« Étienne de Perier » : différence entre les versions
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Le {{date-|21 septembre 1719}}, il épouse Catherine Le Chibelier, fille d'un [[échevin]] du [[Le Havre|Havre]] et veuve de l'[[officier de marine]] Chambellan Graton<ref name="Roussel"> {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Claude-Youenn Roussel|titre=Esclaves, café et belle-mère, de Brest à Saint-Domingue|passage=18-22|éditeur=SPM|année=2015|date=2015|pages totales=325|isbn=9782917232279|lire en ligne=https://www.google.fr/search?biw=1366&bih=620&tbm=bks&ei=yayIX73yENPh-gSxsrGQAg&q=%22Catherine+Le+Chibelier%2C+veuve+Chambellan%22&oq=%22Catherine+Le+Chibelier%2C+veuve+Chambellan%22&gs_l=psy-ab.12...66285.96459.0.99374.72.48.4.5.5.0.260.5038.20j24j2.46.0....0...1c.1.64.psy-ab..22.11.912...0.0.xyKvGSTmEhw#spf=1602792750546}}.</ref>. De ce mariage naissent trois fils et une fille<ref name=":p93" /> : |
Le {{date-|21 septembre 1719}}, il épouse Catherine Le Chibelier, fille d'un [[échevin]] du [[Le Havre|Havre]] et veuve de l'[[officier de marine]] Chambellan Graton<ref name="Roussel"> {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Claude-Youenn Roussel|titre=Esclaves, café et belle-mère, de Brest à Saint-Domingue|passage=18-22|éditeur=SPM|année=2015|date=2015|pages totales=325|isbn=9782917232279|lire en ligne=https://www.google.fr/search?biw=1366&bih=620&tbm=bks&ei=yayIX73yENPh-gSxsrGQAg&q=%22Catherine+Le+Chibelier%2C+veuve+Chambellan%22&oq=%22Catherine+Le+Chibelier%2C+veuve+Chambellan%22&gs_l=psy-ab.12...66285.96459.0.99374.72.48.4.5.5.0.260.5038.20j24j2.46.0....0...1c.1.64.psy-ab..22.11.912...0.0.xyKvGSTmEhw#spf=1602792750546}}.</ref>. De ce mariage naissent trois fils et une fille<ref name=":p93" /> : |
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* Étienne Louis de Perier est né en 1720. Il est [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] de [[port]] le 9 juillet 1751, puis [[lieutenant de vaisseau]]<ref name=":10" /> et [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis]] le 25 juillet 1754. Il participe à de nombreuses [[Campagne militaire|campagnes]] militaires et est présent lors de la capture du [[HMS Northumberland (1705)|HMS ''Northumberland'']] le [[Combat du 19 mai 1744|19 mai 1744]], aux côtés de son père. Il meurt en 1756 en [[mer des Caraïbes]], emporté par une [[épidémie]], à seulement 36 ans<ref name=":p93" /> alors qu'il commande l'''Émeraude'' de 28 canons<ref name=":14">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Alain Boulaire|titre=Kerguelen: Le phénix des mers australes|éditeur=France-Empire|pages totales=248|isbn=2307181326|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=neIfEAAAQBAJ&dq=%22perrier+de+salvert%22+&lr=&hl=fr&source=gbs_navlinks_s}}</ref>, de la division navale de son père<ref name="+1">Archives navales, marine ancienne, B4.68, 18 octobre 1755.</ref>. |
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* François Alexis de Perier est né en 1724 et mort la même année<ref name="Roussel" />. |
* François Alexis de Perier est né en 1724 et mort la même année<ref name="Roussel" />. |
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*[[Étienne Louis de Perier]]<ref>Etienne Louis de Perier est souvent confondu avec son frère François Alexis. C'est par exemple le cas dans {{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Anne Mézin|titre=CORRESPONDANCE DES CONSULS DE FRANCE À CADIX (1666-1792), |
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Inventaire analytique des articles AE/B/I/211 à AE/B/I/300 |
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(Du fonds dit des affaires étrangères)|passage=493 et 494|éditeur=Archives nationales françaises|pages totales=636|lire en ligne=https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/mm/media/download/FRAN_ANX_011407.pdf}}.</ref> est né le 30 juin 1725 au [[Le Havre|Havre]] et mort le 1<sup>er</sup> août 1756 au [[Cap-Haïtien|Cap-Français]] à [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]]<ref name=":51">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Alain Boulaire|titre=Kerguelen: Le phénix des mers australes|passage=Trois pages (section trois)|éditeur=France-Empire|date=1996|pages totales=248|isbn=2307181326|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=neIfEAAAQBAJ&dq=%22perrier+de+salvert%22+&lr=&hl=fr&source=gbs_navlinks_s}}</ref>. Il s'engage comme volontaire dans la Marine à bord du ''Fleuron'' en 1734. [[Garde-marine]] à [[Brest]] le 3 juillet 1735, il est promu garde du pavillon le 1er août 1735. Il s'embarque sur la ''Somme'' de 1736 à 1737, sur le ''Griffon'' en 1738, sur l'<nowiki/>''Atlas'' en 1739 en [[Louisiane]], et sur le ''Dauphin Royal'' de 1740 à 1741. Sous-brigadier le 1er mai 1742, il [[Enseigne (grade militaire)|enseigne]] de port le 1er septembre de la même année. Il s'embarque sur le ''Mars'' de 1743 à 1744 et sur le ''[[HMS Northumberland (1705)|HMS Northumberland]]'' dont il assiste à la [[Combat du 19 mai 1744|capture le 19 mai 1744]] aux côtés de son père. Embarqué sur le ''Trident'' en 1746. De 1747 à 1748, il commande la ''Palme'', prise le 2 février 1748, puis prend la mer sur la ''Carpe'' en 1749, et sur le ''Dragon'' en 1751. [[Lieutenant (grade militaire)|Lieutenant]] de port le {{date-|9 juillet 1751}}, puis [[lieutenant de vaisseau]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|titre=L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Numéros 508 à 518|éditeur=L'Université du Michigan|date=1994|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/L_Intermédiaire_des_chercheurs_et_curie/dTtcAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0&bsq=%22Cette%20décoration%20honorera%20sa%20vieillesse%22}}</ref> et [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis]] le {{date-|25 juillet 1754}}. Il s'embarque sur l'<nowiki/>''Aigle'' en 1755 avant de commander l'<nowiki/>''Émeraude'' en 1756<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Anne Mézin|titre=CORRESPONDANCE DES CONSULS DE FRANCE À CADIX (1666-1792), |
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Inventaire analytique des articles AE/B/I/211 à AE/B/I/300 |
