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Lipizzan

Lipizzan exécutant un air relevé.
Lipizzan exécutant un air relevé.

Le Lipizzan (croate : Lipicanac, tchèque : Lipicán, hongrois : Lipicai, italien : Lipizzano, slovène : Lipicanec) est une race de chevaux de type baroque, initialement sélectionnée pour la monarchie des Habsbourg au haras de Lipica. Elle est culturellement liée à l'École espagnole d'équitation de Vienne. Cette célèbre école, qui tire son nom des chevaux espagnols qui furent à l'origine de la race, n'utilise en effet que le Lipizzan.

La sélection du Lipizzan remonte au XVIe siècle, lorsque la famille impériale des Habsbourg décide de fonder un nouveau haras dans la localité de Lipica, dans la région vallonnée du Karst. L'élevage de ce cheval se répand dans divers haras royaux d'Europe centrale, qui reviennent ensuite à l'Autriche-Hongrie, puis sont dispersés entre différents pays européens après 1918. Le Lipizzan est menacé de disparition lors de la Seconde Guerre mondiale, mais l'intervention du général américain George S. Patton permet de sauver 250 chevaux, assurant la préservation de cette race à la longue histoire. Depuis 1996, la Slovénie est responsable de la sauvegarde et du développement du Lipizzan. En 2012, il existe environ 10 000 sujets à travers le monde, la Croatie détenant le plus grand cheptel.

Le Lipizzan se distingue par un modèle massif et élégant, et par une robe foncée à la naissance, qui s'éclaircit le plus souvent pour devenir d'un gris très clair, souvent perçu à tort comme blanc, entre 6 et 10 ans. Ces chevaux font preuve de nombreuses qualités en dressage, et concourent en attelage, avec des résultats notables à l'échelle internationale. Bien qu'assez peu nombreux, ils se sont diffusés dans une grande partie de l'Europe et de l'Amérique du Nord, ainsi qu'en Afrique du Sud. L'élevage du Lipizzan est proposé comme un patrimoine culturel immatériel européen par l'UNESCO ; cette race de chevaux fait aussi l'objet de revendications nationales par plusieurs pays de l'Europe centrale, notamment la Slovénie et l'Autriche, ainsi que dans les Balkans, où il est présent dans les traditions populaires. Le Lipizzan est tout particulièrement présent dans les formes d'art, en particulier dans le film Le Grand Retour produit par Walt Disney, qui a fortement participé à le faire connaître.

Oldenbourg (cheval)

Jument oldenbourg moderne à la robe baie sooty.
Jument oldenbourg moderne à la robe baie sooty.

L'oldenbourg ou oldenburg est une race de chevaux de selle de type demi-sangs originaire de l'ancien comté d'Oldenbourg, qui fait maintenant partie de la Basse-Saxe, en Allemagne. La race naquit au XVIe siècle à partir d'une jumenterie à usage agricole et carrossier à l'origine. L'ancien type de ce cheval, destiné à la traction, est connu sous le nom d'ostfriesen. L'oldenbourg fut croisé de nombreuses fois pour aboutir au modèle qu'on lui connaît aujourd'hui. La race est gérée par une association internationale qui tient un stud-book strict et veille à ce que chaque génération s'améliore par rapport à la précédente. L'oldenbourg est désormais un cheval puissant aux allures recherchées, avec une grande capacité de saut qui lui permet de se distinguer dans les sports équestres, notamment le saut d'obstacles et le dressage où des représentants de la race furent primés de nombreuses fois. L'élevage de ces chevaux se caractérise par un pedigree très libéral et l'usage exclusif d'étalons privés plutôt que la centralisation autour d'un haras national.

Pur-sang anglais

Un Pur-sang en course de galop à l'hippodrome de Churchill Downs.
Un Pur-sang en course de galop à l'hippodrome de Churchill Downs.

Le Pur-sang (anglais : Thoroughbred, abréviation officielle PS) est une race de chevaux de course. C'est le plus connu des chevaux à sang chaud et l'un des plus répandus, puisqu'il court sur les pistes d'hippodromes lors des courses de galop.

Le Pur-sang résulte d'un élevage sélectif commencé aux XVIIe et XVIIIe siècles en Angleterre, lorsque des juments locales sont croisées avec des étalons importés depuis des pays arabes. Le pedigree de chaque Pur-sang peut être tracé jusqu'aux étalons fondateurs et à ces juments anglaises, justifiant le nom donné à cette race de chevaux. Les Pur-sangs se sont exportés dans de nombreux pays qui ont développé une industrie des courses hippiques, principalement en Amérique du Nord dès 1730, puis en Australie, en France, en Italie, au Japon et en Amérique du Sud, au cours du XVIIIe siècle. Des millions de Pur-sangs sont désormais élevés dans le monde. Chaque année voit l'enregistrement d'environ 118 000 nouvelles naissances.

Cheval réputé fragile et délicat, le Pur-sang se distingue en premier lieu par sa finesse, son agilité et sa vitesse. Il est élevé prioritairement pour devenir un cheval de course en sport hippique, mais peut concourir dans de nombreux sports équestres tels que le saut d'obstacles, le concours complet d'équitation, le polo et le horse-ball. Certains sont montés en chasse à courre, ou deviennent des montures d'instruction dans les centres équestres après une réforme. Ils sont souvent croisés à d'autres races de chevaux pour en modifier le modèle, ou en créer de nouvelles. Le Pur-sang participe ainsi à la formation de l'Anglo-arabe, du Selle français, et de nombreux chevaux de sport.

L'entraînement et la sélection des Pur-sang sont une source d'accidents et de problèmes de santé chez la race. Le taux d'accidents dans les courses hippiques est le plus élevé parmi les sports légaux impliquant des animaux. Les Pur-sang ont fréquemment des saignements de poumons, une fertilité anormalement basse, un cœur et des pieds trop petits par rapport à leur masse. Plusieurs théories expliquent les raisons des accidents et des problèmes de santé. Les recherches tentent d'en réduire le taux et d'améliorer les soins aux animaux blessés ou malades.

