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Scaër

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Scaër
Scaër
L'hôtel de ville.
Blason de Scaër
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Quimperlé Communauté
Maire
Mandat
Jean-Yves Le Goff
2014-2020
Code postal 29390
Code commune 29274
Démographie
Gentilé Scaërois
Population
municipale
5 223 hab. (2021 en évolution de −3,31 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 02′ nord, 3° 42′ ouest
Altitude Min. 65 m
Max. 242 m
Superficie 117,58 km2
Élections
Départementales Moëlan-sur-Mer
Localisation
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Liens
Site web Site sur la commune de Scaër

Scaër [skɛʁ] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Connu pour être un haut lieu du gouren ou lutte bretonne, ce sport a valu à Scaër le surnom de « pays des lutteurs ».

Géographie

Localisation

Localisation de la commune de Scaër dans le Finistère.

La commune est située dans le sud-est du Finistère et jouxte à l'est le département du Morbihan. Son chef-lieu est situé à vol d'oiseau, à 30,5 km à l'est de Quimper et 40,2 km au nord-ouest de Lorient. Les communes limitrophes sont Bannalec au sud, Rosporden au sud-ouest, Tourch à l'ouest, Leuhan et Roudouallec au nord, Guiscriff à l'est et Saint-Thurien au sud-est.

Avec une superficie de 117,58 km2, Scaër peut se prévaloir d'être la commune la plus étendue du département.

La commune, très vallonnée, s'étage entre 65 mètres d'altitude au niveau du point le plus bas de la vallée de l'Isole et 242 mètres sur les hauteurs du village de Coadry. Elle est parcouru par de nombreux ruisseaux qui se jettent soit dans l'Aven, à l'ouest, soit dans l'Isole, à l'est. Le plus important d'entre eux est le Ster Goz. L'Aven longe le territoire de la commune, et la sépare ainsi de Tourch, tandis que l'Isole en traverse la partie orientale en suivant une direction générale nord-sud.

La rivière Isole au Pont Penvern.

La commune, autrefois très boisée comme en atteste les nombreux toponymes en Coat : Coadry, Coadigou, Kergoat, Coatforn, etc., totalise 850 ha de bois et possède encore deux importants massifs forestiers : la forêt de Cascadec et la forêt domaniale de Coatloc'h.

Bien que le bourg soit de taille importante, la commune possède un habitat rural très dispersé constitué de pas moins de 305 lieux-dits et écarts.

Géologie et minéralogie : les « pierres de Coadry »

Carte géologique de la région de Scaër.

Le sous-sol de Scaër est constitué de micaschiste à l'ouest, au nord et à l'est du bourg. Au nord, il alterne avec des schistes modifiées. Au sud du bourg, il s'agit de granite. Des carrières de granite, situées à l'angle sud-est de la forêt de Coatloc'h, furent d'ailleurs exploités depuis le Moyen Âge par des tailleurs de pierre. Ce granite a servi à construire notamment la croix du cimetière de Scaër, datée de 1400.

« Pierres de Coadry » (staurolite, dits encore staurotides).

Entre les villages de Coadry et Restambern, ainsi qu'auprès des lieux-dits Mille Mottes (en Elliant), Noteriou (en Coray), Coat Spern et Quillien (en Tourch), etc., on trouve des pierres contenant de gros cristaux de 2 à 8 cm en forme de croix de saint André, appelées « pierres de Coadry ». D'un point de vue géologique, ces pierres sont des staurotides, staurotide signifiant « pierre de croix » (nom qui leur fut attribué initialement par Daubenton), composés de silicate d'alumine et de fer.

Leur forme curieuse en croix a contribué à inspirer de nombreuses légendes. Ces pierres qui émergent des champs après les labours sont là « comme des rappels à l'ordre (...) [d]es symboles de religion »[1]. Selon l'une de ces légendes, c'est Dieu lui-même qui a marqué les pierres de Coadry de son signe, un jour ancien où des iconoclastes abattaient des calvaires. Pour d'autres, les staurotides seraient apparues lors de la construction de la chapelle de Coadry. Jacques Cambry, dans son Voyage dans le Finistère écrit : « Les pauvres les vendent aux pèlerins , aux étrangers : il est peu de ménages où l'on n'en conserve comme préservatifs, comme talismans contre les naufrages et les chiens enragés : on la croit propre à guérir les maux d'yeux ; des religieuses en faisoient des sachets, qu'on suspendoit au col, qu'on portoit dans sa poche[2] ». Un vieux proverbe de Cornouaille dit (en breton) : « Montez sur un arbre et cassez-vous le cou : avec les pierres de Coadry vous n'aurez aucun mal » (Pignit ba 'r wezenn, torrit ho koug : G'ar mein Koadri n'ho pet tamm droug). On les plaçait au pied des maisons pour se protéger de la foudre : ce qui leur valut aussi le nom de « pierre à tonnerre ». Ces pierres servaient aussi de bijoux et de parures féminines[3].

