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Saint-Vincent-de-Boisset

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Saint-Vincent-de-Boisset
Saint-Vincent-de-Boisset
La mairie de Saint-Vincent-de-Boisset en 2018.
Blason de Saint-Vincent-de-Boisset
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Roannais Agglomération
Maire
Mandat
Hervé Daval
2020-2026
Code postal 42120
Code commune 42294
Démographie
Gentilé Vincentinois
Population
municipale
975 hab. (2021 en évolution de +5,29 % par rapport à 2015)
Densité 237 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 00′ 28″ nord, 4° 07′ 23″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 382 m
Superficie 4,11 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Roanne
(banlieue)
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Coteau
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Vincent-de-Boisset
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Saint-Vincent-de-Boisset

Saint-Vincent-de-Boisset est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

La commune de Saint-Vincent-de-Boisset est située dans le département de la Loire, l'arrondissement de Roanne et depuis 2015 dans le nouveau canton du Coteau. Elle relevait jusqu'alors du canton de Perreux aujourd'hui supprimé. Son périmètre triangulaire d'une longueur de 10,5 km, lui donne pour voisines 4 communes. C'est avec Perreux au nord qu'elle partage ses plus longues limites, soit 4,7 km. Elle confine d'autre part avec Le Coteau à l'ouest et Notre-Dame-de-Boisset au sud sur 2,45 km dans les deux cas; au sud-ouest avec Parigny sur 0,9 km seulement. Les limites de la commune s'appuient en partie sur des accidents naturels : le Rhins à l'ouest la sépare de Parigny et du Coteau sur 2 km et au nord-ouest[1]un ruisseau la borne face à Perreux sur la même distance. Ailleurs, donc sur un peu plus de la moitié de son périmètre, ses limites sont artificielles.

La superficie de la commune 4,11 km2, la range parmi les plus petites du Nord-Est roannais dont la moyenne est de 13 km2 , dix fois moins étendue que sa voisine Perreux (41,35 km2). La plus grande distance interne, du nord-ouest au sud-est, n'est que de 3,5 km

L'espace municipal est entièrement compris dans la zone des basses collines qui s'étendent à l'est de la Loire jusqu'au Sornin au nord. L'ensemble présente l'aspect d'un plateau légèrement incliné d'est en ouest se raccordant à la plaine du Rhins, au nord de la commune, par un talus Les altitudes y sont modestes, le point culminant n'atteint que 382 m. à la limite avec Perreux et le point le plus bas - 269 m. -correspond au lit du Rhins à l'aval de son cours dans la commune. L'altitude moyenne du territoire municipal s'établit à 325 mètres. Les pentes sont faibles sur tout ce territoire : entre le points d'altitude extrême la déclivité n'est que de 4 % en moyenne. La plaine du Rhins à l'ouest du territoire communal couvre environ un km2.

Hydrographie

En dehors du ruisseau la Beaucrenne qui sépare St-Vincent de Perreux, une simple "goutte", l'hydrographie se résume ici dans le cours du Rhins. (Dans toute la région le terme de "goutte" s'applique aux ruisselets et caractérise la faiblesse de leur débit.).

Proche de son niveau de base, son confluent avec la Loire à Roanne 5 km plus au nord, le Rhins coule ici du sud au nord comme le fleuve. Sa pente est faible 0,26 ‰. Dans le département du Rhône, , la partie supérieure de son cours où il se nommait le Reins, il avait une direction nord-sud et dans sa partie moyenne sa direction générale était approximativment est-ouest. A l'endroit où il quitte la commune il a déjà parcouru 55 km sur les 60 de l'ensemble de son cours.

Le Rhins est une petite rivière assez abondante. Son débit a été observé sur une période de 40 ans (1969-2008), un peu avant son confluent avec la Loire. Le débit moyen interannuel ou module de la rivière est un peu avant Roanne de 5,25 m³ par seconde.

