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'''Philippe Rogier''' (né peut être à [[Arras]] et baptisé le {{date|12|mars|1561}} à [[Namur]] et mort le {{date|29|février|1596}} à [[Madrid]]) est un compositeur [[Espagne|espagnol]] provenant des [[Pays-Bas méridionaux]] de la [[Musique de la Renaissance|Renaissance]]. |
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Il reçut sa première formation musicale de son oncle [[Regnault Rogier]], chanoine de la cathédrale d'Arras. En 1572 le maitre de la chapelle royale [[Gerardus van Turnhout|Gérard de Turnhout]] l'emmène en compagnie d'autres sopranistes à la cour de Madrid, Philippe Rogier y recevra un enseignement complémentaire jusqu’à l’âge adulte. De 1578 à 1591 il a été probablement étudiant à l'université de [[Douai]], puis il retourne en Espagne. En 1588, il sera élevé au rang de maître de chapelle de [[Philippe II d'Espagne|Philippe II]] et conservera cette charge jusqu’à sa mort, en 1596. |
Il reçut sa première formation musicale de son oncle [[Regnault Rogier]], chanoine de la cathédrale d'Arras. En 1572 le maitre de la chapelle royale [[Gerardus van Turnhout|Gérard de Turnhout]] l'emmène en compagnie d'autres sopranistes à la cour de Madrid, Philippe Rogier y recevra un enseignement complémentaire jusqu’à l’âge adulte. De 1578 à 1591 il a été probablement étudiant à l'université de [[Douai]], puis il retourne en Espagne. En 1588, il sera élevé au rang de maître de chapelle de [[Philippe II d'Espagne|Philippe II]] et conservera cette charge jusqu’à sa mort, en 1596. |
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[[Catégorie:Décès en 1596]] |
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Version du 7 septembre 2010 à 21:55
Philippe Rogier (né peut être à Arras et baptisé le à Namur et mort le à Madrid) est un compositeur espagnol provenant des Pays-Bas méridionaux de la Renaissance.
Biographie
Il reçut sa première formation musicale de son oncle Regnault Rogier, chanoine de la cathédrale d'Arras. En 1572 le maitre de la chapelle royale Gérard de Turnhout l'emmène en compagnie d'autres sopranistes à la cour de Madrid, Philippe Rogier y recevra un enseignement complémentaire jusqu’à l’âge adulte. De 1578 à 1591 il a été probablement étudiant à l'université de Douai, puis il retourne en Espagne. En 1588, il sera élevé au rang de maître de chapelle de Philippe II et conservera cette charge jusqu’à sa mort, en 1596.
Philippe Rogier s’inscrit dans la grande tradition polyphonique des plus importants compositeurs de la Renaissance, mais avec une évolution progressive de la complexité polyphonique vers l’expressivité théâtrale du Baroque naissant. Rogier nous a laissé une abondante production : messes, motets, antiennes, répons, magnificats, chansons françaises et une centaine de villancicos. Les compositions de Philippe Rogier ont été appréciées aux XVIIe et XVIIIe siècles, tant en Espagne qu’au Portugal. Elles ont exercé une indéniable influence sur les compositeurs et théoriciens de la Péninsule. Les uns y ont puisé leurs modèles d’écriture et les autres s’y sont référés dans leurs traités.
Philippe Rogier était aussi le neveu de Nicolas Rogier, maitre de chapelle à Turnhout et à partir de 1575 à la cathédrale Saint Rombout de Malines.