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Arrondissement de Langres

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Arrondissement de Langres
Arrondissement de Langres
Situation de l'arrondissement de Langres dans le département Haute-Marne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département et
collectivité territoriale
Haute-Marne
Chef-lieu Langres
Code arrondissement 52 2
Démographie
Population 42 678 hab. (2021)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° nord, 5° est
Superficie 2 162,9 km2
Subdivisions
Communes 157

L'arrondissement de Langres est une subdivision administrative du département français de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Composition

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Composition avant 2015

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L'arrondissement couvre 158 communes regroupées dans les 10 cantons suivants :

Découpage communal depuis 2015

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Depuis 2015, le nombre de communes des arrondissements varie chaque année soit du fait du redécoupage cantonal de 2014 qui a conduit à l'ajustement de périmètres de certains arrondissements, soit à la suite de la création de communes nouvelles. Au , l'arrondissement groupe les 157 communes suivantes[1] :

  1. Aigremont
  2. Andilly-en-Bassigny
  3. Anrosey
  4. Aprey
  5. Arbigny-sous-Varennes
  6. Arbot
  7. Auberive
  8. Aujeurres
  9. Aulnoy-sur-Aube
  10. Avrecourt
  11. Baissey
  12. Bannes
  13. Bay-sur-Aube
  14. Beauchemin
  15. Belmont
  16. Bize
  17. Bonnecourt
  18. Bourbonne-les-Bains
  19. Bourg
  20. Brennes
  21. Celles-en-Bassigny
  22. Celsoy
  23. Chalancey
  24. Chalindrey
  25. Champigny-lès-Langres
  26. Champigny-sous-Varennes
  27. Champsevraine
  28. Changey
  29. Chanoy
  30. Charmes
  31. Chassigny
  32. Le Châtelet-sur-Meuse
  33. Chatenay-Mâcheron
  34. Chatenay-Vaudin
  35. Chaudenay
  36. Chauffourt
  37. Chézeaux
  38. Choilley-Dardenay
  39. Cohons
  40. Coiffy-le-Bas
  41. Coiffy-le-Haut
  42. Colmier-le-Bas
  43. Colmier-le-Haut
  44. Coublanc
  45. Courcelles-en-Montagne
  46. Culmont
  47. Cusey
  48. Dammartin-sur-Meuse
  49. Dampierre
  50. Damrémont
  51. Dommarien
  52. Enfonvelle
  53. Farincourt
  54. Faverolles
  55. Fayl-Billot
  56. Flagey
  57. Frécourt
  58. Fresnes-sur-Apance
  59. Genevrières
  60. Germaines
  61. Gilley
  62. Grandchamp
  63. Grenant
  64. Guyonvelle
  65. Haute-Amance
  66. Heuilley-le-Grand
  67. Humes-Jorquenay
  68. Isômes
  69. Laferté-sur-Amance
  70. Laneuvelle
  71. Langres
  72. Larivière-Arnoncourt
  73. Lavernoy
  74. Lavilleneuve
  75. Lecey
  76. Leuchey
  77. Les Loges
  78. Longeau-Percey
  79. Maâtz
  80. Maizières-sur-Amance
  81. Marac
  82. Marcilly-en-Bassigny
  83. Mardor
  84. Melay
  85. Montcharvot
  86. Le Montsaugeonnais
  87. Mouilleron
  88. Neuilly-l'Évêque
  89. Neuvelle-lès-Voisey
  90. Noidant-Chatenoy
  91. Noidant-le-Rocheux
  92. Occey
  93. Orbigny-au-Mont
  94. Orbigny-au-Val
  95. Orcevaux
  96. Ormancey
  97. Le Pailly
  98. Palaiseul
  99. Parnoy-en-Bassigny
  100. Peigney
  101. Perrancey-les-Vieux-Moulins
  102. Perrogney-les-Fontaines
  103. Pierremont-sur-Amance
  104. Pisseloup
  105. Plesnoy
  106. Poinsenot
  107. Poinson-lès-Fayl
  108. Poinson-lès-Grancey
  109. Poiseul
  110. Praslay
  111. Pressigny
  112. Rançonnières
  113. Rivière-les-Fosses
  114. Rivières-le-Bois
  115. Rochetaillée
  116. Rolampont
  117. Rouelles
  118. Rougeux
  119. Rouvres-sur-Aube
  120. Saint-Broingt-le-Bois
  121. Saint-Broingt-les-Fosses
  122. Saint-Ciergues
  123. Saint-Loup-sur-Aujon
  124. Saint-Martin-lès-Langres
  125. Saint-Maurice
  126. Saints-Geosmes
  127. Saint-Vallier-sur-Marne
  128. Sarrey
  129. Saulles
  130. Saulxures
  131. Savigny
  132. Serqueux
  133. Soyers
  134. Ternat
  135. Torcenay
  136. Tornay
  137. Vaillant
  138. Val-de-Meuse
  139. Le Val-d'Esnoms
  140. Valleroy
  141. Vals-des-Tilles
  142. Varennes-sur-Amance
  143. Vauxbons
  144. Velles
  145. Verseilles-le-Bas
  146. Verseilles-le-Haut
  147. Vesvres-sous-Chalancey
  148. Vicq
  149. Villars-Santenoge
  150. Villegusien-le-Lac
  151. Villiers-lès-Aprey
  152. Violot
  153. Vitry-en-Montagne
  154. Vivey
  155. Voisey
  156. Voisines
  157. Voncourt