Les courses de chevaux Pur-sang sont médiatisées dans un grand nombre de pays, tout particulièrement en Angleterre. Le Pur-sang et le monde des courses inspirent régulièrement écrivains et artistes, donnant des œuvres cultes telles que Le Grand National.

Cow-boy

Le cow-boy est un garçon de ferme s'occupant du bétail bovin dans l'Ouest des États-Unis. Cette profession dérive de celle de vaquero, en vogue au Nouveau-Mexique aux XVIe siècle et XVIIe siècle, mais se distingue de ce simple travail d'ouvrier agricole. En effet, au XIXe siècle les élevages de l'Ouest alimentaient l'ensemble du pays, le cow-boy avait donc pour mission de conduire les bêtes à travers le sud des Grandes Plaines, en l'absence de chemins de fer. Cette transhumance, qui cessa aux alentours de 1890, a donné du cow-boy une image onirique d'homme libre, solitaire, et nomade, en certains points éloignés de la réalité. À la fin du XIXe siècle et tout au long du XXe siècle, de très nombreux romans et films prirent pour héros des cow-boys courageux, cavaliers émérites et tireurs d’élite prêt à dégainer face aux indiens pour sauver la veuve et l'orphelin. C'est ainsi que le cow-boy s'est transformé en un personnage mythique, incarnant les valeurs américaines, et rejoignant au cœur de l'identité du pays l’oncle Sam.


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Trait du Nord

Trait du Nord au salon de l'agriculture de Paris, en mars 2010.
Trait du Nord au salon de l'agriculture de Paris, en mars 2010.

Le trait du Nord, autrefois nommé Ardennais du Nord et Ardennais de type Nord, est une race de grand cheval de trait français dit « à sang froid », originaire de la région du Hainaut. Il est sélectionné pour les travaux agricoles à partir des années 1850. Longtemps confondu avec le cheval ardennais, le trait du Nord obtient son identité propre avec l'ouverture de son registre d'élevage en 1903. Il participe à l'exploitation des mines dans sa région d'origine et travaille au fond des galeries avant que l'électrification des mines et la motorisation de l'agriculture dans les années 1950 n’entraînent sa quasi-disparition, faute de demandes auprès de ses éleveurs.

L'hippophagie permet à ce cheval de subsister dans les années 1970, avant le renouveau de l'attelage de loisir et de travail. Les associations d'éleveurs et d'utilisateurs de ce cheval, comme le syndicat d'élevage du cheval trait du Nord, organisent sa reconversion dans l'équitation de travail telle que le débardage, et dans les loisirs équestres tels que l'attelage. Ce cheval emblématique de la région du Nord-Pas-de-Calais possède l'un des plus faibles effectifs parmi les neuf races de chevaux de trait français. Un plan de sauvegarde entre la région et le syndicat de la race a vu le jour en 2010 ; il a permis d'augmenter le nombre de naissances pour 2014, mais le trait du Nord reste une race menacée.

Crise de la vache folle

Vache atteinte de l’ESB.
Vache atteinte de l’ESB.

La crise de la vache folle est une crise socio-économique caractérisée par l’effondrement de la consommation de viande bovine dans les années 1990. Elle est né de l’inquiétude des consommateurs envers la possibilité de transmission de l’encéphalopathie spongiforme bovine à l’homme par la consommation de viande bovine.

Cette maladie est une infection dégénérative du système nerveux central des bovins. C’est une maladie mortelle, analogue à la tremblante des ovins et des caprins, causée par un prion. Une épizootie importante a touché le Royaume-Uni, et dans une moindre mesure quelques autres pays, entre 1986 et les années 2000, infectant plus de 190 000 animaux, sans compter ceux qui n’auraient pas été diagnostiqués. Cette épidémie trouve son origine dans l’utilisation pour l’alimentation des bovins de farines animales, obtenues à partir de parties non consommées des carcasses bovines et de cadavres d’animaux. L’épidémie a pris une tournure particulière quand les scientifiques se sont aperçus en 1996 de la possibilité de transmission de la maladie à l’homme par le biais de la consommation de produits carnés. La maladie a fait à ce jour 204 victimes humaines, touchées par des symptômes proches de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, une maladie de même nature que l’ESB…

Bos taurus

Vache brune suisse ou Brune des Alpes (Bos taurus)
Vache brune suisse ou Brune des Alpes (Bos taurus)

Bos taurus, ou Bos primigenius taurus, ou Bos primigenius f. taurus, est le nom scientifique donné à l'ensemble des bovins domestiques de l'Ancien Monde issus des différentes sous-espèces de Bos primigenius, l'aurochs sauvage. Deux sous-espèces principales existent : Bos taurus taurus, la vache domestique d'Europe, et Bos taurus indicus, le zébu. Il s'agit d'un animal ruminant de grande taille (120 à 150 cm pour 600 à 800 kg).

Bos taurus a été domestiqué il y a 10 000 ans au Moyen-Orient puis son élevage s'est progressivement développé sur l'ensemble de la planète. Ses premières fonctions furent la production de viande et de lait et le travail. Les bovins permettent également la production de cuir, de corne, ou de bouses pour le chauffage et la fertilisation des sols...

Mouton

Le mouton (Ovis aries) est un mammifère domestique herbivore de la famille des ovidés, de la sous-famille des Caprinés et du genre Ovis. L'homme élève le mouton pour sa viande, son lait, sa laine et sa peau avec laquelle on prépare un cuir appelé « basane ».