Une autre légende peut être résumée ainsi : il y a plus d'un millénaire, un temple païen existait à Coadry. Un seigneur local, le comte de Trévalot vit son château assiégé par un rival, le seigneur de Coatforn. Le comte, pieux chrétien, fit le vœu, en cas de victoire, de construire une chapelle. Après sa victoire, il fit atteler deux bœufs qui s'arrêtèrent d'eux-mêmes à proximité du temple païen en ruine, et c'est donc là que fut construite la chapelle de Coadry. À peine les ouvriers avaient-ils commencé à la construire que des miracles se produisirent : les ronces qui recouvraient le site disparurent d'elle-mêmes, une source jaillit, douée de vertus médicinales, et les pierres de Coadry apparurent. Au XIIe siècle, une disette survint et les pèlerins, qui étaient nombreux à fréquenter la chapelle, en furent rendus responsables ; la chapelle fut alors incendiée par la populace, mais la fumée de l'incendie dispersa les "pierres de croix" jusqu'à Coray. Deux siècles plus tard, la chapelle fut dédiée au Christ et les pèlerinages reprirent de plus belle ; les pauvres vendaient les "pierres de croix" aux pèlerins de passage. Les pierres de Coadry sont censées protéger contre les naufrages, les chiens enragés, les maux des yeux, le folie.

Climat

Scaër bénéficie d'un climat tempéré de type océanique dégradé. Les précipitations y sont très abondantes, de l'ordre de 1 300 millimètres par an, voire 1 400 millimètres sur les hauteurs, dans le secteur de Coadry.

Toponymie

Attesté sous les formes Scathr en 1038[4], Scazre aux XIe et XIIe siècles, Scaezre au XVIe et XVIIe puis Scaër au XVIIIe.

En breton, la ville se nomme Skaer.

Hervé Abalin lierait ce toponyme à une notion de faille ou crevasse.

Histoire

Période néolithique

Le menhir Saint Jean atteste d'une occupation humaine très ancienne du territoire, dès la période néolithique. Haut de 7 mètres, il est classé dixième plus haut menhir de France. Aujourd'hui isolé, ce menhir faisait partie autrefois d'un ensemble mégalithique s'étendant probablement jusqu'au village de Neuziou. La trace de cet ensemble est encore attesté par la présence de grandes pierres affleurant le sol. Un autre menhir long de 6 mètres est couché à 250 mètres du premier et en 1907 on signalait la présence d'un troisième monolithe aujourd'hui disparu.

Un dépôt de trois haches à talon a été trouvé en 1962 à Kergoat[5] et un autre dépôt de huit haches à talon datant de l'âge du bronze moyen a été découvert en 1988 au lieu-dit Kerbuzare[6].

Haches à talon du dépôt de Kergoat en Scaër (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).

Période gallo-romaine

La présence gallo-romaine est attestée à Scaër par la trouvaille en 1886 de pièces romaines.

XVe siècle

En 1457, Arthur III, connétable de Richemont, devient duc de Bretagne. Comme il devait se rendre à Tours pour offrir son hommage au roi de France, Charles VII, son suzerain, il voulut donner à la cour, le spectacle d'un grand « bouhourdeix » (tournoi de chevaliers[7]). Il demanda au baron de Quimerc'h, en Bannalec, de chercher dans sa région et de lui amener les meilleurs lutteurs. Le vieux connétable ne connaissait pas en Bretagne, disait-il, pour les opposer aux Français, de plus solides gourenieren (lutteurs de gouren lutte bretonne) que ceux de Rosporden et de Scaër[8].

XVIIe siècle

1675 : Révolte des Bonnets rouges. Des habitants de la paroisse participent au pillage le 11 juillet 1675 et les jours qui suivent du château de Kergoet en Saint-Hernin propriété du sieur Le Moyne de Trévigny. Scaër figure parmi les 17 paroisses qui doivent verser 50 000 £ en dédommagements au propriétaire du lieu : Scaër est imposée à hauteur de 2 000 livres.

XVIIIe siècle

Le dictionnaire d'Ogée, paru en 1778, donne une population de 3 800 communiants pour la paroisse de Scaër. En 1779, une épidémie de dysenterie, qui sévit dans la région, décime entre juillet et septembre environ 350 personnes soit 10 % de la population de la paroisse.