Démographie

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En 2021, l'arrondissement comptait 42 678 habitants[Note 1].

Évolution de la population  [ modifier ]
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
54 95852 34950 73648 79346 84246 15045 29843 94342 678
(Sources : Base Insee, population sans doubles comptes à partir de 1962[2] puis population municipale à partir de 2006[3].)
Histogramme de l'évolution démographique

Géographie

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Localisation

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L'arrondissement constitue la partie méridionale du département français de la Haute-Marne, appendice sud-est de la région Champagne-Ardenne intercalé entre les régions Lorraine au nord-est, Franche-Comté au sud-est et Bourgogne au sud-ouest. Il est limitrophe des départements des Vosges au nord-est, de la Haute-Saône au sud-est et de Côte-d'Or au sud-ouest.

En dépit du peu de couloirs d'accès naturels, la position géographique du territoire de l'arrondissement de Langres en fait historiquement un carrefour des axes de communication entre Bassin parisien, Haut-bassin rhénan, Benelux-Rhénanie et Méditerranée. En matière de transports, ce carrefour est tracé par un réseau d'intérêt national, voire européen :

Géographie physique

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Topographie

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L'extrême-sud haut-marnais correspond au centre du Seuil morvano-vosgien.

Orographie et Géologie

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La Haute-Marne méridionale est un territoire intermédiaire entre plusieurs entités orographiques : Barrois champenois au nord-ouest, Côtes de Haute-Meuse au nord-est, plateaux de la Saône à l'est, Plateaux haut-saônois occidentaux au sud-est ainsi que Plateau de Langres au sud-ouest. Excepté un petit affleurement du socle cristallin très localisé au sud-est, ces entités dont l'imbrication varie selon les zones de contact et quelques zones intermédiaires sont toutes constituées d'un feuilletage de strates sédimentaires. Ces grandes formations géologiques se différencient par leur chronostratigraphie, l'ancienneté de leur strate supérieure décroissant de l'est vers l'ouest du Keuper (grès du Trias supérieur) à l'Oxfordien (calcaires du Jurassique supérieur).

Géomorphologie

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La géomorphologie dominante du territoire de l'arrondissement de Langres est fortement marquée par des ressauts, corniches et cuestas. Elle procède de l'érosion hydraulique des formations sédimentaires lors des phases de réennoyage du Bassin parisien. Ce processus est lié aux cycles de régressions et transgressions marines et lagunaires ayant affecté ce bassin depuis le début du Paléocène. Le relief de côtes correspondant résulte d'une érosion différentielle sur des affleurements de strates de différentes duretés. Il prend différents aspects dépendant du façonnement morpho-climatique des formations géologiques spécifiques et de leurs zones de contact ou intermédiaires. Exceptées la faible dépression du Bassigny au nord, la plaine de Vingeanne au sud ainsi que dans une moindre mesure les marges orientale et méridionale des plateaux de la Saône au sud-est, la physionomie prégnante du territoire est une succession de fronts de côtes ou digitations de plateaux plus ou moins disséqués. Le paysage-type répondant à cette dominante est ponctué par l'alternance de fronts concaves à forte déclivité, revers faiblement inclinés, lacis de vallées et buttes témoins.

