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De retour, 4 semaines plus tard, après la trêve estivale, Rossi aborde la {{2e|moitié}} du championnat en tête avec 13 points d'avance sur Lorenzo. Tout au long du week-end du Grand Prix d'Indianapolis, Rossi n'a pas le même rythme que ses concurrents directs. Il se qualifie le samedi en {{8e|position}}. Dès le {{1er|tour}}, il arrive à reprendre 2 positions. Un tour plus tard, Smith se rate à un virage et Rossi en profite pour le passer. C'est au tour de Iannone de se faire doubler par Rossi tandis que Marquez et Lorenzo ont déjà pris de l'avance. Contre toute attente, Rossi revient petit à petit sur Pedrosa. Il le double une {{1re|fois}} à 10 tours de la fin mais se fait redoubler quelques tours plus tard. Tous les deux jouent au chat et à la souris jusqu'à l'avant dernier tour où Pedrosa cède face à un Rossi qui lui prit l'intérieur avec autorité dans le {{2e|virage}}. Rossi finit {{3e}} et réalise 10 podiums en 10 courses. Au championnat, Rossi est toujours {{1er|mais}} perd 4 points sur Lorenzo. Après le [[Grand Prix moto d'Indianapolis 2015]], {{1er}} Rossi : 195 points, {{2e}} Lorenzo : 186 points, {{3e}} Marquez : 139 points. |
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Une semaine plus tard, au Grand Prix de République Tchèque, Rossi se qualifie en {{3e}}, une très bonne qualification en {{1er}} dans l'optique d'une victoire. Il réalise un départ moyen en perdant 2 places. Il réussit à les récupérer ses 2 places perdues en doublant Smith et Dovisiozo au {{1er}} et {{2e|tour}}. Hélas, Lorenzo et Marquez ont déjà creusé l'écart, et Rossi ne put les suivre. Il termine pour la {{3e|fois}} consécutif en {{3e|position}} à 10,397s de Lorenzo. Il perd encore 9 points sur Lorenzo ce qui |
Une semaine plus tard, au Grand Prix de République Tchèque, Rossi se qualifie en {{3e}}, une très bonne qualification en {{1er}} dans l'optique d'une victoire. Il réalise un départ moyen en perdant 2 places. Il réussit à les récupérer ses 2 places perdues en doublant Smith et Dovisiozo au {{1er}} et {{2e|tour}}. Hélas, Lorenzo et Marquez ont déjà creusé l'écart, et Rossi ne put les suivre. Il termine pour la {{3e|fois}} consécutif en {{3e|position}} à 10,397s de Lorenzo. Il perd encore 9 points sur Lorenzo ce qui a pour conséquence de retrouver les deux pilotes Yamaha à égalité de points mais sur le classement, il y a avantage à Lorenzo qui détient plus de victoires que Rossi (5 contre 3 pour Rossi). Après le [[Grand Prix moto de République tchèque 2015]], {{1er}} Lorenzo : 211 points, {{2e}} Rossi : 211 points, {{3e}} Marquez : 159 points. |
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Quinze jours plus tard au [[Grand Prix moto de Grande-Bretagne 2015|Grand Prix moto de Grande-Bretagne]], Rossi s’attend à une course difficile, il n'y a réalisé qu’un seul podium depuis que le GP est à Silverstone et il sait que Lorenzo y est très fort avec 3 victoires et une {{2e|place}} sur les 5 dernières courses. Durant le week end des essais libres, le rythme de course de Lorenzo est meilleur que celui de Rossi. Le samedi, Rossi se classe en {{4e|position}}, de très bons augures pour la course d’autant qu’il annonce de la pluie le lendemain. Dimanche matin, lors du Warm-up, Rossi effectue le meilleur temps de la session en 2.18,660 s reléguant sont plus proche Petrucci à plus de 6 dixièmes. Dimanche après-midi, tous les pilotes optent pour le choix des pneus sec car la course est déclarée sèche mais il a commencé à pleuvoir lors du tour de chauffe et les pilotes ont décidé de rentrer au stand pour prendre la deuxième moto. Une nouvelle procédure de départ est alors mise en place. La course est à ce moment-là déclarée mouillée. Rossi prit un bon départ et gagne une place au {{1er|tour}}. Le tour suivant, il dépasse Marquez et Espargaro, puis dans le {{2e|secteur}}, il prend la {{1re|place}} en doublant Lorenzo. Lui et Marquez creusent rapidement l’écart et roulent sur un autre rythme sur Lorenzo {{3e}} à ce moment. Dans le {{12e|tour}} de course, Marquez chute au premier virage en suivant de très près Rossi et abandonne donc certainement ses chances de titre. Rossi temporisa après avoir pris connaissance de la chute de Marquez et ne se méfie pas des Ducati derrière de Petrucci et Dovisiozo. L’étonnant Petrucci revient petit à petit sur Rossi jusqu’à avoir seulement 1,6s de retard à 3 tours de la fin qui réalise là sa plus belle performance en MotoGP. Heureusement, Rossi remit les gaz, et termina la course en {{1er|position}} et ainsi remporte sa {{112e|victoires}} et n’est plus qu’à 10 victoires d’égaler le grand Giacomo Agostini, il réalise par ailleurs son {{12e|podiums}} en 12 courses. Rossi déclara sur le retour de Petrucci « À ce moment-là, je m'attendais à avoir environ huit secondes d'avance mais en passant dans la ligne droite, j'ai vu que je n'en avais que quatre, puis trois au tour suivant ! Je me suis dit qu'il fallait que je recommence à attaquer. Mais je ne voulais pas faire de faute parce que ces points sont importants pour le championnat. Mon erreur, ça a été de me détendre pendant un tour parce que je pensais avoir une plus grande avance et que Petrucci n'attaquerait plus puisqu'il s'agissait de son premier podium. Mais en MotoGP, on ne peut jamais se détendre ! ». Son coéquipier et adversaire direct pour le titre Lorenzo se classe en {{4e|position}}. Ainsi Rossi prend 12 points d’avance d’un coup à Lorenzo et reprend la tête du championnat. Après [[Grand Prix moto de Grande-Bretagne 2015]], {{1er}} Rossi : 236 points, {{2e}} Lorenzo : 224 points, {{3e}} Marquez : 159 points. |
Quinze jours plus tard au [[Grand Prix moto de Grande-Bretagne 2015|Grand Prix moto de Grande-Bretagne]], Rossi s’attend à une course difficile, il n'y a réalisé qu’un seul podium depuis que le GP est à Silverstone et il sait que Lorenzo y est très fort avec 3 victoires et une {{2e|place}} sur les 5 dernières courses. Durant le week end des essais libres, le rythme de course de Lorenzo est meilleur que celui de Rossi. Le samedi, Rossi se classe en {{4e|position}}, de très bons augures pour la course d’autant qu’il annonce de la pluie le lendemain. Dimanche matin, lors du Warm-up, Rossi effectue le meilleur temps de la session en 2.18,660 s reléguant sont plus proche Petrucci à plus de 6 dixièmes. Dimanche après-midi, tous les pilotes optent pour le choix des pneus sec car la course est déclarée sèche mais il a commencé à pleuvoir lors du tour de chauffe et les pilotes ont décidé de rentrer au stand pour prendre la deuxième moto. Une nouvelle procédure de départ est alors mise en place. La course est à ce moment-là déclarée mouillée. Rossi prit un bon départ et gagne une place au {{1er|tour}}. Le tour suivant, il dépasse Marquez et Espargaro, puis dans le {{2e|secteur}}, il prend la {{1re|place}} en doublant Lorenzo. Lui et Marquez creusent rapidement l’écart et roulent sur un autre rythme sur Lorenzo {{3e}} à ce moment. Dans le {{12e|tour}} de course, Marquez chute au premier virage en suivant de très près Rossi et abandonne donc certainement ses chances de titre. Rossi temporisa après avoir pris connaissance de la chute de Marquez et ne se méfie pas des Ducati derrière de Petrucci et Dovisiozo. L’étonnant Petrucci revient petit à petit sur Rossi jusqu’à avoir seulement 1,6s de retard à 3 tours de la fin qui réalise là sa plus belle performance en MotoGP. Heureusement, Rossi remit les gaz, et termina la course en {{1er|position}} et ainsi remporte sa {{112e|victoires}} et n’est plus qu’à 10 victoires d’égaler le grand Giacomo Agostini, il réalise par ailleurs son {{12e|podiums}} en 12 courses. Rossi déclara sur le retour de Petrucci « À ce moment-là, je m'attendais à avoir environ huit secondes d'avance mais en passant dans la ligne droite, j'ai vu que je n'en avais que quatre, puis trois au tour suivant ! Je me suis dit qu'il fallait que je recommence à attaquer. Mais je ne voulais pas faire de faute parce que ces points sont importants pour le championnat. Mon erreur, ça a été de me détendre pendant un tour parce que je pensais avoir une plus grande avance et que Petrucci n'attaquerait plus puisqu'il s'agissait de son premier podium. Mais en MotoGP, on ne peut jamais se détendre ! ». Son coéquipier et adversaire direct pour le titre Lorenzo se classe en {{4e|position}}. Ainsi Rossi prend 12 points d’avance d’un coup à Lorenzo et reprend la tête du championnat. Après [[Grand Prix moto de Grande-Bretagne 2015]], {{1er}} Rossi : 236 points, {{2e}} Lorenzo : 224 points, {{3e}} Marquez : 159 points. |
Version du 2 mai 2019 à 06:40
Valentino Rossi | ||||||||||||||||||||||||||
Valentino Rossi en 2010. | ||||||||||||||||||||||||||
Biographie | ||||||||||||||||||||||||||
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Surnom | Rossifumi (125 cm3) Valentinik (250 cm3) The Doctor (500 cm3 et MotoGP) |
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Date de naissance | ||||||||||||||||||||||||||
Lieu de naissance | Tavullia | |||||||||||||||||||||||||
Nationalité | Italien | |||||||||||||||||||||||||
Site web | www.valentinorossi.com | |||||||||||||||||||||||||
Carrière professionnelle | ||||||||||||||||||||||||||
Années d'activité | Depuis 1996 | |||||||||||||||||||||||||
Équipe | Moto GP Repsol Honda Team (2000-2003) Yamaha Motor Racing (2004-2010) Ducati Team (2011-2012) Yamaha Motor Racing (2013-2019) |
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Numéro | 46 | |||||||||||||||||||||||||
Statistiques | ||||||||||||||||||||||||||
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Palmarès | ||||||||||||||||||||||||||
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Valentino Rossi, né le à Tavullia en Italie, est un pilote de vitesse moto[1].
Il est sacré neuf fois champion du monde en Grand Prix Moto dont sept en catégorie reine (500 cm3, puis Moto GP). Il est surnommé « The Doctor » et porte le numéro 46. Il compte de nombreux records au sein de la discipline.
Pour la saison 2019, il reste toujours pilote officiel dans le team Yamaha officiel en compagnie du pilote espagnol Maverick Viñales[2].
Biographie
Né le à Urbino en Italie, Valentino Rossi déménage à Tavullia, avec sa famille.
Il suit son père Graziano Rossi, lui-même pilote en grands prix en 250 et en 500cc. Valentino commence à courir en Italie dès son plus jeune âge.
Les débuts en 125 cm3 et 250 cm3
Il fait une arrivée fracassante en Grands Prix en 1996 pour Aprilia dans la catégorie 125 cm3, obtenant cette année-là sa première victoire au Grand Prix de République tchèque à Brno. Il devient champion du monde de la catégorie l'année suivante, malgré son gabarit plutôt inadapté à cette catégorie puisqu'il mesure déjà 1,80 m.
Il rejoint ensuite la catégorie 250 cm3, encore en tant que pilote officiel Aprilia, et il termine deuxième du championnat du monde 1998, seulement trois points derrière Loris Capirossi, puis triomphe en 1999.
Catégorie reine
2000 à 2003 : débuts chez Honda et trois titres consécutifs
En 2000, Valentino signe un contrat avec l'usine Honda et passe dans la catégorie reine des 500 cm3. Il termine le championnat du monde à la deuxième place derrière Kenny Roberts Jr avec deux victoires en poche. C'est pendant cette année qu'il découvre son chef mécanicien Jeremy Burgess (ancien chef mécanicien de Mick Doohan) qui le suivra jusqu'en 2013.
L'année suivante, il remporte le championnat du monde 2001 sur une Honda NSR 500 en étant apparu treize fois sur le podium dont onze fois sur la plus haute marche. Il occupe déjà une place de choix dans l'histoire du Continental Circus. En effet, à 23 ans, il est le deuxième pilote italien au nombre de victoires en Grand Prix avec 39 victoires toutes cylindrées confondues, derrière l´indétrônable Giacomo Agostini et ses 122 victoires en carrière.
En 2002, il remporte la manche d'ouverture du championnat disputée au Japon sur le circuit de Suzuka, première course MotoGP de l'histoire. Avec ses 14 victoires sur 33 courses disputées en MotoGP, il détient le meilleur taux de réussite (42 %), ce qui le place devant Mick Doohan, qui a décroché 54 victoires en 137 courses (39,4 %). Pour ce qui est du nombre de podiums, il est uniquement devancé par Wayne Rainey et ses 64 podiums en 83 courses (77,1 %) contre 24 podiums en 33 courses (72,7 %). Les chiffres viennent confirmer la supériorité de Valentino Rossi dans la catégorie reine. En prenant le départ du Grand Prix de Grande-Bretagne, il atteint le nombre de 100 participations en Grand Prix Moto. Au remportant le Grand Prix du Brésil, et alors qu'il reste encore quatre Grand Prix, il remporte le championnat pour la deuxième fois consécutive en ayant remporté 10 courses sur les 12 déjà disputées dont 7 consécutives, série qui s’interrompit à la suite de l'explosion de son pneu arrière en course à Brno, et en s'emparant de 270 points sur un maximum de 300 disponibles[3]. Il clôturera la saison avec 15 podiums dont 11 victoires (355 points) et 7 poles.
En 2003, il est présent sur les 16 podiums de la saison, dont 9 en tant que vainqueur, et réalise également 9 poles. En remportant le Grand Prix de Malaisie, sa septième victoire de la saison, il devient champion du monde pour la cinquième fois de sa carrière et la troisième fois consécutive en catégorie reine avec 357 points[4]. En sortant vainqueur de la dernière épreuve de la saison à Valence, il égale le record de podiums consécutifs de Giacomo Agostini, qui avait signé 22 podiums consécutifs sur MV Agusta à la fin des années 1960 et porte son nombre de podiums en catégorie reine à 54, égalant ainsi Randy Mamola[5]. Après ce succès au Grand Prix de Valence, il annonce lors d'une conférence de presse qu'il quitte Honda[6],[7] au profit de Yamaha pour les saisons 2004 et 2005[8].
2004 et 2005 : titres avec Yamaha
En 2004, il rejoint l'écurie Yamaha suivi de toute son équipe technique, fait assez rare. Il remporte la première course de la saison en Afrique du Sud après avoir bataillé avec Max Biaggi jusque dans le dernier tour. Cette victoire s'apparente à une revanche pour lui, après que Honda a refusé qu'il teste la M1 avant la fin de son contrat prenant fin le 31 décembre, l’empêchant ainsi de participer aux premiers tests de l'intersaison[9]. C'est également la première victoire de Yamaha depuis celle de Max Biaggi en 2002 au Grand Prix de Malaisie, soit 18 Grand Prix sans victoire. Cette victoire lui permet aussi de devenir le premier pilote de l'histoire enchaînant deux victoires consécutives avec deux constructeurs différents (Valence 2003 sur Honda, Welkom 2004 sur Yamaha).
Avec sa victoire en Australie, il devient champion du monde pour la sixième fois de sa carrière, la quatrième fois consécutive en catégorie reine. Elle marque également son 100e podium en 139 départs, toutes catégories confondues. Il est le sixième pilote parvenant à franchir la barre des 100 podiums dans l'histoire du Championnat du Monde. On peut considérer qu'il a remporté le titre MotoGP au guidon de trois machines différentes : la Honda NSR500 V4 2-temps, la Honda RC211V V5 4-temps, la Yamaha YZR-M1 4 cylindres en ligne 4-temps[10]. Il est également le deuxième pilote de l'histoire, après Eddie Lawson, à décrocher deux titres consécutifs avec deux constructeurs différents.
Il commence la saison 2005 par une victoire au Grand Prix d'Espagne, disputée sur le circuit de Jerez, après une bataille acharnée avec Sete Gibernau, qu'il sortit de la piste après un dépassement viril dans le dernier virage[11]. Il rentre dans l'histoire en étant le premier à remporter le Grand Prix de Chine, troisième rendez-vous de la saison[12]. En prenant le départ du Grand Prix d'Allemagne, dixième manche du championnat, il franchit le cap des 150 participations en Grand Prix. Avec cette nouvelle victoire lors du rendez-vous allemand, il compte 76 victoires, 111 podiums et 40 poles en 150 départs toutes catégories confondues[13] et rejoint Mike Hailwood au nombre de victoires en carrière[14], seuls Angel Nieto (90) et Giacomo Agostini (122) le devancent. Peu de temps après, il annonce qu'il restera chez Yamaha pour la saison 2006[15]. En prenant la deuxième place derrière Loris Capirossi en Malaisie, il conserve son titre, son cinquième consécutif en catégorie reine. Il célèbre son titre avec une nouvelle pitrerie organisée avec son fan-club. Il fut en effet accueilli à l'arrivée par Blanche-Neige et sept nains, en référence à ses sept titres[16]. Il conclut la saison avec 5 poles et 16 podiums dont 11 victoires.
2006 à 2010 : entre sursaut d'orgueil et désillusions
2006 : Hayden prive Rossi du titre lors de la dernière course
Pour sa troisième saison chez Yamaha, sa septième en catégorie reine, il entame le championnat par une chute au Grand Prix d'Espagne, due à une erreur de Toni Elias dans le premier virage. Il clôture la course en quatorzième position, soit son plus mauvais résultat depuis ses débuts en 500 cm3 en 2000 au Grand Prix d'Italie (17e). Cet accrochage met aussi fin à sa série de victoires en manche d'ouverture du championnat entamée au Grand Prix du Japon en 2001[17]. Avec une nouvelle victoire lors de la deuxième course de la saison disputée au Qatar, il rejoint Mick Doohan au nombre de victoires en catégorie reine (54)[18]. Pour la troisième manche, le MotoGP pose ses valises en Turquie. Il terminera en quatrième position, ratant le podium pour 8 dixièmes. Sur le circuit de Shanghaï, en Chine, il est contraint à l'abandon à la suite de problèmes pneumatiques[19]. La série noire continue le week-end suivant au Mans où il abandonne une nouvelle fois à la suite de problèmes techniques[20]. Malgré ces déboires, il annonce, lors de la conférence de presse du Grand Prix d'Italie, avoir signé pour une année supplémentaire chez Yamaha [21]. Il remporte ce Grand Prix d'Italie pour la cinquième année consécutive et dépasse ainsi Mick Doohan avec 55 victoires[22]. Il enchaîne avec une 56e victoire lors du Grand Prix de Catalogne. Alors qu'il commence à revenir au championnat, il se blesse lors des essais libres du jeudi matin du TT d'Assen. Le diagnostic indique qu'il souffre de contusions à la poitrine, de fractures à la malléole de la cheville gauche et à la main droite[23]. Il prendra quand même le départ du Grand Prix pour terminer à la huitième place[24]. Il retrouve le chemin de la victoire lors des Grands Prix d'Allemagne et de Malaisie, respectivement dixième et treizième manches du championnat. Au Grand Prix du Portugal, il finit deuxième pour 2 millièmes derrière Toni Elias après que celui-ci l'a doublé sur la ligne. Quant à son principal rival au championnat, Nicky Hayden, il se faisait percuter par son coéquipier Dani Pedrosa. Ce résultat lui permet donc de reprendre la tête du championnat pour 8 points (244 points contre 236). Le titre se joue donc lors du dernier rendez-vous de la saison à Valence, ce qui n’était plus arrivé depuis le sacre de Wayne Rainey en 1992 en Afrique du Sud[25]. Tout ne se passe pas comme prévu. En effet, il commet une première erreur lors du tour de chauffe puis une seconde dans le 5e tour de course le reléguant ainsi en fond de peloton et anéantissant toute chance de titre[26]. Il prend la treizième place alors que Nicky Hayden, lui, prenait la troisième et filait ainsi vers son premier titre pour 5 points. Il conclut tout de même la saison avec 5 poles et 10 podiums dont 5 victoires.
2007 : Domination des espoirs
Bien avant de commencer cette nouvelle saison 2007, il annonce avoir resigné avec Yamaha pour l'année 2008[27]. Il entame la saison par une seconde place au Grand Prix du Qatar derrière Casey Stoner[28]. Au Grand Prix d'Espagne, il renoue avec la victoire en terminant devant Dani Pedrosa et son coéquipier Colin Edwards[29]. Sur le circuit d'Istanbul, en Turquie, il termine à la dixième place alors que Casey Stoner, son principal rival, enchaîne une nouvelle victoire[30]. Il remonte à nouveau sur le podium (2e) en Chine avant de conclure l'étape française en sixième position. Il faut attendre son Grand Prix national au Mugello pour le revoir sur la plus haute marche du podium[31]. Avec cette sixième victoire d'affilée au Grand Prix d'Italie, il atteint les 60 victoires en MotoGP et égale le record de podium en catégorie reine (95) détenu jusqu'ici par Mick Doohan[32]. Il enchaîne une seconde victoire deux semaines plus tard en Catalogne. Il faut ensuite attendre le Grand Prix d'Allemagne pour le voir accrocher une autre victoire à son palmarès. À la reprise du championnat en République tchèque, il compte 44 points de retard sur le leader Casey Stoner[33]. Sur le circuit tchèque de Brno, il prend la septième place. Pour son Grand Prix à domicile, le circuit de Misano étant situé à une quinzaine de kilomètres de son village de Tavullia, il rencontre des problèmes techniques au troisième tour qui l'obligent à abandonner. Il assiste impuissant à une nouvelle victoire de Casey Stoner qui porte ainsi son avance à 85 points alors qu'il ne reste que cinq rendez-vous[34]. Il parvient tout de même à remporter le Grand Prix suivant, celui du Portugal, et à terminer le Grand Prix d'Australie sur le podium (3e). Il se blesse lors des essais de Valence[35], la dernière manche de 2007 , avant d'abandonner en course. Il conclut cette saison avec quatre victoires et une troisième place sur le podium final à 126 points de Casey Stoner (367 points), Champion du monde en titre, et à un point du vice-champion du monde Dani Pedrosa (242 points). C'est son plus mauvais classement en championnat du monde depuis 1996. Pire, il est dominé par les deux plus grands espoirs de la catégorie. En plus des difficultés rencontrées au niveau sportif, Rossi est rattrapé par le fisc italien qui lui réclame environ 60 millions d'euros au prétexte que sa domiciliation londonienne serait fictive.