1795 : Passage de Jacques Cambry à Scaër qui laisse un témoignage assez complet mais pas toujours très complaisant sur le Scaër d'antan dans son ouvrage Voyage dans le Finistère. En voici deux brefs passages, le premier est relatif aux principales occupations des hommes et le second à l'état du bourg[9] :

« Le pays en général est mal peuplé ; des échanges répétés de grains, de bestiaux, et de denrées de toute espèce, eau-de-vie, vins, etc. en font subsister les habitants ; ils parcourent sans cesse les foires de Châteauneuf, du Faou, de Coray, du Faouët. Dans la commune de Scaer, peuplée de cinq cents hommes, on n'en compte que trois qui labourent la terre : Le reste agiote, commerce, est ouvrier, fait des sabots dans les forêts voisines ; il y a vingt-quatre auberges dans ce bourg. »

et

« De là, l'on aperçoit l'état déplorable des rues de Scaer ; une eau fétide, infecte et verte, se putréfie dans de sales rigoles. Dans le cœur de l'été même, une boue épaisse empêche de les traverser. L'hiver, ce bourg considérable, donne l'aspect d'un marais impraticable. Presque toutes les maisons de Scaër sont couvertes de paille, incommodes et mal fabriquées, avec les plus riches matériaux, les pierres les plus belles. »

Charbonniers et sabotiers étaient nombreux les siècles passés (jusque dans les premières décennies du XXe siècle) en forêt de Coatloch[10].

Révolution française

Les habitants de Scaër refusèrent de payer les contributions [impôts] et une véritable insurrection éclata le lorsqu'il s'agit de fournir 27 "volontaires" réclamés par le département pour le service des batteries côtières de Brest et des environs. Des commissaires envoyés à Scaër ne parvinrent pas à convaincre les habitants rassemblés devant l'église d'obéir aux ordres de l'Assemblée législative. « Ils nous appelèrent persécuteurs de prêtres, hommes sans religion, sans baptême et autres imbécilités, telles que des hommes bruts et irrités peuvent en prononcer. Vous avez mis le Roi en prison » assurèrent-ils. Finalement on ne trouva que trois "volontaires" et les habitants refusèrent le tirage au sort pour compléter l'effectif. Les commissaires accusèrent les habitants de Guiscriff d'avoir eu une mauvaise influence sur les Scaërois[11].

XIXe siècle

Scaër au début du XIXe siècle

Maison, place de l'église, qu'habita le poète Brizeux. Les moellons de schiste y alternent avec le granite d'origine locale.
Femme de Scaër (Exposition universelle de 1867 illustrée).

Au début du XIXe siècle, les landes et les friches occupaient la plus grande partie des terres. Celles-ci couvraient en effet une surface considérable : 6 178 hectares (soit 52 % de la superficie de la commune). Les terres labourables ne couvraient qu'une surface de 3 705 hectares et les prés et pâturages de 773 hectares. Les bois couvraient une surface de 322 hectares. Ce dernier chiffre n'incluait pas les 314 hectares de la forêt de Coatloch qui étaient enregistrés au cadastre dans les contenances non imposables car il s'agissait d'une forêt d'état.

Dix-neuf moulins à eau étaient alors en activité dont les moulins de Cascadec, de Coatforn, de Kerandréau, de Kergoaler, de Kerry, de Kervégant, du Pont, de Tréganna, des Salles, de Rozos. La forêt de Cascadec était réduite à l'état de taillis en raison des nombreuses coupes qu'on y pratiquait. Le bourg de Scaër était un lieu de foire et de marché. Il s'y tenait huit foires par an[12].

Le recensement de la population de l'an VIII nous apprend les métiers exercés par la population masculine adulte de la commune, totalisant 913 individus. Les métiers en relation avec le travail de la terre sont très majoritairement représentés avec 460 cultivateurs, 130 aides cultivateurs et 71 journaliers. Les métiers liés au monde de la forêt sont aussi bien représentés avec 59 sabotiers, 6 charbonniers et un aide charbonnier, 2 scieurs de long et 2 gardes forestiers (ceux de la forêt de Coatloc'h). On compte également 26 meuniers et 5 garçons meuniers, 27 tisserands et un garçon tisserand, 11 charrons, 7 taillandiers, 7 débitants de cidre, 6 aubergistes, 5 charpentiers, 5 boulangers, 4 bouchers, 4 tonneliers, 4 menuisiers, 4 maréchaux-ferrants, 3 notaires, 1 juge de paix, 1 huissier, 1 chapelier et 2 garçons chapeliers, 1 serrurier, 1 cordonnier, 1 maçon, 4 marchands dont un de sabots, un de poissons et un de farine. Par contre il n'y a ni médecin ni instituteur[13].

Les autres événements du XIXe siècle

L'église de style néo-roman de Scaër.
Adolphe Pierre Leleux : Une noce en Bretagne [région de Scaër] (1863, musée des beaux-arts de Quimper).