Hydrographie

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L'orographie du territoire se traduit par quatre bassins versants dominants. Les lignes de crêtes délimitent le partage des eaux entre celles de Saône-Rhône à l'est et au sud-est, de Meuse au nord-est, de Marne-Seine au nord-ouest ainsi que d'Aube-Seine au sud-ouest. Le « point triple majeur » de la répartition des eaux entre Méditerranée, Manche et Mer du Nord est sur la côte de Récourt-Poiseul fermant le sud-ouest de la dépression de Bassigny (sur le chemin de Falouande, au sud du lieu-dit « les Marchais »), à environ deux kilomètres au nord-ouest du mont Mercure au pied duquel subsistent les vestiges d'une villa gallo-romaine.
Outre ce point de jonction, la présence notable des sources de la Meuse dans le Bassigny, de la Marne au sud de Langres et de l'Aube dans le Langrois forestier, ces deux rivières étant des affluents majeurs de la Seine, manifeste l'importance hydrographique du sud de la Haute-Marne.

L'arrondissement se situant en limite des zones climatiques continentale et atlantique européennes, son climat est globalement de type océanique avec des influences continentales sensibles, surtout en période hivernale. Ce climat est marqué par des hivers souvent longs et rigoureux ainsi que des étés chauds et orageux, l'Apance-Amance étant sur la « diagonale des orages » entre golfe de Gascogne et Rhénanie. En période estivale ces orages sont fréquents et parfois violents, particulièrement lors de flux de sud apportant des formations supercellulaires via la haute plaine de Saône.

Les précipitations, de l'ordre de 810 à 1070 mm/m² par an, se répartissent sur l'année avec une intensification modérée de novembre à mars et en mai. Le nombre-annuel de jours concernés par ces précipitations est de l'ordre de 150 à 180, dont environ 20 à 30 pour les chutes de neige. La température-moyenne varie de 9 à 11 °C, le nombre-annuel de jours affectés par une gelée étant de l'ordre de 70 à 85. L'insolation annuelle est d'environ 1750 heures dont environ 170 de novembre à janvier. Les vents, modérés, sont sud à ouest dominants avec des basculements au nord-est non négligeables en hiver.

Micro-régions naturelles

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En corollaire de la répartition hydrographique, le canevas orographique structuré par les cuestas et les dépressions intermédiaires compartimente des micro-régions naturelles auxquelles correspondent des aires écologiques et un habitat humain particularisés. La topographie de certaines de ces micro-régions fait que leur typologie territoriale relève en partie d'une continuité transrégionale. C'est particulièrement le cas pour le Bassigny s'ouvrant vers la Lorraine, la plaine de Vingeanne vers la Bourgogne et l'Apance-Amance vers la Franche-Comté. La communication naturelle de ces deux dernières avec la vallée de la Saône, s'ouvrant vers le sud en continuité avec le couloir rhodanien constitue notamment un corridor biologique. C'est ainsi que le Sud haut-marnais correspond à l'extrême limite septentrionale de l'aire de répartition d'un certain nombre d'espèces méridionales.

Les micro-régions naturelles de l'arrondissement de Langres sont les suivantes :