2008 : Retour au sommet et huitième titre
En 2008, Jorge Lorenzo, issu de la catégorie 250 cm3 qu'il vient de remporter les deux années précédentes, remplace Colin Edwards comme coéquipier de Valentino Rossi. Ce dernier étant équipé pour la première fois de pneumatiques Bridgestone alors que Lorenzo roule en Michelin, les deux coéquipiers font « box à part » afin de prévenir tout risque d'espionnage industriel. Fin janvier Valentino déclare lors de la présentation de la moto engagée en 2008, qu'il souhaite vraiment finir sa carrière chez Yamaha[36]. Il entame la saison avec une cinquième place au Grand Prix du Qatar et conclut le Grand Prix d'Espagne et celui du Portugal, respectivement, à la deuxième et troisième place. Il faudra attendre le Grand Prix de Chine pour le voir à nouveau renouer avec la victoire, après sept courses sans victoire (Estoril 2007). C'est sa première consécration avec Bridgestone[37]. Deux semaines plus tard, au Grand Prix de France, il remporte sa deuxième victoire consécutive, la 90e de sa carrière. Il égale donc le nombre de victoires d'Angel Nieto[38]. En Italie, il augmente encore son nombre de succès en Grand Prix puisqu'il ressort vainqueur du Grand Prix, son septième triomphe d'affilée au Mugello[39]. Au Grand Prix suivant, celui de Catalogne, il monte à nouveau sur le podium après trois victoires d'affilée[40]. En Grande-Bretagne, il célèbre son 200e départ en Grand Prix[41] avec une nouvelle deuxième place. Cette série de podiums prend fin au Grand Prix des Pays-Bas au cours duquel il franchira la ligne d'arrivée en onzième position après avoir chuté dans le premier tour[42]. Il retourne sur le podium au Grand Prix suivant, celui d'Allemagne, avec une deuxième place et reprend la tête du championnat[43]. Avant de reprendre la piste sur le circuit de Laguna Seca, il annonce avoir signé avec Yamaha jusqu'en 2010[44]. Au terme d'un duel épique avec Casey Stoner, il remporte le Grand Prix des États-Unis pour la première fois[45]. Deux semaines plus tard, il ajoute un nouveau succès à son palmarès en remportant le Grand Prix de République tchèque après avoir poussé Casey Stoner à la faute[46]. Le 31 août 2008, il remporte le Grand Prix de Saint-Marin, sa troisième victoire consécutive, la sixième de la saison, et entre ainsi dans la légende en égalant le record de 68 victoires de Giacomo Agostini en catégorie reine. Le , pour le premier Grand Prix MotoGP organisé sur le circuit mythique d'Indianapolis aux États-Unis, il décroche sa 69e victoire et devient seul recordman des victoires en catégorie reine[47],[48]. Lors de la conférence de presse du Grand Prix du Japon, la Commission Grand Prix annonce un nouveau règlement imposant un manufacturier de pneus unique pour la saison 2009, celui-ci sera désigné le 18 octobre lors du Grand Prix de Malaisie[49]. Sa victoire à Motegi (la cinquième consécutive lors de cette saison) lui assure le titre à trois courses de la fin de saison[50],[51]. Cette série de victoires prend fin en Australie avec une deuxième place sur le podium[52]. Il retrouve retrouve la première marche du podium à Sepang, en Malaisie. Il signe ainsi son 97e succès toutes catégories confondues, le neuvième de la saison. Au Grand Prix de Valence, il met un terme à la saison 2008 avec un nouveau podium (3e). Il compte ainsi neuf victoires, seize podiums, 373 points et un nouveau titre mondial, le sixième en catégorie reine. Il devient ainsi le seul pilote de l'histoire, avec Giacomo Agostini, à récupérer le titre après l'avoir manqué deux années de suite[53].
2009 : Centième victoire et neuvième titre mondial
Le champion du monde en titre démarre la saison 2009 avec deux deuxième place au Grand Prix du Qatar et au Grand Prix du Japon, respectivement derrière Casey Stoner et Jorge Lorenzo. Il attend le troisième rendez-vous de la saison, correspondant au Grand Prix d'Espagne, pour remonter sur la plus haute marche du podium[54]. Quinze jours plus tard, au Grand Prix de France, l'histoire est toute autre. En effet, les conditions de piste séchantes l'ont amené à passer par les stands pour effectuer un changement de moto or il chute peu de temps après son retour en piste. À terme, il clôt la course en seizième position, donc hors des points, après quatre passages par les stands (trois pour changer de moto et un dû à une pénalité)[55]. Après sept succès d'affilée au Mugello, il franchit la ligne d’arrivée du Grand Prix d'Italie « qu'en » troisième position[56]. Il retrouve la victoire au Grand Prix suivant, celui de Catalogne, après une lutte intense et en l'arrachant des mains de son coéquipier Jorge Lorenzo dans le dernier virage lors du dernier tour. Ce succès correspond à sa 99e victoire en carrière[57]. Il ne faudra pas attendre longtemps pour une centième concrétisation, puisqu'au Grand Prix suivant, celui des Pays-Bas, il remporte la course[58] après avoir signé la pole position[59]. Il est le second pilote de l'histoire avec Giacomo Agostini à dépasser les cents succès en carrière. Il a remporté 100 courses sur les 217 auxquelles il a participé et a donc un taux de réussite de 46,1 % pour la victoire[60]. Le Grand Prix des États-Unis, huitième rendez-vous de la saison, se solde par une deuxième place[61]. Il remporte le Grand Prix d'Allemangne en devançant son coéquipier Jorge Lorenzo de 99 millièmes[62]. Il termine le Grand Prix de Grande-Bretagne, le dernier disputé sur le circuit de Donington Park avant de rejoindre celui de Silverstone, en cinquième position après avoir chuté alors qu'il était en tête devant Andrea Dovizioso à la suite de la chute de Jorge Lorenzo [63]. Il commence à creuser réellement l'écart en signant un 102e succès au Grand Prix de République tchèque alors que son coéquipier et plus sérieux rival au titre Jorge Lorenzo chuté à 5 tours de la fin. Il compte ainsi cinquante points d'avance sur ce dernier et ce à six Grand Prix de la fin de saison[64]. Cet écart de cinquante points sera réduit à vingt-cinq après la victoire de Lorenzo à Indianapolis alors que lui chuté à 19 tours de la fin[65]. Pour son Grand Prix à domicile, celui de Saint-Marin, il remonte sur la plus haute marche du podium pour la 103e fois de sa carrière[66]. Au Grand Prix du Portugal disputé sur le circuit d'Estoril, il prend la quatrième place et est donc hors du podium, une première depuis l'arrivée de l'épreuve au calendrier en 2000[67], à la suite de problèmes d'adhérence au niveau de l'arrière. Lorenzo, en remportant ce Grand Prix, revient à dix-huit longueurs de lui au championnat[68]. Au Grand Prix d'Australie, il réalise un pas important vers le titre en prenant la deuxième place derrière l'Australien Casey Stoner alors que Jorge Lorenzo chutait[69]. En montant sur la troisième marche du podium en Malaisie, il remporte son neuvième titre mondial, le septième en catégorie reine[70]. Pour le dernier Grand Prix de la saison à Valence, il termine la course à la deuxième place derrière Dani Pedrosa[71]. Il conclut donc la saison avec treize podiums dont six victoires, sept poles et un nouveau titre (306 points).
2010 : Blessure et troisième place du général
En 2010, alors que le championnat semble très disputé entre Jorge Lorenzo, Casey Stoner et Valentino, il arrive au Mugello, son circuit fétiche, en 2e place du championnat, derrière Lorenzo, malgré une épaule endolorie à la suite d'une chute en motocross. Malheureusement, il est victime d'un terrible highside lors de la dernière séance d'essais. Relevé avec une fracture ouverte du tibia droit, il manquera quatre Grands Prix et reviendra pour le GP d'Allemagne le 18 juillet 2010, où il manque d'un rien le podium pour finir quatrième. Dès le suivant, à Laguna Seca, il remonte sur le podium en finissant troisième, cinquante jours seulement après son accident. À partir du Grand Prix d'Allemagne, il termine sa saison par sept podiums sur onze avec une victoire en Malaisie. Il sera classé troisième du classement général au terme de la saison 2010 tandis que son coéquipier est sacré champion du monde.
2011 à 2012 : Période noire chez Ducati
Battu par Jorge Lorenzo et à la recherche d'un nouveau challenge, Rossi annonce son départ de Yamaha pour rejoindre pour deux ans l'écurie Ducati[72] avec pour nouveau coéquipier Nicky Hayden. Le rêve devient alors possible pour les tifosis de voir enfin un pilote italien triompher sur une machine italienne. La saison 2011 est pourtant un échec pour le « Docteur », qui ne parvient jamais à trouver la mesure de sa nouvelle machine. Hormis un podium (troisième place) au Grand Prix de France, Valentino Rossi ne parvient jamais à lutter pour la victoire, réalisant des qualifications très moyennes, et chutant à de nombreuses reprises. C'est la première saison, depuis son arrivée en grands prix en 1996, où Rossi ne remporte pas une seule victoire. Rossi entre en conflit avec son écurie : il réclame plus d'adaptation sur sa nouvelle moto alors que l'écurie ne cesse de lui marteler que cette moto est excellente, à raison puisque Casey Stoner remportait des courses dessus, mais Rossi n'a jamais put s'adapter à cette moto. Le « Docteur » ne se décourage pourtant pas et mise beaucoup sur la saison 2012 avec notamment le passage en 1 000 cm3.
Le 23 octobre 2011, lors du Grand Prix de Malaisie, Valentino perd son ami Marco Simoncelli, pilote Honda du team Gresini Racing, qui se tue lors d'une grave chute provoquant un accident dans lequel il est entraîné, mais dont il sort physiquement indemne. Après un drapeau rouge, la course est définitivement annulée. Profondément marqué par la perte de son ami, il lui rend de nombreux hommages notamment en portant le numéro 58 sur son casque et occupe une place majeure lors des obsèques de Marco Simoncelli[73]. Ses amis nient toutefois les rumeurs de retraite qui ont circulé après l'accident[74].
2012 semble aussi catastrophique que 2011 et le docteur apparait pendant plusieurs courses en retrait par rapport à son coéquipier. Pendant la première partie de la saison, son seul résultat notable est au Mans, par temps de pluie, la Ducati semblant incapable de rivaliser avec les Honda ou Yamaha sur le sec. Il finit cette course deuxième, 1 an exactement après son dernier podium. Le gouffre et l'incompréhension semblent se creuser entre la star italienne et la firme de Bologne, et beaucoup de commentateurs parlent de véritable divorce entre Rossi et Ducati. Lors du Grand Prix de Laguna Seca, Valentino fait une chute impressionnante dans le mythique "Corkscrew". Fait surprenant, son coéquipier Nicky Hayden le prend comme passager à la fin de la course. Tandis que certains y voient le symbole que Rossi reste avec Ducati, d'autres voient dans sa chute le symbole de la rupture définitive avec Ducati. Les faits semblent donner raison à ces derniers étant donné que Ducati annoncera peu de temps après son départ, suivi de l'annonce par Yamaha de son retour. Le pilote expliquera pour sa part vouloir revenir aux avant-postes pour pouvoir se faire plaisir, et surtout vouloir savoir s'il est encore "un top pilote". Lors du Grand Prix de Saint-Marin, Rossi brille par temps sec en offrant une seconde place à Ducati sur le circuit portant le nom du regretté Marco Simoncelli, il dédiera notamment cette victoire personnelle à son ami défunt.
2013 : Retour chez Yamaha
En 2013, pour son retour chez Yamaha, il retrouve le podium au Qatar lors de la course d'ouverture de la saison qu'il termine à la deuxième place derrière son coéquipier, Jorge Lorenzo. Les courses suivantes seront plus difficiles, Rossi ayant du mal à s'adapter au nouveau format de qualifications et étant régulièrement légèrement distancé en course par les trois espagnols favoris au titre, Dani Pedrosa, Jorge Lorenzo et Marc Márquez. Son début de saison sera également marqué par deux chutes en course : l'une au Mans (où il finira cependant la course 12e) et l'autre à domicile, au Mugello, où il est percuté dès le départ par Alvaro Bautista et est contraint d'abandonner.
Il retrouve le chemin de la victoire à Assen, un de ses circuits fétiches où il réalise le vendredi sa meilleure qualification (4e) depuis l'instauration du nouveau système de qualification et remporte la victoire le samedi en réalisant à la même occasion le meilleur tour en course, deux ans et demi après sa victoire en Malaisie lors de la saison 2010.
Au Grand Prix de Valence, lors de la conférence de presse du jeudi, il annonce officiellement sa séparation avec son chef mécanicien depuis 14 ans, Jeremy Burgess et le remplace par Silvano Galbusera.
2014 : Retour vers les sommets
En novembre 2013, lors des tests de pré-saison à Valence, il annonce le recrutement de Silvano Galbusera en tant que chef mécanicien. Ce recrutement fait suite à l'annonce de sa séparation avec son chef mécanicien depuis 14 ans, Jeremy Burgess. Silvano Galbusera est connu pour avoir travaillé comme chef mécanicien et directeur technique chez Yamaha en Superbike et Supersport pour des pilotes comme Troy Corser, Noriyuki Haga, Cal Crutchlow et Ben Spies, avec qui il remporte plusieurs victoires et le Championnat du Monde Superbike en 2009. Il a également travaillé aux côtés de Marco Melandri chez BMW en mondial Superbike en 2012 et 2013.
Du 4 au 6 février ont lieu les premiers tests de 2014 sur le circuit de Sepang en Malaisie. Il conclura ces tests à la deuxième place avec un chrono de 1 min 59 s 727 à 0,194 s du champion du monde en titre Marc Marquez. Il réalise ainsi son meilleur temps sur ce circuit depuis le début de sa carrière.
Le 5 mars 2014 est officialisé le nouveau partenariat entre Yamaha et Movistar, marque détenue par Telefonica Moviles, diffuseur des grand prix moto en Espagne, pour une durée de 5 ans. Cet accord signé avec Movistar est de bon augure pour Yamaha qui peinait à retrouver un gros sponsor titre depuis le départ de Fiat en 2010 et ce malgré la signature avec Monster, en 2013, ayant apporté plus de 2,5 millions d'euros.
En dépit d'essais difficiles et d'une dixième place sur la grille de départ, il termine le premier grand prix de la saison à la deuxième place à +0 s 259 du champion du monde en titre Marc Marquez après un duel épique avec ce dernier.
Lors du second grand prix de la saison disputé à Austin, il rencontre des problèmes pneumatiques pendant la course. En effet, alors qu'il est sur le point de ravir la 3e position à Andrea Iannone, il est obligé de ralentir son rythme dû à une usure prématurée du côté droit de son pneu avant. Il termine donc la course à la 8e position devant son coéquipier Jorge Lorenzo (10e), après que celui-ci a raté son grand prix après avoir volé le départ.
Pour la troisième manche de la saison, la MotoGP retrouve l'Argentine après 15 ans d'absence. Cependant alors que le dernier grand prix d'Argentine en 1999 s'était déroulé sur le circuit de Buenos Aires, celui de 2014 se déroule sur un tout nouveau circuit, celui de Termas de Rio Hondo. Avec celui-ci, il aura roulé sur 36 circuits différents depuis son arrivée en grand prix en 1996. Il conclut cette troisième manche à la 4e place et conserve sa 3e place au championnat.
Le Grand Prix d'Espagne, quatrième manche du championnat, annonce le début de la tournée européenne. Qualifié en 4e position, il tire le meilleur de sa Yamaha pour franchir la ligne d'arrivée en deuxième position précédé de Marc Marquez mais devant Dani Pedrosa et son coéquipier Jorge Lorenzo.
Deux semaines plus tard, au Grand Prix de France, couru sur le mythique circuit Bugatti du Mans, il se qualifie en 5e position et conclut la course avec une nouvelle seconde place derrière Marc Marquez et devant Alvaro Bautista après avoir mené la course pendant 8 tours. Avec ce résultat, il assoit sa 3e place au championnat et revient à 2 points de Dani Pedrosa, deuxième.
Pour son Grand Prix national, il se qualifie en 10e position après avoir fait un mauvais choix de pneus et avoir rencontré des problèmes avec l'avant de sa machine lors de la Q2 qui nécessitèrent l'intervention de ses mécaniciens perdant ainsi de précieuses minutes pour faire un chrono. Phénomène qui se répéta lors du warm-up du dimanche matin. Puis vient le moment de la course. Il réalise un bon départ et vire à la 7e position au premier virage. À la fin du 2e tour, il occupe la 3e place, place qu'il conservera jusqu'à la fin de l'épreuve à 2,6 s du duel Lorenzo-Marquez. Avec ce nouveau podium, le quatrième de la saison et le 187e de sa carrière, il prend la 2e place du championnat, pour 1 point sur Dani Pedrosa, à 53 points de Marc Marquez. Le Grand Prix d'Italie correspond également au 300e grand prix de sa carrière, grand prix au cours duquel Marco Simoncelli sera intronisé Légende du MotoGP.
Au Grand Prix de Catalogne, qui correspond au 65e anniversaire du Continental Circus, il se qualifie en 5e position. Pour cette septième course de la saison, il réalise un bon départ pour prendre la seconde position derrière son coéquipier Jorge Lorenzo. Au 3e tour, il porte une attaque sur ce dernier et prend ainsi la tête de la course, qu'il occupera jusqu'à sept tours de l'arrivée. Au dix-huitième tour, les deux pilotes officiels Honda le passent mais sont contraints de le laisser repasser sous peine d'une pénalité à la suite de leurs dépassements sous drapeau jaune. À l'entame du dernier tour, Marc Marquez et Dani Pedrosa occupent les premières places en se doublant à plusieurs reprises, il occupe donc la 3e position. Dani Pedrosa tente alors un dernier dépassement dans le stadium mais percute la roue arrière de Marc Marquez et manque de chuter, il profite donc pour reprendre la seconde position. Avec cette seconde place, il monte sur le podium pour la cinquième fois cette saison, son 188e en carrière.
Le 14 septembre, lors du Grand Prix de Saint-Marin, à Misano, Rossi renoue avec la victoire pour la première fois depuis le GP d'Assen en 2013[75]. Il offre ainsi à Yamaha sa première victoire de la saison. À l'occasion de cette course, Rossi devient le premier pilote à franchir la barre des 5 000 points marqués en Grand Prix moto.
Lors de la course en Aragon, il chute en course ce qui restera son seul abandon de l'année. Au Japon, il signe une première ligne (2e position) et finira la course sur la troisième place du podium derrière Jorge Lorenzo et Marc Marquez, ce dernier remportant le titre lors de cette épreuve. À Philip Island, pour sa 250e course en catégorie reine, après un beau duel avec son coéquipier Jorge Lorenzo et à la suite de la chute de Marc Marquez alors en tête de la course, il remporte sa seconde victoire de la saison, la sixième en catégorie reine sur ce circuit, en signant également le meilleur tour de la course. En Malaisie, il finit 2e derrière Marquez, ce qui lui permet d'aborder la dernière course de la saison avec 12 points d'avance sur son coéquipier Jorge Lorenzo dans la lutte pour la seconde place finale.
Pour la dernière course de la saison à Valence, il obtient sa première pole-position depuis le Grand Prix de France 2010 et finit la course en 2e position, encore une fois derrière Marc Marquez. Avec 13 podiums (2 victoires, 6 secondes places et 5 troisièmes places), il finit vice-champion du monde derrière Marc Marquez et signe sa meilleure saison depuis 2010.
2015 : À cinq points d'un dixième titre, 4e fois vice-champion en catégorie reine
Le 29 mars 2015, lors du Grand Prix du Qatar, qui est la course d'ouverture de la saison, Rossi se classe en huitième position lors des qualifications. Le lendemain, alors qu'il a pris un départ moyen, Rossi remonte peu à peu sur le trio de tête (Dovizioso, Lorenzo & Iannone). Au terme d'une bataille de longue haleine avec son compatriote Andrea Dovizioso, il franchit la ligne d'arrivée en première position avec seulement 174 millièmes d'avance, ce qui lui permet de commencer la saison en s'emparant de la tête du classement des pilotes.
Lors du Grand Prix des Amériques, après avoir pris un bon départ de la 4e position, il termine à la 3e place après une belle bataille avec Andrea Dovisiozo et Andrea Iannone, alors que Marc Marquez reste intouchable sur son circuit fétiche.
Le 18 avril 2015, au Grand Prix d'Argentine, parti de la 8e position et malgré un départ moyen, il parvient à remonter peu à peu vers la tête de la course et s'installe à la 2e place au 11e tour. Un choix de pneumatiques judicieux lui permet de revenir sur Marc Marquez, le leader de la course. À la suite d'une bataille entre les deux pilotes qui se termine par une chute de Marc Marquez après qu'il a touché le pneu arrière de Valentino Rossi, ce dernier termine à la première place. Il prend la tête du classement provisoire du Championnat du Monde avec 66 points et relègue son principal adversaire Marquez à 30 points alors que son dauphin Dovisiozo le suit à 6 points.
Le 3 mai 2015, au Grand Prix d'Espagne, parti de la 5e position, Rossi gagne une place à la suite du mauvais départ de Iannone, resté pendant plusieurs tours derrière Pol Espargaro. Il laisse filer Jorge Lorenzo et Marc Marquez. Après avoir dépassé Pol Espargaro, il commence à grappiller quelques dixièmes à Marc Marquez mais ne réussit pas à revenir dans sa roue. Valentino Rossi termine la course à la 3e position et ainsi monte sur le 200e podium de sa carrière. Il est le seul du championnat en cours à être monté quatre fois sur le podium en autant de courses. Au classement, Valentino Rossi garde la tête du championnat avec 82 points et creuse l'écart avec son adversaire direct Andrea Dovisiozo de 15 points alors que Jorge Lorenzo et Marc Marquez reviennent respectivement à 20 et 25 points.
Arrivé en leader au Grand Prix de France, Valentino Rossi éprouve beaucoup de difficultés durant tous les essais. Il se qualifie en 7e position en Q2 en n'étant pas satisfait de sa moto. Le lendemain, au warm-up, Valentino Rossi n'est toujours pas satisfait de sa machine ce qui le décide à utiliser un set-up non testé pour la course. Valentino Rossi prend un excellent départ pour se retrouver 5e au virage Dunlop ; il double Marc Marquez au chemin aux bœufs au 2e tour. Peu à peu, il revient sur le trio de tête : Jorge Lorenzo, Andrea Dovisiozo et Andrea Iannone qu'il passe dans le 10e tour de course. Deux tours plus tard prend l'ascendant sur Andrea Dovisiozo et se met à la poursuite de son coéquipier Jorge Lorenzo qu'il réussit pas à rejoindre. Rossi finit à la seconde place au terme d'une course de bonne facture. Il reste leader au classement du championnat du monde avec 102 points mais est désormais menacé par Lorenzo qui revient à seulement 15 points de retard.
Quinze jours plus tard, à l'occasion de son Grand Prix national disputé au Mugello, Rossi se qualifie au 8e rang. Lors de la course, il prend un départ moyen qui le voit relégué au 11e rang, mais parvient à reprendre la 9e place au cours du 1er tour, mais avec 1,9 seconde de retard sur Jorge Lorenzo, son adversaire direct au championnat. Au 13e tour, il est revenu en 5e position et peut encore accrocher le podium avec une 2e place à la clé car Lorenzo s'est mis hors d'atteinte et compte 8 secondes d'avance. Rossi arrive à passer Pedrosa et se rapproche ensuite de Marquez qui chute au 17e tour, ce qui lui permet d'accéder au podium. Malgré ses efforts, il ne parvient pas à combler l'écart d'une seconde qui le sépare de Iannone et doit se contenter d'une 3e. Il réalise néanmoins une belle opération au championnat où il compte désormais 118 points, car Dovisiozo et Marquez, deux de ses rivaux directs au championnat, ne marquent aucun point et se trouvent respectivement relégués à 35 et 49 points. Avec trois victoires consécutives, son coéquipier Lorenzo se rapproche toutefois à 6 points de Rossi.
Lors du Grand Prix de Catalogne, Rossi démarre moyennement bien son week-end, en effet durant les essais libres, il n'a pas entière satisfaction de sa moto mais sait qu'il pourra jouer contre Lorenzo et Marquez. Une bonne qualification était primordiale pour éviter le scénario des Grand Prix précédents avec un Lorenzo qui vire en tête et Rossi qui met du temps à revenir sur lui. Le samedi, il se classe en 7e position alors que son coéquipier est 3e sur la grille de départ. Le jour de la course, Rossi prend un très bon départ et se trouve en 5e position au 1er tour. Lors du 3e tour, Marquez chute en voulant éviter la roue arrière de Lorenzo car il a freiné trop tard, une très bonne opération pour Rossi qui comptera quoi qu'il arrive plus de 60 points d'avance sur Marquez s'il monte sur le podium. Tour après tour, il se débarrassa de Dovisiozo qui chuta peu de temps après, puis de Pedrosa pour la 2e position. Durant plus de la moitié de la course, il chassa Lorenzo qui ne faiblit pas. Rossi finit la course en 2e position à 8 dixièmes de Lorenzo. Avec quatre victoires consécutives, Lorenzo n'est plus qu'à un point de Rossi, et voit Dovisiozo et Marquez repoussés respectivement à 55 et 69 points. Il est on ne peut plus clair que ce championnat 2015 sera un mano a mano entre les coéquipiers Yamaha qui relègue la concurrence très loin d'eux.