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(Du fonds dit des affaires étrangères)|passage=493 et 494|éditeur=Archives nationales françaises|pages totales=636|lire en ligne=https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/mm/media/download/FRAN_ANX_011407.pdf}}</ref>. Il participe à de nombreuses campagnes militaires. Il décède au [[Cap-Haïtien|Cap-Français]] à [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]], à seulement 36 ans<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Philippe Haudrère|titre=Les flottes des Compagnies des Indes: 1600-1857|passage=Page 96|éditeur=Service historique de la marine|date=1996|pages totales=346|isbn=2110899220}}</ref> emporté par une [[épidémie]] à bord de l'<nowiki/>''Émeraude<ref name=":51" />'', qu'il commande au sein de la [[Division (militaire)|division navale]] de son [[Étienne de Perier|père]]<ref>Archives navales, marine ancienne, B4.68, 18 octobre 1755.</ref>. |
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* Antoine Louis de Perier de Montplaisir<ref name="Roussel" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|titre=Le chevalier de Pradel: vie d'un colon français en Louisiane au XVIIIe siécle d'après sa correspondance et celle de sa famille|date=1928|pages totales=464|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=RPIyAQAAIAAJ&q=%22Perier+de+Monplaisir%22&dq=%22Perier+de+Monplaisir%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiOu4Hzh7DtAhUExYUKHcIOA2IQ6AEwAHoECAAQAg}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Archives départementales du Finistère|titre=Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Articles B 1332-2657. Inventaire des fonds de la Cour royale de Brest et Saint-Renan et de la juridiction du Châtel à Brest. Rédigé par F.-M. Luzel, H. Bourde de La Rogerie and H. Waquet|passage=405|éditeur=Typographie A. Jaouen|date=1889|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=1O07AAAAMAAJ&q=%22perrier+de+moros%22&dq=%22perrier+de+moros%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiI_rKAwbLtAhWTAmMBHfIeA9IQ6AEwAHoECAAQAg}}</ref> est né en 1728 à [[La Nouvelle-Orléans]]. [[Lieutenant de vaisseau]], il meurt le 21 novembre 1759 dans le naufrage du ''Juste,'' au large de [[Nantes]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Léon Guérin|titre=Histoire maritime de France: contenant l'histoire des provinces et villes maritimes, des combats de mer depuis la fondation de Marseille, 600 ans avant J.-C., de la flibuste, des navigations, voyages autour du monde, naufrages, célèbres, découvertes, colonisations, de la marine en général, avant, pendant et depuis le règne de Louis XIV jusqu'à l'année 1850, Volume 4|passage=515|éditeur=Dufour et Mulat|date=1851|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=m-sJAAAAIAAJ&dq=%22perier+de+Montplaisir%22&hl=fr&source=gbs_navlinks_s}}</ref>, lors de la [[bataille des Cardinaux]]. Il laisse derrière lui une jeune veuve de 15 ans<ref name=":p93" />, Elisabeth Marie [[:Fichier:Blason de la famille de Perreau.svg|de Perreau]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Société des amis du Bazadais|titre=Les cahiers du Bazadais, Numéros 84 à 91|passage=44|date=1989|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=iAZoAAAAMAAJ&q=%22perrier+de+montplaisir%22&dq=%22perrier+de+montplaisir%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjNzPO5jLLtAhVDzoUKHS8WBCcQ6AEwAXoECAEQAg}}</ref>. |
* Antoine Louis de Perier de Montplaisir<ref name="Roussel" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|titre=Le chevalier de Pradel: vie d'un colon français en Louisiane au XVIIIe siécle d'après sa correspondance et celle de sa famille|date=1928|pages totales=464|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=RPIyAQAAIAAJ&q=%22Perier+de+Monplaisir%22&dq=%22Perier+de+Monplaisir%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiOu4Hzh7DtAhUExYUKHcIOA2IQ6AEwAHoECAAQAg}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Archives départementales du Finistère|titre=Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Articles B 1332-2657. Inventaire des fonds de la Cour royale de Brest et Saint-Renan et de la juridiction du Châtel à Brest. Rédigé par F.-M. Luzel, H. Bourde de La Rogerie and H. Waquet|passage=405|éditeur=Typographie A. Jaouen|date=1889|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=1O07AAAAMAAJ&q=%22perrier+de+moros%22&dq=%22perrier+de+moros%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiI_rKAwbLtAhWTAmMBHfIeA9IQ6AEwAHoECAAQAg}}</ref> est né en 1728 à [[La Nouvelle-Orléans]]. [[Lieutenant de vaisseau]], il meurt le 21 novembre 1759 dans le naufrage du ''Juste,'' au large de [[Nantes]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Léon Guérin|titre=Histoire maritime de France: contenant l'histoire des provinces et villes maritimes, des combats de mer depuis la fondation de Marseille, 600 ans avant J.-C., de la flibuste, des navigations, voyages autour du monde, naufrages, célèbres, découvertes, colonisations, de la marine en général, avant, pendant et depuis le règne de Louis XIV jusqu'à l'année 1850, Volume 4|passage=515|éditeur=Dufour et Mulat|date=1851|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=m-sJAAAAIAAJ&dq=%22perier+de+Montplaisir%22&hl=fr&source=gbs_navlinks_s}}</ref>, lors de la [[bataille des Cardinaux]]. Il laisse derrière lui une jeune veuve de 15 ans<ref name=":p93" />, Elisabeth Marie [[:Fichier:Blason de la famille de Perreau.svg|de Perreau]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Société des amis du Bazadais|titre=Les cahiers du Bazadais, Numéros 84 à 91|passage=44|date=1989|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=iAZoAAAAMAAJ&q=%22perrier+de+montplaisir%22&dq=%22perrier+de+montplaisir%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjNzPO5jLLtAhVDzoUKHS8WBCcQ6AEwAXoECAEQAg}}</ref>. |
