Jacques Chagnon
Jacques Chagnon | |
Fonctions | |
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45e président de l'Assemblée nationale du Québec | |
En fonction depuis le (13 ans, 7 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Yvon Vallières |
Ministre de la Sécurité publique | |
– (1 an, 9 mois et 20 jours) |
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Premier ministre | Jean Charest |
Gouvernement | Charest |
Prédécesseur | Serge Ménard |
Successeur | Jacques P. Dupuis |
Député de Westmount–Saint-Louis | |
En fonction depuis le (30 ans, 1 mois et 29 jours) |
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Élection | 02 décembre 1985 |
Réélection | 30 novembre 1998 14 avril 2003 26 mars 2007 8 décembre 2008 4 septembre 2012 7 avril 2014 |
Législature | 35e, 36e, 37e, 38e, 39e, 40e et 41e |
Prédécesseur | Nouvelle circonscription |
Député de Saint-Louis | |
– (8 ans, 9 mois et 10 jours) |
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Élection | 2 décembre 1985 |
Réélection | 25 septembre 1989 |
Législature | 33e et 34e |
Prédécesseur | Harry Blank |
Successeur | Circonscription abolie |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Diplômé de | Université Concordia |
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Jacques Chagnon, né le à Montréal, est un homme politique québécois. Il est député de Westmount—Saint-Louis à l'Assemblée nationale du Québec, dont il est également le président depuis 2011[1].
Biographie
Il est élu à l'Assemblée nationale pour la première fois lors de l'élection générale québécoise de 1985. Il est alors député de Saint-Louis, circonscription qui prend le nom de Westmount–Saint-Louis en 1994.
Dans le gouvernement Daniel Johnson, il est ministre de l'Éducation du au .
Dans le gouvernement Jean Charest, il est le ministre de la Sécurité publique du au . Il a notamment fait face à la crise de Kanesatake à la suite de l'expulsion violente du chef mohawk James Gabriel. Il est finalement destitué de son rôle de ministre mais continue toujours de siéger comme libéral. De 2007 à 2011, il est deuxième vice-président de l'Assemblée nationale. Pendant cette période, il participe à de nombreuses délégations comme celle de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. Depuis le , il exerce la fonction de président de l'Assemblée nationale.
Le 31 octobre 2017, il s'offusque publiquement dans un discours au Parlement que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) ait arrêté le député Guy Ouellette sans que des accusations n'aient été portées six jours plus tard. « Qu'on accuse ou qu'on s'excuse. Sinon, cette Assemblée devra prendre les moyens pour défendre les fondements mêmes de son existence[2]. »
Le 4 mai 2018, il admet qu’il «paie la traite» chaque fois qu'il part en mission. «Mais on n’est pas dans l’orgie du 12e siècle dans la Toscane avec la famille Médicis», a rétorqué le député libéral de Westmount-Saint-Louis [3].
Le 15 juin 2018, il annonce son retrait de la vie politique après 33 années de services à titre de député.[4]
Honneurs
- 2011 : Grand-croix de l'Ordre de la Pléiade
- Commandeur de l'Ordre de la Pléiade
Notes et références
- « Jacques Chagnon accède à la présidence de l'Assemblée nationale », Radio-Canada, (lire en ligne)
- Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Le député Guy Ouellette dénonce un « coup monté » de l'UPAC », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Zone Politique - journaldequebec.com, « Jacques Chagnon reconnaît qu’il «paie la traite» aux députés », sur journaldequebec.com (consulté le )
- « Jacques Chagnon tire sa révérence », Le Quotidien, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Jacques Chagnon », sur www.assnat.qc.ca, Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).