Entre 1830 et 1850, le poète Auguste Brizeux effectue de fréquents séjours à Scaër. Il réside le plus souvent à l'hôtel mais il loue également pendant deux ans une vieille maison située place de l'Église.

Marie-Louise David, 22 ans, une jeune femme célibataire, après un déni de grossesse, tua et brûla le corps de son enfant nouveau-né le à l’instigation de sa mère Henriette David, née Calvary, veuve, furieuse de cette grossesse car elles partageaient le même amant Jacques Daniélou, lequel fut innocenté. Le , la Cour d’assises du Finistère condamna Marie-Louise David à dix ans de travaux forcés et sa mère à 15 ans de la même peine[14].

En 1873, le curé de Scaër décide, contre l'avis général de ses paroissiens, de démolir la vieille église romane située dans le bourg, qu'il juge trop vétuste et devenu trop petite pour accueillir la foule grandissante des fidèles. À la faveur de la nuit, il fait enlever les tombes et ossements qui entravaient le commencement des travaux. Une église de style néo-roman voit donc le jour en lieu et place de l'ancien édifice.

La papeterie de Cascadec.
Le pont de Kerninon, de style Art nouveau.

Le moulin de Cascadec, sous l'impulsion des papetiers Faugeyroux, ancien moulin à farine, se spécialisa au XIXe siècle dans la fabrication de papier[15]. En 1893, l'industriel Jean-René Bolloré loue le moulin de Cascadec. Il le transforme en usine de fabrication de papier à cigarettes, vendu sous la marque OCB. L'usine compte à son apogée en 1947 jusqu'à mille employés et fabrique également du papier bible et des cahiers. Les papeteries de Cascadec se sont plus tard reconverti dans la production de sachets de thé et de films pour condensateurs, et sont désormais la propriété du groupe américain Glatfelter[16].

En 1896 est mise en service la nouvelle ligne de chemin de fer à voie métrique du Réseau breton de Carhaix à Rosporden passant par Scaër et contribuant au désenclavement de la commune. Celle-ci comportait deux arrêts ; un au bourg et un autre aux abords de la forêt de Coatloc'h où étaient déchargées les billes de bois provenant de l'exploitation forestière. La construction de la ligne nécessite la réalisation d'ouvrages d'art tel que le pont de Kerninon franchissant la vallée de l'Isole à la sortie du bourg de Scaër dont l'architecture rappelle le style Art nouveau.

Un centre d'ébénisterie

Photo d'une chaise en bois avec un dossier ouvragé
Une chaise fabriquée à Scaër pour le château de Trévarez.

Scaër fut un centre d'ébénisterie qui fabriqua des meubles bretons vendus à la fin du XIXe siècle dans toute la région et même dans les grands magasins parisiens. Les sculpteurs sur bois de Scaër avaient une renommée séculaire[17].

Un tournoi de lutte bretonne à Scär en 1898

Montagnard des environs de Scaër (dessin d'Albert Racinet publié en 1888).

Les luttes bretonnes organisées à Scaër en 1898 sont décrites dans un article de la revue A travers le monde :

« Sur la route départementale de Rosporden, soulevant un flot de poussière, une assez grande quantité de paysans et de paysannes se rendent à la fête. (...) Dans le village, une foule encore plus dense encombre la route qui en forme la principale rue. (...) Cependant les danses ont déjà commencé en pleine rue, dérangées à chaque instant par la bousculade des arrivants. Deux cabaretiers ont, devant leurs débits où le cidre coule à flots, installé chacun sur une estrade des ménétriers. Sur chaque estrade ils sont deux, l'un jouant du biniou, l'autre de la bombarde. (...). À quatre heures, tout le monde se rend dans la grande prairie où doivent avoir lieu les luttes. (...) Le jury, formé d'anciens du pays, experts dans l'art de la lutte, et de quelques personnages principaux, en tête desquels est le député de l'arrondissement, grand propriétaire local, vient se placer auprès des prix qu'il doit distribuer. Tout autour de la prairie, assise sur des bancs de bois ou debout, la foule s'est massée en ordre. (...) Les luttes commencent, ce sont des luttes à main plate, avec permission de pratiquer le croc-en-jambe, et les concurrents ne s'en privent pas. La plupart sont de tout jeunes gens, de dix-huit à vingt ans, des enfants de quinze ans même. Ils se dépouillent de leur veste, de leur gilet, de leur pantalon à pont. Vêtus d'un caleçon et de leur chemise, pieds nus sur le gazon, ils se tâtent, s'empoignent par les aisselles et cherchent à se renverser par adresse ou par surprise. Les adversaires étant souvent de force égale, la lutte dure longtemps, les chemises sont soumises à rude épreuve, malgré la solidité de la grosse toile paysanne dont elles sont faites. Au moment de la chute, le vaincu, très leste, se retourne comme une anguille sur le côté ; les épaules n'ayant pas touché terre, il faut alors recommencer. (...)[18]. »

Un certain Postic, originaire de Scaër, remporta notamment à trois reprises, vers le milieu du XIXe siècle, le tournoi de luttes bretonnes lors du pardon de Rosporden[19].