C'est un mammifère ruminant qui existe aujourd'hui surtout sous sa forme domestiquée, bien que six espèces sauvages existent toujours. À l'instar de tous les ruminants, les moutons sont des ongulés marchant sur deux (un nombre pair) doigts (Cetartiodactyla). Ils descendent très probablement d'un mélange de sous-espèces de l'espèce de mouflon sauvage (Ovis gmelini ou Ovis orientalis) la plus occidentale, à 54 chromosomes, originaire du Moyen-Orient.

C'est l'un des premiers animaux à avoir été domestiqué et il est surtout apprécié pour sa laine et sa viande. La laine de mouton est le poil animal le plus utilisé et est généralement récolté par une coupe avec des cisailles (la tonte).

Les moutons sont élevés dans le monde entier et ont joué un rôle central dans de nombreuses civilisations. A l'heure actuelle, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Patagonie et le Royaume-Uni sont les principales régions consacrées à son élevage.

Animal clé dans l'histoire de l'agriculture, le mouton a profondément marqué la culture humaine. Les moutons sont souvent associés aux scènes champêtres. Le mouton figure dans de nombreuses légendes, comme la Toison d'or et dans les grandes religions, en particulier les religions abrahamiques. Dans certains rites, les moutons sont utilisés comme animaux de sacrifice (notamment chez les Musulmans lors de l'Aïd el-Kebir).

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Limousine (race bovine)

Une vache limousine.
Une vache limousine.

La limousine est une race bovine française rustique originaire du Limousin, qui est principalement vouée à la production de viande.

C’est une vache de couleur froment vif, plus claire sous le ventre et autour des yeux et du mufle, avec des muqueuses rose clair. Elle est réputée pour sa rusticité, ses qualités maternelles et la qualité gustative de sa viande, qui peut être valorisée sous trois labels rouges différents. C’est également une race très utilisée en croisements avec des races locales ou laitières pour améliorer la conformation de leurs veaux.

Depuis la fin du XVIIIe siècle, la race a eu une histoire tourmentée et aurait même pu disparaître, au même titre que de nombreuses autres races rustiques, mais les efforts de sélection des éleveurs ont conduit à la création du herd-book en 1886 dans un premier temps, puis à l’essor continu de la race depuis les années 1960. Elle s’est en effet beaucoup développée depuis cette époque, dans plus de 70 pays à travers le monde comme en France, où elle est aujourd’hui la seconde race bovine allaitante française en terme d’effectifs avec environ 900 000 vaches reproductrices.

Les éleveurs de limousines prêtent depuis déjà longtemps attention à l’amélioration de leur race par la sélection. Ces efforts se concrétisent aujourd’hui par un schéma de sélection performant, qui a permis, conjointement avec les améliorations dans l’alimentation et la conduite des animaux, de faire de la limousine une race bouchère essentielle dans le monde de l’élevage. Ce succès l’a également conduite à devenir un symbole fort de l’identité limousine.

Domestication

Le mouton, une des premières espèces domestiquées en tant que bétail.
Le mouton, une des premières espèces domestiquées en tant que bétail.

La domestication d'une espèce, animale ou végétale, est l'acquisition, la perte ou le développement de caractères morphologiques, physiologiques ou comportementaux nouveaux et héréditaires, résultant d’une interaction prolongée, d'un contrôle voire d'une sélection délibérée de la part des communautés humaines. Elle se traduit par une modification plus ou moins profonde du patrimoine génétique de l'espèce, voire la formation d'une espèce génétiquement disjointe (non interféconde avec l'espèce originelle).

Les modifications vont de l’isolement de populations (simple isolat de génotypes sauvages reproduits) au changement du génome et jusqu’à la création d’espèces nouvelles. On parle d'espèces domestiquées, de plantes ou d'animaux domestiqués.

La domestication est une activité humaine très ancienne, elle précède la sédentarisation et l’agriculture (domestication du chien ou du figuier par les chasseurs paléolithiques). Le terme « domestication » est utilisé par extension aux techniques et aux objets mis au service des besoins humains (domestication d'un fleuve, d'une énergie, etc.).

La notion de besoin humain s'entend extensivement à toutes les activités humaines, utilitaires ou culturelles, et la domestication porte sur toutes les classes du vivant. Son étude relève de sciences multiples, sachant que la génétique permet depuis le XXIe siècle de mieux connaitre ses étapes et ses processus.

On parle aussi de domestication pour des choses, telles la « domestication secondaire » ou « domestication des produits » (élevage d'animaux en vue d'usages autres que la production de viande : lait, laine, exploitation de leur énergie par la traction et le portage, bât et monte), ou la domestication de paysages, pour exprimer les modifications que les humains leur apportent pour qu'elles correspondent à leurs conceptions utilitaires, morales et philosophiques.

Ardennais (cheval)

Étalon de race ardennaise à la robe baie.
Étalon de race ardennaise à la robe baie.

L'Ardennais est une très ancienne race rustique de cheval de trait, de taille moyenne, à la robe généralement baie ou rouanne. Il est historiquement élevé dans la région des Ardennes, qui lui a donné son nom, et par extension dans tout le quart nord-est de la France, dans le Sud de la Belgique, et au Luxembourg. Connu et mentionné depuis l'Antiquité romaine où il sert à la remonte des armées, l'Ardennais devient jusqu'au début du XIXe siècle l'une des meilleures races de chevaux de selle et de trait léger pour la traction du matériel d'artillerie militaire. Sous l'empire napoléonien, les ardennais sont réputés pour avoir survécu à la campagne de Russie, où 13 000 chevaux trouvent la mort.

De nombreux croisements et une sélection rigoureuse des éleveurs orientée vers les travaux agricoles transforment la race dès le milieu du XIXe siècle, pour en faire le cheval de trait lourd et puissant connu de nos jours. Destiné à la traction du matériel agricole, l'ardennais est aussi un grand améliorateur de races. Il donne naissance à l'Ardennais suédois et à de nombreux autres chevaux de trait, tels que l'Auxois et le trait du Nord. La fin de la traction hippomobile et l'utilisation du tracteur motorisé entraînent le déclin de son élevage, et une réduction drastique de ses effectifs.