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* Marie Catherine de Perier est née en 1730<ref name="Roussel" /> et [[Baptême catholique|baptisée]] en 1731<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=Celestin M. Chambon|titre=In and Around the Old St. Louis Cathedral of New Orleans|passage=97|éditeur=Philippe's Printery|date=1908|pages totales=181|lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=DplQAAAAYAAJ&dq=at+a+quarter+past+twelve+o+%27+clock+at+night+%2C+Catherine+de+Périer+was+born+%2C+legitimate+child+of+Périer&focus=searchwithinvolume&q=Catherine+de+Périer}}</ref> à la [[Cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans|cathédrale Saint-Louis de la Nouvelle-Orléans]]<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|titre=Mid-America: An Historical Review, Volume 21|passage=129|éditeur=Loyola University Institute of Jesuit History|date=1939|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=5pQurfhfnwMC&q=the+officiating+priest+being+the+Capuchin+,+Father+Raphael+(+Saint+Louis+Cathedral+Archives&dq=the+officiating+priest+being+the+Capuchin+,+Father+Raphael+(+Saint+Louis+Cathedral+Archives&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjdiKuf1o7tAhVDhRoKHX3aD4cQ6AEwAHoECAAQAg}}</ref>. En 1755, elle épouse Henry-Jean-François [[:Fichier:Blason famille du plessis de treoudal.svg|du Plessis]], [[lieutenant de vaisseau]], [[Écuyer (gentilhomme)|écuyer]] et chevalier de Tréoudal<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Archives départementales du Finistère|titre=Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Articles B 1332-2657. Inventaire des fonds de la Cour royale de Brest et Saint-Renan et de la juridiction du Châtel à Brest. Rédigé par F.-M. Luzel, H. Bourde de La Rogerie and H. Waquet|passage=158|éditeur=Typographie A. Jaouen|date=1889|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=1O07AAAAMAAJ&q=%22Périer%22+tréoudal&dq=%22Périer%22+tréoudal&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjUu6Wi2I7tAhWP3OAKHesTAmoQ6AEwAnoECAQQAg}}</ref>. De ce mariage, deux filles<ref name="Roussel" />. |
* Marie Catherine de Perier est née en 1730<ref name="Roussel" /> et [[Baptême catholique|baptisée]] en 1731<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=Celestin M. Chambon|titre=In and Around the Old St. Louis Cathedral of New Orleans|passage=97|éditeur=Philippe's Printery|date=1908|pages totales=181|lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=DplQAAAAYAAJ&dq=at+a+quarter+past+twelve+o+%27+clock+at+night+%2C+Catherine+de+Périer+was+born+%2C+legitimate+child+of+Périer&focus=searchwithinvolume&q=Catherine+de+Périer}}</ref> à la [[Cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans|cathédrale Saint-Louis de la Nouvelle-Orléans]]<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|titre=Mid-America: An Historical Review, Volume 21|passage=129|éditeur=Loyola University Institute of Jesuit History|date=1939|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=5pQurfhfnwMC&q=the+officiating+priest+being+the+Capuchin+,+Father+Raphael+(+Saint+Louis+Cathedral+Archives&dq=the+officiating+priest+being+the+Capuchin+,+Father+Raphael+(+Saint+Louis+Cathedral+Archives&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjdiKuf1o7tAhVDhRoKHX3aD4cQ6AEwAHoECAAQAg}}</ref>. En 1755, elle épouse Henry-Jean-François [[:Fichier:Blason famille du plessis de treoudal.svg|du Plessis]], [[lieutenant de vaisseau]], [[Écuyer (gentilhomme)|écuyer]] et chevalier de Tréoudal<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Archives départementales du Finistère|titre=Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Articles B 1332-2657. Inventaire des fonds de la Cour royale de Brest et Saint-Renan et de la juridiction du Châtel à Brest. Rédigé par F.-M. Luzel, H. Bourde de La Rogerie and H. Waquet|passage=158|éditeur=Typographie A. Jaouen|date=1889|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=1O07AAAAMAAJ&q=%22Périer%22+tréoudal&dq=%22Périer%22+tréoudal&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjUu6Wi2I7tAhWP3OAKHesTAmoQ6AEwAnoECAQQAg}}</ref>. De ce mariage, deux filles<ref name="Roussel" />. |
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{{Article détaillé|Guerre de Sept Ans}} |
{{Article détaillé|Guerre de Sept Ans}} |
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[[Fichier:AMH-8618-NA Map of North America and the Caribbean region.jpg|vignette|206x206px|Carte de l'Amérique du Nord et la région caribéenne, en 1746.]] |
[[Fichier:AMH-8618-NA Map of North America and the Caribbean region.jpg|vignette|206x206px|Carte de l'Amérique du Nord et la région caribéenne, en 1746.]] |
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En 1756 éclate la [[guerre de Sept Ans]]. Le [[ministre]] [[Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville|Machault]] envoie deux [[Division (militaire)|divisions navales]] en [[Mer des Caraïbes|mer des Antilles]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Paul Chack|titre=Marins à bataille, Volume 1|passage=page 252|lieu=Paris|éditeur=Le gerfaut|année=2001|pages totales=498|isbn=2-901196-92-6|isbn2=9782901196921|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=5E1ceEg5J5QC&pg=PA252&dq=P%C3%A9rier+l%27ain%C3%A9+saint+domingue}}</ref> : l'une d'elles, commandée par Perier, met les voiles vers [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]] le {{date-|23 février 1756}}<ref name=":14" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Patrick Villiers|titre=Marine royale, corsaires et trafic dans l'Atlantique, de Louis XIV à Louis XVI, Volume 1|passage=286, 407, etc|éditeur=Presses universitaires du septentrion|date=2002|pages totales=828|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Marine_royale_corsaires_et_trafic_dans_l/lttnAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0&bsq=%22salvert%22%20secrétaire%20marine}}</ref>. Forte de quatre [[Navire de guerre|vaisseaux]] et deux [[frégate (navire)|frégates]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Adolphe Cabon|titre=Histoire d'Haïti : cours professé au Petit séminaire-collège Saint-Martial, Volumes 1 à 2|éditeur=Édition de La Petite revue|année=1928|passage=page 211}}</ref>, elle compte notamment le [[navire]] l'<nowiki/>''Émeraude'' commandé par le [[lieutenant de vaisseau]]<ref name=":10" /> Étienne Louis de Perier<ref name="+1" />{{,}}<ref name=":14" />, fils aîné d'Étienne de Perier<ref name=":p93" />. Se trouve également sur l'''Émeraude'' l'[[Enseigne (grade militaire)|enseigne]] [[Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec|Kerguelen]]<ref name=":14" /> que son commandant, Perier fils, doit évaluer et noter<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Maurice de Brossard|titre=Kerguelen, Volume 1|passage=34-36|éditeur=France-Empire|date=1970|pages totales=1138|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Kerguelen/gPRnAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0&bsq=%22perrier%20de%20salvert%22%20antilles%201756}}</ref>. |