XXe siècle

1910 : Électrification du bourg grâce à l'installation d'une turbine à Rouzigou, entraînée par l'eau captée, via un canal, dans l'Isole.

La Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale fauche la vie de 390 jeunes Scaërois morts pour la France; parmi eux Louis Croissant[20] fut décoré de la Croix de guerre, Jean Fleiter[21] et François Pensec[22] à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. La plupart sont décédés sur le sol français, mais 16 (Henri Bara, Louis Beulze, Bertrand Bourhis, Jean Capitaine, François Christien, Jean Christien, Amédée Coadelot, René Cozic, Jean Février, René Gourle, Alain Laz, Yves Le Ber, Louis Le Bihan, Henri Le Boëdec, Louis Rannou, Yves Salaun) sont morts en Belgique, un (François Madec) est mort lors de Bataille de Sedd-Ul-Bahr en Turquie, deux (Pierre Floc'h, François Laz) décédés en Macédoine et un en Serbie (François Goapper) alors qu'ils participaient à l'expédition de Salonique ; deux marins (Bertrand Boëdec, François Le Bihan) sont disparus en mer, un (Marc Boutit) est mort à Oran en Algérie et un (Yves Carer) est mort à Dakar au Sénégal; deux soldats (Alain Guillamet, Jean Harpe) sont morts en captivité en Allemagne[23]. En leur hommage, est érigé un monument aux morts dont les statues, œuvres du sculpteur René Quillivic, représentent un soldat en uniforme de poilu et une jeune femme endeuillée vêtue du costume traditionnel de Scaër.

Par ailleurs, deux soldats sont morts au Maroc, l'un (Joseph René Bourhis) lors de la Bataille d'Elhri le , l'autre (Louis Trolez) à Midelt le lors de la poursuite de la conquête coloniale de ce pays par la France.

Stèle commémorative des fusillés de Kernabat le .
Monument commémoratif des fusillés de Kernabat le .

Le monument aux morts de Scaër porte les noms de 84 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[24].

Le capitaine Yves Queignec, instituteur à Scaër, commandant de la 7e compagnie du 62e régiment d'infanterie, mourut au champ d’honneur lors de la Bataille de Givet le en fin de journée (le 13 d’après l’inscription sur sa tombe ?) à l’âge de 39 ans ; il avait déclaré préférer mourir que de reculer[25] ; il est enterré à Quimper, au cimetière Saint-Joseph.

Le , des jeunes gens mettent le feu à un wagon de munitions allemandes ; un des jeunes gens, Pierre Pendelio[26], est arrêté et torturé. Le vers 22 h 30, deux bombes sont lâchées par des avions inconnus et tombent sur une maison de Scaër : un homme est blessé et sa femme et deux enfants tués sur le coup[27].

Le , des patriotes scaërois attaquent la prison Saint-Charles de Quimper. Le , des résistants scaërois incendient un car de l'organisation Todt au Bougeal en Guiscriff. Ils font dérailler un train de permissionnaires allemands dans la nuit du 21 au entre Scaër et Guiscriff. Le , un commando de résistants scaërois dynamite deux locomotives en gare de Rosporden ; l'un d'entre eux, Georges Kerangourec, est arrêté et fusillé. Le même jour, des officiers allemands sont attaqués à Mellac par deux résistants scaërois et l'un d'entre eux, Jean-Louis Monfort, alias "Mastard", est aussi arrêté et fusillé[28]. Le , Étienne Demezet est tué à Scaër par une patrouille allemande[29].