Le Rhins présente des fluctuations saisonnières de débit assez fortes, avec des hautes eaux d'hiver-printemps, de novembre à mai inclus, portant les débits mensuels moyens au niveau de 6,0 à 8,9 m³ par seconde (avec un maximum en février). Ces hautes eaux sont suivies d'une chute rapide ce qui mène directement à la période d'étiage d'été, qui a lieu de juillet à septembre, avec un minimum mensuel moyen de 1,22 au mois d'août.

Les crues peuvent être très importantes malgré l'étroitesse de son bassin versant. Les débits instantanés calculés pour une crue biennale et quinquennale valent respectivement 61 et 91 m³ par seconde. Le débit instantané calculé de crue décennale est de 110 m³ par seconde. Le débit instantané maximal enregistré a été de 239 m³ par seconde le 1er mai 1983. Quant au débit journalier maximal il était de 132 m³ par seconde le même jour.

Géologie

La géologie de la commune présente une grand unité. La partie ouest coïncidant avec la plaine du Rhins est le domaine de terrains très récents sables et limons de la basse terrasse du fleuve, graviers et cailloutis des moyenne et haute terrasses. Sur la majeure partie du territoire municipal, le centre et l'est, prédominent les argiles sableuses tertiaires souvent recouverts de formations quaternaires de versants ou de cailloutis fluviatiles[2],[3]. Saint-Vincent-de-Boisset est une des communes les moins boisées du Nord-Est roannais. Quelques hectares de feuillus disséminés se répartissent sur le plateau. Les placages les plus continus couvrent les rives des deux cours d'eau dans la partie nord du territoire municipal.Bien que placé aujourd'hui dans l'agglomération du Grand Roanne dont le centre n'est distant de St-Vincent que de quelques kilomètres la commune est peu desservie par les voies routières.

Communications

La route nationale 7 reliant Lyon à Paris traverse en étrangère l'ouest de son territoire en suivant la vallée du Rhins sur 2,6 km. Une route départementale la D 27 se greffe sur la nationale au Pont Maréchal et se dirige vers le sud-ouest et le bourg voisin de Pradines et sur le tronçon de 3 km qui concerne St-Vincent ignore le centre de la commune. Celle-ci en revanche est sillonnée par un réseau serré de chemins communaux. La proximité de Roanne offre à St-Vincent un accès facile au chemin de fer. La gare de Roanne sur la voie ferrée Lyon-Paris par St-Germain-des-Fossés n'est distante que de 6 km et plus proche encore celle du Coteau ne se situe qu'à un peu plus de 3 km du coeur de la commune. Pour rejoindre le TGV à la gare de Montchanin en Saône-et-Loire il faut parcourir 110 km; un autobus relie d'ailleurs Roanne à cette gare deux fois par jour[4].D'autre part l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry se trouve à 106 km de St-Vincent-de-Boisset.

L'ensemble du Nord-Est roannais de la plaine de la Loire à la montagne beaujolaise est concerné par le bocage paysage rural où les champs cultivés et les prés sont enclos. Le secteur du Rhins inférieur où est situé la commune de Saint-Vincent-de-Boisset en présenterait les principaux aspects si l'urbanisation ne les avait en partie effacés. En effet dans cet espace relativement exigu la part prise par l'habitat humain est considérable; 134 hectares soit le tiers de la superficie de la commune forment non pas un bourg véritable mais une nébuleuse de quartiers qui n'ont pas un caractère rural puisque une partie d'entre eux constituent des lotissements d'origine d'ailleurs récente. Plus rassemblés que d'autres, dans la moitié sud du territoire communal, ce sont :Chanteperdrix, Cherbuet, Bois Rouis, la Chamary, le Grand Cellier, Pion et les Oreillères. A peine plus à l'écart sont répartis les Sitelles, les Communes, Chez Charles, le Roman, les Rippes et la Goutte. Les ensembles pavillonaires ont pour nom outre les Sitelles déjà mentionné Le Soleil Couchant, le Clos du Verger et les Vinalies. Ce n'est donc que dans la moitié nord de la commune que dont dispersés quelques lieudits : Chez Ruelle, la Seigne, la Goutte Beaucrenne, la Plotonne, les Carrières et le Potager. La zone d'activité du Pont Maréchal au nord à la limite de la commune du Coteau et le petit hameau du Moulin au sud occupent les bords du Rhins[5].