En 1756 éclate la [[guerre de Sept Ans]]. Le [[ministre]] [[Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville|Machault]] envoie deux [[Division (militaire)|divisions navales]] en [[Mer des Caraïbes|mer des Antilles]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Paul Chack|titre=Marins à bataille, Volume 1|passage=page 252|lieu=Paris|éditeur=Le gerfaut|année=2001|pages totales=498|isbn=2-901196-92-6|isbn2=9782901196921|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=5E1ceEg5J5QC&pg=PA252&dq=P%C3%A9rier+l%27ain%C3%A9+saint+domingue}}</ref> : l'une d'elles, commandée par Perier, met les voiles vers [[Saint-Domingue (colonie française)|Saint-Domingue]] le {{date-|23 février 1756}}<ref name=":14">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Alain Boulaire|titre=Kerguelen: Le phénix des mers australes|éditeur=France-Empire|pages totales=248|isbn=2307181326|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=neIfEAAAQBAJ&dq=%22perrier+de+salvert%22+&lr=&hl=fr&source=gbs_navlinks_s}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Patrick Villiers|titre=Marine royale, corsaires et trafic dans l'Atlantique, de Louis XIV à Louis XVI, Volume 1|passage=286, 407, etc|éditeur=Presses universitaires du septentrion|date=2002|pages totales=828|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Marine_royale_corsaires_et_trafic_dans_l/lttnAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0&bsq=%22salvert%22%20secrétaire%20marine}}</ref>. Forte de quatre [[Navire de guerre|vaisseaux]] et deux [[frégate (navire)|frégates]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Adolphe Cabon|titre=Histoire d'Haïti : cours professé au Petit séminaire-collège Saint-Martial, Volumes 1 à 2|éditeur=Édition de La Petite revue|année=1928|passage=page 211}}</ref>, elle compte notamment le [[navire]] l'<nowiki/>''Émeraude'' commandé par le [[lieutenant de vaisseau]]<ref name=":10" /> Étienne Louis de Perier<ref name="+1">Archives navales, marine ancienne, B4.68, 18 octobre 1755.</ref>{{,}}<ref name=":14" />, fils aîné d'Étienne de Perier<ref name=":p93" />. Se trouve également sur l'''Émeraude'' l'[[Enseigne (grade militaire)|enseigne]] [[Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec|Kerguelen]]<ref name=":14" /> que son commandant, Perier fils, doit évaluer et noter<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Maurice de Brossard|titre=Kerguelen, Volume 1|passage=34-36|éditeur=France-Empire|date=1970|pages totales=1138|lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Kerguelen/gPRnAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=0&bsq=%22perrier%20de%20salvert%22%20antilles%201756}}</ref>. |
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L'''Émeraude'' de 24 canons rencontre une [[frégate]] anglaise de 36 à 40 canons. Étienne Louis de Perier donne l'ordre de chasse et fait fuir l'anglais<ref name=":14" />. Peu de temps après éclate à bord une [[épidémie]] qui emporte Étienne Louis, le 1<sup>er</sup> août 1756<ref name=":14" />, âgé de seulement 36 ans<ref name=":p93" />. |
L'''Émeraude'' de 24 canons rencontre une [[frégate]] anglaise de 36 à 40 canons. Étienne Louis de Perier donne l'ordre de chasse et fait fuir l'anglais<ref name=":14" />. Peu de temps après éclate à bord une [[épidémie]] qui emporte Étienne Louis, le 1<sup>er</sup> août 1756<ref name=":14" />, âgé de seulement 36 ans<ref name=":p93" />. |
Version du 15 mai 2021 à 15:12
Étienne de Perier | ||
Étienne de Perier, gouverneur colonial de la Louisiane française, lieutenant-général des armées navales et grand-croix de l'ordre de Saint-Louis. | ||
Surnom | Perier l'Aîné ou Le gouverneur Perier |
|
---|---|---|
Naissance | Dunkerque |
|
Décès | (à 79 ans) Château de Tréoudal |
|
Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France | |
Arme | Marine royale française | |
Grade | Lieutenant-général des armées navales | |
Commandement | Le Neptune Le Duc-d'Orléans Le Griffon Le Bourbon L'Astrée Le Mars Le Northumberland Le Trident Le Dragon Le Courageux |
|
Conflits | Guerre de Succession d'Espagne Siège du Quesnoy Prise du fort d'Arguin Prise de Portendic Révolte des Natchez Guerre de Succession d'Autriche Prise du Northumberland Guerre de Sept Ans |
|
Distinctions | Ordre royal et militaire de Saint-Louis (Grand-croix) |
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Hommages | La Perrier Street, à La Nouvelle-Orléans L'hôtel Maison Perrier, à La Nouvelle-Orléans |
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Autres fonctions | Gouverneur colonial de la Louisiane française | |
Famille | Famille de Perier | |
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Étienne de Perier | |
Fonctions | |
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Gouverneur colonial de la Louisiane française | |
– (6 ans, 6 mois et 21 jours) |
|
Monarque | Louis XV |
Prédécesseur | Pierre Dugué de Boisbriant |
Successeur | Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville |
Biographie | |
XVIIIe siècle | |
Père | Étienne de Perier |
Mère | Marie de Launay |
Fratrie | Antoine Alexis de Perier de Salvert |
Conjoint | Catherine Le Chibelier |
Religion | Catholicisme |
|
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Liste des gouverneurs coloniaux de la Louisiane française | |
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Étienne de Perier dit Perier l'Aîné ou le gouverneur Perier est un aristocrate français, gouverneur colonial de la Louisiane française de 1726 à 1733, corsaire, lieutenant-général des armées navales en 1757 et grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il est né en 1687 à Dunkerque et décédé le au château de Tréoudal à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix dans le Finistère.
