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En 2020, il a rédigé le projet initial de ''A Letter on Justice and Open Debate'', [[Lettre ouverte (texte)|lettre ouverte]] publiée dans le ''[[Harper's Magazine]]'' signée par 152 personnalités publiques. Il a critiqué ce que la lettre affirmait être une culture de «l'intolérance des opinions opposées»<ref>{{article|nom=Schuessler|prénom=Jennifer|date=2020-08-10|titre=Artists and Writers Warn of an 'Intolerant Climate.' Reaction Is Swift.|langue=en-US|périodique=The New York Times|url=https://www.nytimes.com/2020/07/07/arts/harpers-letter.html|consulté le=2020-11-01}}.</ref>.
En 2020, il a rédigé le projet initial de ''A Letter on Justice and Open Debate'', [[Lettre ouverte (texte)|lettre ouverte]] publiée dans le ''[[Harper's Magazine]]'' signée par 152 personnalités publiques. Il a critiqué ce que la lettre affirmait être une culture de «l'intolérance des opinions opposées»<ref>{{article|nom=Schuessler|prénom=Jennifer|date=2020-08-10|titre=Artists and Writers Warn of an 'Intolerant Climate.' Reaction Is Swift.|langue=en-US|périodique=The New York Times|url=https://www.nytimes.com/2020/07/07/arts/harpers-letter.html|consulté le=2020-11-01}}.</ref>.


En février 2021, Thomas Chatterton Williams plaide pour « le droit d’offenser, de dire des choses qui ne sont pas à l’unisson du nouveau consensus. Il faut que les institutions et les médias refusent de céder à la pression de la foule, à cette indignation amplifiée par les réseaux sociaux. » dans un long entretien à ''Charlie Hebdo''<ref>{{Lien web |auteur=Laure Daussy et Xavier Thoman |titre=Thomas Chatterton Williams : « Il faut défendre le droit d’offenser, de dire des choses qui ne sont pas à l’unisson du nouveau consensus » |url=https://charliehebdo.fr/2021/02/societe/thomas-chatterton-williams-il-faut-defendre-le-droit-doffenser-de-dire-des-choses-qui-ne-sont-pas-a-lunisson-du-nouveau-consensus/ |site=charliehebdo.fr |date=17 février 2021}}</ref>.
En février 2021, Thomas Chatterton Williams plaide pour « le droit d’offenser, de dire des choses qui ne sont pas à l’unisson du nouveau consensus. Il faut que les institutions et les médias refusent de céder à la pression de la foule, à cette indignation amplifiée par les réseaux sociaux. » dans un long entretien à ''[[Charlie Hebdo]]''<ref>{{Lien web |auteur=Laure Daussy et Xavier Thoman |titre=Thomas Chatterton Williams : « Il faut défendre le droit d’offenser, de dire des choses qui ne sont pas à l’unisson du nouveau consensus » |url=https://charliehebdo.fr/2021/02/societe/thomas-chatterton-williams-il-faut-defendre-le-droit-doffenser-de-dire-des-choses-qui-ne-sont-pas-a-lunisson-du-nouveau-consensus/ |site=charliehebdo.fr |date=17 février 2021}}</ref>.


== Vie personnelle ==
== Vie personnelle ==

Version du 12 janvier 2022 à 20:25

Thomas Chatterton Williams
Naissance (43 ans)
Newark, New Jersey, États-Unis
Auteur

Œuvres principales

Losing My Cool (2010)
Self-Portrait in Black and White (2019)

Thomas Chatterton Williams (né en 1981) est un critique culturel et auteur américain[1]. Il est l'auteur du livre paru en 2019 Self-Portrait in Black and White (« Autoportrait en noir et blanc ») et un écrivain collaborateur du New York Times Magazine.

Il est boursier de New America (en) en 2019 et lauréat du prix de Berlin.

Jeunesse et éducation

Thomas Chatterton Williams est né à Newark dans l'état du New Jersey, en 1981[2], d'un père noir, Clarence Williams, et d'une mère blanche, Kathleen[3]. Il a été nommé en l'honneur du poète anglais du 18e siècle Thomas Chatterton. Il a été élevé à Fanwood et a fréquenté le Lycée Régional Catholique Union à Scotch Plains[4]. Williams est diplômé de l'Université de Georgetown de Washington D.C. avec un bachelor en philosophie. Il a également obtenu une maîtrise de reportage et critique culturels de l'Université de New York[1].

Carrière

En 2010, Williams a publié son premier livre, Losing My Cool: How a Father's Love and 15,000 Books Beat Hip-Hop Culture[5].

Williams a publié son deuxième livre, Self-Portrait in Black and White: Unlearning Race, le 15 octobre 2019[6],[7],[8],[9].

Williams est un écrivain collaborateur du New York Times Magazine[10]. Il est boursier de New America en 2019[11] et récipiendaire du prix de Berlin[12].