Démographie

L'histoire démographique de Saint-Vincent-de-Boisset depuis le début de l´époque contemporaine a fait passer la commune par les trois phases qu'ont connues classiquement les campagnes de la région.La première s'est caractérisée par un accroissement continu de la population partant de 356 habitants en 1800 et qui a duré pendant les trois premiers quarts du XIXe siècle jusqu´à un pic qui a été atteint en 1872 . La croissance avait pourtant été en définitive moins forte que dans d'autres communes dont la population avait plus que doublé pendant cette période. St-Vincent avait vu son effectif humain s'accroître de 40 % depuis la fin du XVIIIe siècle et comptait alors 495 habitants.Après avoir atteint le maximum de leur peuplement entre 1850 et 1875 les localités du Nord-Est roannais l'ont vu progressivement se réduire. Les origines du phénomène sont à rechercher dans l'exode rural qui les a affectées, lui même induit par la révolution industrielle. C'est l'époque au cours de laquelle en effet la main d'oeuvre en surabondance dans les campagnes se dirige vers les villes où elle trouve alors à s'employer: Dans la région ici considérée il s'agit de l'industrie textile qui s'est implantée dans le Roannais et qui est à la recherche de bras pour ses métiers. Pourtant à la différence de ce qui s'est produit dans beaucoup de communes rurales où le déclin s'est poursuivi bien au delà de la Seconde Guerre mondiale il a cessé à St-Vincent nettement plus tôt. C'est en 1946 que se place l'étiage démographique de la commune; la commune n'était plus peuplée alors que de 268 personnes et avait ainsi vu disparaître près de la moitié de sa population. Encore cet affaiblissement démographique était-il bien inférieur à l’effondrement qui avait affecté nombre de communes de la montagne beaujolaise qui avaient perdu pendant la même période les 3/4 voire les 4/5 de leur substance humaine.Un renversement complet de la tendance a modifié la situation depuis 1946 environ caractérisé par un redressement démographique spectaculaire qui a porté le nombre d´habitants à 975 en 2021 soit un accroissement, inégalé dans la région en milieu rural, de 250 % en 75 ans. Pour chercher l’origine de ce renouveau il faut faire intervenir notamment un glissement de familles appartenant à la classe moyenne supérieure dont l'activité professionnelle s'exerce dans l'agglomération roannaise en direction d’une localité rurale attractive car proche et agreste[6].

Activités économiques

L'exigüité du territoire municipal et sa forte urbanisation (plus d'un tiers de la superficie de la commune est occupé par les habitations et accessoirement les zones artisanales) réduit la surface agricole utile (SAU) et ne laisse à l'agriculture qu'une place marginale parmi les activités économiques locales. (Les chiffres qui suivent résultent du recensement agricole de 2020) .Sur des sols qui ne sont pas dénués de qualité pédologiques cette SAU ne couvre plus que 121 hectares soit seulement 29 % de l'ensemble du territoire (en très forte diminution depuis plusieurs décennies) . Il s’agit là d’un des plus faibles ratios superficie communale/ SAU de la région. La commune voisine Notre-Dame-de-Boisset accorde 63 % de sa superficie municipale aux terres agricoles et compte une exploitation pour 115 habitants (ce qui est peu d’ailleurs à l’aune de la région) tandis qu‘à St-Vincent la proportion est de une exploitation pour près de 500 h ! A bien des égards St-Vincent présente du point de vue de l’occupation des sols des traits de caractère beaucoup plus urbains que ruraux.

