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Toni Comín

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Toni Comín
Illustration.
Toni Comín, en 2016.
Fonctions
Député européen
En fonction depuis le
(5 ans, 4 mois et 15 jours)
Élection 26 mai 2019
Réélection 9 juin 2024
Législature 9e et 10e
Groupe politique NI
Conseiller à la Santé de la généralité de Catalogne

(1 an, 9 mois et 14 jours)
Gouvernement Puigdemont
Prédécesseur Boi Ruiz
Successeur Alba Vergés
Député au Parlement de Catalogne

(2 ans et 1 jour)
Élection
Circonscription Barcelone
Législature XIe
Groupe politique JxSí

(6 ans, 3 mois et 7 jours)
Élection
Réélection
Législature VIIe et VIIIe
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Josep Maria Carbonell
Biographie
Nom de naissance Antoni Comín i Oliveres
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Barcelone (Espagne)
Nationalité Espagnole
Père Alfonso Carlos Comín
Diplômé de Université autonome de Barcelone
Profession Professeur de sciences sociales
Essayiste

Antoni Comín i Oliveres, dit Toni Comín, né le à Barcelone, est un homme politique espagnol comptant parmi les dirigeants du mouvement indépendantiste catalan. Il est ainsi vice-président du Conseil pour la République catalane.

Famille et jeunesse

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Il est le quatrième enfant de l'homme politique et intellectuel Alfonso Carlos Comín i Ros et de Maria Lluïsa Oliveres i Sanvicens, derrière ses sœurs et son frère ainés Maria, Pere et Betona. Il est en couple avec le scénographe Sergi Corbera ; ils sont le parents d'une fille, Laia[1].

Il est scolarisé (primaire, secondaire et baccalauréat) à l'école Santa Anna, à Barcelone. Il suit également des cours de piano, jusqu'au niveau supérieur, à l'école de musique de Barcelone. À l'université de Barcelone, il obtient deux maîtrises, l'une en philosophie et lettres et l'autre en sciences politiques. En 1996, il bénéficie d'une bourse Robert Schuman pour faire un stage au Parlement européen, au siège de Luxembourg. Par la suite, il passe son diplôme en sciences humaines à l'université Pompeu Fabra[2].

Son parcours professionnel en tant qu'enseignant démarre au collège du Sacré-Cœur de Barcelone. De 1998 à 2017, il est professeur du département de philosophie sociale à ESADE (université Ramon Llull)[3].

Engagement politique

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Toni Comín est membre de la fondation Alfonso Comín. La figure d’Alfonso Comín, l'un des leaders de l'opposition démocratique au franquisme les plus charismatiques et les mieux appréciés, est essentielle pour comprendre le parcours intellectuel et politique de son fils. Alfonso Comín représentait le courant chrétien de gauche pendant la lutte contre le franquisme et les premières années de la transition en Espagne. Fort de ses convictions chrétiennes profondes, Alfonso Comín a toujours été le défenseur de l'égalité, de la justice sociale et du catalanisme. À cet égard, il a exercé une grande influence sur la pensée politique de Toni Comín[4].

Les inquiétudes politiques de Toni Comín – toujours dans le cadre des forces politiques de gauche et catalanistes – viennent de loin ; cependant, il commence à militer activement lorsqu'il participe au mouvement altermondialiste qui a vu le jour dans le contexte du Forum mondial social[5],[6].

De 2003 à 2011, il participe à Ciutadans pel Canvi (« citoyens pour le changement »), un mouvement politique progressiste, républicain et fédéraliste mis en place par Pasqual Maragall. Ce mouvement, qui a fait acte de candidature aux élections au Parlement de Catalogne en coalition avec le PSC, regroupait plusieurs tendances de la gauche catalaniste, au-delà des partis politiques[7].

Député du Parlement de Catalogne

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Toni Comín est élu député du Parlement de Catalogne lors des élections de 2003, en tant que membre de la liste Ciutadans pel Canvi-PSC. Pendant cette législature, il est secrétaire de la commission des Affaires institutionnelles. Il est l'un des témoins directs de l'élaboration du nouveau Statut d'autonomie de la Catalogne, approuvé par référendum en 2006. Il collabore activement à la mise en œuvre des politiques du gouvernement catalan pour la promotion de l'économie sociale et du coopérativisme. Il est également président de la commission interdépartementale chargée de la conception et de la gestion du revenu minimum d'insertion[8].

Lors de élections de 2006, il est réélu député. Il est ensuite nommé président de la commission des Pétitions et porte-parole adjoint de la commission de la Coopération et de la Solidarité, dont la mission est d'examiner les questions liées à la fiscalité. Pendant son mandat, il participe à la réforme de l'impôt sur les successions.

