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« Animal dans l'espace » : différence entre les versions

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À l'origine on a envoyé des '''animaux dans l'espace''' pour tester leur capacité de survie lors de [[vol spatial|vols spatiaux]], en vue de l'envoi futur d'humains ([[vol spatial habité|vols spatiaux habités]]). Par la suite ils ont servi à étudier différents processus biologiques, dont les effets de la [[microgravité]] et des [[rayonnement cosmique|rayonnements cosmiques]]. Ces études font désormais l'objet d'une [[discipline scientifique|discipline]] à part entière, la {{lien| trad=Bioastronautics| bioastronautique}}, un domaine de recherche en [[génie biologique]].
À l'origine on a envoyé des '''animaux dans l'espace''' pour tester leur capacité de survie lors de [[vol spatial|vols spatiaux]], en vue de l'envoi futur d'humains ([[vol spatial habité|vols spatiaux habités]]). Par la suite ils ont servi à étudier différents processus biologiques, dont les effets de la [[microgravité]] et des [[rayonnement cosmique|rayonnements cosmiques]]. Ces études font désormais l'objet d'une [[discipline scientifique|discipline]] à part entière, la {{lien| trad=Bioastronautics| bioastronautique}}, un domaine de recherche en [[génie biologique]].


En {{CURRENTYEAR}}, sept pays ont envoyé des animaux dans l'espace : les [[États-Unis]], l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]], la [[France]], l'[[Argentine]], la [[Chine]], le [[Japon]] et l'[[Iran]]. Il s'est agi de [[mammifère]]s ([[singe]]s, [[chien]]s, [[chat]]s, [[souris]], [[rat]]s, [[lapin]]s), d'[[oiseau]]x ([[œuf de caille|œufs de caille]]), de [[reptiles]] ([[tortue]]s), d'[[Amphibia|amphibiens]] ([[grenouille]]s), de [[poisson]]s ([[Xiphophorus|porte-épées]], [[koï|carpes koï]]), d'[[Arachnida|arachnides]] ([[Araneae|araignées]], [[Scorpiones|scorpions]]), d'[[insecte]]s ([[mouche domestique|mouches]], [[drosophile]]s, [[Apis mellifera|abeilles]], [[Vespa (insecte)|frelons]], [[Lepidoptera|papillons]], [[Blattaria|cafards]], [[phasme]]s, [[Tenebrio|ténébrions]], [[sauterelle (insecte)|sauterelles]]), de [[Cnidaria|cnidaires]] ([[Scyphozoa|méduses]]), de [[Tardigrada|tardigrades]] et de [[ver]]s ([[Nematoda|nématodes]]). Les plus nombreux sont les [[mouche]]s ({{formatnum:7600}}), les méduses ({{formatnum:2479}}), les poissons (231), les chiens (47) et les singes (32)<ref>{{Article| langue=fr| titre=Rencontre avec la ménagerie de l'espèce| périodique=[[Courrier international]]| numéro=1723| date=9-15 novembre 2023| pages=43}}, traduction partielle d'une [[infographie]] parue le {{date-|10 août 2023}} dans ''[[Die Zeit]]''.</ref>.<!-- [[organisme unicellulaire|organismes unicellulaires]] -->
En {{CURRENTYEAR}}, sept pays ont envoyé des animaux dans l'espace : les [[États-Unis]], l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]], la [[France]], l'[[Argentine]], la [[Chine]], le [[Japon]] et l'[[Iran]]. Il s'est agi de [[mammifère]]s ([[singe]]s, [[chien]]s, [[chat]]s, [[souris]], [[rat]]s, [[lapin]]s), d'[[oiseau]]x ([[œuf de caille|œufs de caille]]), de [[reptiles]] ([[tortue]]s), d'[[Amphibia|amphibiens]] ([[grenouille]]s), de [[poisson]]s ([[Xiphophorus|porte-épées]], [[koï|carpes koï]]), d'[[Arachnida|arachnides]] ([[Araneae|araignées]], [[Scorpiones|scorpions]]), d'[[insecte]]s ([[mouche domestique|mouches]], [[drosophile]]s, [[Apis mellifera|abeilles]], [[Vespa (insecte)|frelons]], [[Lepidoptera|papillons]], [[Blattaria|cafards]], [[phasme]]s, [[Tenebrio|ténébrions]], [[sauterelle (insecte)|sauterelles]]), de [[Cnidaria|cnidaires]] ([[Scyphozoa|méduses]]), de [[Tardigrada|tardigrades]] et de [[ver]]s ([[Nematoda|nématodes]]). Les plus nombreux sont les [[mouche]]s ({{formatnum:7600}}), les méduses ({{formatnum:2479}}), les poissons (231), les chiens (47) et les singes (32). On aussi envoyé des [[plante]]s ([[graine]]s d'[[arbre]]s, [[maïs]], [[seigle]], [[riz]], [[salade (plante)|salades]], [[radis]]) et des [[organisme unicellulaire|organismes unicellulaires]]<ref>{{Article| langue=fr| titre=Rencontre avec la ménagerie de l'espèce| périodique=[[Courrier international]]| numéro=1723| date=9-15 novembre 2023| pages=43}}, traduction partielle d'une [[infographie]] parue le {{date-|10 août 2023}} dans ''[[Die Zeit]]''.</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==

Version du 12 novembre 2023 à 07:51

À l'origine on a envoyé des animaux dans l'espace pour tester leur capacité de survie lors de vols spatiaux, en vue de l'envoi futur d'humains (vols spatiaux habités). Par la suite ils ont servi à étudier différents processus biologiques, dont les effets de la microgravité et des rayonnements cosmiques. Ces études font désormais l'objet d'une discipline à part entière, la bioastronautique (en), un domaine de recherche en génie biologique.

En 2024, sept pays ont envoyé des animaux dans l'espace : les États-Unis, l'Union soviétique, la France, l'Argentine, la Chine, le Japon et l'Iran. Il s'est agi de mammifères (singes, chiens, chats, souris, rats, lapins), d'oiseaux (œufs de caille), de reptiles (tortues), d'amphibiens (grenouilles), de poissons (porte-épées, carpes koï), d'arachnides (araignées, scorpions), d'insectes (mouches, drosophiles, abeilles, frelons, papillons, cafards, phasmes, ténébrions, sauterelles), de cnidaires (méduses), de tardigrades et de vers (nématodes). Les plus nombreux sont les mouches (7 600), les méduses (2 479), les poissons (231), les chiens (47) et les singes (32). On aussi envoyé des plantes (graines d'arbres, maïs, seigle, riz, salades, radis) et des organismes unicellulaires[1].

Histoire

Années 1940

Les premiers animaux envoyés dans l'espace sont des drosophiles, dans la capsule Blossom à bord d'une fusée V2 lancée par les États-Unis le , afin d'étudier l'effet de l'exposition aux rayonnements. La fusée atteint l'altitude de 109 km (la base de l'espace est définie internationalement à 100 km), la capsule est alors éjectée et déploie son parachute. Les drosophiles sont récupérées vivantes. D'autres missions V2 transporteront des échantillons biologiques, dont de la mousse.

Notes et références

  1. « Rencontre avec la ménagerie de l'espèce », Courrier international, no 1723,‎ 9-15 novembre 2023, p. 43, traduction partielle d'une infographie parue le dans Die Zeit.

Voir aussi

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Animal dans l'espace.