Quinze jours plus tard, au Grand Prix des Pays-Bas, Rossi arrive avec la détermination de très bien se qualifier comme il le rappelle à la conférence de presse de mercredi et de stopper la série de Lorenzo. Tout au long des essais libres, Rossi se classe à chaque fois dans le haut du tableau. Vendredi après-midi arrive alors les qualifications. Rossi réalise la pole position en 1 min 32 s 627 en explosant le record du tour du circuit d'Assen en reléguant son plus proche adversaire Aleix Espargaro à plus de 2 dixièmes, à noter qu'à contrario de Rossi, Lorenzo s'est qualifié en 8e position, une très bonne opération pour Rossi en vue de la course de samedi. Samedi après-midi, Rossi part très bien et garde la tête de la course en ayant Marquez derrière lui. Très vite, les deux hommes creusent l'écart avec le peloton et laisse derrière eux Lorenzo qui n'avait pas le rythme pour les concurrencer. Rossi mène la course du 1er au 19e tour, Marquez décide de passer à l'attaque et mène la course pendant 4 tours, Rossi malin comme Marquez précédemment décide de rester dans sa roue et d'analyser son adversaire, on peut voir qu'à différents partiels Rossi est plus rapide que Marquez et vice-versa. Rossi décide de planter son attaque à 3 tours de la fin en gardant une trajectoire extérieure pour éviter que Marquez le recroise. Durant ces 3 tours les deux pilotes ne se sont pas lâchés, et Marquez décide de tenter un dépassement à l'intérieur du virage dans la fameuse dernière chicane du d'Assen et pousse légèrement Rossi en dehors de la piste. Rossi est obligé de couper et ainsi a une meilleure accélération pour ravir la première place du Grand Prix, ce fut une dernière bataille digne des plus grandes de l'histoire de la MotoGP. Rossi remporte la 111e victoire de sa carrière et n'est plus qu'à 11 victoires du record du grand Giacomo Agostini. Avec la troisième place de Lorenzo, Rossi compte maintenant 163 points et prend ainsi dix points d'avance sur son coéquipier à un Grand Prix de la mi-saison.
Au Grand Prix d'Allemagne, le samedi Rossi se classifie 6e en qualification. Il prit un bon départ en doublant dans le premier tour Hernandez, un tour plus tard, il réussit à doubler Iannone. Il revient sur le trio de tête Lorenzo-Marquez-Pedrosa. Il dépasse Pedrosa à 23 tours de l'arrivée mais ne suit pas le rythme de Marquez qui est 1er et creuse l'écart. Il dépasse Lorenzo et prend la 2e place suivi de très près par Dani Pedrosa. Durant les tours restants, ils se suivirent mais Dani prit la 2e place et Rossi finit en 3e position et prend 3 points de plus que Lorenzo et en perd 9 sur Marquez. C'est son 9e podiums en 9 courses. Après le Grand Prix moto d'Allemagne 2015, 1er Rossi : 179 points, 2e Lorenzo : 166 points, 3e Iannone ; 118 points.
De retour, 4 semaines plus tard, après la trêve estivale, Rossi aborde la 2e moitié du championnat en tête avec 13 points d'avance sur Lorenzo. Tout au long du week-end du Grand Prix d'Indianapolis, Rossi n'a pas le même rythme que ses concurrents directs. Il se qualifie le samedi en 8e position. Dès le 1er tour, il arrive à reprendre 2 positions. Un tour plus tard, Smith se rate à un virage et Rossi en profite pour le passer. C'est au tour de Iannone de se faire doubler par Rossi tandis que Marquez et Lorenzo ont déjà pris de l'avance. Contre toute attente, Rossi revient petit à petit sur Pedrosa. Il le double une 1re fois à 10 tours de la fin mais se fait redoubler quelques tours plus tard. Tous les deux jouent au chat et à la souris jusqu'à l'avant dernier tour où Pedrosa cède face à un Rossi qui lui prit l'intérieur avec autorité dans le 2e virage. Rossi finit 3e et réalise 10 podiums en 10 courses. Au championnat, Rossi est toujours 1er mais perd 4 points sur Lorenzo. Après le Grand Prix moto d'Indianapolis 2015, 1er Rossi : 195 points, 2e Lorenzo : 186 points, 3e Marquez : 139 points.
Une semaine plus tard, au Grand Prix de République Tchèque, Rossi se qualifie en 3e, une très bonne qualification en 1er dans l'optique d'une victoire. Il réalise un départ moyen en perdant 2 places. Il réussit à les récupérer ses 2 places perdues en doublant Smith et Dovisiozo au 1er et 2e tour. Hélas, Lorenzo et Marquez ont déjà creusé l'écart, et Rossi ne put les suivre. Il termine pour la 3e fois consécutif en 3e position à 10,397s de Lorenzo. Il perd encore 9 points sur Lorenzo ce qui a pour conséquence de retrouver les deux pilotes Yamaha à égalité de points mais sur le classement, il y a avantage à Lorenzo qui détient plus de victoires que Rossi (5 contre 3 pour Rossi). Après le Grand Prix moto de République tchèque 2015, 1er Lorenzo : 211 points, 2e Rossi : 211 points, 3e Marquez : 159 points.
Quinze jours plus tard au Grand Prix moto de Grande-Bretagne, Rossi s’attend à une course difficile, il n'y a réalisé qu’un seul podium depuis que le GP est à Silverstone et il sait que Lorenzo y est très fort avec 3 victoires et une 2e place sur les 5 dernières courses. Durant le week end des essais libres, le rythme de course de Lorenzo est meilleur que celui de Rossi. Le samedi, Rossi se classe en 4e position, de très bons augures pour la course d’autant qu’il annonce de la pluie le lendemain. Dimanche matin, lors du Warm-up, Rossi effectue le meilleur temps de la session en 2.18,660 s reléguant sont plus proche Petrucci à plus de 6 dixièmes. Dimanche après-midi, tous les pilotes optent pour le choix des pneus sec car la course est déclarée sèche mais il a commencé à pleuvoir lors du tour de chauffe et les pilotes ont décidé de rentrer au stand pour prendre la deuxième moto. Une nouvelle procédure de départ est alors mise en place. La course est à ce moment-là déclarée mouillée. Rossi prit un bon départ et gagne une place au 1er tour. Le tour suivant, il dépasse Marquez et Espargaro, puis dans le 2e secteur, il prend la 1re place en doublant Lorenzo. Lui et Marquez creusent rapidement l’écart et roulent sur un autre rythme sur Lorenzo 3e à ce moment. Dans le 12e tour de course, Marquez chute au premier virage en suivant de très près Rossi et abandonne donc certainement ses chances de titre. Rossi temporisa après avoir pris connaissance de la chute de Marquez et ne se méfie pas des Ducati derrière de Petrucci et Dovisiozo. L’étonnant Petrucci revient petit à petit sur Rossi jusqu’à avoir seulement 1,6s de retard à 3 tours de la fin qui réalise là sa plus belle performance en MotoGP. Heureusement, Rossi remit les gaz, et termina la course en 1er position et ainsi remporte sa 112e victoires et n’est plus qu’à 10 victoires d’égaler le grand Giacomo Agostini, il réalise par ailleurs son 12e podiums en 12 courses. Rossi déclara sur le retour de Petrucci « À ce moment-là, je m'attendais à avoir environ huit secondes d'avance mais en passant dans la ligne droite, j'ai vu que je n'en avais que quatre, puis trois au tour suivant ! Je me suis dit qu'il fallait que je recommence à attaquer. Mais je ne voulais pas faire de faute parce que ces points sont importants pour le championnat. Mon erreur, ça a été de me détendre pendant un tour parce que je pensais avoir une plus grande avance et que Petrucci n'attaquerait plus puisqu'il s'agissait de son premier podium. Mais en MotoGP, on ne peut jamais se détendre ! ». Son coéquipier et adversaire direct pour le titre Lorenzo se classe en 4e position. Ainsi Rossi prend 12 points d’avance d’un coup à Lorenzo et reprend la tête du championnat. Après Grand Prix moto de Grande-Bretagne 2015, 1er Rossi : 236 points, 2e Lorenzo : 224 points, 3e Marquez : 159 points.
Mi-septembre à Misano, Marquez part deuxième sous un temps légèrement pluvieux et remporte la course alors que Rossi qui était juste derrière lui sur la grille, finit à la cinquième place malgré plusieurs changement de machine pour chacun à cause de la pluie. Lorenzo parti en pole position et qui se battait aux avant-postes, finit par chuter dans le vingtième tour et abandonne. Rossi gère donc sa course à ce moment-là pour prendre un maximum d'avance sur Lorenzo au championnat. Finalement, il accroit son avance et la porte à 23 points. Marquez est revenu à 40 point de Lorenzo et à 63 de Rossi.
Pour la 6e édition du Grand Prix moto sur le Motorland, Aragon Lorenzo est victorieux après une qualification en deuxième position. Rossi termine troisième après un départ en deuxième ligne à la sixième position. Marquez chute rapidement laissant la voie libre à Lorenzo qui revient au championnat à 14 points de Rossi à l'issue de la course. Après le Grand Prix moto d'Aragon 2015, 1er Rossi : 263 points, 2e Lorenzo : 249 points.
Arrive la tournée outre-mer avec le Japon au Twin Ring Motegi. Rossi devance Lorenzo d'une place en se classant deuxième à l'issue de la course. Il porte son avance à seulement 18 points, ce qui ne le met pas à l'abri pour la fin de la saison. Marquez au pied du podium termine derrière Lorenzo. Dani Pedrosa en remportant la course et suite à sa deuxième place à Aragon rattrape rapidement Iannone en passant de la septième à la cinquième place au championnat devant Smith. Après le Grand Prix moto du Japon 2015, 1er Rossi : 283 points, 2e Lorenzo : 265 points.
Sur le Circuit de Phillip Island en Australie, Marquez confirme sa pole par une victoire tandis que Lorenzo le suit et rattrape ainsi de 7 points son retard au championnat sur Rossi, qui lui termine au pied du podium derrière Iannone à seulement 1,058 seconde du vainqueur. Rossi sentant le danger de ne pas gagner son dixième titre s'en prend à Marquez devant les caméras, lui reprochant d'aider Lorenzo, ce que beaucoup considèrent comme non fondé. Malgré cette victoire, et même si elles étaient maigres, les chances pour Marquez de gagner le championnat se sont désormais toutes envolées. En revanche, la fin de la saison s'annonce compliquée pour Rossi qui voit son coéquipier chez Yamaha revenir à l'équivalent d'une cinquième place, soit 11 points. À ce moment donc, en cas de victoire de Lorenzo en Malaisie ou à Valence par exemple, une quatrième place de Rossi sur ce même GP laisserait passer l'Espagnol en tête
Dernier GP outre-mer avant le retour en Espagne pour la manche finale, Sepang promet beaucoup de bagarre, Marquez étant vexé des affirmations de Rossi. Et c'est en effet le cas, Lorenzo fait une belle course mais termine deuxième, n'arrivant pas à rattraper un Pedrosa des grands jours. Derrière la bataille entre Marquez et Rossi est terrible, plus de dix dépassements entre ces deux pilotes. L'épilogue tragique est au septième tour seulement les deux pilotes luttent. Rossi entraine Marquez au large dans un virage pour lui signifier son mécontentement et lui assène un coup de genou, qui envoie Marquez au sol. Rossi termine donc troisième avec seulement 7 points d'avance au championnat sur Lorenzo mais la direction de course et la Dorna le pénalisent en le faisant partir de la dernière place sur la grille à Valence. La messe est presque dite après ce qui sera appelé le "SepangGate", l'Espagnol en Espagne aura le champ libre pour rattraper son coéquipier au championnat. Rossi, à moins d'un miracle, voit s'envoler le titre. Après le Grand Prix moto de Malaisie 2015, 1er Rossi : 312 points, 2e Lorenzo : 305 points.
Voici donc Valence, ultime étape d'un championnat entaché d'une affaire entre Rossi et Marquez. Rossi part donc en fond de grille, à la 26e place et à la suite d’un jugement de la Fédération très critiqué. En finissant une place seulement derrière l'autre pilote Yamaha, et peu importe laquelle, il pourrait encore remporter le titre. Il fait une course fantastique en remontant à la quatrième place. Mais Lorenzo plus motivé que jamais et parti en pole, fera une course parfaite sur un rythme très élevé, et terminera en grand vainqueur devant Marquez et Pedrosa, 3 Espagnols chez eux. Certains commentateurs estimeront que l'attitude de Marquez, qui n'a à aucun moment attaqué Lorenzo et qui a même sèchement contré Pedrosa revenu sur eux, pourrait confirmer l'entente dénoncée par Rossi entre Lorenzo et Marquez. Il a même été question d'une entrevue entre ces deux pilotes en Andorre avant l'Australie. Chacun s'est fait une opinion sur cette polémique qui appartient désormais à l'histoire du sport moto. Classement final : 1er Lorenzo : 330 points, 2e Rossi: 325 points, 3e Marquez : 242 points.
Finalement après les 18 GP, Rossi aura mené le championnat jusqu'à la dernière course en faisant 15 podiums mais seulement 4 victoires et son coéquipier, un peu moins régulier, sera sacré champion du monde pour la troisième fois avec 7 victoires tout de même. Il manque sa dixième couronne pour seulement 5 points et entame l'intersaison, après ce beau championnat gâché par une polémique qui conduira les supporters des deux camps à une grande violence sur les réseaux sociaux. C'est une nouvelle place de vice-champion pour le Docteur, sa cinquième après cette quatorzième saison en MotoGP et vingtième en championnat du monde !
2016 : Trois ans encore chez Yamaha
À 37 ans, Valentino Rossi rempile pour une nouvelle saison de la catégorie reine. Yamaha annonce dès le premier grand prix du Qatar avoir signé jusqu'en 2018 pour 2 nouvelles saisons avec ce dernier.
Valentino Rossi commence la saison en se qualifiant en 5e position, la course fut relativement calme. Rossi n'a jamais pu attaquer Marquez qui était juste devant lui, il finit le Grand Prix du Qatar en 4e position.
Quinze jours plus tard au GP d'Argentine, Rossi se qualifie en 2e position, avec le problème de pneu de Redding, Michelin, l'IRTA et la Dorna sont tombés d'accord sur le faite qu'il y aura un "flag to flag" pendant la course entre le 9e et 11e tour. La première partie de la course annonça un mano a mano entre Marquez et Rossi, les deux étaient roue en roue. Après l'arrêt au stand, Marquez a creusé l'écart très facilement sur Rossi qui eu un problème de feeling avec sa deuxième moto, il se fit remonter petit à petit par Vinales, Dovisiozo et Iannone. Vinales chute mais reste les Ducati qui doubla Rossi. Rossi n'a rien pu tenter sur ses deux compatriotes italiens, mais dans le dernier tour à l'avant dernier virage, Iannone a tenté un dépassement suicide sur son coéquipier qui le mit par terre. Valentino Rossi obtient alors une deuxième place inespérée. Il est alors deuxième du championnat à 8 points de Marquez. Les deux prennent déjà un peu de distance après la chute de Jorge Lorenzo.
Au Grand Prix d'Austin, Rossi obtient encore une première ligne en se qualifiant en 3e position, ce qui n'est pas dans l'habitude de l'Italien depuis son retour chez Yamaha en 2013. Le GP démarre mal pour Rossi qui brûla son embrayage, ce qui a eu pour conséquence de se faire dépasser très rapidement et facilement par beaucoup de pilotes dans la longue ligne droite du circuit d'Austin, en effet, il rendit environ 15 km/h par rapport à ses adversaires. Rossi commence alors à remonter peu à peu, se senti a l'aise en pressant Pedrosa mais deux tours plus tard, le nonuple Champion du Monde chute de l'avant dans les virages rapides. Une opération comptable qui ne l'arrange pas au classement du championnat du monde. Rossi déclara après le Grand Prix : « Ces pneus sont très performants et je les apprécie, mais ils ne pardonnent pas quand vous commettez une erreur. Avec les Bridgestone vous ne tombiez presque jamais, au mieux, vous sortiez un peu large, mais avec ceux-ci tout est différent ».
Alors que Valentino Rossi avait confirmé qu’il continuerait chez Yamaha en 2017 et 2018 dès le début de l’année, son coéquipier Jorge Lorenzo a pris son temps avant de prendre sa décision et a finalement été annoncé chez Ducati pour les deux prochaines années juste avant la quatrième manche de la saison.
Arrivé au Circuit de Jerez jeudi, Rossi a commenté la nouvelle devant les médias et s’est dit curieux de voir son coéquipier sur Ducati, ayant lui-même tenté de s’imposer avec la Desmosedici en 2011 et 2012. Questionné au sujet du choix de son coéquipier, Rossi a répondu : « C’est difficile à dire pour moi mais c’est plus ou moins la même décision que la mienne. C’est à une époque différente mais ce sont des moments similaires dans nos carrières. La Ducati semble avoir beaucoup progressé ces deux dernières années et c’est une moto compétitive, et certainement très différente de la Yamaha. Je connais le talent de Lorenzo en tant que pilote et je pense qu’il pourra être compétitif chez Ducati. » Vendredi, Rossi attaque le GP d'une très bonne manière en étant régulièrement en haut du tableau lors des trois séances d'essais libres. Samedi, à la surprise de tout le monde, même de son équipe, Valentino Rossi réalise sa 62e pôle position dans son dernier tour lancé, et rejoint ainsi Lorenzo comme co-détenteur du record de pôle. Nous savions que la victoire se jouera entre les trois cadors, Rossi, Marquez et Lorenzo. Dimanche, Rossi en pôle prit un bon départ et garde la tête de la course. Il est suivi de près par Lorenzo et Marquez. Lorenzo tenta un dépassement sur Rossi qui le reprit à l'intérieur le virage plus tard. Au fil des tours, Rossi prend de l'avance sur Lorenzo qui roule régulièrement trois dixièmes moins vite, jusqu'à avoir trois secondes d'avance. Rossi remporte sa première victoire de la saison et la 113e de sa carrière d'une main de maître en étant premier de la course du premier au dernier tour. Il n'avait plus gagné depuis Silverstone. Fait étonnant, Rossi n'avait jamais remporté jusqu'à maintenant une course en menant tous les tours. Il réalise aussi pendant le GP, le "Hat trick", pôle position, victoire et record du tour. Rossi reste 3e au championnat mais réduit un peu l'écart sur Marquez (24) et Lorenzo (7). Il est maintenant à 9 victoires des 122 succès du Grand Giacomo Agostini.
Le GP de France permet à Rossi d'ajouter 20 points supplémentaires à son palmarès. En retrait aux séances d'essais libre, il finit par décrocher une 3e position à la FP4. Mais pour les qualifications, il commet une erreur et déclara : " Si j’étais parti de moins loin sur la grille, j’aurais peut-être pu être plus proche de Lorenzo, mais c’est de ma faute. Vendredi, nous avons essayé de résoudre des problèmes alors qu’il aurait suffi d’utiliser la nouvelle gomme et samedi, j’ai commis quelques erreurs en qualifications ". Il se qualifie en 7e position, ce qui ne lui permettra pas de rejoindre Lorenzo parti en leader dès le début de la course. Il fera tout de même une très belle course en terminant second et en ayant doublé Marquez. Après la course, il déclara : « ces 20 points valent de l'or, parce que maintenant nous sommes trois en 12 points au classement général. En outre, la Yamaha a confirmé qu’elle était compétitive, surtout en course »
Très attendu par les fans de Valentino, le grand prix d'Italie au Mugello débuta dans un contexte particulier puisque Rossi lui-même fit un appel au calme en direction de ses fans afin que le GP se passe dans les meilleures conditions possibles et que tous les pilotes soient respectés, en références aux sifflets du GP de l'année dernière sur le podium. Il présente un casque spécial à l'occasion du GP intitullé « MUGIALLO » afin d’illustrer l’association chaleureuse entre les collines de la Toscane et le jaune qui l’habille. Il se qualifie en pôle position le samedi, et montrait sa détermination à gagner et à s'imposer chez lui. Mais malheureusement, à 15 tours de l'arrivée, le moteur de Rossi rendit l'âme.
Après ce GP, Rossi accusa un retard de 37 points sur le leader du classement général. À l'issue du GP, il déclara : « La seule chose positive est que j'ai eu la confirmation d'être très compétitif. Je suis plus rapide que l'an dernier. Je ne roule pas tout le temps sur la défensive, je peux attaquer comme il me plaît de le faire. »
Il aura l'occasion de prendre sa revanche au GP de Catalunya. Après une qualification en 5e position et un très bon warm-up le dimanche matin, il prit un départ mitigé mais passa tout de même de la 7e à la 4e position en très peu de temps. Il doubla ensuite Pedrosa, puis Marquez et Lorenzo pour se placer en tête du GP. Avec la dégradation des pneumatiques, Marquez tenta de revenir au contact puis de dépasser Rossi. Après un duel de courte durée, Rossi finit premier du grand prix devant Marquez et les deux champions entèrent la hache de guerre à cause du décès récent de Luis Salom.
La pluie s'invite à Assen, Rossi s'est qualifié en deuxième position derrière son compatriote Dovizioso. Un flag to flag est probable lors de cette course. Valentino Rossi sort en tête au premier virage et Lorenzo est tout de suite à la peine avec les pneus pluie Michelin. Les Ducati sont très performantes sous la pluie et s'invitent aux avant-postes devant Rossi. Mais la pluie redouble et la course est suspendue à douze tours de la fin. Un nouveau départ est donné sur une piste très humide et cinq pilotes chutent rapidement, Rossi repasse en tête avant de chuter lui aussi, Marquez est deuxième et compte bien sur ces 20 points au championnat pour distancer Rossi de 42 points et Lorenzo de 24.
Sur piste humide encore une fois, Marquez part en pole devant Barbera et Rossi au GP d'Allemagne. Au fur et à mesure la piste sèche, les pilotes changent de moto mais Rossi n'obéit pas à son stand et attend que Dovizioso rentre pour le faire également. Il finit par rentrer, comme les 3 autres pilotes de tête mais c'est trop tard, Marquez a changé à temps et termine au Sachsenring en vainqueur. Rossi se bat mais terminera tout de même huitième quand Lorenzo finit quinzième toujours en difficulté avec les Michelin sous la pluie. Marquez marque donc une bonne avance au championnat sur ces deux concurrents de la marque au diapason. Rossi lui remonte tout doucement sur Lorenzo.
Marquez s’est blessé à l‘épaule la veille du Grand Prix sur le Red Bull Ring à Spielberg, c'est l'occasion pour Rossi et Lorenzo de le rattraper aux points. La piste est très chaude et les Ducati ultra rapides, au finish, Iannone est devant Dovizioso puis Lorenzo qui sur le sec s'en sort bien. Rossi n'a pas pu faire mieux que quatrième après avoir attaqué comme un beau diable et Marquez sauve les meubles avec une correcte cinquième place.
Le week-end du 21 août, c'est le GP de République Tchèque, à Brno. Rossi fête sur ce circuit même les 20 ans de sa première victoire en GP. Il commence fort son week-end avec un 2e chrono prometteur. Ensuite, Rossi termine les FP2 et FP3 à la 5e place et la FP4 à la 4e. La qualification est loin d'être la meilleure de sa carrière: il signe un petit 6e temps. Le dimanche, la course s'annonce mal pour le nonuple champion du monde car il signe seulement le 10e chrono de la séance. Rossi réalise un départ moyen puisqu'il se retrouve 13e au pire moment de la course. Mais Vale a plus d'un tour dans son sac puisqu'il va remonter 11 pilotes l'un après l'autre (Marc Marquez entre autres) pour terminer 2e du GP derrière la surprise: l'anglais Cal Crutchlow. Marquez complète le podium. Loris Baz, le pilote français, termine 4e du GP après une superbe course et un superbe choix pneumatique. Le champion du monde en titre Jorge Lorenzo termine 17e et dernier du GP après être rentré au stand !
Le week-end du 4 septembre, c'est le GP de Grande-Bretagne, à Silverstone. Les essais ne sont pas concluants pour Rossi qui se qualifie en Q2 de justesse à la 10e place. Bien sûr, la qualification se passe beaucoup mieux puisqu'il signe la 2e place sur la grille de départ. Le dimanche, la course est neutralisée (le drapeau rouge est agité) à cause d'un accident dés le premier tour de course impliquant Pol Espargaro et le français Loris Baz qui ne participeront pas au 2e départ. Lors du deuxième départ , Rossi fait le hole shot. Maverick Viñalès prend rapidement le commandement de la course. Crutchlow est 2e à ce moment là. Vers les derniers tours de course, Marquez va titiller Rossi, alors une série de dépassement osés ont lieu entre les deux pilotes. Marquez, très incisif, passe Rossi qui joue la prudence. Marquez va rattraper Crutchlow où une bagarre éclate également. Marquez va quasiment pousser Crutchlow pour le dépasser mais va finalement tirer tout droit, faute de n'avoir pas freiner pour "pousser" Crutchlow. Alors Rossi reprend la 3e place. Viñalès gagne le Grand Prix et sa première victoire en MotoGP devant Crutchlow, Rossi et Marquez qui, à cause de ses excès d'orgueils, s'est vu le podium lui échapper des mains. Rossi lui reprend donc, encore une fois, quelques points.
