Nœud de Prusik
Le nœud de Prusik est un nœud autobloquant symétrique. Il est inventé par Karl Prusik en 1931.
Description
Ce nœud est autobloquant symétrique, ce qui signifie qu'on peut le déplacer sur une corde à la main, mais qu'il va stopper une éventuelle chute.
Attention, l'utilisation de sangles tels que sur la photo est déconseillé car une sangle supporte mal des contraintes de friction, et a un coefficient de fusion plus faible qu'une corde. La tenue du nœud est également plus importante avec une corde qu'avec une sangle[1].
En cas de chute violente, il semble qu'il y ait un risque de blocage permanent nécessitant un couteau pour le débloquer[2].
Utilisations
Ce nœud est utilisé en alpinisme pour l'assurage, la remontée sur corde, ou la réalisation de mouflages. Les élagueurs-grimpeurs l'emploient également comme frein de descente avec de la corde résistant à la fusion.
Orthographe
La quasi-totalité des ouvrages traitant de la montagne, de l'escalade ou des nœuds utilisent l'orthographe francisée prussik. Les élagueurs écrivent souvent prussique[3] et les canadiens l'appellent parfois noeud prussien[4].
Notes
- consignes de sécurité sur Wikipedia Commons
- site www.lesnoeuds.com
- l'élagage la taille des arbres d'ornement, Emmanuel Michau, idf, 1985, (ISBN 2-904740-11-2)
- Travail en hauteur et protection contre les chutes pour les élagueurs, plaquette publiée par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), 2007, (ISBN 978-2-89631-145-3 (version imprimée)[à vérifier : ISBN invalide]) (ISBN 978-2-89631-146-0 (PDF)[à vérifier : ISBN invalide])