Des réseaux de résistance FFI se créent : l'un, rattaché au mouvement Libération-Nord, est animé par Le Dez, un militaire de carrière, réfractaire au STO ; un autre, le "groupe Bob", dont les membres sont principalement originaires des hameaux de Saint-Guénolé et Keranguen, qui fait partie des résistants FTPF, se cache dans les bois de Cascadec. À partir d'avril 1944, les résistants reçoivent des armes (en tout 31 parachutages d'armes eurent lieu dans la région de Scaër - Carhaix - Guiscriff - Quimperlé - Pont-Aven afin d'armer les 2 250 résistants du secteur[30].), principalement le où 12 tonnes d'armes sont larguées par trois avions sur un terrain balisé situé à Miné-Kervir, ainsi que trois parachutistes Jedburgh, le team Gilbert formé du capitaine Christopher Blathwayt, du capitaine Paul Carron de la Carrière et du sergent radio Neville Wood. Un autre parachutage est organisé le à Miné Kervir en Scaër, les armes étant cachées dans la ferme de Mesnoter. Dans la nuit du 14 au , un nouveau parachutage a lieu, contenant en particulier un appareil émetteur radio (celui largué précédemment ne fonctionnant pas), mais est vite repéré par les Allemands qui encerclent la zone avec de nombreux soldats, y compris une unité de Russes blancs de l'armée Vlassov et des hommes du Kommando de Landerneau ; les combats font 18 tués ou fusillés, neuf du maquis de Rosporden (Yves Baron, Hervé Delessart, Corentin Guillou, René Le Gall, Roger Kerjose[31], René Mao, Jean-Louis et Marcel Rannou et Pierre Salomon[32]) et neuf du maquis de Scaër (Pierre Cabillic, Pierre Capitaine, Robert Hervé, François Jacob[33], Jean-Louis Jacob[34], Grégoire Le Cam[35], Louis Massé, Étienne Millour et René Turquet) et de nombreuses fermes sont brûlées[36]. Un mémorial de la résistance situé à Kernabat et une stèle située à Quillien (en Tourch) commémorent ces événements.

À partir de la ferme de Kerodet en Coray (leur base étant dénommé "camp Delessart" en hommage à l'un des résistants tués à Quillien) où ils ont dissimulés des armes et trouvé refuge, les résistants préparent alors la libération de Rosporden et celle de Scaër : dans la nuit du 2 au , une centaine de résistants encerclent Scaër et libèrent la ville le [28]

Jean Henri Sinquin, né le à Scaër, terrassier à Paris (13e), fut fusillé au Mont Valérien le [37].

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

Six scaërois (Jean Galven, Pierre Gourvellec, Jean Guiffan, Y. Kerbiriou, J. L. Le Bec, Jean Pichon) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un (Joseph Postic) pendant la Guerre d'Algérie[24].

Traditions religieuses

Léon Maître raconte en 1922 : « Dans la paroisse de Scaër, sainte Candide dénouait les enfants et conjurait la maladie de langueur, appelée le barat, à condition que le nouveau-né fut plongé dans sa fontaine. Certaines mères se justifiaient en disant que cette pratique permettait aussi de tirer l'horoscope de l'enfant et de mesurer sa résistance future[38] »

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[39]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 en cours Jean-Yves Le Goff DVD Agriculteur
mars 2008 mars 2014 Paulette Perez DVG  
mars 2001 mars 2008 Jeanne-Yvonne Triche UDF  
juin 1995 mars 2001 Corentin Kernéis PCF  
mars 1989 juin 1995 François Bleuzen UDF  
mars 1983 mars 1989 Louis Nicolas PS  

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Scaër compte 5 139 habitants (soit une diminution de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le 1 922e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 775e en 1999, et le 34e au niveau départemental sur 283 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue grâce aux recensements de la population effectués à Scaër depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1946 avec 7 838 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 0354 5673 5983 4603 6763 9374 0054 1564 304
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 3434 2784 4714 3944 7474 8915 4035 6865 939
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 2436 5656 6766 5816 6977 1187 4027 8387 204
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7 1766 9996 5565 9685 5555 2675 1475 1235 290
2015 2020 2021 - - - - - -
5 4025 2455 223------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (24,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,1 %, 15 à 29 ans = 11,9 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 26,2 %) ;
  • 51,5 % de femmes (0 à 14 ans = 15,9 %, 15 à 29 ans = 9,5 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 36,3 %).
Pyramide des âges à Scaër en 2007 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
2,1 
9,1 
75 à 89 ans
15,5 
16,6 
60 à 74 ans
18,7 
22,3 
45 à 59 ans
19,5 
22,5 
30 à 44 ans
18,7 
11,9 
15 à 29 ans
9,5 
17,1 
0 à 14 ans
15,9 
Pyramide des âges du département du Finistère en 2007 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,2 
6,7 
75 à 89 ans
11,6 
13,6 
60 à 74 ans
15,3 
21,4 
45 à 59 ans
20,2 
20,8 
30 à 44 ans
18,9 
18,4 
15 à 29 ans
16,1 
18,7 
0 à 14 ans
16,7 

Enseignement

La commune de Scaër est située dans l’académie de Rennes.

On trouve plusieurs écoles :

  • École maternelle et primaire publique Joliot-Curie ;
  • École maternelle et primaire privée Saint-Joseph ;
  • Collège Léo Ferré.

Langue bretonne

  • L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 20 mars 2007.
  • La commune a reçu le label de niveau 2 de la charte le 19 octobre 2016 et celui-ci a été inauguré le 3 janvier 2017.