Le week-end du 11 septembre, c'est le GP de Saint-Marin, à Misano. Rossi prend l'avantage dès la première séance d'essais libres puisqu'il signe le meilleur chrono. Un 6e et 8e chrono en FP2 et FP3 sont moyens. Il signe le meilleur chrono de la FP4 et en qualification, qui se passe toujours bien pour Rossi, lui fait prendre la 2e place sur la grille de départ derrière Lorenzo qui bat le record de la piste de presque 3 dixièmes. Dimanche, au départ, Rossi garde sa place sur la grille de départ derrière le pole man: Jorge Lorenzo. Deux tours plus tard, Rossi tente un dépassement très limite sur Lorenzo: il est obligé de redresser la moto pour laisser s'infiltrer Rossi à l'intérieur. Pedrosa, faisant une remontée exceptionnelle et ayant doublé Marquez ainsi que Lorenzo, se retrouve à la hauteur de Rossi après que ce dernier ai mené les 19 premiers tours de la course. Pedrosa va doubler Rossi d'une façon un peu similaire au dépassement de Rossi sur le champion du monde en titre et remporter sa première victoire de l'année. Lorenzo complète le podium et Marquez termine 4e. Cette année est bien différente des autres en MotoGP car déjà 8 pilotes différents ont remporté au moins une course: Lorenzo, Marquez, Rossi, Miller, Iannone, Crutchlow, Viñalès et Pedrosa.
Le week-end du 25 septembre, c'est le GP d'Aragon, à Alcaniz, en Espagne. Rossi débute bien son week-end avec une 2e et 4e place aux FP1 et FP2. Une petite chute de l'arrière pour Rossi à la FP3 l'empêche de faire des chronos donc il signe un 8e temps. En qualification, Rossi n'a pas trouver les bons réglages pour la séance; il se place 6e sur la grille de départ. Rossi prend un bon départ puisqu'il prend la 4e place dès le premier virage. Marquez fait une erreur et évite la chute de peu: il se retrouve 5e. Rossi est donc 3e. Ce dernier va dépasser Lorenzo et Viñalès pour s'installer en tête lors de quelques tours. Marquez remonte petit à petit et va doubler Rossi pour ne plus le revoir. Rossi, ayant bien user ses pneus en 1re partie de course, se fait rattraper et doubler par Jorge Lorenzo. Marquez gagne et assoit encore plus sa détermination d'aller chercher un 3e titre de MotoGP et sa domination sur le championnat. Dans l'ordre, Lorenzo et Rossi complète le podium.
Le week-end du 16 octobre, c'est le GP du Japon, à Motegi. En qualification, Rossi, plus déterminé que jamais, profite des erreurs de Marquez pour signer la pôle position du Grand Prix du Japon. Le dimanche, Rossi prend un assez bon départ qui le place 3e. Rossi va dépasser Lorenzo pour accrocher la 2e place et se met en objectif: rattraper Marquez. Mais malheureusement, en forçant trop certainement, Rossi perd l'avant dans un virage à droite très étroit. Il abandonne le GP. Dans les 5 derniers tours, c'est Lorenzo qui chute également! Marquez étant en tête, le titre de champion du monde lui tends les bras. Marquez gagne la course et est titré champion du monde Moto GP pour la 3e fois et obtient donc un cinquième titre en tout. Andrea Dovizioso et Maverick Viñalès complète le podium.
Le week-end du 23 octobre, c'est le GP d'Australie, à Philip Island. Rossi termine les séances FP1, FP2, FP3 et FP4 en 20e, 6e, 12e et 14e. Rossi accède donc pour la première fois de sa carrière en Q1. Rossi ne brille pas en qualification puisqu'il signe un 15e temps très médiocre alors qu'en Q2, Marquez signe la pôle position. Le dimanche, Rossi réalise un bon warm-up qui le met en confiance pour la course. Au départ, il remonte petit à petit ses adversaires (dont Lorenzo, Viñalès, ...) jusqu'à ce que Marquez, qui c'était installé en tête avec beaucoup d'avances, chute dans un virage étroit à droite. Crutchlow prend donc le commandement de la course et Rossi remonte jusqu'en 2e position et Lorenzo jusqu'en 6e position. Aleix Espargaro chute à quelques tours de l'arrivée. Crutchlow remporte la course et gagne pour la 2e fois cette saison. Rossi et Viñalès complètent le podium.
Le week-end du 30 octobre, c'est le GP de Malaisie, à Selangor, sur le circuit de Sepang. Rossi fait des assez bons essais qui lui permet d'accéder directement en Q2 contrairement à l'Australie. En qualification, Rossi réalise un chrono très prometteur qui le place en 2e position sur la grille derrière le pole man: Andrea Dovizioso. Dimanche, Rossi fait un bon départ et va prendre rapidement le commandement de la course pour se bagarrer avec Iannone, Dovizioso, Marquez et Crutchlow. Trois pilotes parmi ceux-là vont chuter: il s'agit de Crutchlow, Iannone et Marquez. Seul ce dernier pourra repartir. Dovizioso et Rossi sont donc les seuls en tête. Dovizioso va passer Rossi grâce à une erreur du nonuple champion du monde. Rossi, ayant bien usés ses pneus, perd petit à petit le contact avec Dovizioso. Donc après Lorenzo, Marquez, Rossi, Miller, Iannone, Crutchlow, M. Viñalès et Pedrosa, c'est Dovizioso qui s'ajoute à la liste des différents vainqueurs de 2016. Les deux pilotes Yamaha Movistar complètent le podium. Rossi assure son titre de vice champion du monde grâce à sa 2e place. Le pilote français Loris Baz, qui excelle sous la pluie, termine 5e derrière son coéquipier.
Le week-end du 13 novembre, c'est le dernier GP de la saison. Il se déroule en Espagne, à Cheste dans la Communauté Valencienne, sur le circuit Ricardo Tormo. Rossi part en 3e position sur la grille. Dès le départ, Lorenzo va prendre de l'avance. Derrière, un groupe composé de Rossi, Marquez, Viñalès et Iannone est mené par le nonuple champion du monde. Ce dernier se fait dépasser par Marquez et se bagarre avec Iannone. Le pilote Ducati commence à s'envoler au désavantage de Rossi. Dans les derniers tours, Lorenzo se fait rattraper petit à petit par Marquez. Trop tard pour Marquez qui échoue à seulement 1 seconde de Lorenzo au lieu de 5. Iannone complète le podium et Rossi termine 4e de la dernière course de la saison. Classement général final : 1. Marquez 298 pts, 2. Rossi 249 pts [-49 pts], 3. Lorenzo 233 pts [-65 pts].
Cette saison 2016 très mouvementée restera dans les mémoires de tous les fans. Entre moment de joie et de tristesse après le décès du regretté Luis Salom, cette saison aura été très compliquée pour Rossi. Ses multiples chutes en course et son problème technique dans son jardin lui ont fait perdre des éventuelles chances de titre.
2017 : Faire mieux pour oublier 2016
La saison 2017 commence le week-end du 26 mars avec le GP du Qatar, à Doha, sur le circuit de Losail. Rossi débute très mal sa saison en signant le 9e, 6e, 10e et 13e chrono en FP1, FP2, FP3 et Warm-Up : ce qui est très médiocre. Les séances de qualification étant annulées à cause des conditions du circuit, les chronos de la FP3 sont repris pour la grille de départ ce qui classe Rossi en 10e position. Le dimanche, la course est retardée à cause une nouvelle fois des conditions météorologiques et de piste. Quand le circuit est opérationnel et la pluie qui a cessé de tomber, la course commence. Rossi se place en 7e position dès le premier virage tandis que le français Johann Zarco prend rapidement le commandement de sa toute première course Moto GP. Ce dernier met 2 secondes au champion du monde en titre jusqu'à malheureusement tomber dans le 2e virage. Lorenzo, lui, commet une erreur dès le début de la course ce qui lui fait perdre de nombreuses places. Rossi remonte 4e. Iannone, qui fait un excellent début de course chute: Rossi est maintenant virtuellement sur le podium. Une bataille fait rage entre M. Viñalès et Dovizioso pour la gagne alors que Rossi, très proche d'eux, ne sera que simple spectateur. La course est finalement remportée par M. Viñalès, suivi par Dovizioso, Rossi, Marquez, Pedrosa et A. Espargaro qui réalise un excellent résultat sur l'Aprilia. Lorenzo termine 11 e.
Le week-end du 9 avril, c'est le GP d'Argentine, à Termas de Rio Hondo, sur le circuit du même nom. Rossi réalise un très mauvais début de week-end en signant deux 16 e places, une 17 e place et une 13 e place en FP1, FP2, FP3 et FP4. Rossi accède à la Q1 pour la deuxième fois de sa carrière mais au contraire de l'Australie 2016, il se qualifie en Q2 grâce au 2e temps de la séance. En Q2, Rossi signe une 7e position un peu plus prometteuse. Après un warm-up médiocre (12 e), la course s'élance; Rossi gagne deux positions et Lorenzo chute. Marquez s'envole pour la victoire dès les premiers tours en mettant 2 s à Viñalès pour finalement chuter dans le 3e tour. Zarco, partit 14e, réalise une superbe remontée qui le place en 4 ème position. Comme Marquez et Lorenzo, Pedrosa, Dovizioso et A. Espargaro finissent leur course dans les graviers. À ce moment-là Viñalès est en tête; Crutchlow et Rossi étant derrière l'Espagnol à 2 s. Dans la fin de course, Rossi parvient à doubler Crutchlow qui termine sur la troisième marche du podium. Rossi fait 2e et M. Viñalès remporte la deuxième course du championnat du monde. Il est le premier pilote après Wayne Rainey en 1990 à gagner les deux premières course du championnat sur une Yamaha. L'excellent Zarco fait 5e.
Le week-end du 23 avril, c'est le GP des États-Unis, au Texas, à Elroy (près d'Austin), sur le Circuit des Amériques. Rossi débute fort le week-end en signant le 8e chrono de la FP1, 4e de la FP2, 6e de la FP3 et 8e en FP4. Il se qualifie directement en Q2 sans passer par la Q1 pour signer le 3e chrono de la séance et se retrouver en première ligne. 4e temps du warm-up, Rossi est en confiance pour la course qui va suivre. Au départ, Rossi ne gagne ni ne perd aucune position. Le leader du championnat du monde chute très peu de temps après le lancement de la course. Le français Johann Zarco remonte très vite pour se placer derrière Rossi mais quelques tours plus tard, Zarco essaie de dépasser Rossi. Le nonuple champion du monde, qui ne le voyait pas sent sa présence au dernier moment et est contraint à tirer tout droit ce qui lui fait gagner du temps: la direction de course le pénalise de 3 dixièmes à la fin de la course. Pedrosa, en tête jusqu'à présent, se fait dépasser par le roi d'Austin; Marc Marquez qui creuse l'écart pour s'envoler loin devant. Derrière, les pneus de Pedrosa, beaucoup sollicité, se détruisent plus vite que normalement; Rossi en profite pour le doubler et creuser l'écart. Marquez remporte le GP devant Rossi (sa pénalité n'a servit à rien car il avait plus de 3 dixièmes d'avance sur Pedrosa à l'arrivée). Crutchlow double Zarco: Crutchlow est 4e, Zarco 5e et Lorenzo 9e. Au passage, Rossi prend la tête du championnat du monde avec 6 pts d'avance sur son coéquipier. À 38 ans, Rossi démontre toujours son grand talent et son énorme potentiel.
Le week-end du 7 mai, c'est le premier GP d'Espagne, en Andalousie, à Jerez de la Frontera, sur le circuit du même nom. Rossi débute mal son week-end en signant des chronos très médiocres: 16e en FP1, 12e en FP2, 5 e en FP3 et 8 e en FP4. La qualification suit la même longueur d'onde. Rossi s'élancera 7e. Lors du départ de la course, Rossi ne perd ni ne gagne aucune position. Zarco lui remonte petit à petit, chacun des pilotes pour se positionner 2e. Pedrosa, qui a réalisé un excellent week-end, part seul en tête. Lorenzo, en forme, remonte lui aussi. À l'inverse, Rossi et M. Viñalès rétrograde dans le classement pour les retrouver à la fin de la course 10e pour Rossi et 6e pour son coéquipier. Pedrosa remporte le GP devant Marquez et Lorenzo. Le français Johann Zarco, auteur d'une superbe course, réalise son meilleur résultat en Moto GP: 4e. Dovizioso complète le Top 5. Rossi garde malgré tout la tête du championnat du monde.
Le week-end du 21 mai, c'est le GP de France, dans la Sarthe, au Mans, sur le circuit Bugatti. Rossi est très en forme car il signe le 8e chrono de la FP1, 10e en FP2, 4e en FP3 et 2e en FP4. La qualification se passe parfaitement car il réalise le 2e chrono de la séance derrière celui de M. Viñalès et devant celui de Johann Zarco. Lors de la course, c'est Zarco qui se hisse en tête dès le second virage alors que Rossi est 4e derrière Marquez. Rossi repasse Marquez quelques virages après le départ. Cinq tours plus tard, M. Viñalès prend la tête du GP. Alors que le classement ne bouge pas depuis un certain temps en tête, Marquez commet une erreur et tombe: il abandonne la course. Alors qu'on approche de la fin de la course, Rossi parvient à passer le local de l'étape et à revenir sur le leader en très peu de temps. À deux tours de la fin, Rossi s'empare du commandement. Il commet ensuite deux erreurs dans le même virage en 2 tours; la dernière lui faisant perdre la tête de la course. Rossi s'arrache dans le dernier tour pour redoubler M. Viñalès mais va malheureusement chuter et abandonner à seulement 4 virages de l'arrivée. Le classement course et général sont bouleversées. M. Viñalès gagne le GP et reprend la tête du championnat tandis que Zarco termine 2e, Pedrosa 3e et l'autre français Loris Baz finit 9e. Rossi se retrouve 3e du classement général.
Le lendemain du Grand Prix de France, le monde de la moto est en deuil : la légende du MotoGP Nicky Hayden s'éteint à seulement 36 ans. Pour cause : Une voiture l'avait fauché le mercredi 17 mai pendant son entraînement de vélo et avait été transporté à l'hôpital le plus proche en Italie. Les médecins ont engagé son pronostic vital et avaient diagnostiqué plusieurs traumatismes crâniens. Il est décédé dans ce même hôpital le lundi 22 mai dans l'après-midi.
Le week-end du 4 juin, c'est le GP d'Italie, en Toscane, près de Florence, sur l'Autodromo internazionale del Mugello. Rossi est incertain pour son GP national à cause d'une chute en motocross le jeudi après le GP de France. Il pourrait être forfait pour le GP. Rossi annonce le jeudi juste avant le GP sa présence en course le week-end. Rossi, blessé, ne réalise des petits chronos qui le place 15e en FP1 et 12e en FP2. Le samedi, malgré une petite chute, Rossi réalise de superbe chrono qui font un peu oublié ses blessures d'hier: 1er en FP3, 2e en FP4 et 2e en qualification. Au départ de la course, 69 secondes de silence sont opérés en hommage au pilote américain. Rossi réalise le holeshot avec un très bon départ. Une bagarre a lieu entre les 5 premiers pilotes de la course: Rossi, M. Viñalès, Marquez, Dovizioso et la surprise Pettrucci. Tous ces pilotes vont se passer, se repasser pour que Dovizioso prenne le commandement devant Pettrucci, Viñalès et Rossi qui est trop loin pour tenter une éventuelle attaque. M. Viñalès va réussir à passer Pettrucci dans les derniers tours et à terminer 2e. Dovizioso remporte son 3e GP en catégorie reine. Pettrucci termine 3e devant Rossi. Marquez est 6e, Zarco 7e, Lorenzo 8e alors que Pedrosa tombe dans le dernier tour.
Le week-end du 11 juin, c'est le deuxième GP d'Espagne, en Catalogne, près de Barcelone, sur le circuit de Montmelo. Rossi réalise des chronos très médiocres: 17 e en FP1, 10 e en FP2, 15 e en FP3 et mieux en FP4: 5 e. Rossi est donc pour la 3e fois de sa carrière en repêchage pour la Q2 mais malheureusement Rossi n'accède pas à la séance suivante et se qualifie 13 e pour la course. Le lendemain, au départ, Rossi gagne trois places dès le premier virage: il est 10 e. Dans les quelques tours suivants, il va reperdre ces trois positions pour se retrouver à sa place de départ. Devant, c'est Lorenzo, Marquez et Pedrosa qui mènent le peloton. Rossi remonte petit à petit pour se placer 9 e derrière Lorenzo qui lui a beaucoup rétrograder au classement. Mais le nonuple champion du monde perd lui aussi le contact et lâche l'affaire. Lorenzo, à l'inverse, reprend des couleurs pendant que Dovizioso passe en tête. Dovizioso part loin devant et remporte sa 2e victoire cette saison après celle du week-end dernier. Marquez et Pedrosa complètent le podium. Lorenzo est 4 e, Zarco 5 e, Rossi 8 e et M. Viñalès, qui est en grande difficulté termine 10 e. Au championnat, Viñalès ne mène plus que de 7 pts sur Dovizioso. Rossi est 5 e à 28 pts (il s'est rapproché du leader du classement général).
Le week-end du 25 juin, c'est le GP des Pays-Bas, dans la cathédrale d'Assen, sur le circuit Dutch TT Assen. Rossi réalise de très bons chronos qui le place 5 e en FP1, 6 e en FP2, 2e en FP3 et 5e en FP4. En qualification, c'est Johann Zarco qui signe la pole position et donc sa toute première en catégorie reine. Rossi partira 4 e. Au départ, le holeshot est signé par le pole man. Rossi gagne une position. Pendant 10 tours, les quatre pilotes en tête, qui sont dans l'ordre: Zarco, Marquez, Rossi et Pettrucci, creusent l'écart par rapport au second peloton. Dans ce second peloton, le leader du championnat tombe et Dovizioso l'évite de peu. Rossi double Marc Marquez pour s'emparer de la 2e place. Dans le tour suivant, exactement au même endroit, Rossi double Zarco pour le gain cette fois-ci du leadership. Mais quelques virages plus loin, Rossi prend large et Zarco tente de plonger à l'intérieur: les deux hommes se touchent et manquent d'aller au tapis. Rossi commence à s'envoler alors que quelques gouttes de pluie s'invitent sur le circuit. Zarco, lui, rentre au stand pour changer de moto. Cette stratégie ne l'a pas avantagée car il est allé trop vite dans la voie des stands: Zarco écope d'un ride through. Dovizioso, qui mène le second groupe, rejoint très rapidement le groupe de tête pour se retrouver 2e derrière Rossi. Quatre pilotes sont maintenant au coude à coude pour la victoire. Le groupe va finalement s'éparpiller pour voir Pettrucci mener juste devant Rossi. Crutchlow, lui, remonte aussi sur le groupe pour la 3e place. Rossi dépasse Pettrucci à quelques tours de la fin. Et finalement, après un an sans victoire, c'est Valentino Rossi qui s'impose dans la cathédrale d'Assen. Il obtient sa 115 e victoire au total, sa 89 e en catégorie reine et sa 10 e sur le circuit néerlandais. Pettrucci et Marquez complètent le podium devant Crutchlow et Dovizioso. Lorenzo termine 15 e et l'autre français Baz remonte 8 e. Au niveau du classement général, le championnat est complètement relancé.
Le week-end du 2 juillet, c'est le GP d'Allemagne, en Saxe, à Hohenstein-Ernsthall, sur le circuit du Sachsenring. Rossi réalise des chronos assez moyens qui le place 16e en FP1, 15e en FP2, 6e en FP3 et 12e en FP4. En qualification, c'est toujours aussi difficile que les premiers essais du week-end car Rossi se qualifie 9e. Au départ, Rossi gagne 3 positions alors que Folger et Pettrucci se percutent et manquent de tomber. Devant, Marquez, Pedrosa et Folger commencent à s'envoler alors que Rossi et Viñalès, qui est aussi parti de loin, restent bloquer derrière Pettrucci et Lorenzo. Rossi, Dovizioso et Viñalès réussissent enfin à passer ces deux pilotes plus lents pour cravacher et tenter de rattraper le groupe de tête qui voit désormais Folger 1er de son GP national devant Marquez et Pedrosa, qui perd petit à petit le contact. Les deux pilotes Yamaha Movistar se bagarrent derrière pour la 4e place. Le pilote espagnol prend finalement le dessus. Folger perd le leadership au profit de Marquez. À l'arrivée, c'est Marquez qui passe en premier devant Folger et Pedrosa. Viñalès est 4e devant Rossi 5e. Le leader du championnat passe la ligne en 8e position. Rossi reste bien présent pour la course au titre car il n'est qu'à 10 points du nouveau leader: Marc Marquez.
Après un mois de pause, le week-end du 6 août, c'est le GP de République Tchèque, à Brno, sur l'automotodrome Brno Masaryk. Rossi réalise de très bons essais en signant des chronos qui le place 5e en FP1, 14e en FP2, 3e en FP3 ainsi qu'en FP4. La qualification se passe à merveille puisqu'il se qualifie 2e sur la grille. Le dimanche, lors du départ, Rossi perd quelques positions mais reprend vite ses concurrents pour se retrouver en tête. Pendant ce temps, quasiment tous les pilotes Moto GP changent de moto car la piste, légèrement humide au départ, a très vite séché. Marquez, qui est entré en premier dans les stands rattrape très rapidement le leader alors que Rossi repart seulement en 13e position après son passage dans les stands. Vale est donc contraint à entamer une remontée assez rapide pour éviter que d'autres pilotes prennent le large. Pedrosa et Viñalès parviennent à s'extirper du peloton à deux moment très différents de la course. Rossi ne pourra donc que remonter en 4e position. Marquez remporte la course très loin devant Pedrosa et Viñalès. Dovizioso est 6e. La 5e position revient au vainqueur de l'an dernier Cal Crutchlow. Rossi reste 4e au général avec 22 pts de retard sur le leader, ce qui reste assez proche.
Le week-end du 13 août, c'est le GP d'Autriche, à Spielberg, sur le circuit du Red Bull Ring. Rossi réalise des chronos moyens qui le place 12e en FP1 et en FP2, 5e en FP3 et 7e en FP4. La qualification ne se passe pas comme il le souhaite puisqu'il se qualifie 7e sur la grille. Au départ, Rossi gagne 2 places puis dépasse dès le virage suivant son coéquipier Viñalès. Pour l'instant, c'est Lorenzo qui mène avec une petite marge sur le groupe des poursuivants. Alors que Lorenzo se fait rattraper par Marquez, Dovizioso et Rossi, Zarco, Pedrosa et Viñalès reviennent sur les quatre premiers. Au bout de quelques tours, Zarco tente une attaque sur Rossi mais ce dernier est obligé d'élargir un peu, ce qui permet à Pedrosa de passer les deux pilotes en question. Rossi se retrouve 6e mais rate son freinage dans le premier virage du tour suivant ce qui permet à Viñalès de le passer également. Devant, Lorenzo a perdu quelques places et c'est désormais Marquez qui mène devant Dovizioso et un peu plus loin Pedrosa. Quelques tours plus tard, une bagarre fait rage entre Marquez et Dovizioso, donc Pedrosa arrive à revenir et même faire la jonction sur les deux premiers. Ces derniers arrivent assez vite à se défaire de Pedrosa pour attaquer le dernier tour à deux. Dans les 2 derniers virages, Dovizioso est en tête mais dans la dernière courbe, Marquez tente l'impossible et s'écarte, Dovizioso écarte mais un peu moins ce qui lui permet de le repasser à la réaccélération et de remporter la course devant Marquez, Pedrosa et Lorenzo. Rossi est 7e.
Le week-end du 27 août, c'est le GP de Grande-Bretagne, à Silverstone, sur le circuit du même nom. Rossi réalise de très bon essais en signant des chronos qui le place 5e en FP1, 2e en FP2 et FP3 et 9e en FP4. La qualification se déroule parfaitement car Rossi se place 2e sur la grille grâce à un excellent chrono. Le dimanche, dès le départ, Rossi réussi un excellent envol pour mener la course à la sortie du premier virage. Rossi s'échappe dès les premiers kilomètres de la course mais son écart avec le groupe des poursuivants composé de Marquez, Dovizioso, Viñalès et Crutchlow ne dépasse pas la barre de la seconde et 2 dixièmes d'avance. Plus tard, Rossi mène toujours la course tandis que les quatre pilotes du groupe suivant commencent à bagarrer entre eux et à lutter pour revenir sur le pilote italien. Quelques tours plus tard, Dovizioso et Viñalès sont 2e et 3e alors que Marquez, bien installé en 4e position, subi une casse moteur à l'entrée du virage 7 et est forcément contraint à l'abandon. Après avoir mené de nombreux tours, Rossi se fait rattraper à 5 tours de l'arrivée mais le premier dépassement n'arrive que 2 tours plus tard par Dovizioso, et un peu plus loin, c'est Viñalès qui passe à son tour sur Rossi. Dovizioso s'échappe et remporte sa 4e victoire cette saison ainsi que la place de leader du championnat du mon de Moto GP. Les deux pilotes Yamaha Movistar complètent le podium avec Viñalès, 2e et donc Rossi 3e. Crutchlow termine 4e. Rossi est 4e du championnat à 26 pts du nouveau leader.