Biographie
Famille et origines
Étienne de Perier est issu de la famille de Perier[1]. Frère aîné de Antoine Alexis de Perier de Salvert[2], il est né en 1687[2] à Dunkerque, de l'union de Étienne de Perier (1644-1726) et de Marie de Launay[1]. Son père est armateur et marchand au Havre[3], lieutenant de frégate et capitaine de vaisseau[3], chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et capitaine du port de Dunkerque[4], et par ailleurs grand ami du corsaire Jean Bart[5],[6]. Perier l'Aîné est le neveu du premier professeur d'hydrographie du roi au Havre[7], George Boissaye du Bocage[3].
Il est anobli avec son père et son frère par lettres patentes en [8],[9],[10].
Le , il épouse Catherine Le Chibelier, fille d'un échevin du Havre et veuve de l'officier de marine Chambellan Graton[11]. De ce mariage naissent trois fils et une fille[3] :
- François Alexis de Perier est né en 1724 et mort la même année[11].
- Étienne Louis de Perier[12] est né le 30 juin 1725 au Havre et mort le 1er août 1756 au Cap-Français à Saint-Domingue[13]. Il s'engage comme volontaire dans la Marine à bord du Fleuron en 1734. Garde-marine à Brest le 3 juillet 1735, il est promu garde du pavillon le 1er août 1735. Il s'embarque sur la Somme de 1736 à 1737, sur le Griffon en 1738, sur l'Atlas en 1739 en Louisiane, et sur le Dauphin Royal de 1740 à 1741. Sous-brigadier le 1er mai 1742, il enseigne de port le 1er septembre de la même année. Il s'embarque sur le Mars de 1743 à 1744 et sur le HMS Northumberland dont il assiste à la capture le 19 mai 1744 aux côtés de son père. Embarqué sur le Trident en 1746. De 1747 à 1748, il commande la Palme, prise le 2 février 1748, puis prend la mer sur la Carpe en 1749, et sur le Dragon en 1751. Lieutenant de port le , puis lieutenant de vaisseau[14] et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le . Il s'embarque sur l'Aigle en 1755 avant de commander l'Émeraude en 1756[15]. Il participe à de nombreuses campagnes militaires. Il décède au Cap-Français à Saint-Domingue, à seulement 36 ans[16] emporté par une épidémie à bord de l'Émeraude[13], qu'il commande au sein de la division navale de son père[17].
- Antoine Louis de Perier de Montplaisir[11],[18],[19] est né en 1728 à La Nouvelle-Orléans. Lieutenant de vaisseau, il meurt le 21 novembre 1759 dans le naufrage du Juste, au large de Nantes[20], lors de la bataille des Cardinaux. Il laisse derrière lui une jeune veuve de 15 ans[3], Elisabeth Marie de Perreau[21].
- Marie Catherine de Perier est née en 1730[11] et baptisée en 1731[22] à la cathédrale Saint-Louis de la Nouvelle-Orléans[23]. En 1755, elle épouse Henry-Jean-François du Plessis, lieutenant de vaisseau, écuyer et chevalier de Tréoudal[24]. De ce mariage, deux filles[11].
Carrière
Premiers combats (1695-1707)
Étienne de Perier entre au service en 1695[2], et assiste à son premier combat à l'âge de huit ans. Il s'engage dans le Marine royale en tant que volontaire en 1702, à l'âge de 15 ans.
Il navigue sur des navires escortant des convois dans la Manche et en mer du Nord[2] jusqu'au , date à laquelle il intègre une compagnie de gardes-marine[2]. Il embarque sur le Prince-Eugène et le Protée dans l'escadre de Saint-Pol de Hécourt[2], participe à plusieurs combats[2] et reçoit une blessure à la hanche gauche dans un combat qui amène la prise de deux vaisseaux anglais, le Farmouth et le Foix[25].
En 1706 sur le Protée, dans l'escadre de Forbin, il assiste à la prise des vaisseaux le Ville de Hambourg, le Pélerin, le Grafton et le Hampton-Court[25].
Sur le Mars, en 1707, il saute à l'abordage du Ruby et reçoit une balle dans le bras droit[2]. Il embarque à nouveau dans l'escadre commandée par Forbin pour porter un corps de troupes en Écosse[2].
Rentré en 1711, il sert à terre dans les canonniers de marine à Valenciennes[2].
Siège du Quesnoy (1712)
En 1712, au cours de la guerre de Succession d'Espagne, il participe au siège du Quesnoy (17 septembre - 4 octobre) en tant que canonnier de marine[2]. Blessé, il est fait prisonnier à l'issue de la prise de la ville par les Impériaux[25].
Affrontements sur terre et mer (1714-1725)
En 1714 et 1715, sur La Flore puis La Subtile, il participe à la prise d'une frégate anglaise de 18 canons chargée de 150 esclaves africains, lors d'une campagne au Sénégal pour luter contre les pirates[2]. Perier passe au service de la Compagnie du Sénégal en 1715. Dès lors, il commande successivement Le Neptune et Le Duc-d'Orléans[2]. En 1720, il passe au service de la Compagnie française des Indes occidentales. Second sur L'Achille, il fait campagne pendant trois ans sur les côtes du Pérou et du Chili[2], et il lutte avec succès contre les troupes du comte de Pertillo à Coquimbo.
En 1724, il participe à la prise du fort d'Arguin et à celle de Portendic, sous les ordres de son frère cadet Antoine Alexis de Perier de Salvert. Envoyé la même année sur la côte de Malabar, en Inde, il est assiégé par les troupes du prince de Malabar composées de 11 000 hommes, et leur tient tête[25].
Gouverneur de la Louisiane (1726-1733)
Pierre Dugué de Boisbriant est gouverneur de la Louisiane française de 1724 à 1726 : la famine et les inondations accélèrent la fin de son mandat, au profit de « l'honnête mais hauntain Étienne de Perier »[26].
Louis XV nomme Perier gouverneur de la Louisiane française le [27],[28]. En octobre, il est anobli avec son père Étienne de Perier et son frère Antoine Alexis de Perier de Salvert[8],[1]. Perier l'Aîné prend ses nouvelles fonctions le [29],[30],[31].