Deux exploitations agricoles subsistent tout de même qui se consacrent à l’élevage bovin de la filière viande; l'une a son siège au lieudit Bois Rouis l'autre au lieudit les Oreillères; elles se partagent le domaine cultivable avec un élevage équin implanté au lieud-dit le Potager. Le nombre de têtes de gros bétail est deux fois plus faible qu’au début du siècle étant passé de 433 à 228. Cinq hectares sont laissés en tout et pour tout aux cultures végétales, céréales et plantes oléagineuses[7].

Sur les confins nord du territoire communal à la lisière du territoire de la ville du Coteau existe une petite zone d'activité industrielle, celle de Pont Maréchal. On y rencontre une unité de mise en forme de bétons, une autre dédiée à la maintenance et à la réparation d'engins de travaux publics. Une entreprise se consacrant à la réparation de poids lourds y a également ses installations. Y sont implantés aussi un garage de mécanique automobile concessionnaire de marques de véhicules étrangers, un atelier de carrosserie, une société de vente de véhicules et engins de chantier, une entreprise de maçonnerie et un paysagiste .

Il se trouve d'autre part que quelques hectares de la commune de St-Vincent occupent la rive gauche du Rhins dans le secteur de Pont Maréchal en relation avec une modification du lit de la rivière qui à une certaine époque s'est déplacé vers l'est et a cessé de servir de limite à la commune sur quelques centaines de mètres. Sur cette petite surface plusieurs entreprises relevant de la zone industrielle de la commune voisine du Coteau ont une partie de leurs installations situées administrativement à St-Vincent-de-Boisset. L'une fabrique des structures métalliques, une autre spécialisée dans la mécanique de précision travaille pour l'aéronautique tandis qu'une troisième commercialise du matériel professionnel de cuisine.

Parmi les activités productives de biens matériels réellement vincentinoises il convient de citer au lieudit la Plotonne une entreprise fabricant des vérandas et des portails métalliques, un fabricant et installateur de pompes et non loin de là un artisan spécialisé dans le mobilier en bois. L'artisanat du bâtiment est également représenté par entreprise de maçonnerie au lieudit les Rippes où se trouvent également un plombier, un électricien, un tapissier -décorateur Ce domaine d'activité est complété par une entreprise de zingerie-étanchéification et un tapissier -décorateur . L'artisanat d'art réunit aux Sitelles une personne élaborant des bijoux.

D’autre part l’artisanat lié à l’environnement réunit un entrepreneur de travaux publics, un réparateur et vendeur de matériel de motoculture de plaisance et un second paysagiste au lieu-dit les Rippes. Le commerce en boutique n'est pas représenté à St-Vincent de Boisset mais des formes de commerce spécialisé y ont leur place : un cuisiniste et un grossiste en fleurs et plante

Le domaine des services est bien présent dans la commune et très diversifié : ainsi trouve t-on une société de maintenance informatique, une activité de services à la personne (bricolage, ménage), un traiteur, deux services de taxi, deux ateliers d'architecture, trois cabinets de conseils pour les affaires et gestion d’entreprises une activité de secrétariat, deux services de taxi, le salon de coiffure,une esthéticienne , une coiffeuse à domicile, un coiffeur à domicile pour homme[8].

Communes limitrophes

Rose des vents Perreux Rose des vents
Le Coteau N
O    Saint-Vincent-de-Boisset    E
S
Parigny Notre-Dame-de-Boisset

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 776 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Riorges - Man », sur la commune de Riorges à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme

Typologie

Au , Saint-Vincent-de-Boisset est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[17]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,2 %), zones urbanisées (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

XIIIe – XIXe siècles

Les premiers seigneurs de la Motte Saint Vincent furent les BECH, BECK ou BEC connus au XIIIe siècle sous Philippe de Valois. À la fin du XVe siècle la seigneurie fut partagée entre deux frères: Claude de Bech, seigneur de la Motte et Jean de Bech, seigneur de la cour, chacun ayant son château. Celui du potager fut abandonné car en ruines. Au XVIIe siècle cette seigneurie de Saint Vincent fut réunie avec celle de Laye.