Cantonné au rôle presque unique d'animal de boucherie durant deux décennies, l'ardennais bénéficie au début du XXIe siècle d'un nouvel engouement dû au côté écologique de son utilisation pour l'entretien des espaces verts, le débardage en forêt et les loisirs équestres, grâce à son habileté sur le terrain. Bien que considéré comme en danger critique d'extinction à l'échelle européenne, il est la quatrième race de cheval de trait la plus représentée en matière d'effectifs en France. Les éleveurs belges ont développé par croisements une nouvelle lignée destinée à l'attelage de compétition, l'Aratel. En raison de son lien historique avec sa région d'origine, fertile en légendes, l'Ardennais est assimilé à la monture héroïque des quatre fils Aymon, le cheval Bayard.

Shagya

Étalon Shagya à la robe grise, typique de la race.
Étalon Shagya à la robe grise, typique de la race.

Le Shagya, Arabe shagya ou Shagya arabe, est une race de chevaux de selle à sang chaud, originaire de l'actuelle Hongrie à l'époque de l'empire d'Autriche. Très proche de l'Arabe, il est plus grand et arbore généralement une robe grise, comme l'étalon fondateur dont il a pris le nom. Créée à partir de 1789 au haras de Bábolna pour remonter les armées de l'empire dont les besoins en cavalerie étaient immenses, la race connaît un grand succès tout au long du XIXe siècle. Elle devient la monture des hussards de l'empire d'Autriche puis de l'Autriche-Hongrie. Le Shagya faillit disparaître à plusieurs reprises au XXe siècle, notamment pendant les deux guerres mondiales et dans les années 1970, ce qui pousse des éleveurs alors dispersés à se fédérer pour en assurer la préservation.

Le Shagya se taille désormais une bonne réputation pour ses excellentes performances en endurance. Il est souvent cité comme l'une des meilleures races, sinon la meilleure, pour un cavalier concourant dans cette discipline. Il peut être monté dans de nombreux autres sports équestres ainsi qu'en équitation de loisir, mais est peu adapté aux cavaliers débutants.

La race reste assez rare, puisqu'il existe 4 000 ou 5 000 individus à travers le monde au début du XXIe siècle. Ce cheval est désormais beaucoup élevé en Allemagne ; il s'est exporté vers de très nombreux pays, dont les États-Unis dès 1947. En France, le Shagya est reconnu comme une race étrangère de chevaux de selle depuis 1989.

Chartreux (chat)

Femelle chartreux.
Femelle chartreux.

Le chartreux, aussi appelé chat des Chartreux, est une race de chat originaire de France. Ce chat est caractérisé par des yeux de couleur cuivre ou orangé et un pelage court et fourni entièrement bleu. Sa tête aux joues rebondies lui confère un visage « souriant ». Le développement du chartreux est lent : plus d’une année lui est nécessaire pour atteindre la maturité.

Il serait originaire de Turquie et d’Iran et aurait été ramené en France au temps des Croisades. Dans les années 1930, les sœurs Léger développent la race essentiellement grâce à des sujets de Belle-Île-en-Mer. La race est reconnue en 1939. Au XXe siècle, le chartreux est au bord de l’extinction après la Seconde Guerre mondiale et des mariages malheureux avec le british shorthair, mais l’élaboration de critères sélectifs très précis dans les années 1980 a permis la reconstitution de la race initiale.

Populaire en France, le chartreux est décrit très tôt dans un poème de Joachim du Bellay. Par la suite, de nombreuses personnalités posséderont des chartreux, au rang desquelles Colette qui lui dédia des écrits, ou encore Charles de Gaulle.

Persan (chat)

Chat persan chocolat.
Chat persan chocolat.

Le persan est une race de chats à poil long. Ce chat de taille moyenne à grande est caractérisé par son poil long et abondant, sa silhouette toute en rondeur et son visage au museau très court. Reconnue depuis la fin du XIXe siècle, la race est d'abord modifiée par les Anglais, puis essentiellement par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale.

La sélection menée par les éleveurs a permis le développement d'une grande variété de robes, mais aussi d'une forme de visage très écrasée et controversée. De nombreuses races sont également issues ou améliorées par le persan, notamment l'exotic shorthair. L'élevage du chat persan se caractérise par un entretien régulier de sa fourrure, de ses yeux et de ses oreilles. Le persan peut également être atteint par une maladie héréditaire, la polykystose rénale autosomique dominante (PKD).

Le caractère placide et casanier du persan lui confère une propension à la vie en appartement. Très populaire, cette race se retrouve dans toutes les expositions félines ; c'est également le chat de race le plus vendu dans le monde. Le persan fait de nombreuses apparitions dans les livres et le cinéma.

Chat

Le chat domestique (Felis silvestris catus) est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Il est l’un des principaux animaux de compagnie et compte aujourd’hui une cinquantaine de races différentes reconnues par les instances de certification.

Essentiellement territorial, le chat est un prédateur de petites proies comme les rongeurs. Les chats ont diverses vocalisations dont les ronronnements et les miaulements, bien qu’ils communiquent principalement par des positions faciales et corporelles et des phéromones.

Le chat domestique est une sous-espèce du chat sauvage (Felis silvestris) dont il a vraisemblablement divergé il y a 130 000 ans. Les premières domestications auraient eu lieu il y a 8 000 à 10 000 ans dans le croissant fertile

Beagle

Beagle bicolore
Beagle bicolore

Le beagle [bigl] est une race de chien originaire d’Angleterre, de taille petite à moyenne. Son apparence est similaire à celle du beagle-harrier bien qu’il soit plus petit, avec des pattes plus courtes et des oreilles plus longues.