Le week-end du 10 septembre, c'est le GP de Saint-Marin, à Misano, sur le World Circuit Marco Simoncelli. Le 31 août, sa saison connait un coup d'arrêt lorsque Rossi chute à l'entrainement en enduro et se fait une double fracture tibia-péroné de la jambe droite (la même qu'il s'était déjà fracturé au Mugello en 2010). Au début de la course, Lorenzo mène avant de partir au tapis. C'est Pettrucci qui prend le commandement. Dans le dernier tour, Marquez passe sur l'Italien qui a mené les 20 derniers tours de course. Pettrucci se fait voler une éventuelle première victoire en GP obtenue par Marquez. Dovizioso est 3e. Viñalès termine 4e. Rossi accuse désormais un retard de 42 pts sur le leader.
Le week-end du 24 septembre, c'est le troisième GP d'Espagne, en Aragon, à Alcaniz, sur le circuit Motorland Aragon. Malgré une blessure pas totalement rétablie, Rossi décide de participer au GP d'Aragon. Il se place 18e en FP1, 20e en FP2, 10e en FP3 et ??e en FP4. Même en convalescence, ça ne l'empêche pas de briller en qualification où il signe le 3e chrono de la séance. Lors du départ, tous les pilotes gardent à peu près leurs positions sur la grille. Dès la fin du premier tour, Rossi dépasse son coéquipier et se lance à la poursuite de Lorenzo qui a creusé un petit écart. Marquez, lui, entame une série de petites erreurs de freinage qui retardent sa progression dans le classement. À ce moment-là, Viñalès a perdu beaucoup de terrain et n'est que 5e. Rossi, étant en train de cravacher pour revenir dans la roue de son ex-coéquipier, s'affaiblit et se fait passer par Marquez. Ce dernier revient sur Lorenzo et parvient à le doubler pour prendre le leadership pour la première fois de la course. En fin de course, Pedrosa (5e) se réveille et entame une remontée folle. Il parvient à dépasser Dovizioso, Rossi et même Lorenzo. Rossi, lui, perd encore une place au profit de son coéquipier. Pedrosa n'aura pas assez de temps pour rattraper Marquez qui accroche sa 5e victoire de l'année devant donc son coéquipier, Lorenzo, Viñalès et Rossi, 5e. Dovizioso a perdu tous ses moyens dans les derniers tours ne finissant que 7e. Rossi perd une place au général et accuse un retard de 56 pts.
Le week-end du 15 octobre, c'est le GP du Japon, à Motegi, sur le Twin Ring Motegi. Rossi réalise des essais moyens en se plaçant 18e en FP1, 12e en FP2, 5e en FP3 et 7e en FP4. La qualification ne se passe pas très bien puisqu'il signe le dernier chrono de la Q2, le 12e temps. Au départ, Rossi s'envole plutôt bien car il gagne deux positions. Lorenzo prend rapidement les commandes alors que Rossi continue sa remontée, lentement mais sûrement. Une petite série de chutes de l'avant va se déclencher dont seront victimes Crutchlow et malheureusement Rossi sur un léger highside. Plus tard dans la course, c'est Marquez et Dovizioso qui mène les débats et qui reperdent et reprennent du temps entre eux sans cesse. Dans le dernier tour, Marquez, qui possède une petite longueur d'avance, commet une légère erreur ce qui permet à Dovizioso de recoller dans la ligne droite où ce dernier parvient à s'infiltrer sur l'Espagnol. Puis dans la dernière courbe, Marquez tente un dépassement kamikaze: il s'écarte et laisse Dovizioso le repasser et gagner une 5e fois dans la saison. Viñalès, inexistant, finit 9e. Rossi garde sa position au général et est définitivement écarté de la course au titre.
Le week-end du 22 octobre, c'est le GP d'Australie, à Philip Island, sur le circuit du même nom. Rossi réalise des essais moyens en se plaçant 13e en FP1, 12e en FP2 et en FP3 et 15e en FP4. Rossi est donc relégué en Q1 où il réalise le meilleur temps. Il se qualifie donc en Q2 où il parvient à établir le 6e temps. Au départ, c'est le local Jack Miller qui prend le meilleur sur le peloton. Un groupe de 9 pilotes se dessinent en tête mais finalement réduit à 8 après la chute d'Aleix Espargaro. Ce groupe, qui restera tel quel jusqu'à l'arrivée, est composé de Marquez, Zarco, Viñalès, Rossi, Iannone, Rins, Crutchlow et donc Miller. Rossi gagne des positions pour se placer derrière Miller avec pour objectif d'aller chercher le pilote australien. Une bagarre d'anthologie à la fois grandiose et rude éclate dans le groupe de tête où les pilotes ne cessent de se dépasser pour prendre le leadership. À plusieurs moments, Zarco, Marquez et Rossi mènent la course. Ces 3 pilotes sont les plus agressifs dans ce groupe de tête où l'on voit Zarco accrocher Marquez, que l'on voit accrocher Rossi et qui lui aussi accroche Zarco. Et comme par magie, aucun de ces pilotes ne tombent. Dans les derniers tours, c'est Marquez le plus malin. Il parvient à s'échapper en profitant des dépassements des autres pilotes entre eux et à remporter la course devant Rossi et Viñalès qui vole le podium à Zarco sur la ligne. Dovizioso, totalement absent, ne termine que 13e et perd beaucoup de points au général sur Marquez.
Le week-end du 29 octobre, c'est le GP de Malaisie, à Sepang, sur le circuit du même nom. Rossi réalise de bons essais en se plaçant 12e en FP1, 6e en FP2, 1er en FP3 et 9e en FP4. En qualification, il signe un prometteur 4e chrono. Au départ, Rossi perd beaucoup de places dans le premier enchaînement pour se retrouver 10e. Marquez, qui part en troisième ligne, réalise un départ monumental pour virer en tête sur le premier virage (même s'il s'écarte de la trajectoire juste après). Le Français Zarco mène les débats et possède quelques secondes d'avance sur Lorenzo. Derrière, c'est Marquez et Dovizioso qui se chiffonnent encore et toujours pour revenir sur les deux leaders de la course. Plus loin, c'est Lorenzo qui mène devant Lorenzo, Zarco et Marquez en train de cravacher pour revenir sur le Français. Dans les derniers tours, les pilotes Yamaha Movistar, en demi-teinte, remontent dans le classement pour voir à l'arrivée Rossi et Viñalès respectivement 7e et 9e. Dovizioso est parvenu à dépasser un Lorenzo en grande forme et à s'imposer une 6e fois cette saison devant son coéquipier, Zarco et Marquez, 4e. Dovizioso a repoussé une nouvelle fois l'échéance du titre qui se jouera lors de la dernière manche du championnat. Classement général après le GP de Malaisie: 1. Marquez: 282 pts, 2. Dovizioso: 261 pts [-21 pts], 3. Viñalès: 226 pts [-56 pts].
Le week-end du 12 novembre, c'est le quatrième GP d'Espagne et le dernier de la saison, dans la communauté valencienne, à Cheste, sur le circuit Ricardo Tormo. Rossi réalise des essais peu convaincants en se plaçant 5e en FP1, 9e en FP2, 10e en FP3 et 8e en FP4. Rossi, discret en qualification, place tout de même sa machine au 7e rang sur la grille de départ. Au départ, les pilotes gardent tous leurs positions. Miller trouve l'espace et s'infiltre sur Rossi pour le gain de la 7e place. Un groupe de 5 pilotes parvient à s'échapper avec, dans l'ordre, Zarco, Marquez, Pedrosa, Lorenzo et Dovizioso. De nombreux tours plus tard, le Français mène toujours la course et Marquez veut passer au bout de la ligne droite. Il parvient à le faire mais il freine beaucoup trop tard, perd l'avant et, comme d'habitude, arrive encore une fois à faire le rattrapage du siècle. Il tire donc tout droit dans les graviers et se retrouve 5 e. Rossi est 6e, puisqu'il a passé Miller et Iannone. Après ce temps fort, c'est Lorenzo qui tombe puis le coup du sort pour Dovizioso qui tire lui aussi tout droit mais pour finir sa course à terre. Il rompt toutes ses chances de titre. Dans les derniers tours de course, il n'y a plus que Pedrosa et Zarco à espérer remporter un succès. L'Espagnol parvient à passer le Français dans le dernier tour pour remporter sa 2e victoire cette année. Marquez finit tout de même sur le podium (devant Rins et Rossi) et remporte son 6e titre toute catégorie confondue. Rossi se fait voler la 4e place par Pedrosa au classement général final. Classement général final après le quatrième GP d'Espagne: 1. Marquez : 298 pts, 2. Dovizioso : 261 pts [-37 pts], 3. Viñalès : 230 pts [-68 pts], 4. Pedrosa : 210 pts [-88 pts], 5. Rossi : 208 pts [-90 pts].
2018 : Redonner des couleurs à Yamaha Movistar
La veille du premier GP de la saison, Valentino Rossi prolonge son contrat pour deux années supplémentaires avec Yamaha; une longévité, déjà exceptionnelle, mais qui ne cesse de s'étendre.
Le week-end du 18 mars, c'est le premier GP de la saison au Qatar, à Doha, sur le circuit international de Losail. Rossi réalise de bons essais où ses chronos lui permettent de se placer 2e en FP1, 9e en FP2 et FP3 et 3e en FP4. En qualification, il se fait plus discret puisqu'il ne décroche que la 8e place. Lors du départ de la course, Rossi gagne deux positions et à la fin du premier tour, il est déjà en 4e place alors que Zarco, Marquez et Pedrosa sont devant lui. Rapidement, il attaque Pedrosa pour s'emparer de la dernière marche virtuelle du podium. Ce dernier, lui, dégringole dans le classement. Un peu plus tard, l'Italien attaque le champion du monde en titre pour prendre la 2e place. Un groupe d'environ sept pilotes se détachent ensuite pour se disputer la victoire. Zarco, qui mène la course depuis son amont, ne cède pas face au nonuple champion du monde qui ne parvient pas à le dépasser. Rossi, par une petite erreur de trajectoire, perd deux places coup sur coup au profit de Marquez et Dovizioso. Zarco, à son tour, chute au classement et Marquez, Dovizioso, Rossi constituent le podium virtuel et commencent à s'envoler. Alors que Dovizioso a récupéré la tête de course depuis quelques tours, Marquez s'accroche et Rossi possède un léger retard mais qui lui permettrait de gagner des positions si toutefois les pilotes de tête commettraient une simple erreur. Dans le dernier virage du dernier tour, Marquez tente un freinage suicidaire mais Dovizioso le décroise pour remporter une nouvelle victoire. Rossi termine 3e à moins d'une seconde des deux pilotes et loin devant Crutchlow, Petrucci et Viñalès qui est très bien remonté. Le classement général est donc le reflet du classement course.
Le week-end du 8 avril, c'est le GP d'Argentine à Termas de Rio Hondo, sur le circuit du même nom. Rossi se fait très discret tout au long des essais en signant le 7e chrono en FP1 et FP2, le 11e en FP3 et le 10e en FP4. Aucune amélioration n'est constatée pendant la séance de qualification puisque Rossi signe le 11e chrono. Le dimanche, le départ de la course est retardé pour raison de sécurité, pour éviter un départ de 23 pilotes sur 24 depuis la voie des stands ! Miller, le pole man, est seul sur la grille de départ à ce moment-là. Pour annuler l'injustice envers Miller, tous les autres pilotes sont reculés de 24 places sur la grille mais Rossi part toujours 11e. Lors du deuxième départ, nouveau rebondissement: Marquez cale sur la grille et doit rejoindre la pit-lane mais il ne le fait pas ce qui lui vaut un ride through. Le départ est enfin donné et Rossi gagne trois positions alors que Miller est déjà rattrapé par le peloton. Zarco tente un dépassement suicidaire sur Pedrosa qui le fait écarter de la trajectoire et glisser sur une plaque humide pour abandonner dès le premier tour. Plus tard, Rossi rétrograde un peu alors que Marquez commet une seconde erreur dans sa remontée: il percute Aleix Espargaro qui abandonne. Marquez écope également une seconde pénalité: il doit rendre une position. Rossi, à ce moment-là, récupère la sixième position. Le groupe de tête, composé de quatre pilotes (Miller, Rins, Crutchlow et Zarco), se dispute la victoire âprement. À environ 5 tours de la fin, Marquez s'apprête à dépasser Rossi mais il commet la même erreur qu'avec Espargaro mais l'Italien chute en mettant ses deux roues dans l'herbe, Marquez le gênant pour reprendre la piste. Rossi repart finalement en 19e position pour la terminer ainsi alors que Crutchlow remporte la course devant Zarco et Rins. Miller finit 4ème devant Viñalès. Pour Marquez, les choses se corsent car il écope d'une troisième pénalité de 30 secondes qui l'expulse des points. Marquez essaie de s'excuser auprès de Rossi à la fin de la course mais Rossi les refuse et dégage clairement Marquez de son box. Les tensions se ravivent entre les deux pilotes après cet incident et malgré l'accalmie de 2016. Le classement général est chamboulé : Rossi dégringole en 8e position. En résumé, Grand Prix complètement fou qui restera dans les annales.
Le week-end du 22 avril, c'est le GP des États-Unis, au Texas, à Elroy (près d'Austin), sur le Circuit des Amériques. Rossi est dans le coup dès les essais libres en signant le 2e chrono en FP1, le 4e en FP2 et FP3 et le 3e en FP4. La qualification correspond moins aux attentes puisqu'il signe le 5e chrono. Dès le départ, Rossi perd une position, étant légèrement gêné par Zarco au point de corde de la première courbe. Devant, Iannone mène. Rossi commence à remonter en s'emparant de la 4e place de Zarco et Crutchlow. Il a ensuite son coéquipier en ligne de mire mais ce dernier se crée une légère avance et parvient à doubler Iannone, qui s'est fait dépasser par Marquez. À ce moment-là, on pense que Viñalès, Iannone et Rossi vont se battre pour la seconde place mais les positions restent telles quelles et les écarts se creusent. Le leader du championnat, Cal Crutchlow, finit sa course dans le bac à graviers même si il parvient à repartir. La course reste très calme; seule une petite bagarre oppose Dovizioso et Zarco pour le gain de la 5e place. À l'arrivée, Marquez gagne une nouvelle fois dans son "jardin d'Austin" devant Viñalès et Iannone dans une course beaucoup moins mouvementée que celle d'il y a deux semaines. Rossi termine 4e, devant Dovizioso et Zarco.
Le week-end du 6 mai, c'est le premier GP d'Espagne, en Andalousie, à Jerez de la Frontera, sur le circuit renommé Angel Nieto, en hommage à l'icône du sport moto espagnol. Rossi a un peu de mal aux essais libres puisqu'il signe le 6e chrono en FP1, 9e en FP2, 7e en FP3 et 14e en FP4. En qualification, le résultat est médiocre: 10e place sur la grille. Lors du départ, Rossi gagne une position. Dans le tour suivant, il en gagne une autre pour se retrouver 8e; à ce moment de la course, les 9 premiers se détachent du peloton. Marquez prend assez rapidement la tête de course et commence déjà à s'envoler et Rossi perd une place au profit de Iannone. À quelques tours d'intervalle, Rins et Crutchlow tombe, ce qui constitue deux abandons de suite pour ces deux pilotes. Rossi est alors 8e puisqu'il s'est aussi fait prendre une place par Petrucci. Ensuite, le groupe pour la deuxième marche du podium, composé de Dovizioso, Lorenzo et Pedrosa, s'arrachent les positions tels des chiffonniers. Mais à l'abord du virage 6, après la mi-course, Dovizioso tente un dépassement sur Lorenzo qui fait écarter les deux pilotes. Alors, Lorenzo décroise l'Italien à l'intérieur mais ne voit pas Pedrosa qui veut lui aussi profiter de ceci pour gagner des places. Lorenzo percute alors Pedrosa qui s'envole dans les airs et, en écartant la trajectoire, des suites du contact, il touche son coéquipier et les deux pilotes Ducati partent eux aussi à la faute, mais certes, moins violemment que le pilote Honda. Le classement est donc chamboulé puisque c'est Zarco qui se retrouve second assez confortablement devant Iannone, Petrucci, Rossi et Miller qui s'affrontent désormais pour le podium. Rossi, 5e, se fait doubler par Miller et commence à se faire distancer mais il le repasse deux tours plus tard. Rossi retrouve alors de la performance mais il ne lui restera pas assez de tours pour pouvoir aller chercher Iannone et Petrucci qui termine dans cet ordre-ci. Marquez gagne donc le GP devant Zarco. Rossi est 5e et, grâce à sa longévité, il boucle un tour du monde à moto avec le total de ses roulages en carrière, c'est-à-dire, plus de 40 000 kilomètres parcourus. Rossi est aussi 6e au général.
Le week-end du 20 mai, c'est le GP de France, dans la Sarthe, à Le Mans, sur le circuit Bugatti. Rossi est en forme dès les essais. Il termine 6e en FP1, 3e en FP2 et FP3 et 9e en FP4. La qualification est un copié-collé de la quatrième séance d'essais libres: il se qualifie 9e difficilement. Au départ, Rossi gagne trois positions et Iannone chute. Lorenzo a récupéré la tête. Rossi parvient à dépasser Marquez mais c'est éphémère et Marquez reprend la 5e place. Rossi est derrière Petrucci et le double ensuite mais il écarte à la sortie du S donc le pilote Ducati repasse. Dovizioso remonte le paquet en doublant Zarco et en s'emparant de la tête face à Lorenzo pour chuter un virage plus tard, il signe ainsi son second résultat blanc. Zarco, sous la pression de son grand prix national chute alors qu'il épiait de près le leader. Rossi est donc 4e après avoir recollé aux leaders avec les deux pilotes Ducati Pramac mais Rossi perd un peu de terrain suite à la chute de Zarco qui ne l'a pourtant pas gênée. Marquez prend la tête deux tours plus tard face à Lorenzo et Petrucci le double aussi un tour encore après avant que Rossi recolle et en fasse de même deux tours plus tard pour une virtuelle place sur le podium. Lorenzo continue à perdre des places jusqu'à ce que Pedrosa le passe pour la 5e place. Rossi revenait sur Petrucci mais a finalement assuré son podium quasiment inespéré. Rien ne se passe jusqu'à l'arrivée où Marquez gagne encore devant l'incroyable Petrucci. Miller signe une magnifique 4e place. Viñalès finit encore loin, à la septième place. Au général, Rossi remonte 4e à seulement trois points du dauphin de Marquez qui compte plus d'une course d'avance.
Le week-end du 3 juin, c'est le GP d'Italie, en Toscane, à Mugello, sur le circuit du même nom. Rossi est dans une bonne forme tout au long du week-end et termine 8e en FP1, 7e en FP2, 3e en FP3 et 6e en FP4. Rossi surprend tout le monde en qualification en aller chercher la pole position pour son grand prix national. Il signe au passage le record du tour du circuit. Au départ, il s'élance de la première place mais la perd tout de suite au profit de Lorenzo, qui nous habitue depuis quelques GP à mener les débuts de course. Dés le départ, Marquez est déjà lié à un fait de course. Il s'appuie sur Petrucci pour éviter la chute après un freinage raté. Petrucci écarte et repart dans le peloton. Aucune mesure ne sera prise contre Marquez. Pendant ce temps, le début de course est marqué par les chutes consécutives de 5 pilotes dont Pedrosa. Marquez remonte et passe Rossi mais il tombe après 5 tours malgré avoir essayé, comme à chaque fois, de rattraper sa machine. Rossi reprend donc la 2e mais la reperd vite face à une attaque de Dovizioso qui porte ses fruits. Rossi, à cause d'un choix pneumatique favorisant la fin de course, perd alors du temps et des places au profit de Petrucci, puis Iannoné et même Rins. Rossi va alors se ressaisir pour dépasser Iannoné et Rins quasi simultanément, mais se loupe au freinage. Le docteur parvient à se refaire tout de même en dépassant Rins, Iannoné et aussi Petrucci. Rossi échoue sur la ligne pour quelques dixièmes face à Dovizioso, qui avait un rythme très lent en fin de course. Lorenzo arrive à remporter enfin une course, après presque 2 ans de disettes, sur Ducati, chose que Rossi n'est pas parvenu à faire entre 2011 et 2012. Dovizioso est 2 et Rossi 3. Marquez ne prend pas de points.
Le week-end du 17 juin, c'est le deuxième GP d'Espagne, en Catalogne, à Montmelo, sur le circuit de Barcelona-Catalunya. Rossi est nettement mieux que l'an passé dés les essais libres avec des chronos le plaçant aux places suivantes: 1er en FP1, 11e en FP2, 7e en FP3 et en FP4. Le dimanche, Rossi prend un bon départ puisqu'il ressort du premier virage avec deux places de bénéfice. À l'inverse, son coéquipier réalise encore un départ catastrophique. Marquez fait le holeshot devant un surprenant Iannone. Au début du premier tour, Rossi et Dovizioso dépasse Iannone qui s'est fait dépasser quelques virages auparavant par Lorenzo. Le quatuor de tête se détache alors mais ni Dovizioso ni Rossi ne parviennent à suivre le rythme imposé par les deux locaux que sont Lorenzo et Marquez. Ces deux-là s'échangent la première place quelques moments jusqu'à ce que Lorenzo fasse le trou entre lui et Marquez. En voulant trop forcer pour revenir sur les deux hommes de tête, Dovizioso part à la faute dans un gauche serré: la course s'achève ici pour lui. Rossi récupère donc la troisième place et, par ailleurs, une place virtuelle sur le podium. La course reste très calme et soporifique jusqu'à l'arrivée qui se conclut par une deuxième victoire de rang pour Lorenzo devant Marquez et Rossi. Le surprenant Crutchlow gagne son duel face à Pedrosa qui finissent respectivement en 4e et 5e place.
Le week-end du 1 juillet, c'est le GP des Pays-Bas, à Assen, sur le Dutch TT Assen. Rossi fait de bons essais. Il se place 3ème en FP1, 4ème en FP2 et FP3 et 11ème en FP4. En qualification, il parvient à décrocher la troisième place à seulement 59 millièmes de la pole position. Au départ, Rossi perd deux positions mais il les récupère très vite en dépassant Dovizioso et Crutchlow coup sur coup alors que Lorenzo prend la tête un peu plus devant. Marquez et Lorenzo se battent devant mais Lorenzo parvient à garder la tête alors que Marquez se fait dépasser par Rossi. Dans la portion rapide du circuit, Rossi est surpris par la faible vitesse de passage de Lorenzo. Rossi heurte assez violemment l'arrière de la Ducati mais les deux pilotes ne rencontrent aucun dégât majeur. Rossi est donc plus prudent au passage suivant dans les courbes rapides. Un tour plus tard, Marquez décroise Rossi et, grâce à la puissance du moteur Ducati, Dovizioso en fait de même: Rossi est 4ème. Rins dépasse à son tour Rossi à l'endroit où Marquez l'avait passé aussi. Viñalès le dépasse aussi mais il réplique instantanément pour récupérer son bien : la 5ème place. Rossi passe ensuite Dovizioso pour la 4ème position. Rins tente un dépassement très musclé sur Marquez mais il se touche; Marquez manque de perdre le contrôle de la moto. Rossi, qui était derrière, est perturbé par le fait de course et perd 3 places dans l'affaire: il se retrouve 7ème mais il repasse Zarco rapidement. Ensuite, dans le même tour, les deux pilotes Yamaha Movistar dépassent Rins pour les 4ème et 5ème place. Rossi passe son coéquipier un tour plus tard, encore une fois dans la chicane mais perd sa place par l'extérieur, au bénéfice de Viñalès. Rossi récupère vite la quatrième place sur Lorenzo. L'Italien remonte peu à peu depuis l'incident entre Rins et Marquez alors que Viñalès prend la tête du Grand Prix. Marquez et Viñalès, qui étaient en tête jusque là, élargissent tous les deux après un dépassement mal géré de Marquez. Dovizioso et Rossi prennent alors les commandes du GP, extrêmement mouvementé. Rossi prend la tête après la chicane, la reperd, et la reprend de nouveau, éphémèrement, puisque Marquez, Dovizioso et Viñalès le repassent sur un moment chaud. La chicane lui fait gagner de nouveau une position: la troisième. Rossi passe aussi Dovizioso pour la seconde place dans la dernière chicane à l'entame des deux derniers tours mais Dovizioso, trop gourmand, tente de reprendre l'avantage et fait élargir Rossi qui se retrouve encore en 6ème place. Rossi repend quand même la 5ème position sur une erreur de Crutchlow. Dans la dernière chicane, il tente de passer en 4ème position mais il se refait passer à la sortie pour finir 5ème. Marquez l'emporte dans une course très mouvementée qui rappelle l'Australie 2017, devant Rins, Viñalès et Dovizioso.
