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Hachem Safieddine

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Hachem Safieddine
Hachem Safieddine en 2020
Fonctions
Chef du Conseil exécutif du Hezbollah
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
Haret HreikVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
هاشم صفي الدينVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Qom
Najaf Seminary (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, ouléma, chef militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Abdullah Safieddine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Ridha Safieddine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Hassan Nasrallah (cousin germain maternel)
Zeinab Soleimani (en) (belle-fille)
Qassem Soleimani (co-beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Titre honorifique
Sayyid

Hachem Safieddine (arabe : هاشم صفي الدين), né en 1964 à Deir Qanoun Al Naher (Gouvernorat du Liban-Sud) et mort le 3 octobre 2024 à Beyrouth, est un chef religieux chiite libanais et chef du Conseil exécutif du Hezbollah de 1998 à sa mort.

Il était pressenti pour succéder à son cousin Hassan Nasrallah à la tête de l'organisation, après la mort de ce dernier dans des bombardements israéliens le , jusqu'à ce qu'il soit lui-même tué par une frappe israélienne le suivant.

Biographie

Jeunesse et études

Hachem Safieddine est né en 1964 dans la municipalité de Deir Qanoun Al Naher au Sud-Liban, il vit avec ses frères et cousins dans une famille chiite respectée. Son frère Abdallah Safieddine est le représentant officiel du Hezbollah en Iran. Safieddine et sa famille se considèrent comme des descendants du prophète Mahomet[1].

Durant sa jeunesse, Safieddine étudie la théologie à Nadjaf en Irak et à Qom en Iran avec Hassan Nasrallah, son cousin[2], avant d'être rappelé au Liban en 1994[3],[1].

Activités au sein du Hezbollah

Ascension et popularité

Hachem Safieddine devient le représentant du Hezbollah au Liban du Sud à partir de 1994. Il entre l'année suivante au conseil de la choura du parti et est nommé président du conseil exécutif en 1998[4].

Au sein du Hezbollah, Hachem Safieddine s'occupe de projets sociaux et humanitaires, mais aussi des nominations des cadres dans les différentes régions du Liban[4]. Safieddine est déclaré « terroriste » par le gouvernement américain en 2017[5],[6].

Contrairement à Hassan Nasrallah, apparu très rarement en public depuis la guerre israélo-libanaise de 2006, Hachem Safieddine représente le Hezbollah dans de nombreux événements politiques et religieux, notamment lors des funérailles de membres du parti tués par Israël[7]. Comme son cousin, il donne parfois à ses discours des allures de conversations, où il emploie aussi bien l’humour que les envolées lyriques, alternant de l’arabe littéraire au dialectal. Il est une figure particulièrement populaire auprès de la base sociale du Hezbollah[4].

Successeur présomptif d'Hassan Nasrallah

Parfois considéré comme le « numéro deux » du Hezbollah avant la mort d'Hassan Nasrallah le , tué dans le bombardement israélien du quartier général du Hezbollah, Hachem Safieddine est perçu comme son successeur probable à la tête de l'organisation chiite. Parmi les conditions à remplir pour prendre les rênes du mouvement, il faut être membre du Conseil de la Choura, la plus haute instance du parti, qui comprend sept personnes, et être une personnalité religieuse. Le Conseil de la Choura doit ensuite se réunir et procéder à un vote[7].

Mort

Dans la nuit du 3 au , dans le contexte de la guerre contre le Hezbollah débutée en octobre 2023 et d'une intensification des bombardements, l'armée israélienne cible ce qu'elle décrit comme « une réunion de hauts dirigeants du Hezbollah, dont le successeur présumé de Hassan Nasrallah », Hachem Safieddine. Plusieurs médias rapportent que la frappe sur la banlieue de Beyrouth est « plus importante que celle qui a tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah ». Plusieurs bâtiments sont complètement détruits par les raids israéliens, selon la chaîne MTV[8]. D'après les sources et médias israéliens, il a bien été tué lors de cette attaque ainsi que d'autres chefs nouvellement élus par le parti[9]. Sa mort est confirmée par l'armée israélienne le suivant[10], puis par le Hezbollah le lendemain[11] . Naïm Qassem est élu à la tête de l'organisation le suivant.

Notes et références

  1. a et b Paul Khalifeh, « Hezbollah: Hachem Safieddine et Naïm Qassem, candidats potentiels pour succéder à Hassan Nasrallah », Radio France internationale, .
  2. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/29/a-beyrouth-la-stupeur-apres-la-mort-de-hassan-nasrallah_6338190_3210.html
  3. « Sayyed Nasrallah re-elected for another term. - Free Online Library », sur www.thefreelibrary.com (consulté le )
  4. a b et c https://www.lorientlejour.com/article/1429843/qui-est-hachem-safieddine-pressenti-pour-succeder-a-hassan-nasrallah-.html
  5. David A. Daoud, « State Department Blacklists Hashem Saffiedine », Foundation for Defense of Democracies,‎ (lire en ligne [archive du ])
  6. « State Department Terrorist Designations of Hashem Safieddine and Muhammad al-Isawi », United States Department of State,‎ (lire en ligne [archive du ])
  7. a et b https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/qui-est-hachem-safieddine-potentiel-successeur-de-hassan-nasrallah-a-la-tete-du-hezbollah-2121954
  8. « La banlieue sud sous les bombes : une des frappes aurait ciblé Hachem Safieddine | En direct » [doc], sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  9. (en) James Mackenzie et Maya Gebeily, « Israel says it has killed slain Hezbollah leader's successors » Accès libre, sur Reuters,
  10. « Israël a abattu le potentiel successeur à la tête du Hezbollah pour "pousser" le groupe "à ne plus jamais intervenir", selon Fréderic Encel, docteur en géopolitique », sur Franceinfo, (consulté le )
  11. « Le Hezbollah confirme la mort de Safieddine, successeur pressenti de Nasrallah, dans une frappe israélienne », sur L'orient-le jour