En avril 1727, en dehors de toute promotion, Étienne de Perier est fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. La croix lui est expédiée en Louisiane, où le curé de la Nouvelle-Orléans fait état de sa ferveur religieuse afin qu'elle lui soit remise dès octobre[3].
Le gouverneur est domicilié au 613 Royal Sreet[32],[33], dans une demeure élevée en 1726, où se trouve aujourd'hui le restaurant The Court of Two Sisters[34]. En 1727, la colonie dont Perier a la responsabilité compte 602 foyers de colons, 81 esclaves africains et 200 militaires[35]. À son arrivée, il entreprend de grands travaux. Il fait approfondir le chenal principal du Mississipi pour faire passer de plus gros navires[36], puis aménager le port de La Nouvelle-Orléans[35] et construire une digue le long du Mississipi[37]. Il fait également ouvrir un cabaret[38], construire une prison[39] et établir des postes commerciaux sur la frontière Nord de la Louisiane pour faciliter l'exploitation de fourrure[40]. Enfin, il amorce un canal allant du Bayou Saint-Jean au lac Pontchartrain, afin d'ouvrir une communication directe de la mer aux lacs. Les événements ultérieurs y mettant un terme, le projet est poursuivi par le gouverneur espagnol Carondelet en 1794 et sera appelé canal Carondelet[41].
En 1728, il engage le scientifique et ingénieur français Pierre Baron afin de diriger divers travaux, dont celui d'un observatoire[42].
Promu capitaine de frégate le [2], son mandat est marqué par l'arrivée des premières religieuses Ursulines à La Nouvelle-Orléans. Perier contribue à leur installation et les appuie dans leurs démarches[43]. Son épouse, Catherine de Perier, pose la première première de leur couvent[44].
Politiques sociales
Les plus belles réalisations du gouverneur Perier ont lieu dans la fonction publique et les oeuvre caritatives, qu'il encourage[45].
Il pose les bases d'un commerce avec les îles, développe l'élevage et l'agriculture[35],[46]. Les terres prennent de la valeur : Perier oblige les propriétaires terriens à produire leurs titres et à déclarer la surface possédée, sous peine d'éviction. Il autorise la chasse et la pêche, ordonne l'aménagement de chemins à l'extérieur de la ville, et fixe à vingt arpents de face au fleuve la part de chaque cultivateur[46].
La justice de Perier est sévère[47]. Il déclare la guerre au vice et n'hésite pas à expulser ceux dont il considère la vie scandaleuse. À cet égard, des châtiments corporels sont infligés aux prostituées et les voleurs sont pendus[47].
Alors qu'il constate une certaine jalousie entre les Chactas orientaux et les Chactas occidentaux, le gouverneur de Perier désigne un « Empereur des Coanitas », entièrement dévoué à la France[48].
En 1730, Perier oeuvre pour un rapprochement entre les Amérindiens de Louisiane et les colons français. Dans ce but, il envoit un jeune officier dans chaque nation pour en apprendre la langue[49] et il demande à ce que les femmes amérindiennes soient quotidiennement instruites par les Français[47]. Il tient toutefois à tenir les deux populations à l'écart pour ne courir aucuns risques[49].
Néanmoins, le gouverneur Perier ne traite pas avec les Amérindiens d'égal-à-égal et ne les fait pas entrer dans ses quartiers comme le faisait son prédécesseur, Boisbriant[45]. Il refuse ainsi de reconnaître la propriété indienne sur leurs terres tribales[45].
En guerre avec les Amérindiens Natchez (1729-1731)
Le commandant d'Etchepare de fort Rosalie exige des Amérindiens Natchez un legs de leurs terres cultivables et de leur ville de White Apple. Des suites d'une montée en violences, le gouverneur de Perier doit rapidement engager la guerre contre les amérindiens Natchez[50].
Le , les Natchez pénètrent fort Rosalie et massacrent 236 colons français[51]. Femmes et enfants sont atrocement mutilés, les hommes sont scalpés ou capturés[51].
En , à la suite de cette tragédie, la panique gagne La Nouvelle-Orléans. Pour protéger ses concitoyens, Perier fait creuser de grandes douves et construire des remparts autour de la ville[52]. On l'accuse alors de provoquer d'immenses dépenses, mais les coûts sont en réalité très réduits[53].
À ce même moment survient une révolte infructueuse des esclaves de La Nouvelle-Orléans. En réaction, Le gouverneur Perier fait torturer et décapiter les suspects, exigeant que leurs têtes soient exposées au bout d’une pique[54]. En outre, pensant cette rébellion soutenue par les indiens, Perier l'Aîné arme les esclaves et pour les faire témoigner de leur fidélité aux Français, leur ordonne le massacre d'un village voisin de Chicachas, Amérindiens alliés aux Natchez[55]. En vue des représailles et en attendant l'arrivée des renforts venus de France, sous les ordres de Antoine Alexis de Perier de Salvert, il monte une armée avec les Canadiens, et mobilise des esclaves[56] ainsi que des améridiens Chactas[57],[58].
Le , Antoine Alexis de Perier de Salvert arrive à La Nouvelle-Orléans[59]. Perier divise alors les effectifs en trois corps[60], dont le premier comptant 150 soldats de la Marine et 40 hommes d'équipage est commandé par son cadet, Perier de Salvert.
L'offensive militaire contre les Natchez est lancée le . Le , le gouverneur Perier ordonne l'assaut de Fort Rosalie. Il refuse toute négociation avec les Natchez et exige que les captifs soient libérés du fort :
« Les Natchez (...) m'envoyèrent un sauvage qui parlait un peu français. Je lui dis qu'avant de me parler de rien, ils eussent à me renvoyer tous les nègres qui étaient dans le fort. Ce qu'ils firent sur le champ »[30].
Le , à l'issue de plusieurs jours de combats acharné, les Natchez déposent les armes. Parmi les survivants, vingt s'enfuient à cheval, les autres sont faits prisonniers. Le lendemain matin, Perier l'Aîné lance ses alliés Chactas à la poursuite des évadés. Ils abattent puis scalpent un Natchez à cheval et en attrapent deux autres qu'ils brûlent vifs[60]. Les 26 et , le fort est détruit par le feu. Dès que Perier rentre à La Nouvelle-Orléans, il envoie les 497 Natchez en esclavage à Saint-Domingue[60].