À la rentrée 2016, 56 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 13 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire).[réf. nécessaire]

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Vestiges préhistoriques et antiques

Le menhir Saint-Jean, haut de 7 mètres
  • Menhir Saint-Jean qui mesure 8,30 mètres de hauteur et se classe de par sa taille à la dixième place en France[réf. nécessaire].
  • Tumuli de Kergoaler Dour, de Kerzéré et de Kerbrébel.

Église et chapelles

La chapelle Saint-Sauveur de Coadry.
  • Église Sainte-Candide (fin XIXe siècle) de style néo-roman dédiée à saint Alain et sainte Candide[44].
  • Chapelle Saint-Sauveur de Coadry (nef romane du XIe siècle, chœur du XIVe siècle). C'est une ancienne dépendance de la commanderie de La Feuillée, des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem. Sur un des piliers de la chapelle a été creusée une croix de Malte. Sur le placître entourant l'édifice on voit deux croix celtiques. L'édifice a été classé monument historique en 1933[45].
  • Chapelle Saint-Adrien (XVe siècle). Elle a été construite par Charles Ier de Quimerc'h, élevé à la dignité de baron en 1420 par le duc de Bretagne Jean V. L'édifice de forme rectangulaire, abrite les statues de Saint-Adrien et de la vierge à l'enfant. Les blasons des différents titulaires du fief de Quimerc'h sont inscrits sur les murs extérieurs. Les armes de René de Tinténiac et de Louise de Guer mariés en 1642 figurent sur le tympan de la fenêtre sud. La chapelle a été restaurée en 1980.
  • Chapelle Saint-Guénolé (XVIIe siècle).
  • Chapelle Notre-Dame de Penvern (XVe siècle).
  • Chapelle Saint-Jean (XVIe siècle) ; un pardon y est organisé le jour de la fête de la Pentecôte.
  • Chapelle Saint-Paul : elle date de la fin du XVe siècle et début XVIe siècle et aurait, à l'époque, dépendue de l'abbaye Saint-Maurice de Carnoët; elle fut totalement rénovée en 1977 ; située sur les bords de l'Isole, son clocher, construit au XVIIe siècle, penche fortement vers l'ouest. Son pardon se déroule le dernier dimanche de juin.
  • Chapelle Sainte-Thérèse-de-l'enfant-Jésus de Cascadec (chapelle privée).
  • Chapelle de Plaskaer (dite aussi Notre-Dame du Ganvet) ; elle a été construite, financée par les dons des fidèles, entre 1865 et 1869 en remplacement d'une chapelle plus ancienne qui était en ruine[46] ; la bénédiction de la chapelle, dédiée à Notre-Dame de l'Immaculée Conception (en breton Itron varia ganvet pe gann vett) date du . Des gargouilles en forme de têtes d'animaux plus ou moins mythiques ornent les angles et le bas des frontons triangulaires de la nef et du transept. Les rosaces des vitraux de l'ancienne chapelle ont été conservées. La fontaine a été restaurée en 2005 et la chapelle entre 2006 et 2012, des vitraux de Robert Ribochon sont posés. Le presbytère voisin, lui aussi restauré, sert désormais de salle de réunion aux habitants du hameau[47].

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Autres établissements

Sites naturels

Forêt de Coatloc'h

Située au sud du bourg de Scaër, cette forêt domaniale tire son nom du breton coat (bois) et loc'h (étang).

Selon la tradition, la forêt de Coatloc'h, fut entièrement plantée à la fin du Moyen Âge sur ordre d'Anne de Bretagne. La Duchesse, qui surveillait elle-même la plantation, découvrit une pie morte à la lisière vers Roz ar Bic. On lui conseilla alors de fixer les limites de la forêt à cet endroit sous peine de connaître le même sort que l'oiseau.

D'un point de vue plus historique, un château, peut être d'origine carolingienne, était situé au cœur de cette forêt. Un talus, encore visible par endroits, encerclait totalement la forêt plantée de chênes et de hêtres. Il était destiné à empêcher les animaux de sortir du bois.

Les nombreux hêtres de la forêt fournissaient la matière première aux sabotiers. Ces derniers travaillaient dans des huttes, appelées loges, et dont la toponymie a conservé le souvenir : Loj Gaor, Loj Stang, Loj Lanic, etc.[48].

Tableaux représentant Scaër et ses environs

Événements

  • La Cavalcade de Scaër a lieu tous les deux ans, les années impaires, le dimanche et le lundi de la Pentecôte.
  • 5 et 6 juin 2010 : manche du championnat de France d'enduro.
  • La fête des sabots.
  • Les 6 heures de Scaër tous les ans en juin.

Personnalités liées à la commune

  • Le chanteur et poète Youenn Gwernig est originaire de la commune et l'espace culturel porte son nom.
  • Le peintre parisien Georges Alexandre Fischer s'est installé à Scaër où il a notamment peint les fresques de la chapelle de Coadry.