  • Apance-Amance à l'est
  • Bassigny au nord-est
  • Langrois ouvert au centre, « Pays de Langres » correspondant à l'éperon où est bâtie la ville sur l'extrémité nord-est du plateau éponyme et ses replats constituant un piémont accidenté. Ce piémont, interrompu par des fronts de côtes, forme le haut-bassin supérieur de la Marne dont la source est à environ trois kilomètres au sud de Langres. Les retenues de la Liez, de la Mouche et de Charmes régulent l'alimentation en eau du canal de la Marne à la Saône dont le bief de partage est sur le territoire de la micro-région. Sur environ cinq kilomètres, un tronçon de cette section traverse en tunnel le plateau de Langres sous les territoires des communes de Balesmes-sur-Marne et de Noidant-Chatenoy. Les retenues aménagées, dont le niveau d'eau varie selon les périodes de l'année et les besoins du canal, ont une dynamique hydrologique de type fluvial. À l'étiage estival, des vasières et roselières d'une grande richesse biologique s'installent sur leurs berges. Zone de contact avec les plateaux du Barrois forestier au nord-ouest, la dépression du Bassigny au nord-est, les plateaux de la Saône à l'est et la plaine de Vingeanne au sud, le Langrois ouvert est au centre du carrefour constitué par le seuil de Langres. Cette position stratégique est matérialisée par la ceinture de forts construits à l'issue de la guerre franco-prussienne de 1870 pour défendre la position de Langres. La désaffectation militaire de ces ouvrages défensifs en a fait pour certains une station d'hivernage ou d'estivage d'une quinzaine d'espèces de chauves-souris, leur inscription au Réseau Natura 2000 étant justifiée par la présence de cinq espèces de chiroptères menacées.
  • Langrois forestier à l'ouest, zone de contact entre l'extrémité septentrionale du plateau de Langres et les plateaux du Barrois forestier au nord ainsi que la côte des Bar à l'ouest. Ce karst de calcaires durs est creusé notamment par le haut-cours supérieur de l'Aube et celui de l'Aujon, un de ses principaux affluents, ainsi que par celui de la Vingeanne. Les étroites gorges de cette dernière entaillent une reculée d'envergure exceptionnelle pour l'orographie du plateau de Langres. Ces cours d'eau et leurs abords ainsi que les massifs forestiers tel que celui d'Arc en limite du Barrois-forestier et les pelouses des quelques secteurs ouverts de la micro-région sont des milieux naturels de tout premier ordre, une dizaine de sites relevant du Réseau Natura 2000. Avec une altitude d'environ 523 m au sommet du Haut-de-Baissey, le relief du Langrois forestier est le plus élevé de l'arrondissement.
  • Plaine de Vingeanne au centre sud, vallée agricole large de quelques kilomètres parcourue par la rivière éponyme et le ru de Chassigny. Cette plaine, ponctuée de quelques buttes-témoins, marque une séparation entre le plateau de Langres à l'ouest et au nord-ouest, les digitations méridionales des plateaux de la Saône au nord-est ainsi que le plateau de Champlitte à l'est. S'ouvrant vers le sud, elle constitue en outre le seul couloir de communication naturel d'importance entre la haute-plaine de Saône au sud et la haute-vallée de la Marne au nord. Cette topographie lui vaut notamment d'être traversée par le canal de la Marne à la Saône dont la retenue de Villegusien régule l'alimentation en eau.

Biotopes hydrogéologiques

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Les massifs sédimentaires plus ou moins karstifiés génèrent de très nombreuses sources et émergences dont une bonne partie est à l'origine de biotopes hydrogéologiques remarquables, les plus insolites d'entre eux étant les tuffières. Les concrétions de tuf-calcaire de ces cascades pétrifiantes forment des gours dont les vasques de travertin s'étagent en gradins. Celles du Domaine des tufs, devenu "Étufs", dans la Vallée de l'Aube ainsi que celles de Rolampont dans la Vallée de la Marne, en limite du Langrois-ouvert et du Barrois-forestier, comptent parmi les plus remarquables (sites "Natura-2000"), la plus étendue de ce dernier site étant la plus vaste du Nord-Est de la France. Les marais tuffeux résultent du même processus de minéralisation que les tuffières, les concrétions produites y étant plus modestes du fait de la très faible déclivité du terrain. Parmi ces marais à la biocénose fragile, dont une trentaine de sites "Natura-2000" sur le Plateau de Langres haut-marnais, les plus représentatifs sont celui de Chalmessin dans le Langrois-forestier ainsi que ceux de Coiffy et Champigny-Chézeaux en Apance-Amance. Ces deux derniers, alimentés par des puits artésiens, sont les plus vastes tourbières alcalines du département. Par ailleurs, les cavités à émergence vauclusienne des réseaux karstiques développés présentent un grand intérêt en matière d'habitat-cavernicole. Celle de Coublanc, dans la Vallée du Salon au Sud-Est de l'arrondissement, est notamment une station d'hivernage (site "Natura-2000") pour quatre espèces de chiroptères menacées. Tous ces biotopes sont emblématiques du Patrimoine-naturel de l'Arrondissement de Langres dont la plupart des communes font l'objet d'un inventaire ou classement au titre de la protection du site, paysage ou milieu naturel. Outre sa variété de biotopes, l'Écorégion est aux confins des zones biogéographiques continentale et atlantique européennes, recouvrant à peu près les mêmes zones climatiques, ainsi qu'à l'extrême limite-septentrionale du Corridor-biologique rhodanien. Il en résulte une forte biodiversité dans la répartition de laquelle l'altitude et l'exposition-solaire ont une influence majeure.