Mais la victoire est incomplète. En effet en 1731, on estime les survivants Natchez à 300 guerriers. Perier affirme à ce sujet: « La défaite des Natchez aurait pu être complète si les nègres n'avaient pas empêché les Chactas d'emporter la poudre et si, par leur résistance, ils n'avaient pas donné aux Natchez le temps d'entrer dans les deux forts »[61]. En avril de cette même année, les Natchez attaquent quatre pirogues françaises acheminées vers l'Arkansas et tuent deux français. Perier l'Aîné envoie un émissaire aux Chicachas pour leur demander d'expulser les Natchez qu'ils hébergent. Il voit sa demande refusée.
Nouvelles tensions avec les Chicachas (1732)
Les Chactas sont défavorables à un nouvel engagement aux côtés des Français. Ils envoient alors trois émissaires aux Illinois pour les convaincre de se dresser contre la France aux côtés des indiens Natchez et Chicachas. Sur ordre de Perier l'Aîné, ces trois messagers sont capturés et brûlés vifs sur la place d'armes de La Nouvelle-Orléans[60].
En parallèle, les tribus Alabamas et Talapouches se dressent contre les Chactas, seul alliés que les Français espéraient avoir.
En 1732, la tribu Natchez est définitivement battue lors de la bataille de la colline Sang pour Sang à Cloutierville. Ils avaient attaqué le fort Saint Jean-Baptiste des Natchitoches.
La même année, Perier prélève 155 fusiliers d'un contingent de cinq compagnies et 150 Gardes suisses du régiment de Hallwyl venu de France, qu'il envoie en Illinois, afin d'y contrôler l'agissement de tribus amérindiennes[62].
Fin du mandat et bilan (1733)
En 1731, à la suite du massacre des Français par les Natchez, les directeurs de la Compagnie du Mississippi, au même titre que ses actionnaires, concluent qu'ils ne peuvent pas supporter plus longtemps les dépenses nécessaires au maintien de la colonie louisianaise. Le , ils demandent à Louis XV de reprendre leur charte, ce qui mettrait fin aux contrôles coloniaux de la Louisiane française.
Face à une contrebande commerciale grandissante et à des conflits sans fin avec les Amérindiens, Perier se lasse d'une situation qui se détériore[63]. Il démissionne de son poste de gouverneur le .
Homme d'intégrité et de talent, mais de disposition très sévère et peu scrupuleux dans ses relations avec les Amérindiens[60], Perier a exercé ses fonctions de gouverneur avec zèle et un grand sens de l'équité[64] qui ont donné aux Louisianais un peu plus de stabilité pendant une courte période[64].
De retour sur mer (1737-1744)
En 1737, Perier l'Aîné effectue une campagne à bord du Fleuron[65]. Nommé capitaine de vaisseau[2] le 1er avril 1738, il commande Le Griffon et Le Bourbon en mer Baltique, puis L'Astrée et en 1740 Le Mars, vaisseau de 64 canons sur lequel il avait déjà navigué[2]. Il fait campagne au Maroc lorsque le , l'Angleterre déclare la guerre à la France.
La prise du Northumberland (1744)
Le , à 72 lieues de l'Archipel des Berlengas par un temps brumeux et sous une forte pluie apparaissent trois navires ; le HMS Northumberland (70 canons) de l'escadre du chevalier Hardy, commandé par le capitaine Watson, le Mars (64 canons) commandé par le capitaine de Perier et le Content (64 canons) sous les ordres du chevalier de Conflans[66].
Pour approcher l'ennemi, les deux bâtiments français hissent pavillon anglais. Rapidement, les couleurs françaises sont hissées sur le Mars et ses canons se mettent à tonner. La première salve fait un ravage sur le Northumberland. La riposte anglaise ne se fait pas attendre, mais elle est tirée trop haut[66]. Le mât du HMS Northumberland est atteint, le navire ralenti tente une manœuvre pour s'éloigner. Il est aussitôt pris en chasse par le Mars, commandé par Perier[67]. Pendant près de cinq heures, dans un orage de coups de canons et de fusils, Perier tient le Northumberland à courte portée. Alors que Perier l'Aîné s'apprête à ordonner l'abordage du vaisseau anglais, le capitaine Watson grièvement blessé hisse pavillon blanc. Les canots du Mars sont tellement abîmés par les batteries anglaises qu'ils ne peuvent pas être amarrés. Perier l'Aîné finit par s'emparer du HMS Northumberland. Un spectacle déplorable s'offre aux yeux des Français lorsque ceux-ci montent sur le pont adverse. Le pont est imprégné de sang et les matelots, ivres, pillent les bagages de leurs propres officiers[67]. Perier fait rendre aux officiers anglais les respects qui leurs sont dus[67].
Les Français comptent sept hommes tués et trente blessés. Quant aux Anglais, ils en perdent plus de 200[66].
Le chevalier de Conflans, capitaine de vaisseau plus ancien et qui, sur le Content, commandait la division des deux navires à laquelle appartenait le Mars, eut une part plus modeste à l'action. En un temps où les victoires se faisaient rares, ce grand seigneur, fort prisé à la Cour, donna à penser qu'il avait pris le Northumberland, ce que certains historiens contestent[66].
Nouvelles expéditions et promotions (1744-1755)
De retour à Brest, Perier reçoit une lettre de félicitations de la part de Louis XV, accompagnée de 12.000 livres de gratification[68].
En 1744, il livre combat au Prince Frédéric, un vaisseau anglais de 70 canons et au Dragmont. Cependant, ayant ses deux mâts coupés et ne pouvant plus manœuvrer, il est contraint de rompre le combat et de laisser les deux bâtiments ennemis s'échapper[25]. Commandant du Trident, Perier participe ensuite à l'expédition d'Acadie dans l'escadre du duc d'Anville en 1746[2].
Promu chef d'escadre le [69], il obtient le commandement du Dragon et d'une escadre d'évolution[2].
Le , il est fait commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[69].
