Maria Lvova-Belova
Délégué aux droits des enfants auprès du président de la fédération de Russie | |
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depuis le | |
Membre du Conseil de la fédération de Russie | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Мария Алексеевна Львова-Белова |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
Konstantin Malofeïev (depuis ) |
Parti politique | |
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Membre de |
Conseil de la fédération de Russie Sixième Chambre civique de la fédération de Russie (d) |
Distinctions |
Certificat d'honneur du président de la fédération de Russie Ordre de l'Amitié (d) Ordre de Saint-Vladimir (d) |
Maria Alexeïevna Lvova-Belova (en russe : Мария Алексеевна Львова-Белова), née le à Penza, est une femme politique russe.
Nommée commissaire aux droits de l'enfant de son pays par Vladimir Poutine, elle est accusée de crimes de guerre pour avoir supervisé la déportation d'enfants ukrainiens lors de l'invasion russe de l'Ukraine de 2022-2023.
Carrière
Sénatrice, elle est depuis octobre 2021 commissaire présidentielle aux droits de l'enfant en Russie à la demande du président russe Vladimir Poutine et en remplacement d'Anna Kouznetsova devenue députée. Elle est mère de dix enfants, dont cinq adoptés, et a sous sa tutelle treize enfants en situation de handicap[1][2].
Guerre en Ukraine : transfert d'enfants
Lvova-Belova est accusée par des responsables ukrainiens, des ONG internationales et la Cour pénale internationale (CPI) d'avoir supervisé la déportation, le transfert et l'adoption forcés d'enfants ukrainiens lors de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022[3],[4]. Elle participe activement à la propagande en faveur de ce programme d’État : elle intervient régulièrement à la télévision et sur les réseaux sociaux pour inciter ses concitoyens à accueillir des enfants ukrainiens, et affirme avoir elle-même adopté un adolescent de 15 ans originaire de Marioupol, « grâce au président russe », qu'elle remercie pour cela[5][6].
Elle fait l'objet de sanctions de l'Union européenne en raison de son implication dans des crimes de guerre lors de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, le transfert forcé d'enfants étant une violation des conventions de Genève et un acte constitutif du crime de génocide tel que défini par l'Organisation des Nations unies »[1]. Son rôle est également déterminant dans l'utilisation de camps pour les enfants ukrainiens et leur endoctrinement[6].
Le 17 mars 2023, un mandat d'arrêt international est émis par la CPI à son encontre pour crime de guerre en Ukraine, en raison de sa responsabilité dans la déportation d'enfants ukrainiens[7],[8],[9].
Notes et références
- Salomé Kourdouli, « Qui est Maria Lvova-Belova, organisatrice russe de la déportation d’enfants ukrainiens ? », sur Libération (consulté le )
- (en) The Moscow Times, « Putin's Children's Envoy Reveals She Adopted Child From Mariupol », sur The Moscow Times, (consulté le )
- « Maria Lvova-Belova, la "sauveuse" russe qui déporte les enfants d'Ukraine », sur France 24, (consulté le )
- « [VIDEO] Surnommée Bloody Mary, qui est Maria Lvova Belova qui kidnappe les enfants ukrainiens et les déporte en Russie ? », sur midilibre.fr (consulté le )
- « Russie : le procureur de la CPI enquête sur les déportations d’enfants ukrainiens », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Guerre en Ukraine : qui est Maria Lvova Belova, le personnage central de la déportation d’enfants ukrainiens en Russie ? », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Vladimir Poutine sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Guerre en Ukraine: Vladimir Poutine visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale », sur BFMTV (consulté le )
- « La Cour pénale internationale émet un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine | ONU Info », sur news.un.org, (consulté le )
Annexes
Articles connexes
- Politique en Russie
- Conseil de la fédération (Russie)
- Enlèvements d'enfants lors de l'invasion russe de 2022
Liens externes
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