En 2020, il a rédigé le projet initial de A Letter on Justice and Open Debate, lettre ouverte publiée dans le Harper's Magazine signée par 152 personnalités publiques. Il a critiqué ce que la lettre affirmait être une culture de «l'intolérance des opinions opposées»[13].

En février 2021, Thomas Chatterton Williams plaide pour « le droit d’offenser, de dire des choses qui ne sont pas à l’unisson du nouveau consensus. Il faut que les institutions et les médias refusent de céder à la pression de la foule, à cette indignation amplifiée par les réseaux sociaux. » dans un long entretien à Charlie Hebdo[14].

Vie personnelle

Williams a épousé la journaliste et autrice française Valentine Faure en France en 2011. Il vit à Paris, avec sa femme et leurs deux enfants[15].

Critiques

En 2018, il réalise une interview d'Emily Ratajkowski intitulée « peut-on être féministe et n'exister que par son corps ?» qui fait polémique[16],[17],[18]. BuzzFeed qualifie l'interview de « bizarre et sexiste » et relève plusieurs passages jugés condescendants[19]. Deux ans après sa publication, la mannequin réagit en déclarant : « Il y a beaucoup de choses écœurantes et embarrassantes dans cet article, mais cette tentative de critique féministe à la fin est sans doute le pire »[20].

Publications

Radio

Notes et références

  1. a et b Thomas Chatterton Williams, Penguin Random House author page. Consulté le 19-Nov-19,
  2. Martin, « Father-Son Bond Inspires Memoir Of Love And Reflection », Tell Me More, NPR, (consulté le ).
  3. Walsh, « Fanwood author finds father's voice leads him out of trouble », The Star-Ledger, NJ.com, (consulté le ).
  4. Thomas Chatterton Williams, Self-Portrait in Black and White: Unlearning Race, W. W. Norton, (ISBN 978-0-393-60887-8, lire en ligne), p. 41.
  5. McKelvey, « Nonfiction Chronicle », The New York Times, (consulté le ).
  6. « Self-Portrait in Black and White », W. W. Norton & Company (consulté le ).
  7. Sewell, « Is it time to unlearn race? Thomas Chatterton Williams says yes », The Guardian, (consulté le ).
  8. Friedersdorf, « Unraveling Race », The Atlantic, (consulté le ).
  9. Lozada, « How to become an ex-black man », The Washington Post, (consulté le ).
  10. Solomon, « How Moving to France and Having Children Led a Black American to Rethink Race », The New York Times Book Review, (consulté le ).
  11. « Thomas Chatterton Williams », New America (consulté le ).
  12. « Announcing the 2017-18 Class of Berlin Prize Fellows », American Academy in Berlin, (consulté le ).
  13. (en-US) Jennifer Schuessler, « Artists and Writers Warn of an 'Intolerant Climate.' Reaction Is Swift. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Laure Daussy et Xavier Thoman, « Thomas Chatterton Williams : « Il faut défendre le droit d’offenser, de dire des choses qui ne sont pas à l’unisson du nouveau consensus » », sur charliehebdo.fr,
  15. Williams, « My Family's Life Inside and Outside America's Racial Categories », The New York Times, (consulté le ).
  16. Thomas Chatterton Williams, « Emily Ratajkowski : peut-on être féministe et n’exister que par son corps ? », sur marieclaire.fr,
  17. « Emily Ratajkowski Criticizes Writer Over ‘Gross’ Interview From 2018 », sur complex.com,
  18. Harron Walker, « Dude This Profile Fucking Sucks », sur jezebel.com,
  19. Stephen Laconte, « Emily Ratajkowski Just Called Out An Interviewer For His "Gross" And "Embarrassing" Descriptions Of Her », sur buzzfeed.com,
  20. « Emily Ratajkowski : une interview "écœurante" ressurgit et provoque la colère des internautes », sur femmeactuelle.com,
  21. Thomas Chatterton Williams (trad. de l'anglais par Colin Reingewirtz), Autoportrait en noir et blanc : Désapprendre l'idée de race [« Self-Portrait in Black and White: Unlearning Race »], Éditions Grasset, coll. « Essais et documents », (1re éd. 2019 (anglais)), 224 p. (ISBN 9782246825586 et 9782246825593, présentation en ligne).
  22. Jean-Marie Pottier, « Entretien : Thomas Chatterton Williams », Philosophie Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Thomas Chatterton Williams (trad. de l'anglais par Colin Reingewirtz), Une soudaine liberté : Identités noires et cultures urbaines [« Losing my cool : how a father's love and 15'000 books beat hip-hop culture »], Éditions Grasset, coll. « Littérature étrangère », (1re éd. 2010 (anglais)), 304 p. (ISBN 9782246819967 et 9782246819974, OCLC 1158940733, BNF 45684046, présentation en ligne).
  24. Babelio, « Une soudaine liberté : Thomas C. Williams », (consulté le ).

Liens externes