Le week-end du 15 juillet, c'est le GP d'Allemagne, à Hohenstein-Ernsthall, sur le Sachsenring. Rossi fait des essais contrastés entre le matin et l'après-midi. Il se place 3ème en FP1, 17ème en FP2, 4ème en FP3 et 9ème en FP4. La qualification se décante légèrement mieux pour lui puisqu'il signe un 6ème chrono plutôt prometteur au niveau des écarts (+ 0 s 262). Le dimanche, Rossi réalise un très bon départ qui lui permet de gagner deux positions pour se retrouver derrière Lorenzo, comme d'habitude, Petrucci et Marquez. Rossi se montre pressant dès les premiers tours face à Marquez mais l'Espagnol parvient à dépasser Petrucci, qui était juste devant lui, avant que Rossi ne puisse tenter quelque chose. Un peu plus tard, Rossi réussit aussi à se détacher de Petrucci par un dépassement propre alors que Lorenzo et Marquez commencent à créer l'écart. Deux tours plus loin, Rossi commence légèrement à revenir sur les deux hommes de tête alors que Crutchlow tombe et abandonne. Marquez met la pression à Lorenzo et, trois tours plus tard, Marquez prend la tête alors que Rossi a quasiment rejoint le duo de tête. C'est désormais un trio de tête qui se profilent même si Marquez poursuit son effort dans le but de s'assurer une marche de manœuvre. À la mi-course, Rossi profite d'une erreur de Lorenzo pour récupérer la 2ème place. Grace à la puissance de la Ducati, Lorenzo tente de reprendre son bien par un freinage suicidaire. En effet, il passe à l'intérieur, manquant de peu de toucher le genou de Rossi, déjà préparé à virer à gauche, et loupe sa tentative puisque le freinage était trop tardif. Rossi garde donc la 2ème place. À ce moment, Rossi commence à revenir très fort mais Marquez est informé du retour de l'Italien. Marquez ne tarde pas à remettre le pied sur l'accélérateur pour reprendre de l'avance et conforter sa victoire. Depuis, Lorenzo se loupe continuellement au freinage dans le premier virage. Les pilotes commencent alors à revenir sur lui pour l'avaler. Petrucci, Bautista et Viñalès le dépassent comme si de rien n'était. Marquez remporte donc sa 9ème victoire consécutive sur ce circuit devant Rossi, qui signe son meilleur résultat de la saison, Viñalès, auteur d'un petit come-back intéressant, Petrucci et la surprise Bautista. Lorenzo est donc 6ème devant un Dovizioso décevant.
Le week-end du 5 août, c'est le GP de République Tchèque, à Brno, sur l'Automotodrome Brno Masaryk. Aux essais, Rossi est convaincant. Il termine 5ème en FP1, 7ème en FP2, 1er en FP3 et 7ème en FP4. En tout de fin de qualification, il sort un chrono pour le moins inattendu qui le place 2ème sur la grille. Le dimanche au départ, ce n'est pas Lorenzo qui prend le hole shot mais c'est cette fois-ci Rossi, auteur d'un très bon envol. Rossi se fait repasser immédiatement dans le virage suivant par Dovizioso alors que Viñalès part au tapis avec deux autres pilotes. Les deux italiens se détachent très légèrement du groupe de poursuivants de façon à, au moins, éviter de se faire attaquer. Rossi parvient, quatre tours plus tard, à reprendre la tête de la course contre Dovizioso. Rossi essaye alors de créer un écart entre les poursuivants, en vain, puisque Dovizioso et Marquez le dépassent deux tours plus tard. Le tour suivant, Crutchlow passe Rossi pour la dernière marche du podium. À ce moment-là, Rossi commence à perdre pied face à Dovizioso, Marquez, Crutchlow et aussi Lorenzo, qui le double. Conformément à ses déclarations, Rossi s'attendait en effet à une fin de course difficile. Lorenzo, contrairement à Rossi et à ses habitudes, fait une fin de course extraordinaire. Il dépasse Crutchlow pour ensuite revenir sur le duo de tête composé de Marquez et Dovizioso. Lorenzo attaque Marquez quelque temps plus tard pour récupérer la deuxième place. Dovizioso remporte la course, sa dernière victoire datant du GP du Qatar, devant son coéquipier, Marquez, et un peu plus loin, Rossi parvient à arracher la 4ème place en dépassant Crutchlow dans le dernier virage et en l'empêchant de recroiser à l'intérieur. L'Anglais se résigne donc à la 5ème position.
Le week-end du 12 août, c'est le GP d'Autriche, à Spielberg, sur le Red Bull Ring. Rossi éprouve de nombreuses difficultés durant les essais qui le place 11ème en FP1, 10ème en FP2, 11ème en FP3 et 12ème en FP4. Ces résultats médiocres contraignent Rossi de passer par la Q1 pour tenter de se faire repêcher. En difficulté aussi en qualification, il ne parvient pas à passer en Q2 et s'empare de la 14ème place sur la grille, une de ses plus mauvaises qualifications depuis deux ans. Au départ, Rossi gagne trois positions et Dovizioso prend la tête devant. Rossi attaque Iannone pour faire son entrée dans le Top 10 alors que Marquez et Lorenzo ont récupéré les devants. Deux tours plus tard, les trois premiers commencent à creuser l'écart et Rossi dépasse Zarco pour la 9ème place. Rossi s'attaque ensuite à Aleix Espargaro. Il tente deux fois de passer mais Espargaro le redouble instantanément. La troisième est la bonne; Rossi se place 8ème. Après neuf tours où il ne se passe rien, la course redevient animée. Lorenzo prend la tête face à Marquez qui s'était créé une avance assez confortable alors que Dovizioso, lui aussi mêlé à la bagarre, commet une erreur qui l'écarte définitivement de la course à la victoire. Dans le même temps, Rossi prend la 7ème place de Rabat alors que Marquez repasse Lorenzo sur une manœuvre très chaude. Avant la fin de ce tour, Lorenzo reprend la tête. À cinq tours de l'arrivée, Rossi qui revient rapidement sur Rins le dépasse pour la 6ème place. Dans les trois derniers tours, Lorenzo commet une erreur qui permet à Marquez de reprendre les rênes du GP. Lorenzo et Marquez se repassent mutuellement sur des attaques viriles. Marquez mène lors de l'entrée dans le dernier tour. Et dès les premiers mètres, Lorenzo attaque mais Marquez réplique dans le virage suivant. Lorenzo, emmenant plus de vitesse à l'extérieur de ce virage, reprend la tête, mais cette fois-ci de façon définitive. Lorenzo remporte le GP devant Marquez et Dovizioso. Crutchlow finit 4ème devant Petrucci et Rossi (6ème) qui échoue très proche de la 5ème place. Rossi aura plus que limité la casse lors de ce GP qui s'annonçait catastrophique pour Yamaha. Ducati règne en maître sur l'Autriche avec 3 victoires sur 3 depuis le retour du circuit en 2016.
Le week-end du 26 août, c'est le GP de Grande-Bretagne, en Angleterre, à Silverstone, sur le circuit du même nom. Rossi est présent dès les essais même si les résultats ne sont pas forcément là. Il se place 2ème en FP1, 8ème en FP2, 9ème en FP3 et 13ème en FP4. La pluie fait son apparition dès la fin de la FP4. Le drapeau rouge est de sortie car une multitude de pilotes sont sortis large ou même, ont chutés à cause des conditions de piste qui font faire aux pilotes, par endroit, de l’aquaplaning. La qualification a tout de même lieu; Rossi se qualifie 12ème par défaut de ne pas avoir eu le temps de refaire un tour rapide. Le dimanche, le départ de la course MotoGP, qui a lieu en première exceptionnellement, est retardé pour les mêmes raisons que la veille. Les dirigeants de la direction de course et autres associations de pilotes essayent de trouver un accord sur le déroulement des courses. Après plus de quatre heures d'attente, la direction de course annonce finalement que les trois courses seront annulées pour une question de sécurité et à cause des conditions météorologiques qui ne s'améliorent pas et des conditions de piste qui la rendent impraticables. Le circuit avait pourtant été resurfacé mais les bosses ont l'air encore plus présentes qu'avant. Le classement général, par conséquent, ne bouge pas d'un iota. Se référer au classement général du GP d'Autriche.
Le week-end du 9 septembre, c'est le GP de Saint-Marin, à Misano Adriatico, sur le circuit Misano World Marco Simoncelli. Rossi est déçu de ses performances aux essais qu'il termine 15ème en FP1, 8ème en FP2 et FP3 et 5ème en FP4. En qualification, Rossi est légèrement en retrait mais il décroche la septième place sur la grille à seulement 1 dixième de la première ligne. Au départ, il perd une place au profit de Rins pendant que Lorenzo prend le commandement de la course grâce au hole shot. Dans le deuxième tour de course, Marquez tente un dépassement osé mais propre sur Miller qui porte ses fruits et lui permet de prendre la 3ème place. L'Australien tombe un tour plus tard à l'endroit où Marquez l'avait dépassé. Rossi récupère la septième place. Un peu après, ce dernier loupe un freinage et Pedrosa en profite pour prendre à son tour la septième place. Dovizioso prend la tête du GP face à Lorenzo un tour plus tard. Pendant neuf tours, il ne se passe absolument rien, à par que Dovizioso produit son effort pour s'échapper et que Crutchlow dépasse Rins pour la 4ème place. Après ce moment de "récupération", Lorenzo rate un freinage aussi et Marquez en profite pour passer 2ème. Seule cette explication entre eux deux devient intéressante. Ils s'échangent les positions plusieurs fois jusqu'à ce que Lorenzo l'emporte et commence à revenir sur Dovizioso, tranquille leader. À deux tours de la fin, Lorenzo, poussant pour rejoindre le leader, part à la faute laissant ainsi la victoire à Dovizioso devant Marquez et l'inattendu Crutchlow. Rins prend une magnifique 4ème place devant les Yamaha décevantes et Pedrosa, intercalé entre les deux coéquipiers. Rossi finit 7ème et perd une place au général au profit du vainqueur du jour.
Le week-end du 23 septembre, c'est le troisième GP d'Espagne, en Aragon, à Alcaniz, sur le Motorland Aragon. Rossi fait des essais en dessous des performances habituelles et reflétant bien la crise chez Yamaha. Il fait 7ème en FP1, 9ème en FP2 et 18ème en FP3 et FP4. Il est relégué donc en Q1 à cause d'une chute en toute fin de FP3 et ne se sort même pas du repêchage: il se qualifie 18ème (il gagnera une place sur la grille grâce à la pénalité infligée à Morbidelli). Au départ, Rossi est englué dans le peloton alors que Lorenzo s'envole dans les airs, surpris par Marquez qui arrivait très fort dans le virage où il a d'ailleurs élargi un peu. À la fin du premier tour, Dovizioso mène devant Marquez et les deux surprenantes Suzuki alors que Rossi est déjà 12ème. La chute de Bautista dans le tour suivant lui permet de se classer aux portes du Top 10. Ensuite, à 19 tours de l'arrivée, Rossi se débarrasse de Zarco pour faire son entrée dans le Top 10 et passer première Yamaha (alors qu'il partait dernière Yamaha). Dans le même tour, il profite de la chute de Crutchlow pour prendre la 9ème place. Pendant de longs tours, les leaders se suivent de près mais ne se dépassent pas. Seul les deux pilotes Suzuki se dépassent mais de façon très peu fréquente. Dans les dix derniers tours, Marquez tente enfin la première manœuvre assez agressive mais propre qui lui permet de récupérer la tête. Deux tours plus tard, Dovizioso y retourne, Marquez réplique mais Dovizioso a le dernier mot pour l'instant. Ce n'est que trois tours plus tard que Marquez essaye de reprendre l'avantage grâce à un dépassement similaire à celui d'il y a 5 tours. Dovizioso réplique immédiatement avec une attaque très virile où Marquez sort large. Cette bagarre permet à Iannone de revenir et de passer les deux hommes sur cette action pendant seulement quelques mètres avant que la vitesse de pointe de la Honda et de la Ducati parlent et permettent aux deux favoris de repasser devant. Les deux hommes continuent à se dépasser, pendant que Rossi passe 8ème devant Miller, jusqu'à ce que Marquez ait le mot final et remporte la course devant son public. Dovizioso est donc second devant les Suzuki de Iannone et Rins respectivement 3ème et 4ème. Pedrosa signe une belle 5ème position devant l'incroyable Aprilia d'Espargaro. Rossi finit 8ème, très proche de Petrucci juste devant lui. Ce week-end aura parfaitement démontré le calvaire dans lequel Yamaha s'est mise, avec la sous-performance des machines et Rossi qui limite encore une fois la casse par une belle remontée.
Le week-end du 7 octobre, c’est le premier GP de Thaïlande de l’histoire de la MotoGP, à Buriram, sur le circuit international de Chang. Les Yamaha sont performantes tout au long du week-end dont Rossi qui fait aux essais, 2ème en FP1, 9ème en FP2, 7ème en FP3 et 3ème en FP4. En qualification, Rossi réalise un excellent chrono qui le place 2ème sur la grille à seulement +0'011 de la pole décrochée par Marquez. Le dimanche, au départ, Rossi ne perd pas de positions et reste blotti derrière Marquez. Pendant quelques tours, le classement devant n’évolue pas mais Rossi se montre très pressant surtout dans le secteur 4. D’ailleurs, Rossi dépasse l’actuel leader du championnat dans la plus longue ligne droite du circuit pour prendre le commandement. À la fin du tour, c’est cette fois-ci Dovizioso qui attaque Marquez pour la seconde position. Elle porte ses fruits car l’Italien le double. Rossi produit son effort pour tenter de prendre de l’air mais son avance sur les autres ne monte pas à plus d’une demi-seconde. Rossi, à la suite d’une petite erreur à l’accélération, se fait dépasser par Dovizioso et même par Marquez après avoir mené la course pendant 6 tours environ (il n’était pas passé premier en course depuis Brno cette saison). Le groupe de tête commence alors à s’agrandir pour aller jusqu’à la huitième place détenue par Pedrosa. 7 tours plus tard, les trois pilotes devant n’ont toujours pas commencé à s’échanger les positions alors que Viñalès et Pedrosa reviennent fort sur eux. Pedrosa va chuter et anéantir ses chances de signer un bon résultat alors que Viñalès va rattraper le trio de tête et dépasser son coéquipier, Rossi. L’usure des pneus commencent à se ressentir chez Rossi qui perd peu à peu la jonction avec le groupe de tête. C’est dans les 3 derniers tours que l’affrontement débute entre Dovizioso et Marquez où justement Marquez dépasse celui-ci deux fois de suite mais à chaque fois Dovizioso arrive à recroiser ou à reprendre le dessus par un dépassement. Marquez repasse plus tard mais en rentrant dans le dernier tour, son adversaire chez Ducati le domine encore. Il faut attendre alors le début du dernier tour pour voir Marquez passer avant que dans le dernier virage, Dovizioso ne tente l’ultime dépassement. Marquez est finalement le plus malin, il parvient à décroiser Dovizioso pour s’emparer de la victoire. Les deux Yamaha n’auront pas pu se mêler à la bagarre et pourtant, ils restaient très proche des deux pilotes de devant. Rossi a réussi à revenir dans les tous derniers instants, et, a même tenté un dépassement suicidaire sur Viñalès qui aurait pu très mal tourner. Viñalès et Rossi finissent respectivement 3ème et 4ème devant l’autre Yamaha de Zarco.
Le week-end du 21 octobre, c’est le GP du Japon, à Motegi, sur le Twin Ring Motegi. Rossi réalise des essais qui ne confirment pas vraiment les bons résultats obtenus en Thaïlande. Il fait 9ème en FP1, 14ème en FP2, 5ème en FP3 et 9ème en FP4. En qualification, son meilleur temps ne le place que 9ème. Au départ, le dimanche, il gagne deux positions. Rossi dépasse Zarco quelques virages plus tard et est déjà 6ème. Il s’attaque à Rins ensuite, qu’il passe pour se retrouver 5ème à la fin d’un excellent premier tour. Il perd la position au début du tour suivant toujours face à Rins. Rossi freine très tard dans le virage où il avait passé Rins le tour précédent pour reprendre la 5ème place alors que Dovizioso mène devant Marquez. Crutchlow passe Miller pour la 3ème position et Rossi parvient à faire la jonction sur les quatre pilotes de tête en 2 tours. Crutchlow prend la seconde place à Marquez alors que Rossi dépasse Miller et se retrouve déjà 4ème. La remontée de l'italien s’arrête ici pour le moment car il n’arrive pas à suivre le rythme des trois de devant qui ont accélérés. 4 tours plus tard, Rossi se fait même dépasser par les deux pilotes Suzuki chacun à leur tour. Devant, à 11 tours du dénouement, Marquez prend la tête pour la première fois de la course. Dans le virage suivant, l’espagnol est large à l’accélération et met une roue dans l’herbe ce qui surprend Dovizioso et lui permet de reprendre le commandement au virage suivant. Même Crutchlow était à leur hauteur mais à l’extérieur donc il est resté 3ème. Tous ces rebondissements ont permis aux Suzuki de recoller au wagon mais ils n’ont pas pu les suivre longtemps à cause du rythme trop élevé. D’ailleurs, Iannone tombe dans ce tour sur une entrée en courbe trop brutale. La course s’anime à 4 tours de l’arrivée. Marquez dépasse Dovizioso et reprend la tête. Marquez impose alors un rythme très élevé et pousse Dovizioso à la faute à 2 tours de la fin. Marquez est donc assuré d’être titré champion du monde au terme de la course qu’il remporte avec son septième titre. Crutchlow et Rins complètent le podium et Rossi finit 4ème devant Bautista, qui finit première Ducati de la course. Avec le résultat blanc de Dovizioso, Rossi peut encore prétendre à la place de vice-champion du monde.
Le week-end du 28 octobre, c’est le GP d’Australie, à Philip Island, sur le circuit du même nom. Rossi fait des essais en demi-teinte en ne faisant que 10ème en FP1 et FP2, 9ème en FP3 et 3ème en FP4. En qualification, son meilleur chrono le place à une plutôt bonne 7ème place. Le dimanche, Rossi réalise un départ bon mais perd quelques positions. Mais à l’issue du premier tour, il est remonté 6ème. Rossi dépasse ensuite Rins dans la seconde boucle de manière agressive, mais sans le toucher. Zarco reprend après la 5ème place à Rossi et va tout de suite chercher Miller de la même façon dont Rossi avait dépassé Rins. 3 tours plus tard, Marquez en tête se fait dépasser dans l’aspiration par plusieurs machines et au moment de freiner, il se rabat un peu vite sur Zarco. Le Français n’a donc pas le temps de réagir et tape Marquez pour finir dans le bac à graviers. Quant à Marquez, il doit abandonner car sa selle a été fragilisée par l’accrochage et risquée de se décrocher. Rossi profite de ce cafouillage pour prendre la 3ème place de la course. Rossi rétrograde tout de suite en 4ème place face à Iannone qui a bénéficié de l’aspiration. Pendant ce temps, un pilote très discret d’habitude fait sa remontée depuis le fond du groupe et se retrouve 3ème. Il s’agit de Viñalès qui affiche un gros rythme et qui prend la seconde place à l’aspiration. Rossi fait de même et prend la 4ème place. Ce dernier passe 3ème deux virages plus tard sur un dépassement musclé sur Iannone. Dans le même temps, Viñalès a pris la tête de la course et commence à s’envoler. Rossi fait un tour parfait en doublant 3 pilotes dans la même boucle et vient chiper la seconde place détenue par Dovizioso pour voir les deux Yamaha en tête. Un peu plus tard, Iannone reprend la seconde place à Rossi. Rossi va rapidement retrouver sa place à la suite d’une erreur de freinage de Iannone. Encore plus tard, le manque cruel de puissance de la Yamaha fait perdre à Rossi deux positions en ligne droite au profit de Bautista et Dovizioso. Iannone passe à son tour dans le prochain passage dans la ligne droite. Rossi se retrouve 5ème. Rossi reprend ensuite la troisième place en dépassant Bautista et Iannone, qui s’est encore loupé aux freins. Il reprend aussi la seconde place sur Dovizioso mais perd tous ses efforts dans la ligne droite. Rins se mêle ensuite à la bagarre et dépasse directement Rossi qui dégringole en 6ème position. Rossi commence alors à perdre pied tout en restant proche. Rossi repasse tout de même 5ème à 3 tours de la fin. Dans le dernier tour, Rossi perd définitivement la 5ème place à cause d’une erreur de freinage. Viñalès, parti seul en tête, gagne et met enfin un terme à la période d’attente de Yamaha. Iannone et Dovizioso complète le podium devant l’excellent Bautista (en remplacement de Lorenzo chez Ducati Usine), Rins et Rossi (6ème).
Le week-end du 4 novembre, c’est le GP de Malaisie, à Sepang, sur le circuit du même nom. Rossi réalise de plutôt bons essais en se plaçant aux avant-postes: 2ème en FP1, 6ème en FP2, 9ème en FP3 et 7ème en FP4. La qualification se déroule sous la pluie. Rossi parvient à signer en toute fin de séance le troisième chrono mais à 1 seconde de la pole. Rossi partira finalement 2ème avec la pénalité de 6 positions sur la grille donnée à l’auteur de la pole Marc Marquez pour avoir gêné Iannone en Q2. Lors du départ, Rossi s’extirpe parfaitement de son emplacement pour venir prendre le virage avec aucun pilote ni à droite ni à gauche de lui. Il fait donc le hole shot devant Zarco et Miller. À la fin du premier tour, Marquez, déjà remonté 4ème, se fait une chaleur mais rattrape la moto contrairement à Iannone, derrière, qui, perturbé par Marquez, part à la faute. Un tour plus tard, Marquez passe 3ème. Marquez passe ensuite second dans les 3 tours suivants. À ce moment-là, Rossi a une avance de 7 dixièmes sur le champion du monde. Pendant quelques tours, l’Italien réussit à augmenter l’écart qui le sépare de Marquez. L’écart monte au plus haut à 1 s 3 dixièmes d’avance à 9 tours de la fin pour le docteur. À ce stade-là de la course, c’est Marquez qui commence à reprendre quelque peu du terrain sur le leader. Au passage de la ligne indiquant qu’il ne reste que 4 tours, l’écart est descendu à 6 dixièmes. Rossi, se sachant menacé par la remontée de Marquez, essaye d’accélérer le rythme mais dès le premier virage, il tombe sous la pression de Marquez, met fin à toutes chances de victoire et est écarté définitivement du titre de vice-champion. Marquez se retrouve donc seul en tête pour aller chercher une nouvelle victoire et ne laisser que des miettes à ses adversaires. Zarco, étant donc 2ème, se fait rattraper dans le dernier tour par l’incroyable Rins qui s’adjuge la seconde place après un magnifique GP. Le Français est donc 3ème devant Viñalès, Pedrosa et Dovizioso, qui s’assure le titre de vice-champion du monde.