Officier supérieur pendant la guerre de Sept Ans (1756)
En 1756 éclate la guerre de Sept Ans. Le ministre Machault envoie deux divisions navales en mer des Antilles[70] : l'une d'elles, commandée par Perier, met les voiles vers Saint-Domingue le [71],[72]. Forte de quatre vaisseaux et deux frégates[73], elle compte notamment le navire l'Émeraude commandé par le lieutenant de vaisseau[74] Étienne Louis de Perier[75],[71], fils aîné d'Étienne de Perier[3]. Se trouve également sur l'Émeraude l'enseigne Kerguelen[71] que son commandant, Perier fils, doit évaluer et noter[76].
L'Émeraude de 24 canons rencontre une frégate anglaise de 36 à 40 canons. Étienne Louis de Perier donne l'ordre de chasse et fait fuir l'anglais[71]. Peu de temps après éclate à bord une épidémie qui emporte Étienne Louis, le 1er août 1756[71], âgé de seulement 36 ans[3].
La campagne connaît cependant un véritable succès. Perier l'Aîné terrifie le commandant de l'escadre britannique et s'empare de 12 de ses navires[77],[2]. La division de Perier revient des Antilles à la fin du mois d' avec 35 bâtiments de guerre et débarque à la Corogne, en Espagne[78].
Fin de carrière (1757-1765)
Le , Perier l'Aîné est nommé lieutenant-général des armées navales[79],[2].
Le 23 août 1765, il reçoit l'une des deux grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[80],[2] vacante depuis la mort du vice-amiral du Bois de la Mothe[74]. Pour soutenir sa promotion dans l'ordre de Saint-Louis, Choiseul avait écrit au roi[81] :
« Le sieur Perier [...] est depuis 61 ans dans la Marine et il avait déjà navigué avant d'entrer au service de Sa Majesté (ce qui fait en tout 70 ans de mer, de 1695 à 1765). Depuis qu'il y est, il a fait 31 campagnes, a eu 10 commandements, 10 combats, 4 abordages, plusieurs blessures et a fait plusieurs prises. Il s'est aussi trouvé à plusieurs sièges par terre et dans l'un desquels il a été blessé et fait prisonnier (sous Louis XIV). C'est le plus ancien officier que le Roi ait dans sa Marine et un de ceux qui s'y est le plus distingué. Cette décoration honorera sa vieillesse, ses services et lui fera finir plus paisiblement sa carrière »[74],[81].
Franc-maçonnerie
Comme son frère cadet Antoine Alexis de Perier de Salvert, Étienne de Perier est membre de la loge maçonnique « L'Heureuse Rencontre » de Brest[11].
Décès (1766)
Étienne de Perier s'éteint le 1er avril 1766, à l'âge de 79 ans[74], en raison d'une « espèce d'hydropisie »[3], chez sa fille Marie Catherine du Plessis de Tréoudal au château de Tréoudal, à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix[2] dans le Finistère[82].
Il avait déjà perdu ses deux fils au service, l'un, Étienne Louis pendant la guerre de Sept-Ans en 1756, et l’autre, Antoine Louis au cours de la bataille des Cardinaux en 1759, ainsi que son gendre, le lieutenant de vaisseau du Plessis de Tréoudal[74].
Perier servait depuis soixante-dix ans, cumulait trente et une campagnes militaires, avait commandé dix navires, pris part à dix combats dont quatre abordages, et reçu plusieurs blessures[2].
Distinctions
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (avril 1727)[3].
- Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (17 septembre 1755)[69].
- Grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (23 août 1765)[80].
Postérité
Dans la ville de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane : une rue appelée Perrier street, et dans la même rue[83], un hôtel Maison Perrier sont inaugurés en 1890 et 1892, en référence au gouverneur Étienne de Perier[84],[85],[86].
-
La Perrier Street, à la Nouvelle-Orléans.
-
Plaque de la Perrier Street, à la Nouvelle-Orléans.
-
Plaque de l'hôtel Maison Perrier, à Nouvelle-Orléans.
Notes et références
- Henri Jougla de Morenas & Raoul de Warren, Grand Armorial de France, Supplément Tome VII, Paris, Société du Grand Armorial de France (lire en ligne), p. 413
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, , 573 p. (ISBN 2-84734-008-4), p. 414
- Philippe Haudrère, Les flottes des Compagnies des Indes : 1600-1857, Service historique de la marine, (lire en ligne), p. 87-100.
- Khalil Saadani, La Louisiane française dans l'impasse : 1731-1743, Harmattan, (lire en ligne), p. 32.
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- « Maison Perrier »
Bibliographie
Principaux ouvrages
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- Michel Vergé-Franceschi, « Les officiers des vaisseaux issus de la Compagnie des Indes : l'exemple des frères Périer », Les Flottes des Compagnies des Indes, SHM, , p. 87-98
- Michel Vergé-Franceschi, La Marine française au XVIIIe siècle : guerres, administration, exploration, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire », , 451 p. (ISBN 2-7181-9503-7)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0, BNF 38825325)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, , 573 p. (ISBN 2-84734-008-4, BNF 38887742), p. 414
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Honoré Champion éditeur, 1902, édition revue et augmentée en 1910 (lire en ligne)
- Léon Guérin, Histoire maritime de France: contenant l'histoire des provinces et villes maritimes, des combats de mer depuis la fondation de Marseille, 600 ans avant J.-C., de la flibuste, des navigations, voyages autour du monde, naufrages, célèbres, découvertes, colonisations, de la marine en général, avant, pendant et depuis le règne de Louis XIV jusqu'à l'année 1850, Volume 4, Dufour et Mulat, 1851, Page 250 à 260
Principaux articles
- Rev. John Delanglez, S. J, The Natchez massacre and governor Perier, Georgetown University, Washington D.C, lire en ligne
Cinématographie
Principaux documentaires
- Louisiana Public Broadcasting, Louisiana : A History, épisode 1, chapitre The Indian Wars, de 32:41 à 34:00.(en) Réalisé par Louisiana Public Broadcasting et partagé par Jeff Landry, « Louisiana : A History Part 1 », sur Youtube (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des gouverneurs coloniaux de la Louisiane française
- Histoire de la marine française
- Révolte des Natchez
- Famille de Perier
- Antoine Alexis de Perier de Salvert
- Éléonor Jacques Marie Stanislas de Perier de Salvert
- Louis François Achille de Perier de Salvert
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