Saint-Sauveur (Haute-Garonne)
Saint-Sauveur | |||||
Mairie de Saint-Sauveur | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Frontonnais | ||||
Maire Mandat |
Philippe Petit 2020-2026 |
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Code postal | 31790 | ||||
Code commune | 31516 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Salvadoriens | ||||
Population municipale |
2 087 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 296 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 44′ 59″ nord, 1° 24′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 112 m Max. 175 m |
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Superficie | 7,04 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villemur-sur-Tarn | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | [1] | ||||
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Saint-Sauveur est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Saint-Salvadoriens.
Géographie
Bien que la commune soit dans l'aire urbaine de Toulouse, située dans son pôle urbain à 18 km au nord-ouest de Toulouse, et dans le bassin de la Garonne en Pays Tolosan, elle ne fait pas partie de la Métropole Toulousaine. Elle est intégrée dans la communauté de commune du Frontonnais et dans le Schéma de Cohérence du Nord Toulousain.
Communes limitrophes
Saint-Sauveur est limitrophe de cinq autres communes.
Hydrographie
La commune est arrosée par l'Hers-Mort et le Girou qui y confluent. Ces deux rivières faisant office de frontière naturelle avec les communes de Saint-Jory à l'est pour l'Hers et Castelnau-d'Estrétefonds et Villeneuve-lès-Bouloc au nord et nord-est pour le Girou
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 704 hectares ; son altitude varie de 112 à 175 mètres[2].
Voies de communication et transports
Voies de communication
Accès par l'autoroute française A62 sortie 10.1 (Eurocentre) par l'ancienne route nationale 20.
Transports
La ligne 329 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Borderouge du métro de Toulouse depuis Villeneuve-lès-Bouloc et la ligne 351 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Villemur-sur-Tarn.
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauveur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[6] et 1 004 747 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Histoire
C’est en pleine période des guerres civiles que les seigneuries de Villaudric et de Saint-Sauveur s’allièrent entre elles, par le mariage de Gui de Babut de « San-Salbadou » avec demoiselle de Séguier de Villaudric, en 1605.
Soixante ans après, Guillaume Lacger de Babut. et ses trois fils Jacques, Pierre et François furent maintenus dans leur noblesse en vertu du capitoulat de leurs ancêtres, le , par M. de Bezons, intendant de Languedoc. Les Babut, seigneurs de La Pointe, furent également maintenus dans leur noblesse par M. le Pelletier, intendant de Montauban, le et, plus tard, par l’intendant Langeois, le .
Nous trouvons ensuite Jean de Babut, ancien capitaine au régiment de l’Angoumois, dénombrant ses fiefs, le , et Joseph de Babut, seigneur de Roqueserrière, en faire autant pour les siens devant les capitouls de Toulouse, le .
Le registre de la confrérie de Saint-Guillaume nous fournit quelques détails sur cette famille seigneuriale. En 1616, Jacquette et Marguerite de Babut sont enrôlées dans la « confrérie de Saint-Guillaume ». En 1669, nous constatons que Mlle de Paucy, femme de Bahut, seigneur de Saint-Sauveur, fait partie de la confrérie et qu’elle est alliée avec les seigneurs de Paucy de Villaudric.
En , chute de la météorite de Saint-Sauveur, dans le champ de M. Esculié qui en fit don au Muséum de Toulouse[11].
Héraldique
Son blasonnement est : D'argent embrassé à senestre de sinople |
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[12],[13].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Frontonnais et du canton de Villemur-sur-Tarn (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Sauveur faisait partie de l'ex-canton de Fronton).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2021, la commune comptait 2 087 habitants[Note 3], en évolution de +17,78 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Avec deux petites zones industrielles, la commune de Saint Sauveur est le troisième pilier économique de la communauté de communes du Frontonnais. En 2014 la commune comptait plus de 200 établissements actif pour, environ, 900 emplois.
Enseignement
Saint-Sauveur fait partie de l'académie de Toulouse.
Santé
Culture et festivité
Sports
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Frontonnais[18].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'édifice date de 1127. Le comte de Toulouse l'a donné à l'abbaye de Saint-Sernin, qui la comprenait encore dans sa juridiction à la fin du XVIIe siècle. C'est un édifice à nef unique, chevet semi-circulaire, et deux chapelles latérales. Clocher à arcades sur la façade ouest (cinq arcades sur trois niveaux). Les décors intérieurs datent XVIIIe siècle. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1979[19].
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Le monument aux Morts
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Le clocher-mur
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L'abside
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Statut en fonte de Notre-Dame des Missions 1867
Personnalités liées à la commune
Charles Mouly y a résidé une dizaine d'années. L'école publique du village a été baptisée à son nom.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Toulouse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- R. Mathieu & G. Fleury Bull. Soc. Nat. Toulouse, 174, 2011, 77-85
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales-2020 (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- http://www.cc-dufrontonnais.fr/index.php/amenager-proteger/environnement
- « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.