Le week-end du 18 novembre, c’est le quatrième GP d’Espagne et surtout le dernier de la saison en Communauté Valencienne, à Cheste, sur le circuit Ricardo Tormo. Rossi réalise de mauvais essais excepté en FP2. Il fait 12ème en FP1, 3ème en FP2, 13ème en FP3 et 22ème en FP4. Il doit donc passer par le repêchage pour espérer une meilleure place sur la grille. Il ne parvient d’ailleurs pas à passer ce cap pour se qualifier seulement 16ème. Le dimanche, la piste est toujours mouillée et la pluie fine l’empêche de sécher. Rossi réalise le départ idéal et se retrouve immédiatement dans le Top 10 après avoir gagné 6 positions. En un tour, il est déjà 8ème après s’être débarrassé de Zarco et Iannone. Dans la seconde boucle, Rossi passe 7ème en doublant Aleix Espargaro alors que Rins mène devant Dovizioso, Viñalès et l’incroyable Pol Espargaro sur la KTM. Miller étant aussi dans une remontée folle va dépasser Rossi pendant que Espargaro (Pol) et Marquez attaquent Viñalès. Ce dernier va d’ailleurs perdre de nombreuses places pour se retrouver 8ème, étant dépassé par son coéquipier qui est donc 7ème. Rossi va ensuite poursuivre son ascension dans le classement avec les chutes coup sur coup de Miller et Petrucci donc l’Italien est 5ème. Mais il va tout de suite se retrouver 4ème avec la chute de Pol Espargaro. La dernière chute qui lui permet de monter dans le classement est celle de Marquez qui tombe violemment et offre provisoirement un podium à Rossi. Il ne s’arrête pas là pour autant et commence à grignoter du temps sur Dovizioso. Quelques tours plus tard, c’est la Yamaha de Viñalès qui à son tour part dans les graviers pour assurer la 3ème place finale du championnat à Vale. Et justement, les 3 leaders se regroupent enfin et, à la suite d’une erreur de Rins, Dovizioso et Rossi passent devant lui. C’est maintenant au tour de Rossi d’attaquer pour tenter de prendre la tête. Il essaye mais se rate légèrement et permet à Dovizioso de reprendre les commandes. Dans la ligne droite suivante, ce dernier lève la main pour signaler que la piste est trop mouillée car la pluie a redoublé de force. Très rapidement, la course est arrêtée au drapeau rouge. La course doit en revanche être recommencée car la distance requise pour la laisser ainsi n’a pas été atteinte. Sur la grille du second départ, on trouve donc Rins premier devant Dovizioso et Rossi. La course redémarre donc et Rossi reste 3ème. Dovizioso attaque très vite Rins pour reprendre la tête. Au début, les 3 de devant restent ensemble mais les écarts se forment après quelques tours. C’est à 8 tours de l’arrivée que Rossi dépasse enfin Rins pour la seconde place. Malgré une place quasi acquise, Rossi va chuter à 5 tours de la fin et passer à côté du podium qu’il n’a pas connu depuis le Sachsenring cette année. Il permet indirectement à Pol Espargaro, qui a pu repartir après sa chute de monter sur le premier podium de sa carrière et surtout le premier de KTM. Dovizioso gagne cette course complètement folle qui clos la saison devant Rins et donc Espargaro. La 4ème place revient à l’incroyable Pirro devant Pedrosa qui fêtait l’ultime GP de sa longue carrière. Rossi ayant pu repartir et finir la course, termine 13ème. Il aura connu une saison difficile sans la moindre victoire, la première qu’il vit avec Yamaha. Classement général final après le quatrième GP d’Espagne: 1. Marquez : 321 pts, 2. Dovizioso : 245 pts [-76 pts], 3. Ross i: 198 pts [-123 pts], 4. Viñalès : 193 pts [-128 pts], 5. Rins : 169 pts [-152 pts].
2019: Changement de sponsor, changement d'ère pour Rossi et Yamaha ?
Après le départ du sponsor titre Movistar, Yamaha opte pour Monster Energy, qui revient après 6 ans d'absence pour parrainer Yamaha. Cette année est placé sous le signe du renouveau et de l'espoir d'enfin sortir la tête de l'eau pour l'équipe japonaise mais aussi pour le pilote italien, toujours aussi motivé pour aller éventuellement chercher des places d'honneur ou pourquoi pas, des victoires. Le 16 février 2019 est un jour très spécial pour Valentino puisqu'il fête ses 40 ans, signe une nouvelle fois de sa longévité, et de son omniprésence dans la catégorie reine.
Le 10 mars, c’est le premier GP de la saison, comme traditionnellement au Qatar, à Losail, sur le circuit du même nom. Rossi réalise des essais très contrastés entre les roulages de jour et de nuit, la différence de température l’handicapant beaucoup au niveau du pneu avant. Il fait donc 1er en FP1, 17ème en FP2, 4ème en FP3 et 18ème en FP4. Il doit donc passer par la Q1 en qualification, et comme assez souvent lorsqu’il se retrouve dans cette séance, il n’arrive pas à se repêcher et se qualifie 14ème. Lors du départ, Rossi part en faite 13ème avec le problème de démarrage de Quartararo. Il ne perd ni ne gagne aucune position mais il sort 11ème du premier tour. Dans le tour suivant, il dépasse Miller en s’emparant de la 10ème place à cause d’un souci de mousse de selle qu’il retire pendant la course pour finalement abandonner un peu plus tard. Rossi va prendre la 9ème place après quelques tours tandis que Dovizioso et Marquez mènent. Ensuite, il continue sa remontée en dépassant Nakagami pour se retrouver juste derrière son coéquipier alors qu’il partait de la pole, soit 13 positions devant Rossi ! Dans le même tour, Rins récupère la tête mais Dovizioso repasse dans la ligne droite avec la puissance de la Ducati. Alors qu’on se bat comme des chiffonniers devant, Rossi perd une place au profit de Morbidelli mais la regagne deux tours plus tard. À ce moment-là, les Yamaha perdent du terrain sur les 6 pilotes de tête mais Dovizioso, qui gère la course d’une main de maître, réduit le rythme ce qui leur permet de recoller au bon wagon. Après, Rossi trouve enfin l’ouverture sur Viñalès et en profite directement pour passer Mir quelques virages après sa manœuvre sur son vis-à-vis. À partir d’ici, on dirait que Rossi retrouve du rythme malgré les bons tours des leaders et se rapproche de Petrucci, en difficulté avec ses pneus qu’il va dépasser à 3 tours de l’arrivée pour s’installer en 5ème position. Rossi va même parvenir à rejoindre le groupe de tête composé de Dovizioso, Marquez, Crutchlow et Rins. Dans le dernier virage du dernier tour, Marquez tente le tout pour le tout sur Dovizioso et comme l’an dernier, ce dernier recroise pour s’imposer devant le champion en titre. Crutchlow complète le podium devant Rins et Rossi, excellent 5ème après une belle remontée un peu inespérée et inattendue. Il finit uniquement à 6 dixièmes de la victoire en partant de très loin alors que Viñalès termine seulement 7ème après un énième départ manqué. Classement général après le GP du Qatar: 1. Dovizioso: 25 pts, 2. Marquez: 20 pts [-5 pts], 3. Crutchlow: 16 pts [-9 pts].
Le week-end du 31 mars, c'est le GP d'Argentine, à Termas de Rio Hondo, sur le circuit du même nom. Rossi a un bon feeling avec la moto qui est prouvé par des essais constants. Il se place 10ème en FP1, 6ème en FP2, 7ème en FP3 et 5ème en FP4. Il continue sur cette lancée avec une solide qualification, il s'élancera 4ème sur la grille de départ. Justement, lors du départ, Rossi réalise un bon départ et reste 4ème alors que Marquez, le pole-man, fait le holeshot. En revanche, il réalise un excellent premier tour en dépassant Miller et Dovizioso pour récupérer la seconde place qu'il va perdre juste après face à la puissance de la Ducati. Ensuite, il bataille avec Miller en s'échangeant les positions. Il parvient à le passer et retourne aux affaires avec Dovizioso pour la seconde position. En voulant d'ailleurs la maintenir, il freine trop tard et élargit en ne perdant qu'une position dans l'histoire pour finalement vite revenir sur Dovizioso. Rossi réussit à tenir la 2ème place pendant quatre tours sans pouvoir s'échapper. Dovizioso le repasse ensuite alors qu'il y a beaucoup de dépassements juste derrière eux. Pendant ce temps, Marquez a une avance considérable qu'il ne cesse d'accroître avec un rythme supérieur à tout le monde. Rossi opte alors pour une différente stratégie qui est de rester dans le sillage du pilote Ducati pour qu'ils s'échappent, sachant que Petrucci fait le jeu de son coéquipier en ralentissant un peu la meute composée de Miller et Morbidelli entre autres. Rossi attend le dernier tour pour porter une attaque qui lui permet de prendre la 2ème place à quelques virages de l'arrivée. Sa stratégie porte ses fruits puisqu'il termine second après une course bien gérée mais minuscule par rapport à l'impérial Marquez qui gagne avec 10 secondes d'avance. Dovizioso finit 3ème devant Miller et Rins alors que Viñalès, absent pendant la course, se fait percuter dans le dernier tour par Morbidelli et finit dans les graviers. Classement général après le GP d'Argentine : 1. Marquez: 45 pts, 2. Dovizioso: 41 pts [-4 pts], 3. Rossi: 31 pts [-14 pts].
Le week-end du 14 avril, c'est le GP des États-Unis, au Texas, à Elroy, sur le Circuit of the Americas (COTA). Rossi réalise des essais constants qui le placent 5ème en FP1, 3ème en FP2 et en FP4. Les FP3 sont annulés à cause des conditions météo orageuses qui interdisent le travail des commissaires de piste aux États-Unis et n'autorisent pas les pilotes à courir. Le classement combiné lui permet donc d'accéder à la Q2 directement et il y signe sa meilleure qualification à Austin : il partira 2ème. Dimanche, au départ, Rossi, Marquez et Crutchlow se retrouvent à trois de front mais au premier virage, le classement reste tel quel : Marquez est leader et Rossi se place tout de suite dans sa roue pour ne pas qu'il s'échappe. Mais Marquez se lance dans un rythme effréné que personne n'arrive à suivre et Rossi se fait rattraper par Crutchlow, Miller et Rins sans qu'ils puissent placer une attaque. Quelques tours plus tard, Crutchlow chute alors que Viñalès écope d'un ride through pour départ volé qui détruit encore plus sa première partie de saison déjà bien compliquée. Rossi conserve donc une légère avance sur Miller et Rins et reste 2ème. Alors arrivé aux environs de la mi-course, Rins dépasse Miller sur une erreur de freinage de l'Australien et Marquez est en tête avec une confortable avance sur Rossi mais retournement de situation : Marquez chute alors qu'il avait quasiment course gagnée sur un circuit où il y avait toujours triomphé. Un très léger moment de déconcentration peut tout faire basculer et Marquez ne gagnera pas cette fois-ci. Valentino Rossi mène alors le GP et cette chute le motive mais surtout Rins qui peut aller décrocher sa première victoire en catégorie reine. Ainsi, Rins commence à revenir petit à petit sur Rossi et place son attaque à 4 tours de l'arrivée. Rossi tente immédiatement de reprendre sa position mais il freine beaucoup trop tard pour pouvoir conserver sa position à la sortie du virage. Rossi donne tout dans les derniers hectomètres pour aller ravir la première position en commettant aussi quelques erreurs mais il échoue à 4 petits dixièmes d'Alex Rins qui inscrit enfin son nom dans l'histoire des vainqueurs en catégorie reine. Rossi touche encore la victoire du bout des doigts. La victoire ne lui sourit pas néanmoins il est prêt à prendre sa revanche lors de la prochaine manche. Miller, qui finit assez loin, termine à une honorable 3ème place devant Dovizioso, qui partait de loin. Avec tout ça, le championnat est relancé et voici les conséquences au classement. Classement général après le GP des USA : 1. Dovizioso: 54 pts, 2. Rossi: 51 pts [-3 pts], 3. Rins: 49 pts [-5 pts].
Le numéro
Bien que neuf fois champion du monde, il a toujours préféré porter le numéro 46, il le tient de son père. C'est le numéro qu'il portait à sa première victoire en Grand Prix, en 1979, l'année où Valentino est né. Le fameux numéro 1, destiné au champion du monde, apparaîtra cependant sur sa moto en 2002 sur le carénage de sa Honda (lorsqu'il l'avait superposé sur le numéro 46). Le numéro 1 trouve aussi sa place sur l'épaule droite de sa combinaison.
Surnoms
Durant sa carrière de pilote, il se sera affublé de plusieurs surnoms, dont « Rossifumi » en hommage au pilote japonais Norifumi Abe qu'il admire, puis « Valentinik », en référence au héros de bandes-dessinées Paperinik. Son surnom le plus connu reste « The Doctor » qu'il adopte dès son arrivée en catégorie reine.
Possibles reconversions
Il a un moment été question que Valentino Rossi devienne pilote de Formule 1, il a d'ailleurs fait plusieurs essais chez Ferrari en 2004, 2005 et 2008. Il s'est également essayé au Rallye Automobile.
- 12e au Rallye de Grande-Bretagne en 2008.
- 11e au Rallye de Nouvelle-Zélande en 2006.
- Abandon lors du rallye de Grande-Bretagne en 2002.
- 7 Victoires au Monza Rally Show en 2006, 2007, 2012, 2015, 2016, 2017 & 2018
- 2e au Monza Rally Show en 2005, 2008, 2009, 2011 & 2014.
- 3e au Monza Rally Show en 2004.
- Il a aussi participé à une course d'endurance en GT3 à bord d'une Ferrari F430, qu'il a terminé à la troisième place.
En 2012, il participe également à la première manche des Blancpain Endurance Series qui se déroule à Monza. Avec Alessio Salucci, Il termine 18e à bord d'une Ferrari 458 Italia GT3 engagée sous la bannière du Kessel Racing[76].
Résultats en championnats
Résultats en Championnats du Monde de Vitesse Moto depuis ses débuts en 1996 :
Par saison
Mise à jour après le Grand Prix Moto d'Espagne 2019.
Année | Catégorie | Motos | Courses | Victoires | Podiums | Poles | Meilleurs tours¹ |
Points | Classement final |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1996 | 125 cm3 | Aprilia RS125 | 15 | 1 | 2 | 1 | 2 | 111 | 9e |
1997 | 125 cm3 | Aprilia RS125 | 15 | 11 | 13 | 4 | 7 | 321 | Champion |
1998 | 250 cm3 | Aprilia RS250 | 14 | 5 | 9 | 0 | 3 | 201 | 2e |
1999 | 250 cm3 | Aprilia RS250 | 16 | 9 | 12 | 5 | 8 | 309 | Champion |
2000 | 500 cm3 | Honda NSR 500 | 16 | 2 | 10 | 0 | 5 | 209 | 2e |
2001 | 500 cm3 | Honda NSR 500 | 16 | 11 | 12 | 4 | 10 | 325 | Champion |
2002 | MotoGP | Honda RC211V | 16 | 11 | 15 | 7 | 9 | 355 | Champion |
2003 | MotoGP | Honda RC211V | 16 | 9 | 16 | 9 | 12 | 357 | Champion |
2004 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 16 | 9 | 11 | 5 | 3 | 304 | Champion |
2005 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 17 | 11 | 16 | 5 | 6 | 367 | Champion |
2006 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 17 | 5 | 10 | 5 | 4 | 247 | 2e |
2007 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 18 | 4 | 8 | 4 | 3 | 241 | 3e |
2008 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 18 | 9 | 16 | 2 | 5 | 373 | Champion |
2009 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 17 | 6 | 13 | 7 | 6 | 306 | Champion |
2010 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 14 | 2 | 10 | 1 | 2 | 233 | 3e |
2011 | MotoGP | Ducati Desmosedici | 17 | 0 | 1 | 0 | 1 | 139 | 7e |
2012 | MotoGP | Ducati Desmosedici | 18 | 0 | 2 | 0 | 1 | 163 | 6e |
2013 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 18 | 1 | 6 | 0 | 1 | 237 | 4e |
2014 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 18 | 2 | 14 | 1 | 1 | 295 | 2e |
2015 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 18 | 4 | 15 | 1 | 4 | 325 | 2e |
2016 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 18 | 2 | 10 | 3 | 2 | 249 | 2e |
2017 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 17 | 1 | 6 | 0 | 0 | 208 | 5e |
2018 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 18 | 0 | 5 | 1 | 0 | 198 | 3e |
2019 | MotoGP | Yamaha YZR-M1 | 3 | 0 | 2 | 0 | 0 | 51 | 2e |
Total | 386 | 115 | 234 | 65 | 95 | 6124 | 9 titres |
¹ Meilleurs tours en course
Résultats détaillés
Mise à jour après le Grand Prix Moto d'Espagne 2019.
Année | Cat. | Moto | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | Classement | Points |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1996 | 125 cm3 | Aprilia | MAL 6 |
INA 11 |
JPN 11 |
SPA 4 |
ITA 4 |
FRA Ab. |
NED Ab. |
GER 5 |
GBR Ab. |
AUT 3 |
CZE 1 |
IMO 5 |
CAT Ab. |
BRA Ab. |
AUS 14 |
9e | 111 | ||||
1997 | 125 cm3 | Aprilia | MAL 1 |
JPN Ab. |
SPA 1 |
ITA 1 |
AUT 2 |
FRA 1 |
NED 1 |
IMO 1 |
GER 1 |
BRA 1 |
GBR 1 |
CZE 3 |
CAT 1 |
INA 1 |
AUS 6 |
1er | 321 | ||||
1998 | 250 cm3 | Aprilia | JPN Ab. |
MAL Ab. |
SPA 2 |
ITA 2 |
FRA 2 |
MAD Ab. |
NED 1 |
GBR Ab. |
GER 3 |
CZE Ab. |
IMO 1 |
CAT 1 |
AUS 1 |
ARG 1 |
2e | 201 | |||||
1999 | 250 cm3 | Aprilia | MAL 5 |
JPN 7 |
SPA 1 |
FRA Ab. |
ITA 1 |
CAT 1 |
NED 2 |
GBR 1 |
GER 1 |
CZE 1 |
IMO 2 |
VAL 8 |
AUS 1 |
RSA 1 |
BRA 1 |
ARG 3 |
1er | 309 | |||
2000 | 500 cm3 | Honda | RSA Ab. |
MAL Ab. |
JPN 11 |
SPA 3 |
FRA 3 |
ITA 12 |
CAT 3 |
NED 6 |
GBR 1 |
GER 2 |
CZE 2 |
POR 3 |
VAL Ab. |
BRA 1 |
PAC 2 |
AUS 3 |
2e | 209 | |||
2001 | 500 cm3 | Honda | JPN 1 |
RSA 1 |
SPA 1 |
FRA 3 |
ITA Ab. |
CAT 1 |
NED 2 |
GBR 1 |
GER 7 |
CZE 1 |
POR 1 |
VAL 11 |
PAC 1 |
AUS 1 |
MAL 1 |
BRA 1 |
1er | 325 | |||
2002 | MotoGP | Honda | JPN 1 |
RSA 2 |
SPA 1 |
FRA 1 |
ITA 1 |
CAT 1 |
NED 1 |
GBR 1 |
GER 1 |
CZE Ab. |
POR 1 |
BRA 1 |
PAC 2 |
MAL 2 |
AUS 1 |
VAL 2 |
1er | 355 | |||
2003 | MotoGP | Honda | JPN 1 |
RSA 2 |
SPA 1 |
FRA 2 |
ITA 1 |
CAT 2 |
NED 3 |
GBR 3 |
GER 2 |
CZE 1 |
POR 1 |
BRA 1 |
PAC 2 |
MAL 1 |
AUS 1 |
VAL 1 |
1er | 357 | |||
2004 | MotoGP | Yamaha | RSA 1 |
SPA 4 |
FRA 4 |
ITA 1 |
CAT 1 |
NED 1 |
BRA Ab. |
GER 4 |
GBR 1 |
CZE 2 |
POR 1 |
JPN 2 |
QAT Ab. |
MAL 1 |
AUS 1 |
VAL 1 |
1er | 304 | |||
2005 | MotoGP | Yamaha | SPA 1 |
POR 2 |
CHN 1 |
FRA 1 |
ITA 1 |
CAT 1 |
NED 1 |
USA 3 |
GBR 1 |
GER 1 |
CZE 1 |
JPN Ab. |
MAL 2 |
QAT 1 |
AUS 1 |
TUR 2 |
VAL 3 |
1er | 367 | ||
2006 | MotoGP | Yamaha | SPA 14 |
QAT 1 |
TUR 4 |
CHN Ab. |
FRA Ab. |
ITA 1 |
CAT 1 |
NED 8 |
GBR 2 |
GER 1 |
USA Ab. |
CZE 2 |
MAL 1 |
AUS 3 |
JPN 2 |
POR 2 |
VAL 13 |
2e | 247 | ||
2007 | MotoGP | Yamaha | QAT 2 |
SPA 1 |
TUR 10 |
CHN 2 |
FRA 6 |
ITA 1 |
CAT 2 |
GBR 4 |
NED 1 |
GER Ab. |
USA 4 |
CZE 7 |
RSM Ab. |
POR 1 |
JPN 13 |
AUS 3 |
MAL 5 |
VAL Ab. |
3e | 241 | |
2008 | MotoGP | Yamaha | QAT 5 |
SPA 2 |
POR 3 |
CHN 1 |
FRA 1 |
ITA 1 |
CAT 2 |
GBR 2 |
NED 11 |
GER 2 |
USA 1 |
CZE 1 |
RSM 1 |
IND 1 |
JPN 1 |
AUS 2 |
MAL 1 |
VAL 3 |
1er | 373 | |
2009 | MotoGP | Yamaha | QAT 2 |
JPN 2 |
SPA 1 |
FRA 16 |
ITA 3 |
CAT 1 |
NED 1 |
USA 2 |
GER 1 |
GBR 5 |
CZE 1 |
IND Ab. |
RSM 1 |
POR 4 |
AUS 2 |
MAL 3 |
VAL 2 |
1er | 306 | ||
2010 | MotoGP | Yamaha | QAT 1 |
SPA 3 |
FRA 2 |
ITA DNS |
GBR INJ |
NED INJ |
CAT INJ |
GER 4 |
USA 3 |
CZE 5 |
IND 4 |
RSM 3 |
ARA 6 |
JPN 3 |
MAL 1 |
AUS 3 |
POR 2 |
VAL 3 |
3e | 233 | |
2011 | MotoGP | Ducati | QAT 7 |
SPA 5 |
POR 5 |
FRA 3 |
CAT 5 |
GBR 6 |
NED 4 |
ITA 6 |
GER 9 |
USA 6 |
CZE 6 |
IND 10 |
RSM 7 |
ARA 10 |
JAP Ab. |
AUS Ab. |
MAL C |
VAL Ab. |
7e | 139 | |
2012 | MotoGP | Ducati | QAT 10 |
SPA 9 |
POR 7 |
FRA 2 |
CAT 7 |
GBR 9 |
NED 9 |
GER 6 |
ITA 5 |
USA Ab. |
IND 7 |
CZE 7 |
RSM 2 |
ARA 8 |
JAP 7 |
MAL 5 |
AUS 7 |
VAL 10 |
6e | 163 | |
2013 | MotoGP | Yamaha | QAT 2 |
AME 6 |
SPA 4 |
FRA 12 |
ITA Ab. |
CAT 4 |
NED 1 |
GER 3 |
USA 3 |
IND 4 |
CZE 4 |
GBR 4 |
RSM 4 |
ARA 3 |
MAL 4 |
AUS 3 |
JAP 6 |
VAL 4 |
4e | 237 | |
2014 | MotoGP | Yamaha | QAT 2 |
AME 8 |
ARG 4 |
SPA 2 |
FRA 2 |
ITA 3 |
CAT 2 |
NED 5 |
GER 4 |
IND 3 |
CZE 3 |
GBR 3 |
RSM 1 |
ARA Ab. |
JAP 3 |
AUS 1 |
MAL 2 |
VAL 2 |
2e | 295 | |
2015 | MotoGP | Yamaha | QAT 1 |
AME 3 |
ARG 1 |
SPA 3 |
FRA 2 |
ITA 3 |
CAT 2 |
NED 1 |
GER 3 |
IND 3 |
CZE 3 |
GBR 1 |
RSM 5 |
ARA 3 |
JAP 2 |
AUS 4 |
MAL 3 |
VAL 4 |
2e | 325 | |
2016 | MotoGP | Yamaha | QAT 4 |
ARG 2 |
AME Ab. |
SPA 1 |
FRA 2 |
ITA Ab. |
CAT 1 |
NED Ab |
GER 8 |
AUT 4 |
CZE 2 |
GBR 3 |
RSM 2 |
ARA 3 |
JAP Ab. |
AUS 2 |
MAL 2 |
VAL 4 |
2e | 249 | |
2017 | MotoGP | Yamaha | QAT 3 |
ARG 2 |
AME 2 |
SPA 10 |
FRA Ab. |
ITA 4 |
CAT 8 |
NED 1 |
GER 5 |
CZE 4 |
AUT 7 |
GBR 3 |
RSM INJ |
ARA 5 |
JAP Ab. |
AUS 2 |
MAL 7 |
VAL 5 |
5e | 208 | |
2018 | MotoGP | Yamaha | QAT 3 |
ARG Ab. |
AME 4 |
SPA 5 |
FRA 3 |
ITA 3 |
CAT 3 |
NED 5 |
GER 2 |
CZE 4 |
AUT 6 |
GBR C |
RSM 7 |
ARA 8 |
THA 4 |
JAP 4 |
AUS 6 |
MAL Ab. |
VAL 13 |
3e | 198 |
2019 | MotoGP | Yamaha | QAT 5 |
ARG 2 |
AME 2 |
SPA |
FRA |
ITA |
CAT |
NED |
GER |
CZE |
AUT |
GBR |
RSM |
ARA |
THA |
JAP |
AUS |
MAL |
VAL |
2e | 51 |
Notes :
- * Saison en cours
Couleur | Résultat |
---|---|
Or | Vainqueur |
Argent | 2e place |
Bronze | 3e place |
Vert | Terminé, dans les points |
Bleu | Terminé, pas dans les points |
Violet | Abandon (Ab.) ou (Ret) |
Non classé (NC) | |
Rouge | Pas qualifié (DNQ) |
Noir | Disqualifié (DSQ) |
Blanc | Pas au départ (DNS) |
Forfait (WD) | |
Blanc | N'a pas participé (DNP) |
Blessé (INJ) | |
Exclu (EX) | |
Course annulée (C) |
Par Grand Prix
Mise à jour après le Grand Prix Moto d'Espagne 2019.
