de la CEE. Attiré par le surréalisme, il devient critique d'art pour La Libre Belgique et L'Écho sous le pseudonyme de Stéphane Rey.
Mobilisé en 1939, il échappe à la déportation qui suit la capitulation du gouvernement belge.
Sa rencontre avec Stanislas-André Steeman sert de déclencheur à sa carrière d'écrivain. Ce dernier l'encourage à écrire des romans policiers, genre peu disponible à l'époque. Il publie de 1941 à 1943 plusieurs nouvelles et romans policiers d' « un humour assez féroce » qui attirèrent sur lui l'attention de la critique.
Il se tourne ensuite vers la littérature fantastique avec la parution des Chemins étranges. C'est de ce genre particulier, contes et récits d'épouvante, que lui viendra la reconnaissance du grand public. Ses nouvelles fantastiques nous plongent dans un univers en perpétuelle collision avec l'horreur et l'irrationnel.
Ami de Jean Ray, qu'il met en scène avec lui dans une de ses nouvelles (Au cimetière de Bernkastel), il écrira plusieurs articles sur lui, notamment dans la revue Bizarre (octobre 1955).
Il est élu à l’Académie royale de langue et de littérature française en 1976.
Point de vue
Christophe Van De Ponseele[2] :
« Thomas Owen, en ses récits, procure cette sensation montante d'angoisse, de mystère insoutenable pour souvent dans les dernières lignes produire une chute à vous couper le souffle. Mêlant adroitement les figures de mort aux figures de sensualité, ses histoires se savourent comme autant de plaisirs sans cesse renouvelés. Ne délaissant pas une certaine pointe d'humour (Le petit fantôme, in Cérémonial Nocturne), il nous invite surtout à entrer dans un monde d'effroi au décor horriblement réel. Ses contes commencent toujours ou presque par une mise en situation troublante de réalité, des récits en "je" qui renforce ce sentiment de lecture d'histoire véridique et une description minutieuse du cadre. La situation posée, la rencontre avec vampires, ombres, revenants se glisse imperceptiblement et nous entraîne vers des conclusions généralement incomplètes, laissant au lecteur la suite de l'intrigue ou le devenir des personnages. »
Œuvre
Sous le pseudonyme de Stéphane Rey
- 1941 : Gordon Oliver mène l'enquête (Les Heures bleues N°13)
- 1941 : Ce soir, 8 heures (A. Beirnaerdt - Le Jury N°16)
Sous le pseudonyme de Thomas Owen
- 1942 : Destination Inconnue (A. Beirnaerdt - Le Jury N°28)
- 1942 : Un crime "swing (A. Beirnaerdt - Le Jury N°36)
- 1942 : Le Nez de Cléopâtre (A. Beirnaerdt - Le Jury N°42)
- 1942 : Duplicité, avec Elie Lanotte (Le Sphinx)
- 1942 : L'Initiation à la peur (Les Auteurs Associés)
- 1943 : Les Espalard (De Kogge)
- 1943 : Les Chemins étranges (De Kogge) - (NéO, 1985) - (Lefrancq,1996)
- 1943 : Hötel meublé (Les Auteurs Associés) - (Walter Beckers, 1973)
- 1944 : Le Livre Interdit (De Kogge) - (Le Cri Vander, 1982)
- 1945 : Les Invités de 8 heures (Meddens & Co)
- 1945 : La Cave aux crapauds (La Boétie) - (Marabout, 1963 et 1974) - (NéO,1986) - (Lefrancq,1997) - (La Renaissance du Livre, 2000)
- 1948 : Portrait d'une dame de qualité (Les Argonautes)
- 1950 : Le Jeu secret (La Renaissance du Livre) - (La Renaissance du Livre, 2000) - (Luc Pire/Espace Nord, 2008)
- 1958 : Le Coffret (L'Atelier du Livre)
- 1961 : Pitié pour les ombres (La Renaissance du livre) - (Marabout, 1973) - (Lefrancq, 1996)
- 1966 : Cérémonial nocturne (Marabout) - (NéO, 1986) - (Lefrancq, 1996)
- 1970 : La Truie (Marabout) - (Labor, 1987)
- 1975 : Le Rat Kavar (Marabout, 1975)
- 1976 : Les Maisons suspectes (Éditions Jacques Antoine) - (Marabout, 1978)
- 1980 : Le Livre noir des merveilles (Casterman)
- 1982 : Les Grandes personnes (La Rose de Chêne) - (La Renaissance du Livre, 2000)
- 1983 : Les Chambres secrètes (Éditions Delta)
- 1984 : Les Fruits de l'orage (Éditions Lorelei)
- 1984 : Les Sept péchés capitaux (Éditions Jacques Antoine)
- 1990 : Carla hurla (La Rose de Chêne)
- 1990 : Le Tétrastome (Lefebvre & Gillet, 1988) - (Bernard Gilson/Pré aux sources, 1990) - (La Renaissance du Livre, 2000)
- 1994 : La Ténèbre (Lefrancq)
- 1998 : Contes à l'encre de la nuit (Labor)
- 2011 : La Porte oblique et autres secrets (Murmure des soirs)
Textes et préfaces
- Mariette Salbeh, Tarot image [1], livre d'artiste, (1987).
- Jean-Louis M. Monod, L'Appel Recueil de nouvelles - Editions des Egraz - Yverdon (1973)
Adaptations de ses œuvres
- Les invités de huit heures (1946) de Gaston Schoukens, 88 minutes
- La présence désolée (1965) d'André Cavens, 15 minutes, tourné au Grand-Hornu.
- Pitié pour une ombre (1967) de Lucien Deroisy, 28 minutes, avec une apparition de Jacques Brel. Tourné au château de Seneffe.
- La princesse vous demande (1967) de Jean Delire, 27 minutes, avec Philippe de Chérisey et une apparition de Maurice Béjart. Tourné au château de Rixensart.
- Les Symptômes (1974) de José Ramón Larraz, 91 minutes
- Vampyres (1974) de José Ramón Larraz, 81 minutes
- Meurtres à domicile (1982) de Marc Lobet, 90 minutes, d'après Hôtel meublé
- Hostel Party (1990) de Roland Lethem, 11 minutes, avec Olivier Gourmet
Voir aussi
- Littérature fantastique
- la collection Marabout Fantastique a édité plusieurs recueils de nouvelles fantastiques de Thomas Owen, dont certains en édition originale.
Notes et références
- Il utilisera aussi le nom de plume Stéphane Rey parfois simplement orthographié ST-Rey.
- http://www.lefantastique.net/litterature/dossiers/owen/owen.htm
Liens externes
- Naissance en juillet 1910
- Naissance à Louvain
- Écrivain belge du XXe siècle
- Écrivain belge francophone
- Écrivain belge de fantastique
- Auteur belge de roman policier
- Critique d'art
- Membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique
- Nom de plume
- Décès en mars 2002
- Décès à 91 ans
- Décès à Bruxelles