Jumelages

Scaër est jumelée avec :

Notes et références

  1. Henri Queffélec, La Bretagne intérieure, Hachette, 1961
  2. Jacques Cambry, Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome troisième, page 158, librairie du Cercle social, Paris, 1798
  3. Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", Les éditions du Piat, 2014, [ (ISBN 978-2-917198-22-3)]
  4. dans le cartulaire de l'abbaye de Landevennec
  5. Jacques Briard, Nouveaux dépôts de haches à talon découverts en Bretagne, revue "Bulletin de la Société préhistorique française", année 1966, consultable http://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1966_hos_63_3_4087
  6. panneau informatif, voie verte Rosporden-Gourin
  7. de bouhourd Dictionnaires d'autrefois
  8. Histoire de la paroisse Rosporden, Père Henri Guiriec
  9. Jacques Cambry, Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, Tome troisième, pages 152 et 154, librairie du Cercle social, Paris, 1798
  10. Michel Duval, "Forêts bretonnes en Révolution. Mythes et réalités.", Nature et Bretagne, 1996, Spézet, [ISBN 2-852570-80-7]
  11. Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988,[ (ISBN 2-08-211173-3)]
  12. Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne par Jean-Baptiste Ogée, nouvelle édition, tome 2
  13. « présentation du recensement de scaër de l'an VIII »
  14. Lénaïg Gravis, "Les grandes affaires criminelles du Finistère", De Borée éditions, 2008 [ (ISBN 978-2-84494-808-3)]
  15. http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=R%C3%A9trospective_historique_de_la_papeterie_de_Cascadec_en_Sca%C3%ABr
  16. http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/150-ans-glatfelter-visite-guidee-lusine-cascadec-27-05-2014-147080
  17. Marius Vachon, "Les industries d'art, les écoles et les musées d'art industriel en France (départements)", 1897, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k119170m/f286.image.r=Rosporden
  18. Georges Servières, Luttes bretonnes à Scaër, revue "A travers le monde", 1898, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k34461v/f96.image.r=Rosporden
  19. Alfred Nettement, Dix jours dans le Morbihan en 1860, "La Semaine des familles", n° du 17 août 1861, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5517877z/f5.image.r=Rosporden
  20. Louis Croissant, né le à Scaër, caporal au 2e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, tué le au Mont Cornillet, au nord de Prosnes (Marne)
  21. Jean Fleiter, né le à Melgven, soldat au 67e régiment d'infanterie, décédé le au lazaret de Longuyon des suites de ses blessures
  22. François Pensec, né le à Scaër, fusilier marin décédé des suites de ses blessures le à Zuydcoote (Belgique)
  23. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=29274&pays=France&dpt=29&idsource=24533&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0
  24. a et b http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=29274&dpt=29&idsource=24533&table=bp04
  25. http://www.agencebretagnepresse.com/id=31347
  26. https://www.ouest-france.fr/sur-les-traces-de-pierre-pendelio-jeune-resistant-894629
  27. Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [ (ISBN 9-782364-28007-6)]
  28. a et b http://pharouest.ac-rennes.fr/e290088N/resistance.htm
  29. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941 - août 1944), Astoure éditions, 2012, [ (ISBN 978-2-36428-032-8)]
  30. Cyrille Magueur, "De Rosporden à Concarneau sous l'Occupation", Liv'éditions, 2014, [ (ISBN 978-2-84497-275-0)]
  31. Roger Kerjose, né le à Kernével, il résidait à Ruveil en Melgven
  32. Pierre Salomon, né le à Melgven
  33. François Jacob, né le à Coray
  34. Jean-Louis Jacob, né le à Coray
  35. Grégoire Le Cam, né le à Rosporden
  36. http://www.letelegramme.fr/finistere/scaer/resistance-les-combats-de-kernabat-ont-70-ans-14-07-2014-10257923.php
  37. http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/index.php?option=com_content&task=view&id=185&Itemid=63
  38. "Les saints guérisseurs et les pèlerinages en Armorique", Léon Maître, Revue d'histoire de l'Église de France, année 1922, volume 8, numéro 40, pages 302-319,consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1922_num_8_40_2240?_Prescripts_Search_tabs1=standard&
  39. MairesGenWeb
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. « Évolution et structure de la population à Scaër en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  43. « Résultats du recensement de la population du Finistère en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  44. Notice no IA29003466, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
  45. « Chapelle de Coatdry », notice no PA00090446, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  46. Notice no IA29003465, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
  47. D'après la notice affichée près de la chapelle et un panneau d'exposition situé à l'intérieur de la chapelle
  48. Scaër et ses environs, les forêts de Coatloc'h et de Cascadec, article Ouest-France, ID no 1125 du 06/02/96

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