Aller au contenu

Saint-Sauveur (Haute-Garonne)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 avril 2021 à 16:57 et modifiée en dernier par Roland45 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Saint-Sauveur
Saint-Sauveur (Haute-Garonne)
Mairie de Saint-Sauveur
Blason de Saint-Sauveur
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes du Frontonnais
Maire
Mandat
Philippe Petit
2020-2026
Code postal 31790
Code commune 31516
Démographie
Gentilé Saint-Salvadoriens
Population
municipale
2 087 hab. (2021 en évolution de +17,78 % par rapport à 2015)
Densité 296 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 59″ nord, 1° 24′ 05″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 175 m
Superficie 7,04 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulouse
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villemur-sur-Tarn
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Saint-Sauveur
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Sauveur
Liens
Site web [1]

Saint-Sauveur est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Ses habitants sont appelés les Saint-Salvadoriens.

Géographie

Bien que la commune soit dans l'aire urbaine de Toulouse, située dans son pôle urbain à 18 km au nord-ouest de Toulouse, et dans le bassin de la Garonne en Pays Tolosan, elle ne fait pas partie de la Métropole Toulousaine. Elle est intégrée dans la communauté de commune du Frontonnais et dans le Schéma de Cohérence du Nord Toulousain.

Communes limitrophes

Saint-Sauveur est limitrophe de cinq autres communes.

Communes voisines.

Hydrographie

La commune est arrosée par l'Hers-Mort et le Girou qui y confluent. Ces deux rivières faisant office de frontière naturelle avec les communes de Saint-Jory à l'est pour l'Hers et Castelnau-d'Estrétefonds et Villeneuve-lès-Bouloc au nord et nord-est pour le Girou

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 704 hectares ; son altitude varie de 112 à 175 mètres[2].

Voies de communication et transports

Voies de communication

Accès par l'autoroute française A62 sortie Sortie 10.1 (Eurocentre) par l'ancienne route nationale 20.

Transports

La ligne 329 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Borderouge du métro de Toulouse depuis Villeneuve-lès-Bouloc et la ligne 351 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Villemur-sur-Tarn.

Urbanisme

Typologie

Saint-Sauveur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[6] et 1 004 747 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[7],[8].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

Histoire

Chondrite EH5 dit de Saint-Sauveur – Muséum de Toulouse

C’est en pleine période des guerres civiles que les seigneuries de Villaudric et de Saint-Sauveur s’allièrent entre elles, par le mariage de Gui de Babut de « San-Salbadou » avec demoiselle de Séguier de Villaudric, en 1605.

Soixante ans après, Guillaume Lacger de Babut. et ses trois fils Jacques, Pierre et François furent maintenus dans leur noblesse en vertu du capitoulat de leurs ancêtres, le , par M. de Bezons, intendant de Languedoc. Les Babut, seigneurs de La Pointe, furent également maintenus dans leur noblesse par M. le Pelletier, intendant de Montauban, le et, plus tard, par l’intendant Langeois, le .

Nous trouvons ensuite Jean de Babut, ancien capitaine au régiment de l’Angoumois, dénombrant ses fiefs, le , et Joseph de Babut, seigneur de Roqueserrière, en faire autant pour les siens devant les capitouls de Toulouse, le .

Le registre de la confrérie de Saint-Guillaume nous fournit quelques détails sur cette famille seigneuriale. En 1616, Jacquette et Marguerite de Babut sont enrôlées dans la « confrérie de Saint-Guillaume ». En 1669, nous constatons que Mlle de Paucy, femme de Bahut, seigneur de Saint-Sauveur, fait partie de la confrérie et qu’elle est alliée avec les seigneurs de Paucy de Villaudric.

En , chute de la météorite de Saint-Sauveur, dans le champ de M. Esculié qui en fit don au Muséum de Toulouse[11].

Héraldique

Saint-Sauveur

Son blasonnement est : D'argent embrassé à senestre de sinople

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[12],[13].

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Frontonnais et du canton de Villemur-sur-Tarn (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Sauveur faisait partie de l'ex-canton de Fronton).

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1983 Albert Angely    
1983 décembre 2004 Pierre Plantade    
19 mars 2005 7 juillet 2006 Jean-Louis Challier    
13 juillet 2006 En cours Philippe Petit PS Président de la Communauté de communes du Frontonnais (2014-2020)
Président du SCoT Nord Toulousain.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 2 087 habitants[Note 3], en évolution de +17,78 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
342379412448443436443432420
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
424400385368367353368355341
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
319328301230205202209203256
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3095389121 0931 1591 3091 6521 7661 762
2021 - - - - - - - -
2 087--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Avec deux petites zones industrielles, la commune de Saint Sauveur est le troisième pilier économique de la communauté de communes du Frontonnais. En 2014 la commune comptait plus de 200 établissements actif pour, environ, 900 emplois.

Enseignement

Saint-Sauveur fait partie de l'académie de Toulouse.

Santé

Culture et festivité

Sports

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Frontonnais[18].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'édifice date de 1127. Le comte de Toulouse l'a donné à l'abbaye de Saint-Sernin, qui la comprenait encore dans sa juridiction à la fin du XVIIe siècle. C'est un édifice à nef unique, chevet semi-circulaire, et deux chapelles latérales. Clocher à arcades sur la façade ouest (cinq arcades sur trois niveaux). Les décors intérieurs datent XVIIIe siècle. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1979[19].

Personnalités liées à la commune

Charles Mouly y a résidé une dizaine d'années. L'école publique du village a été baptisée à son nom.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Unité urbaine 2020 de Toulouse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. R. Mathieu & G. Fleury Bull. Soc. Nat. Toulouse, 174, 2011, 77-85
  12. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  13. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales-2020 (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. http://www.cc-dufrontonnais.fr/index.php/amenager-proteger/environnement
  19. « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.