Les Beck réside au château qui fut vendu en 1671 à François Courtin, écuyer, sieur de Châteauneuf, conseiller du Roi Louis XIV et prévôt des maréchaux de France en la maréchaussée de Roanne.

Au XVIIIe siècle François Marie Joseph Courtin, arrière petit-fils de François Courtin, marquis de Saint Vincent, ami et correspondant de Voltaire qui est venu trois fois au château, fait démolir les vieux châteaux et fait réaliser celui que l'on voit aujourd'hui par l'architecte bourguignon Edme Verniquet (° 1727 - † 1804) à partir de 1761 et dont les travaux continuèrent après 1779

XXe – XXIe siècles

La ville obtient en 2008 le prix départemental des rubans du patrimoine pour la réhabilitation de la grange et du pigeonnier du château.

Depuis le , la communauté de communes du Pays de Perreux dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération.

Blasonnement

Blason Blasonnement :
Coupé : au 1er de gueules à l’écusson d’argent chargé d’une l’aigle bicéphale de sable, becquée, languée et membrée d’or, accosté de deux grappes de raisin de même, au 2e d’or au chêne arraché de sinople, au loup passant de sable, brochant sur le tronc de l’arbre.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Rochard    
1995 En cours Jean-Luc Reynaud[21]    

Démographie

Plaque sur la mairie commémorant le choix de gentilé par les habitants, en 1997.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 975 habitants[Note 4], en évolution de +5,29 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
700356469458485491486490487
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
495495487495458435396390380
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
391399376295277291289268281
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
368431554656811878877877873
2017 2021 - - - - - - -
966975-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

L'église Saint-Vincent.
Civils
  • Château de Saint-Vincent-de-Boisset, Logo monument historique Classé MH (1991), édifié de 1768 à 1779 par l'architecte Edme Verniquet (° 1727 - † 1804) pour le marquis de Saint-Vincent-de-Boisset : Marie Joseph Courtin. Ce château qui se présente comme une villa italienne de plan rectangulaire a gardé son aspect d'origine. Construit en pierre ocre et couvert d'un toit en ardoise à quatre pans. Il conserve également une orangerie au nord, des communs et bâtiments de ferme au sud qui viennent se greffer sur le corps de logis. Monuments historiques Classés : château de St Vincent (lieu-dit la Chamary). Ce qui est classé : château en totalité, l’orangerie, le sol de la cour d’honneur, la grille d’entrée, trois terrasses et les murs de soutènement

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Roanne, il y a une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Carte IGN 1:25000 n° 2828 SB Paray-le-Monial
  2. « >%201:50000%20Charolles%20623 Géologie »
  3. « Request Rejected », sur www.brgm.fr (consulté le )
  4. « >%201/25000%20Roanne%202830 Communications »
  5. « >%201/25000%202830%20Roanne Géologie »
  6. « >%20commune%20Saône-et-Loire%20Vareilles Démographie »
  7. « Agriculture »
  8. « >%20entreprises Actiivités industrielles, artisanales et deservices »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Saint-Vincent-de-Boisset et Riorges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Riorges - Man », sur la commune de Riorges - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Riorges - Man », sur la commune de Riorges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Roanne », sur insee.fr (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Vincent-de-Boisset ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roanne », sur insee.fr (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Saint-Vincent-de-Boisset sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Jean-Baptiste de Nompère de Champagny », Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, duc de Cadore 1756-1834, & Victoire Hue de Grosbois, sur roglo.eu (consulté le ).
  27. « Nompère de Champagny, », « Le grand commis docile » de Napoléon 1er, sur ligerclubderoanne.blog4ever.com (consulté le ).