Jacques Chagnon
Jacques Chagnon | |
Fonctions | |
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45e président de l'Assemblée nationale du Québec | |
– (7 ans, 7 mois et 22 jours) |
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Législature | 39e, 40e et 41e |
Prédécesseur | Yvon Vallières |
Successeur | François Paradis |
Ministre de la Sécurité publique | |
– (1 an, 9 mois et 20 jours) |
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Premier ministre | Jean Charest |
Gouvernement | Charest |
Prédécesseur | Serge Ménard |
Successeur | Jacques P. Dupuis |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (23 ans, 11 mois et 17 jours) |
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Élection | 12 septembre 1994 |
Réélection | 30 novembre 1998 14 avril 2003 26 mars 2007 8 décembre 2008 4 septembre 2012 7 avril 2014 |
Circonscription | Westmount–Saint-Louis |
Législature | 35e, 36e, 37e, 38e, 39e, 40e et 41e |
Prédécesseur | Nouvelle circonscription |
Successeur | Jennifer Maccarone |
– (8 ans, 9 mois et 10 jours) |
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Élection | 2 décembre 1985 |
Réélection | 25 septembre 1989 |
Circonscription | Saint-Louis |
Législature | 33e et 34e |
Prédécesseur | Harry Blank |
Successeur | Circonscription abolie |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Diplômé de | Université Concordia |
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Président de l'Assemblée nationale du Québec | |
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Jacques Chagnon, né le à Montréal, est un homme politique québécois.
Il est député de Westmount—Saint-Louis à l'Assemblée nationale du Québec, dont il est également le président de 2011 jusqu'en 2018[1].
Biographie
Il est élu à l'Assemblée nationale pour la première fois lors de l'élection générale québécoise de 1985. Il est alors député de Saint-Louis, circonscription qui prend le nom de Westmount–Saint-Louis en 1994.
Dans le gouvernement Daniel Johnson, il est ministre de l'Éducation du au .
Dans le gouvernement Jean Charest, il est le ministre de la Sécurité publique du au . Il a notamment fait face à la crise de Kanesatake à la suite de l'expulsion violente du chef mohawk James Gabriel. Il est finalement destitué de son rôle de ministre mais continue toujours de siéger comme libéral. De 2007 à 2011, il est deuxième vice-président de l'Assemblée nationale. Pendant cette période, il participe à de nombreuses délégations comme celle de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. Depuis le , il exerce la fonction de président de l'Assemblée nationale.
Le , il s'offusque publiquement dans un discours au Parlement que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) ait arrêté le député Guy Ouellette sans que des accusations n'aient été portées six jours plus tard. « Qu'on accuse ou qu'on s'excuse. Sinon, cette Assemblée devra prendre les moyens pour défendre les fondements mêmes de son existence[2]. »
Le , il admet qu’il «paie la traite» chaque fois qu'il part en mission. «Mais on n’est pas dans l’orgie du 12e siècle dans la Toscane avec la famille Médicis», a rétorqué le député libéral de Westmount-Saint-Louis [3].
Le , il annonce son retrait de la vie politique après 33 années de service à titre de député[4].
Honneurs
- 2011 : Grand-croix de l'Ordre de la Pléiade
- Commandeur de l'Ordre de la Pléiade
Notes et références
- « Jacques Chagnon accède à la présidence de l'Assemblée nationale », Radio-Canada, (lire en ligne)
- Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Le député Guy Ouellette dénonce un « coup monté » de l'UPAC », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Zone Politique - journaldequebec.com, « Jacques Chagnon reconnaît qu’il «paie la traite» aux députés », sur journaldequebec.com (consulté le )
- « Jacques Chagnon tire sa révérence », Le Quotidien, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Jacques Chagnon », sur www.assnat.qc.ca, Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).