Les beagles sont des chiens courants sélectionnés pour la chasse au lapin, au lièvre et plus généralement au gibier à poils. Ils ont un odorat très fin qui leur permet de servir en tant que chien de détection. Ils sont populaires comme chiens de compagnie en raison de leur taille, de leur tempérament et de leur absence de problème de santé héréditaire. Ces caractéristiques en font aussi un animal de laboratoire.

Bien que de petits chiens courants aient existé il y a 2 000 ans, la race moderne a été développée en Grande-Bretagne dans les années 1830 à partir de différentes races, dont le talbot, le chien courant du Nord et le chien courant du Sud, races aujourd’hui disparues, et probablement le beagle-harrier.

Les beagles sont dépeints depuis l’ère élisabéthaine en littérature, et plus récemment au cinéma, à la télévision et dans la bande dessinée (notamment avec le personnage de Snoopy).

Plume

Schéma d’une plume.
Schéma d’une plume.

La plume, élément caractéristique de la classe des oiseaux, est une production tégumentaire complexe constituée de β-kératine. Comme les poils, les écailles, les ongles, les griffes ou les sabots, les plumes sont des phanères.

L'ensemble des plumes, généralement plusieurs milliers, forme le plumage, dont les fonctions sont de protéger le corps de l'oiseau du milieu, notamment contre l'eau et le froid (phénomène de thermorégulation), de permettre le vol, de se camoufler. Mais il a aussi une fonction sociale et reproductive. Les plumes des oiseaux sont des exaptations : elles sont apparues comme des adaptations, jouant probablement un rôle initial de thermorégulation chez les dinosaures.

L'observation d'une plume ou du plumage peut permettre de déterminer l'espèce, le sexe, l'âge ou la santé d'un oiseau.

Bicolore (robe de chat)

Plusieurs chatons bicolores.
Plusieurs chatons bicolores.

Chez le chat, la robe bicolore, dite aussi particolore ou à panachure blanche, est une robe blanche associée à une autre couleur. La quantité de blanc peut aller d'un simple marquage sur les orteils dans le cas d'un gantage à quelques taches de couleurs noyées dans le blanc sur la tête et la queue dans le cas d'un bicolore van. Un vocabulaire spécifique permet de définir la répartition de la couleur sur le corps.

L'apparition de poils blancs est codée par le gène majeur S, dont on reconnaît deux allèles. L'action de ce gène a lieu lors de la migration des mélanoblastes durant le développement embryonnaire du chaton. L'ensemble des motifs possibles fait probablement entrer en compte des polygènes, et complexifie le travail des éleveurs, qui doivent obtenir des motifs clairement définis dans les standards des races de chat admettant la robe bicolore.

La robe bicolore, populaire, est très présente dans le domaine de la bande dessinée et du dessin animé, avec des représentants comme Sylvestre le chat de Titi et Grosminet ou Tom, de Tom et Jerry. Quelques écrivains décrivirent leur chat bicolore, comme Théophile Gautier. Parmi les chats célèbres bicolores, figurent entre autres Oscar, qui détecte la mort imminente des patients de Rhode Island, et Socks, le chat de Bill Clinton.

La robe bicolore est présente chez d'autres animaux domestiques, comme le cheval, la vache ou encore le lapin.

Mau égyptien

Mau égyptien black smoke.
Mau égyptien black smoke.

Le mau égyptien est une race de chat originaire d'Égypte et développée à partir des années 1950 en Italie puis aux États-Unis par une princesse russe. Rapidement reconnue par les registres d'élevage, la race se heurte dans les années 1980 à un problème de consanguinité : de nombreux chats originaires d'Inde et d'Égypte sont intégrés dans la race afin d'agrandir son bassin génétique.

Le mau égyptien est la seule race de chat qui possède naturellement un marquage spotted tabby, c'est-à-dire distinctement marqué de taches noires. Les trois couleurs historiques sont le silver (argenté taché de noir), le bronze (beige à roux taché de noir) et smoke (uni noir au reflet d'argent). Le noir uni et les couleurs issues du bleu sont en cours d'enregistrement ou de reconnaissance par les registres d'élevage.

Norvégien (chat)

Norvégien bicolore noir et blanc.
Norvégien bicolore noir et blanc.

Le norvégien, également appelé chat des forêts norvégiennes ou norsk skogkatt, est une race de chats à poil mi-long originaire de Norvège. Ce chat de grande taille est caractérisé par sa fourrure à poils mi-longs très épaisse et son allure sauvage. D'apparence puissante, sa tête est caractérisée par son profil rectiligne et son menton fort.

Peut-être ramené par les Vikings de leurs voyages vers la mer Caspienne, le norvégien est essentiellement issu de la sélection naturelle du climat froid des pays scandinaves. Le développement de la race commence dans les années 1930, et elle est reconnue pour la première fois en 1972. L'élevage est marqué par un effort constant de différenciation avec le Maine coon et par l'apparition de la couleur ambre.

Race courante dans les pays scandinaves, elle l'est également en France et au Royaume-Uni où elle compte parmi les dix plus représentées. Des allusions au norvégien apparaissent dans la mythologie nordique, puis plus tard, dans les écrits et les contes.

Aurochs de Heck

L'aurochs de Heck est issu d'une sélection de races bovines domestiques menée en Allemagne dans les années 1920 et 1930 par les frères Lutz et Heinz Heck visant à recréer le type originel sauvage des bovins domestiques, Bos primigenius.

La méthode utilisée consistait à croiser des races domestiques « rustiques », supposées plus proches de l'aurochs des origines, afin de recréer une diversité génétique moins marquée par les transformations découlant de la domestication, puis de sélectionner dans le groupe d'animaux ainsi obtenus ceux ressemblant le plus au phénotype (apparence physique) originel. La méthode utilisée, ainsi que la personnalité des frères Heck, qui étaient proches du régime nazi, a entraîné depuis l'après-guerre des polémiques assez vives. Depuis la fin des années 1990, des éleveurs allemands ont entrepris d'introduire de nouvelles variétés bovines domestiques dans des groupes reproducteurs d'aurochs de Heck. Ces variétés, aux cornes et à la taille plus imposantes, ont donné des petits groupes d'animaux plus proches en apparence de l'aurochs sauvage.