Par catégorie
Mise à jour après le Grand Prix Moto d'Espagne 2019.
Catégories | Années | 1er GP | 1er Podium | 1re Victoire | Courses | Victoires | Podiums | Pole Positions | Meilleurs tours¹ | Points | Titres |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
125 cm3 | 1996-1997 | Malaisie 1996 | Autriche 1996 | Rep.Tchèque 1996 | 30 | 12 | 15 | 5 | 9 | 432 | 1 |
250 cm3 | 1998-1999 | Japon 1998 | Espagne 1998 | Pays-Bas 1998 | 30 | 14 | 21 | 5 | 11 | 510 | 1 |
500 cm3 | 2000-2001 | Af. du Sud 2000 | Espagne 2000 | Grande-Bretagne 2000 | 32 | 13 | 23 | 4 | 15 | 534 | 1 |
MotoGP | 2002-2018 | Japon 2002 | Japon 2002 | Japon 2002 | 294 | 76 | 175 | 51 | 60 | 4648 | 6 |
Total | 1996-2018 | 386 | 115 | 234 | 65 | 95 | 6124 | 9 |
¹ Meilleurs tours en course
Par constructeur
Mise à jour après le Grand Prix Moto d'Espagne 2019.
Constructeur | Catégorie | Saisons | Courses | Victoires | Podiums | Poles | Meilleurs tours | Points | Titres |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Aprilia | 125 cm3, 250 cm3 | 4 | 60 | 26 | 36 | 10 | 20 | 942 | 2 |
Honda | 500 cm3, MotoGP | 4 | 64 | 33 | 54 | 20 | 36 | 1246 | 3 |
Ducati | MotoGP | 2 | 35 | 0 | 3 | 0 | 2 | 302 | 0 |
Yamaha | MotoGP | 14 | 227 | 56 | 141 | 35 | 37 | 3634 | 4 |
Palmarès
Mise à jour après le Grand Prix Moto d'Espagne 2019.
- 24 saisons (2 en 125 cm3 / 2 en 250 cm3 / 2 en 500 cm3 et 18 en Moto GP).
- 21 saisons consécutives avec au moins un meilleur tour en course.
- 20 saisons consécutives en catégorie reine.
- 15 saisons consécutives avec au moins une victoire.
- 9 titres de champion du monde (1 en 125 cm3 en 1997 / 1 en 250 cm3 en 1999/ 1 en 500 cm3 et 6 en Moto GP de 2001 à 2005 et de 2008 à 2009).
- 6 places de vice-champion du monde (1 en 250 cm3 en 1998 / 1 en 500 cm3 en 2000 / 4 en MotoGP en 2006, 2014, 2015 et 2016).
- 3 places de 3e en championnat du monde en 2007, 2010 et 2018.
- 386 départs en Grands Prix de Vitesse Moto (Record).
- 173 départs de la première ligne (Record).
- 326 Grands Prix en catégorie reine (500 cm3 & Moto GP) (Record).
- 294 Grands Prix en catégorie Moto GP (Record).
- 115 victoires (76 en Moto GP / 13 en 500 cm3 / 14 en 250 cm3 / 12 en 125 cm3).
- 67 deuxième place.
- 52 troisième place.
- 65 pole positions (51 en Moto GP / 4 en 500 cm3 / 5 en 250 cm3 / 5 en 125 cm3).
- 55 pole positions en catégorie reine, 2° derrière Mickael Doohan (58).
- 41 victoires depuis la pole position (33 en Moto GP, 3 en 500 cm3, 1 en 250 cm3, 4 en 125 cm3).
- 234 podiums (175 en Moto GP / 23 en 500 cm3 / 21 en 250 cm3 / 15 en 125 cm3) (Record).
- 198 podiums en catégorie reine (Record).
- 95 meilleurs tours en course, 2e derrière Giacomo Agostini (117).
- 75 meilleurs tours en course en catégorie reine (Record).
- 26 Hat Tricks (pole position, meilleur tour et victoire dans le même week-end).
- 344 arrivées dans les points (Record).
- 40 abandons & 1 course annulée.
- Nombre de points gagnés en championnat du monde : 6 124 (Record).
- Nombre de points gagnés en catégorie reine (500 cm3 & Moto GP) : 5 182 (Record).
- Nombre de points gagnés en catégorie Moto GP : 4 648 (Record).
- Endurance : victoire aux 8 Heures de Suzuka en 2001 avec Colin Edwards.
Victoires en 125 cm3 : 12
Victoires en 250 cm3 : 14
Victoires en 500 cm3 et Moto GP : 89*
- Sur fond bleu les victoires en 500 cm3
Victoires diverses
- Sextuple vainqueur du Monza Rally Show :
- 2006 (copilote Carlo Cassina, sur Ford Fiesta WRC).
- 2007 (copilote Carlo Cassina, sur Ford Fiesta WRC).
- 2012 (copilote Carlo Cassina, sur Ford Fiesta WRC).
- 2015 (copilote Carlo Cassina, sur Ford Fiesta WRC).
- 2016 (copilote Carlo Cassina, sur Ford Fiesta WRC).
- 2017 (copilote Carlo Cassina, sur Ford Fiesta WRC).
- 2018 (copilote Carlo Cassina, sur Ford Fiesta WRC).
Records
Mise à jour après le Grand Prix Moto d'Espagne 2019.
- Valentino Rossi fut l'un des plus jeunes champions du monde dans la catégorie reine (après Freddy Spencer, Marc Marquez, Mike Hailwood et John Surtees).
- Valentino Rossi est le plus vieux pilote à avoir obtenu un titre de champion du monde en Moto GP (Moto GP Malaisie 2009), soit 30 ans & 249 jours.
- Il fut le plus jeune à être sacré dans trois catégories différentes, les seuls autres furent Phil Read (125, 250 et 500 cm3), Mike Hailwood (250, 350 et 500 cm3), Marc Marquez (125, Moto 2, Moto GP)
- Il est le seul à avoir eu un titre dans cinq catégories différentes, si l'on considère la 500 cm3 et la MotoGP (990 cm3 et 800 cm3) comme trois catégories.
- Il est le deuxième pilote de l'histoire ayant réussi à décrocher au moins sept titres dans la catégorie reine (500 cm3 ou MotoGP), Giacomo Agostini en ayant remporté huit.
- Il est le premier pilote à remporter au moins neuf Grands Prix par saison pendant cinq années consécutives.
- Neuf fois champion du monde (derrière Giacomo Agostini).
- Il a remporté des victoires dans cinq catégories différentes, 125, 250 & 500 cm3, 800 & 990 cm3 Moto GP (Record).
- 115 victoires en Grand Prix (derrière Giacomo Agostini 122 victoires).
- 89 victoires en catégorie reine (Record).
- 234 podiums en championnat du monde moto depuis ses débuts (Record).
- 198 podiums en catégorie reine (500 cm3 & Moto GP), (Record).
- Grâce à sa victoire au Grand Prix du Qatar en 2010, Valentino Rossi est devenu le premier pilote de l’histoire à avoir remporté au moins un Grand Prix par saison durant quinze saisons successives.
- Durant la saison 2003, il finit sur le podium de chaque course du championnat (finissant neuf fois en 1re position, cinq fois sur la 2e marche du podium et deux fois en 3e position).
- 23 Podiums consécutifs (saisons 2003, 2004 & 2005) en Moto GP (Record).
- Depuis le 31 mars 2019, après le Grand Prix d'Argentine à Termas de Rio Hondo, il est le seul pilote à avoir dépassé les 6100 points en Grand Prix Moto (Record).
- Depuis le 7 octobre 2018, après le Grand Prix dé Thaïlande à Buriram, il est le seul pilote à avoir dépassé les 5100 points en Catégorie Reine (Record).
- Depuis le 10 mars 2019, après le Grand Prix du Qatar à Losail, il est le seul pilote à avoir dépassé les 4600 points en catégorie Moto GP (Record).
- Depuis le 25 juin 2017, après le Grand Prix des Pays-Bas à Assen, il est plus vieux pilote à remporter un Grand Prix Moto en Moto GP (38 ans & 129 jours).
- Depuis le 2 juin 2018, après le Grand Prix d'Italie au Mugello, il est le plus vieux pilote à décrocher la pole position en Moto GP (39 ans & 107 jours).
- Depuis le 13 avril 2019, après le Grand Prix des Amériques à Austin, il est le plus vieux pilote à se qualifier en première ligne d'une course Moto GP (40 ans & 57 jours).
- 326 départs en catégorie reine (Record).
- Record de longévité entre son premier podium (A 1 Ring Spielberg, Autriche 125 cm3 le 4 août 1996) et son dernier podium (Austin, GP des Amériques le 14 avril 2019) en championnat du monde de moto vitesse, soit 22 ans & 220 jours.
- Record de longévité entre sa première victoire (Brno, République Tchèque 125 cm3 le 18 août 1996) et sa dernière victoire (Assen, Pays-Bas Moto GP le 25 juin 2017) en championnat du monde de moto vitesse, soit 20 ans & 311 jours.
- Record de longévité entre sa première pole position (Brno, République Tchèque 125 cm3 le 18 août 1996) et sa dernière pole position (Mugello, Italie Moto GP le 2 juin 2018) en championnat du monde de moto vitesse, soit 21 ans & 285 jours.
- Record de longévité entre sa première victoire en 500 cm3 (Donington Park, Grande-Bretagne 9 juillet 2000) et sa dernière victoire en Moto GP (Assen, Pays-Bas le 25 juin 2017), soit 16 ans & 351 jours.
- Valentino Rossi a couru sur 39 circuits différents depuis ses débuts en championnat du monde de moto, il a remporté au moins une victoire sur 30 d'entre eux.
- 23 participations consécutives au Grand Prix d'Espagne (Circuit Permanent de Jerez, 9 victoires/15 Podiums).
- 23 participations consécutives au Grand Prix de la République Tchèque (Circuit de Brno, 7 victoires/14 Podiums).
- 22 participations consécutives au Grand Prix d'Italie (Circuit du Mugello, 9 victoires/14 Podiums).
- 22 participations consécutives au Grand Prix de Catalogne (Circuit de Montmelo, 10 victoires/16 Podiums).
- 22 participations consécutives au Grand Prix des Pays-Bas (TT Circuit Assen, 10 victoires/13 Podiums).
- 22 participations consécutives au Grand Prix d'Australie (Circuit de Phillip Island, 8 victoires/16 Podiums).
- 21 participations consécutives au Grand Prix d'Allemagne (Circuit du Sachsenring, 5 victoires/12 Podiums).
- 20 participations consécutives au Grand Prix de la Communauté de Valence (Circuit de Valence, 2 victoires/8 Podiums).
- 19 participations consécutives au Grand Prix de France (Circuit du Mans, 3 victoires/13 Podiums).
- 19 participations consécutives au Grand Prix de Malaisie (Circuit de Sepang, 6 victoires/12 Podiums).
- 16 participations consécutives au Grand Prix du Japon (Circuit de Motegi, 1 victoire/7 Podiums).
- 16 participations consécutives au Grand Prix du Qatar (Circuit de Losail, 4 victoires/10 Podiums).
- 14 participations consécutives au Grand Prix de Grande-Bretagne (Circuit de Donington Park, 7 victoires/10 Podiums).
Statistiques
Toutes catégories confondues, sur les 386 Grands Prix auxquels Valentino Rossi a participé :
- il en a gagné 115, soit 30,03 % de victoires ;
- il termine second 67 fois, soit 16,19 % du temps ;
- il termine troisième 52 fois soit 13,58 % du temps.
Depuis le début de sa carrière, il termine 60,31 % du temps sur le podium. Il possède également un taux de réussite de 16,97 % pour la pole position.
500 cm3/MotoGP | 250 cm3 | 125 cm3 | Total | |
Nb de victoires | 32,58 % | 46,67 % | 40 % | 31,59 % |
Nb de 2e position | 18,18 % | 12,30 % | 3,33 % | 17,58 % |
Nb de 3e position | 14,29 % | 6,67 % | 6,67 % | 13,19 % |
Nb de podiums | 52,47 % | 70 % | 50 % | 62,36 % |
Nb de pole positions | 14,83 % | 16,67 % | 16,67 % | 17,58 % |
Vie privée
Famille
Valentino Rossi est le fils de Graziano Rossi, cinquième du championnat du monde 500 cm3 en 1980. Il a un demi-frère, né d'une seconde union de sa mère : de 18 ans son cadet, Luca Marini est lui aussi pilote moto[77].
Passions
Rossi essaye de garder sa vie privée assez secrète même s'il ne cache pas sa passion pour le football et pour l'équipe de l'Inter Milan. Sur le podium du GP d'Argentine 2015, il porte le maillot de la légende du football, Diego Maradona
Animaux
Rossi possédait un chien[78] connu sous le célèbre nom de Guido. Il s'agissait d'un bulldog anglais. Ce chien a été longtemps la mascotte et le porte bonheur de Rossi. Il a été représenté sur sa moto ou peint sur son capot de selle. Rossi a durant plusieurs années fait évoluer la représentation de Guido, le déguisant en inuit lorsqu'il avait 32 points de retard au championnat en 2006 ou l'affublant d'un costume de prisonnier après sa victoire à Brno en 2003. Guido est décédé juste après le Grand Prix d'Australie en 2008. En hommage à celui-ci, Rossi l'a alors peint en ange flottant au-dessus des nuages.
Philanthropie et engagements
Avant le Grand Prix d'Afrique du Sud 2002, Valentino a rendu visite à des enfants séropositifs dans un centre qui leur est affecté à Welkom[79].
Jeux vidéo
En 2016, Valentino Rossi a droit à son propre jeu vidéo de moto ; Valentino Rossi: The Game. Développé et édité par Milestone, il fait suite à MotoGP 15.
Casques
Depuis ses débuts en 1996, Valentino Rossi a arboré de nombreux casques créés par son ami Aldo Drudi qui témoignent de son extravagance. La représentation parfois symbolique du soleil et de la lune est une constante qui revient de manière récurrente dans la décoration de ses casques.
Popularité
Le fan-club de Rossi bénéficie de la réservation d'une colline pour assister au grand-prix du Circuit du Mugello.[réf. nécessaire]
Le public apprécie son palmarès semblable à celui d'icônes telles que Mike Hailwood et Giacomo Agostini, ainsi que son apparent mépris du danger et les sketchs qu'il présente, lors de ses victoires, avec ses copains d'enfance de Tavullia, petit village situé près de Pesaro.
Valentino Rossi est le pilote de course le plus doué de sa génération et un des plus doués de l'histoire de la moto de vitesse. Il semble apprécier plus que tout la bagarre en course, surtout contre son grand rival italien Max Biaggi ou contre Sete Gibernau, comme à Jerez au Grand Prix d’Espagne 2005 où il s’imposa au prix d’un dépassement musclé et audacieux.
Sa famille et lui ont déménagé à Tavullia. La limitation de vitesse y est fixée à 46 km/h pendant les courses en hommage au numéro avec lequel il court.
Publications
- Valentino Rossi e Enrico Borghi, Pensa se non ci avessi provato - L'autobiografia, Milano, Mondadori, 2005, (ISBN 88-04-54738-3).
Notes et références
- « La fiche de VALENTINO ROSSI. MOTO - L'Equipe.fr », sur www.lequipe.fr (consulté le )
- « Présentation Monster Energy Yamaha MotoGP Team | Événement | Motorsport.com », sur fr.motorsport.com (consulté le )
- Retour sur la campagne 2002 de Rossi - http://www.motogp.com, 21 septembre 2002
- Rossi remporte le Championnat du Monde avec sa 7e victoire de la saison - http://www.motogp.com, 12 octobre 2003
- Valentino Rossi : En route vers de nouveaux records - http://www.motogp.com, 14 avril 2004
- Rossi et Honda confirment leur séparation après une dernière victoire à Valencia - http://www.motogp.com, 2 novembre 2003
- Le discours d'adieu de Rossi à Honda - http://www.motogp.com, 4 novembre 2003
- Rossi signe un contrat de deux ans avec Yamaha - http://www.motogp.com, 10 novembre 2003
- Honda rejette la requête de Yamaha de laisser Rossi rouler à Sepang - http://www.motogp.com, 14 novembre 2003
- Rossi : le titre de tous les records - http://www.motogp.com, 23 octobre 2004
- Le dernier virage de Jerez - http://www.moto-net.com, 14 avril 2005
- Rossi décroche une autre victoire historique - http://www.motogp.com, 1er mai 2005
- 150e Grand Prix pour Valentino Rossi - http://www.motogp.com, 29 juillet 2005
- Rossi au niveau de Hailwood - http://www.motogp.com, 31 juillet 2005
- Valentino Rossi confirmé chez Yamaha pour 2006 - http://www.motogp.com, 2 août 2005
- Rossi fête son titre en Malaisie - http://www.motogp.com, 25 septembre 2005
- Fin de série pour Rossi - http://www.motogp.com, 30 mars 2006
- Rossi fait jeu égal avec Doohan - http://www.motogp.com, 12 avril 2006
- Nouveau revers pour de Rossi - http://www.motogp.com, 14 mai 2006
- GP France - Le Mans (5/17) : Malgré ses déboires, Valentino Rossi (Yamaha) reste le King - www2.yamaha-motor.fr, 21 mai 2006
- Rossi prolonge chez Yamaha pour 2007 - http://www.motogp.com, 1er juin 2006
- Rossi vise de nouveaux records - http://www.motogp.com, 8 juin 2006
- Rossi blessé à Assen - http://www.motogp.com, 22 juin 2006
- Rossi, le docteur courage - http://www.motogp.com, 24 juin 2006
- GP bwin.com de Valence : le dernier acte - http://www.motogp.com, 24 octobre 2006
- Rossi assume sa défaite et rend hommage à Hayden - http://www.motogp.com, 29 octobre 2006
- Rossi chez Yamaha jusqu'en 2008 - http://www.motogp.com, 1er février 2007
- Rossi : `Stoner a fait un sans-faute´ - http://www.motogp.com, 10 mars 2007
- Le strike de Rossi - http://www.motogp.com, 26 mars 2007
- Le Grand Prix de Turquie tour par tour - http://www.moto-net.com, 23 avril 2007
- Rossi triomphe au Mugello - http://www.motogp.com, 3 juin 2007
- Rossi atteint de nouveaux sommets - http://www.motogp.com, 5 juin 2007
- Rossi à la relance - http://www.motogp.com, 14 août 2007
- Rossi : `Stoner mérite le titre´ - http://www.motogp.com, 3 septembre 2007
- Rossi touché à la main et incertain pour la course - http://www.motogp.com, 3 novembre 2007
- Moto GP - Brivio: « J'ai peur que Rossi nous quitte » - Caradisiac.com, 19 janvier 2008
- Rossi remporte sa première victoire avec Bridgestone - http://www.motogp.com, 4 mai 2008
- Valentino Rossi (Yamaha M1) passe à l’offensive ! - www2.yamaha-motor.fr, 15 mai 2008
- Rossi (M1) ajoute un 7e succès à son palmarès du Mugello ! - www2.yamaha-motor.fr, 1er juin 2008
- Rossi part de Barcelone sur une bonne note - http://www.motogp.com, 10 juin 2008
- Le paddock rend hommage à Rossi pour son 200e Grand Prix - http://www.motogp.com, 22 juin 2008
- Rossi : `J'ai fait une erreur´ - http://www.motogp.com, 28 juin 2008
- Rossi reprend la main - http://www.motogp.com, 13 juillet 2008
- Rossi chez Yamaha jusqu'en 2010 - http://www.motogp.com, 19 juillet 2008
- Rossi : `Agressif mais fair-play´ - http://www.motogp.com, 20 juillet 2008
- Rossi quitte Brno en pleine confiance pour la fin de la saison - http://www.motogp.com, 22 août 2008
- Rossi continue d'écrire l'histoire du MotoGP à Indianapolis - http://www.motogp.com, 14 septembre 2008
- Burgess revient sur la victoire de Rossi à Indianapolis - http://www.motogp.com, 17 septembre 2008
- Les leaders du MotoGP commentent le passage au pneu unique - http://www.motogp.com, 3 octobre 2008
- Les dirigeants de Yamaha commentent le triomphe de Rossi - http://www.motogp.com, 28 septembre 2008
- Rossi de nouveau Champion du Monde, deux ans après - http://www.motogp.com, 28 septembre 2008
- Rossi : `Le meilleur résultat que je pouvais espérer´ - http://www.motogp.com, 5 octobre 2008
- Agostini rend hommage à Rossi - http://www.motogp.com, 10 novembre 2008
- Rossi remercie ses équipiers pour leur travail décisif - http://www.motogp.com, 3 mai 2009
- Dure journée pour Rossi - http://www.motogp.com, 17 mai 2009
- Rossi satisfait d’être sur le podium - http://www.motogp.com, 31 mai 2009
- Rossi remporte sa 99e victoire dans le dernier virage de Montmeló - http://www.motogp.com, 14 juin 2009
- Rossi commente sa 100e victoire - http://www.motogp.com, 27 juin 2009
- Rossi se félicite de sa première ‘vraie’ pole de 2009 - http://www.motogp.com, 26 juin 2009
- Les 100 victoires en Grand Prix de Rossi - Les statistiques - http://www.motogp.com, 30 juin 2009
- Rossi souligne l’importance de ses 20 points - http://www.motogp.com, 5 juillet 2009
- Rossi commente sa victoire en Allemagne - http://www.motogp.com, 19 juillet 2009
- Résultats mitigés pour Fiat Yamaha en Angleterre - http://www.motogp.com, 26 juillet 2009
- Rossi commente un nouveau succès - http://www.motogp.com, 16 août 2009
- Rossi veut oublier son erreur d’Indy à Rimini - http://www.motogp.com, 3 septembre 2009
- Rossi: ‘Un week-end parfait’ - http://www.motogp.com, 6 septembre 2009
- Rossi: ‘Un problème à résoudre avant Phillip Island’ - http://www.motogp.com, 4 octobre 2009
- Rossi se prépare à contre-attaquer à Phillip Island - http://www.motogp.com, 13 octobre 2009
- Rossi fait un pas décisif vers le titre - http://www.motogp.com, 18 octobre 2009
- Rossi: ‘Une grande réussite’ - http://www.motogp.com, 25 octobre 2009
- Fiat Yamaha conclut une saison pleine de réussites - http://www.motogp.com, 9 novembre 2009
- Yamaha annonce la fin de son partenariat avec Valentino Rossi - Yamaha Motor France, 15 août 2010
- Des obsèques émouvantes et rock’n’roll pour Marco Simoncelli - automoto365.com, 27 octobre 2011
- Brivio et Uccio démentent le retrait de Valentino Rossi - automoto365.com, 24 octobre 2011
- MotoGP - Misano 2014 : Première victoire de la saison pour Rossi et Yamaha, http://www.tf1, 14 septembre 2014.
- « Monza 3 Hours 2012 - Race Results - Racing Sports Cars », sur www.racingsportscars.com (consulté le )
- Le frère de Valentino Rossi remporte son premier titre - automoto365.com, 20 septembre 2011
- Guido, le chien de Rossi - ValentinoRossi.fr, blogue consacré à Valentino Rossi
- Rossi visite un centre médical destiné aux enfants séropositifs - http://www.motogp.com, 18 avril 2002
Annexes
Article connexe
Liens externes
- (it) (en) Site officiel
- (fr) Valentino Rossi sur motogp.com
- (fr) Valentino Rossi sur moto-journal.fr