En 2006, il est chargé de la coordination politique de Ciutadans pel Canvi. Dans ce contexte, il est le promoteur, d'une part, de l'initiative législative populaire visant à faire adopter une nouvelle loi électorale catalane et, de l'autre, de la campagne dite « Via Federal », qui met pour la première fois sur la table des socialistes catalanistes la nécessité d'une réforme de la Constitution pour permettre la reconnaissance du droit d'autodétermination de la Catalogne. Enfin, il fait également avancer la campagne en faveur de la mise en place d'un revenu de base[9],[10],[11].

Pendant cette période, Toni Comín est nommé vice-président de la fondation Catalunya Segle XXI, où il est chargé de la coordination du projet « Consulta per la Justícia Global » qui est le fruit du dialogue « Com fer justa la globalització », qui s'est tenu en 2004 dans le cadre du Forum universel des cultures à Barcelone. Ce projet donne lieu à son tour à l'exposition « Canvi de rumb. 9 condicions per a un món sense pobresa », dont Toni Comín est le commissaire. L'exposition est présentée successivement dans le château de Montjuïc en 2010 ; dans les bâtiments modernistes de Sant Pau, en 2011-2012 ; et dans le Centre culturel Fundació Caixa de Terrassa en 2013[12],[13].

Il est également, à cette époque-là, chargé de la coordination et de la promotion du séminaire sur la « démocratie économique », organisé para la Fédération des coopératives du travail de Catalogne[14].

Évolution vers l'indépendantisme

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Après la publication de l'arrêt du Tribunal constitutionnel relatif au statut d'autonomie de la Catalogne et compte tenu de l’impact de l’arrêt en termes politiques, Toni Comín crée en décembre 2013 un nouveau mouvement dénommé Socialisme, Catalogne et liberté, en collaboration avec d'autres membres du Parti des socialistes qui se montrent critiques face à l'abandon progressif du catalanisme par le PSC. Depuis cet espace politique, il se rapproche progressivement du mouvement indépendantiste et du parti ERC. Ce rapprochement se traduit par son inclusion, en 2015, dans la liste indépendantiste pour les élections du Parlement de Catalogne « Ensemble pour le oui », en représentation d'ERC[15].

Conseiller du gouvernement de la Généralité

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Le , Toni Comín est nommé conseiller à la Santé de la généralité de Catalogne dans le gouvernement formé par Carles Puigdemont. Parmi ses priorités figurent :

  • mettre fin aux coupes budgétaires imposées au système de santé publique pendant la Grande récession
  • réduire les listes d'attente pour les interventions chirurgicales et les consultations avec les médecins spécialistes
  • améliorer le fonctionnement du système de prise en charge des urgences et des situations d'urgence
  • promouvoir les politiques de santé mentale fondées sur le paradigme communautaire
  • mettre un terme aux conventions passées avec des hôpitaux privées à but lucratif
  • promouvoir une réforme structurelle et permanente des soins de santé primaires
  • placer la lutte contre les inégalités au centre de toutes les politiques
  • renforcer le système public de santé
  • intégrer la stratégie pour la santé dans toutes les politiques publiques
  • promouvoir la stabilité au travail des professionnels de santé
  • récupérer la politique d'investissements dans les infrastructures de santé (avec une attention particulière pour la rénovation intégrale des deux grands hôpitaux de Catalogne : l'Hospital de la Vall d'Hebron et l'Hospital Clínic)
  • réformer le système d'assistance en vigueur destiné à certains groupes de population (transgenres, malades de fibromyalgie, fécondation in vitro pour des femmes lesbiennes, entre autres)[16].

Référendum du

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Le référendum pour l'indépendance de la Catalogne se tient le . Comme les autres membres du gouvernement catalan, Toni Comín est destitué le 27 octobre suivant de son poste de conseiller à la Santé de la généralité de Catalogne par le gouvernement espagnol, en application de l'article 155 de la Constitution espagnole. Le 30 octobre, il décide de s'exiler, à Bruxelles, avec le président Carles Puigdemont et trois autres conseillers: Clara Ponsatí, Lluís Puig et Meritxell Serret[16].

Avec d'autres ex-membres du gouvernement catalan, Toni Comín s'installe dans la capitale de l'Europe afin de poursuivre, depuis le cœur même des institutions européennes, le combat contre la répression espagnole. En Espagne, des poursuites pénales sont engagées et le Tribunal suprême espagnol engage plusieurs procédures pour obtenir l'extradition des membres du gouvernement catalan exilés. L'Audience nationale émet son premier mandat d'arrêt européen le 3 novembre[17].