Élevage de crevettes

Crevettes impériales (Penaeus japonicus) en bassin d'observation à Taïwan.
Crevettes impériales (Penaeus japonicus) en bassin d'observation à Taïwan.

L'élevage des crevettes, ou crevetticulture, est une branche de l'aquaculture qui consiste en l'élevage de crevettes marines pour la consommation humaine.

La production commerciale de crevettes d'élevage a commencé dans les années 1970 et a connu une croissance très rapide, stimulée par la demande aux États-Unis, au Japon et en Europe occidentale. La production totale a dépassé 1,6 million de tonnes en 2003, pour une valeur de 9 milliards de dollars. Près des trois quarts des crevettes d'élevage sont produites en Asie, en particulier en Chine et en Thaïlande. Le reste provient principalement d'Amérique latine, dont le Brésil est le premier producteur. Le principal pays exportateur est la Thaïlande.

L'élevage des crevettes est passé d'une activité traditionnelle à petite échelle, en Asie du Sud-Est, à une industrie mondiale. Les progrès technologiques ont permis d'élever des crevettes avec des densités toujours plus élevées, et les géniteurs sont expédiés dans le monde entier. La grande majorité des crevettes d'élevage appartiennent à de la famille des Penaeidae et deux espèces seulement, Penaeus vannamei (crevette à pattes blanches) et Penaeus monodon (crevette géante tigrée), représentent près de 80 % de tous les élevages. Cette monoculture industrielle est très sensible aux maladies, qui ont provoqué régionalement plusieurs vagues meurtrières dans les populations de crevettes d'élevage. Des problèmes écologiques croissants, des épidémies répétées, ainsi que la pression et les critiques venant à la fois des ONG et des pays consommateurs, ont entraîné des changements dans cette activité à la fin des années 1990 et généralement une réglementation plus stricte par les gouvernements. En 1999 fut lancé un programme visant à développer et promouvoir des pratiques d'élevage plus durables, programme impliquant des organismes gouvernementaux, des représentants de ce secteur économique et des organisations environnementales.

Mérens (cheval)

Nickel de Vives, un étalon Mérens de pure race.
Nickel de Vives, un étalon Mérens de pure race.

Le cheval de Mérens, Mérens ou mérengais, encore parfois nommé poney ariégeois, est une race française de petits chevaux de selle et de trait léger, rustiques et à la robe noire. Il est originaire de la vallée de l'Ariège, dans les Pyrénées centrales, dans le sud de la France et le nord de l'Espagne, près d'Andorre.

D'origine très ancienne, il présente de nombreuses ressemblances physiques avec les chevaux représentés par les magdaléniens il y a 13 000 ans. Animal de travail des paysans ariégeois dans la région de Foix des siècles durant, la motorisation des transports et de l'agriculture le met en péril au milieu du XXe siècle. Le Mérens est sauvé de la disparition par Lucien Lafont de Sentenac et des communautés d'inspiration hippie, avant l'engouement pour le poney et les loisirs équestres dans les années 1970, qui relance son élevage. Il reste néanmoins assez rare.

C'est un bon cheval de saut d'obstacles, d'attelage et de voltige, également utilisé pour l'entretien écologique des régions montagneuses grâce à son pied sûr et sa rusticité. Ces dernières années, deux types d'élevage tendent à se distinguer au sein de la race. L'un concerne le petit cheval massif et rustique traditionnellement élevé en semi-liberté dans les montagnes pyrénéennes, l'autre l'animal moderne et léger, également plus sportif, issu d'une sélection entamée dans les années 1980. Le Mérens a été exporté, entre autres, sur l'île de La Réunion et aux Pays-Bas.

Camargue (cheval)

Un cheval de Camargue
Un cheval de Camargue

Le Camargue est une race de petit cheval de selle rustique de couleur grise, originaire de la région de Camargue au sud de la France dans le delta du Rhône, qui couvre une partie des départements du Gard et des Bouches-du-Rhône. Il vit traditionnellement en liberté dans ses marais d'origine et sa généalogie reste mystérieuse, bien qu'il soit généralement considéré comme l'une des plus anciennes races de chevaux au monde.

Mentionné durant l'antiquité, le Camargue fut occasionnellement monture de bât et de guerre jusqu'au XIIe siècle, et ensuite de tous temps utilisé comme un animal utilitaire et de travail par les habitants de la Camargue qui lui faisaient dépiquer le grain, tirer des attelages ou le montaient, entre autres, pour travailler avec le bétail avant de le relâcher en semi-liberté. Les haras nationaux instaurèrent dès leur création de nombreux programmes d'élevage visant à augmenter sa taille par des croisements pour un faire une monture de guerre, qui furent tous des échecs. Le cheval camarguais est aujourd'hui une race de selle reconnue par les haras nationaux français, mais surtout l'un des symboles forts de sa région d'origine, avec le taureau noir et le flamant rose.

Il est toujours traditionnellement élevé dans des manades en semi-liberté et demeure la monture exclusive des gardians de la région qui l'utilisent pour le travail du bétail et de nombreuses fêtes folkloriques. Le cheval camarguais bénéficie également d'une grande notoriété grâce à l'équitation camarguaise et à sa forte image de tradition et de liberté née de sa présence dans les arts, notamment des histoires de Crin-Blanc.

Villard-de-Lans (race bovine)

Une villard-de-lans.
Une villard-de-lans.