Qualité du milieu naturel

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Avec un taux d'industrialisation modeste centré sur quelques pôles tels que Langres et Nogent, une très faible pression-démographique, un espace-forestier couvrant environ 40 % du territoire, des surfaces agricoles largement valorisées par l'Élevage-extensif, le milieu-naturel de l'Arrondissement de Langres est particulièrement préservé. Ce faible impact des activités humaines, concernant aussi les micro-régions naturelles limitrophes, est amplifié par la déprise-agricole concomitante de la diminution de la densité-démographique. Le revers négatif de cette déprise est l'abandon d'un certain nombre de parcelles en coteaux favorisant l'extension forestière au détriment de la variété-paysagère, l'incidence de cette augmentation de l'espace-forestier sur la répartition de la biomasse entre milieux fermé et ouvert restant à évaluer. En contrepartie, des dispositions agro-environnementales telles que la gestion-raisonnée du cheptel dont la grande majorité des éleveurs est labellisée "Haute-valeur naturelle", l'aménagement de points d'abreuvement du bétail non souillants, la mise en défens des berges et l'entretien régulier des ripisylves ont un effet très positif sur la qualité-hydrologique des nombreux cours d'eau et zones humides.

Territoire des Lingons

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Le territoire de l'arrondissement formait le centre de celui des Lingons, fondateurs de la ville de Langres.

Diocèse de Langres médiéval

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Lors du Partage de Verdun en 843 entérinant le morcellement de l'Empire-carolingien, l'arrondissement se trouva placé en limite de Francie-occidentale et Francie-médiane. Cet éphémère Royaume de Francie-médiane qui échut à Lothaire Ier fut lui-même partagé par le Traité de Meerssen de 870 entre Charles II le Chauve et Louis II le Germanique en deux royaumes distincts : celui de Lotharingie, du nom de Lothaire, devenu Lorraine, et celui de Bourgogne dont le territoire s'étendait alors jusqu'à la Méditerranée. En 880, le Traité de Ribemont fixa la ligne de partage entre ce qui allait devenir le Royaume des Francs et le Saint-Empire romain-germanique. L'éclatement de l'Empire de Charlemagne entraîna une succession de tensions entre les deux grandes entités territoriales constituées dont les ultimes manifestations ont été les conflits franco-allemands ayant débouché sur deux guerres mondiales. L'arrondissement fut ainsi exposé jusqu'à la fin de la Guerre de trente-ans 1648 aux troubles résultant de sa situation sur la ligne de partage. Entre 1870 et 1918, l'Histoire se répéta avec l'annexion de la Lorraine par l'Empire-allemand.

Administration

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Liste des sous-préfets successifs
Période Identité Fonction précédente Observation
Janvier 2024 Éric Marochini Directeur général des services de l’agglomération du Grand Longwy
1993 1996 Michel Spillemaeker
1996 1998 Jean-Michel Prêtre
1998 2001 Rémy-Charles Marion
2013 2019 Jean-Marc Duché
2019 2021 Stéphanie Marivain[4]
2021 En cours Emmanuelle Juan-Keunebroek    

Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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Bibliographie

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Articles connexes

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