La villard-de-lans, ou villarde, est une race bovine française originaire des alentours de la ville éponyme, dans le massif du Vercors. Cette vache à la robe froment unie a longtemps été utilisée pour les travaux agricoles, le lait et la viande, avant que la Seconde Guerre mondiale et la spécialisation des races bovines entraînent son déclin. La sauvegarde de la race est entreprise à partir de la fin des années 1970, et, aujourd'hui, les effectifs augmentent à nouveau lentement. Elle est principalement utilisée pour sa production laitière et fait partie des races autorisées pour la production du fromage AOC Bleu du Vercors-Sassenage.

Castillonnais (cheval)

Cheval Castillonnais monté au salon international de l'agriculture 2013, Paris, France
Cheval Castillonnais monté au salon international de l'agriculture 2013, Paris, France

Le cheval Castillonnais, ou cheval de Castillon, est une ancienne race de petits chevaux de selle rustique d'origine française. Connu au début du XXe siècle, ce petit cheval a failli disparaître avec la venue de la motorisation. Il est sauvé de justesse par quelques passionnés. Reconnu par les haras nationaux en 1996, il reste à très faibles effectifs. Une association d'éleveurs et le haras national de Tarbes se mobilisent pour sauvegarder et préserver la race.

Portant une robe noire pangarée ou baie foncée, il est très proche du Mérens avec lequel il partage de nombreuses caractéristiques, mais nettement moins connu. C'est un bon cheval de loisir qui peut être monté en randonnée et attelé avec succès. Il vit principalement à l'extrémité sud-ouest de l'Ariège, dans les Pyrénées, dans un terroir éponyme caractérisé par la vallée du Lez, près de Saint-Girons.

Ferrandaise

Une vache ferrandaise.
Une vache ferrandaise.

La ferrandaise est une race bovine française originaire de la chaîne des Puys, dans le sud-ouest du Puy-de-Dôme, et qui doit son nom à la ville de Clermont-Ferrand en Auvergne. C'est une vache pie rouge qui a une grande variété de motifs de coloration. Autrefois utilisée indifféremment pour le travail, le lait et la viande, elle a conservé cette mixité et est aussi bien utilisée comme vache laitière que comme vache allaitante de nos jours. Au début du XXe siècle, elle était avec la salers la principale productrice de lait destiné à confectionner les fromages d'Auvergne bénéficiant aujourd'hui d'une AOC. Elle se caractérise aussi par sa rusticité et son adaptation à l'élevage en montagne.

Largement majoritaire dans sa région d'origine au XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle a failli disparaître, remplacée par des races spécialisées. Elle bénéficie toutefois d'un regain d'intérêt depuis la fin des années 1970. Grâce à d'importants efforts de sauvegarde ses effectifs ont pu raugmenter, et elle semble désormais en bonne voie de sauvegarde. Elle a d'ailleurs fait son retour dans les manifestations agricoles locales, mais aussi nationales comme le salon de l'agriculture et le sommet de l'élevage. En 2010, 238 éleveurs détiennent 966 vaches adultes.

Bleue du Nord

Vache bleue du Nord
Vache bleue du Nord

La bleue du Nord est une race bovine française. Elle appartient au rameau des races bovines du littoral de la mer du Nord. Elle provient de la race belge Tirlemont originaire de la région de Bruxelles. Race décimée par les deux guerres mondiales, elle a ensuite subi la concurrence de races plus spécialisées, comme la Prim'Holstein pour le lait ou la blanc bleu belge pour la viande. Elle fait l'objet d'un plan de préservation depuis les années 1990. L'effectif est stabilisé autour de 3 600 individus en 2011, répartis entre 3 500 femelles dont 650 inscrites au registre généalogique ouvert en 1986 et 32 mâles disponibles en insémination artificielle.

Elle porte une robe blanche tachetée de gris, bleu ou noir. Ses muqueuses sont sombres. La vache pèse 700 kg pour une taille de 1,35 m, et le taureau 1 150 kg pour 1,42 m. C'est une race dite mixte, utilisée pour produire du lait avec une productivité et des taux modestes, mais dont les mâles et les vaches de réforme peuvent être valorisés pour leur viande, réputée assez tendre. Cette vache caractéristique du département du Nord a trouvé une place de choix au sein du parc naturel régional de l'Avesnois.

Breton (cheval)

Jument trait breton à la robe alezane, typique de la race.
Jument trait breton à la robe alezane, typique de la race.

Le Breton est une race de cheval de trait originaire de Bretagne. Issu de robustes petits chevaux locaux, son élevage s'organise dès la fin du XVIIe siècle sous l'influence de très nombreux croisements. Apprécié des militaires comme des paysans pour son amble confortable, sa capacité de traction et sa polyvalence, le Breton connaît un grand succès à l'arrivée du XXe siècle. Il quitte par trains et bateaux entiers sa Bretagne natale depuis Landivisiau. Il sert d'améliorateur pour d'autres races de chevaux de trait. En 1912, le registre d'élevage de la race est officiellement créé pour rassembler ses deux types, le trait et le postier, avant d'être fermé aux apports de sang étrangers en 1951. S'il garde ses fonctions de cheval de trait plus longtemps que d'autres races françaises, les années 1970 marquent une forte réduction de l'élevage. La réorientation de celui-ci vers la production de viande à destination de l'Italie survient vers 1980. Avec l'essor de l'équitation de loisir dans les années 1990, le Breton retrouve ses anciennes fonctions de cheval d'attelage.

Le cheval Breton est très massif et musclé, il présente souvent une robe alezane et malgré sa taille modeste pour un trait, déploie un trot efficace et une grande puissance au travail. Plusieurs chevaux nommés Bretons ont historiquement existé, chacun provenant d'un biotope spécifique. Si le bidet ambleur originel a désormais disparu, tout comme son descendant le Centre-montagne, officiellement, deux types de chevaux bretons sont reconnus. Le postier Breton, fleuron de l'élevage, est à l'origine un cheval de poste utilisé aussi bien pour l'attelage que pour les travaux des champs. Le trait Breton, le plus grand et puissant de tous, est historiquement élevé sur les côtes du Nord de Bretagne et destiné au trait lourd agricole.

Il est devenu au début du XXIe siècle l'un des chevaux de trait les plus présents en France, avec le Comtois, bien que l'expansion de son élevage soit surtout liée à l'hippophagie. Il continue à s'exporter et le Brésil le reconnaît comme race. Grâce à sa rusticité, il entretient les espaces verts et valorise les pâturages de moyenne montagne. L'attachement des bretons pour leur cheval est resté très fort, proche d'une « parenté totémique », comme en témoignent de nombreuses manifestations et l'érection de statues à Callac et Landivisiau.


Chantilly (race de chat)

Allure générale du chantilly.
Allure générale du chantilly.

Le chantilly est une race de chats à poil mi-long créée aux États-Unis dans les années 1960 à partir de deux chatons de race indéterminée. Le développement de la race est marqué par des confusions avec les races burmese puis tiffany et des changements de noms successifs : initialement appelé « foreign longhair », le chantilly est par la suite renommé en « tiffany » dans les années 1980 puis « chantilly » dans les années 1990 avec une période de transition en « chantilly-tiffany » ou encore « chantilly/tiffany ». Au bord de l'extinction dans les années 1980, l'élevage est relancé au Canada. La race reste très rare et n'est reconnue que par quelques fédérations nord-américaines, pour la plupart à titre expérimental.

Le chantilly est un chat de taille moyenne, la tête est de forme triangulaire avec des yeux dorés, la fourrure est mi-longue et forme un panache au niveau de la queue. Originellement de couleur chocolat uni, d'autres robes et couleurs ont été développées : le patron tabby est introduit ainsi que les couleurs lilas, faon, cannelle et noir.

Le chantilly est considéré comme un chat de tempérament modéré et très attaché à son maître. Plusieurs auteurs s'accordent sur sa voix agréable, comparée à des gazouillis. L'entretien est simple, se bornant à un brossage régulier de sa fourrure et une surveillance attentive des oreilles et de l'alimentation.

Percheron

Percherons attelés au mondial 2011 de la race, haras national du Pin.
Percherons attelés au mondial 2011 de la race, haras national du Pin.

Le Percheron est un cheval de trait, et la plus connue des races de chevaux françaises. Issu selon la légende d'étalons arabes amenés dans le comté du Perche, il résulte plus vraisemblablement de la sélection de ses éleveurs, menée tout au long du XIXe siècle. Le Percheron est initialement élevé pour sa capacité à déplacer rapidement des véhicules hippomobiles à l'attelage au trot, ce qui lui vaut son surnom de « diligencier ». Massivement employé pour les postes et la compagnie des omnibus, il est ensuite réorienté avec l'arrivée du chemin de fer. Il tracte des charges de plus en plus lourdes au pas et au trot, en travail agricole et au labour.

Son registre généalogique est ouvert en 1883 en France, sous l'impulsion des Américains. Exporté partout dans le monde, le Percheron devient l'une des races de chevaux de trait les plus répandues, en particulier aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il participe à la conquête de l'Ouest, puis est utilisé durant la Première Guerre mondiale. Il connaît une forte régression avec la motorisation des transports, et, en France, n'est plus élevé que pour sa viande à partir des années 1970. Son registre englobe celui d'autres races de chevaux de trait françaises en 1966. L'élevage du Percheron redémarre dès les années 1960 aux États-Unis, mais il faut attendre les années 1990 pour observer le même regain en France, époque où il est exporté vers le Japon pour les courses de trait-tract.

Ce cheval grand et puissant à sang froid, réputé docile et facile à manœuvrer, arbore une robe grise ou noire. Il retrouve une certaine place en attelage de loisir et pour les activités de débardage, l'élevage pour la viande ne concernant qu'un tiers des effectifs. Depuis les années 2000, les éleveurs français allègent son modèle pour le rendre plus sportif, en important des étalons américains en croisement. Les 20 000 membres de la race recensés dans le monde en 2009 restent vulnérables en raison de l'éparpillement des effectifs.

Pyrénées (race caprine)

Chèvre pyrénéenne.
Chèvre pyrénéenne.

La chèvre des Pyrénées est une race caprine française originaire des Pyrénées. La Pyrénéenne est de taille moyenne : 75 à 85 cm au garrot pour un poids de 50 kg, et porte de longs poils, bruns ou noirs, parfois blancs. Elle peuple les Pyrénées depuis très longtemps et était autrefois associée aux troupeaux bovins et ovins, fournissant le lait aux bergers. Avec la modernisation de l'élevage, elle a failli disparaître dans la seconde moitié du XXe siècle. On s'intéresse toutefois de nouveau à elle depuis les années 1990, les effectifs remontent grâce au travail des conservatoires régionaux et, depuis 2004, de celui de l'association Chèvre de Race pyrénéenne en charge du programme de sauvegarde de la race.

On observe actuellement deux types d'élevage, les systèmes allaitants et les systèmes laitiers. Les premiers produisent des chevreaux bons à abattre, généralement à la période de Pâques, qui pèsent généralement autour de 15 kg. Les systèmes laitiers traient les chèvres à partir du sevrage précoce du chevreau à 2 mois et se servent généralement de leur lait aux taux butyreux et protéiques corrects pour fabriquer du fromage, crottin ou tomme des Pyrénées. Les chevreaux ne sont pas très bien conformés et la production de lait par chèvre reste bien en deçà de celle des races spécialisées. Toutefois, la chèvre des Pyrénées a l'avantage d'être très rustique et de pouvoir valoriser une végétation médiocre, dans des conditions climatiques parfois très rudes. Elle permet de maintenir certains paysages ouverts en empêchant qu'ils ne s'embroussaillent.