Pendant ce temps-là, Toni Comín fixe sa résidence dans la ville de Louvain. Le juge belge choisit le 14 décembre pour rendre sa décision sur l'extradition, mais le juge Llarena, du Tribunal suprême, décide de retirer le mandat d'arrêt européen compte tenu des faibles possibilités de succès devant la justice belge[18].

Le 7 décembre, dans le cadre d'une manifestation organisée par Òmnium Cultural et l'Assemblée nationale catalane sous la devise « Europe, réveille-toi », des Catalans défilent dans les rues du quartier européen de Bruxelles[19].

À l'issue des élections du 21 décembre, les forces indépendantistes obtiennent la majorité des sièges du Parlement de Catalogne et Toni Comín est élu député du parti ERC[20].

Le 22 mars 2018, le juge Llarena lance un deuxième mandat d’arrêt européen visant les membres du gouvernement catalan en exil. Un an plus tard, le 16 mai 2019, le juge belge refuse de donner suite à ce mandat d’arrêt. Il fonde explicitement sa décision sur un vice formel du mandat d'arrêt[21].

Le 12 juillet, la Cour du Schleswig-Holstein en Allemagne décide de ne pas accorder l'extradition de Carles Puigdemont pour les délits de rébellion et de sédition. Le 19 juillet, la Cour suprême espagnole décide de retirer tous les mandats d'arrêt européens contre Toni Comín et Carles Puigdemont, ainsi que les autres mandats lancés contre Lluís Puig, Clara Ponsatí et Meritxell Serret.

Parlement européen

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La bataille pour le siège

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Les élections au Parlement européen de 2019 constituent un nouveau bras de fer engagé avec les autorités judiciaires espagnoles, lesquelles vont tout tenter pour empêcher les exilés (Carles Puigdemont, Toni Comín et Clara Ponsatí) de prendre leurs fonctions en tant que députés européens. Premièrement, l'autorité électorale centrale espagnole les exclu de la liste « Lliures per Europa » à la suite d'un recours déposé par le PP et Ciutadans, fondé sur la situation juridique des candidats[22].

Ils font ensuite appel devant la chambre des contentieux du Tribunal suprême, laquelle dit, dans sa décision, que MM. Puigdemont et Comín et Mme Ponsatí « ont le droit de se porter candidats » aux élections européennes.

Enfin, le 26 mai, date du scrutin, la liste « Lliures per Europa » de Carles Puigdemont se place en tête en Catalogne avec presque un million de voix et obtient deux sièges, dont un pour Toni Comin, qui était deuxième sur la liste[23].

Une fois élus, l'autorité électorale centrale refuse d'autoriser que le serment constitutionnel espagnol puisse être effectué à distance, depuis la Belgique. Les élus sont ainsi, au début de la législature, empêchés de prendre leurs fonctions. Carles Puigdemont et Toni Comín déposent un recours auprès de la Cour de justice de l'Union européenne, laquelle rejette, le 19 décembre 2019, la totalité des arguments que le Tribunal suprême espagnol avait fait valoir. Six mois après avoir été élus, Toni Comín et Carles Puigdemont peuvent prendre leurs fonctions au Parlement européen.

Pendant ce temps, le juge Llarena émet un troisième mandat d'arrêt européen visant Carles Puigdemont et Toni Comín, en se fondant sur les délits de sédition et de détournement de fonds publics. Ce mandat est lancé à peine quelques heures après que le Tribunal suprême a rendu l’arrêt en vertu duquel il condamne neuf dirigeants catalans à des peines de prison allant de 9 à 13 ans. Le 20 janvier 2020, la justice belge suspend la procédure relative à l'extradition vers l'Espagne après avoir constaté que les personnes visées bénéficient de l'immunité parlementaire.

L'immunité parlementaire

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Toutefois, le 16 janvier 2021, le Parlement européen fait savoir qu'il allait examiner la demande de levée de l'immunité parlementaire de Carles Puigdemont, Toni Comín et Clara Ponsatí (cette dernière ayant pris ses fonctions après le Brexit). La levée de l'immunité parlementaire devrait permettre de relancer le mandat d’arrêt européen. La demande de levée de l'immunité parlementaire est adoptée. La demande de levée de l'immunité parlementaire doit être examinée à nouveau dès que la CJUE se sera prononcé sur le recours déposé par les trois députés européens[23].

L’activité parlementaire

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Au sein du Parlement européen, Toni Comín est membre des commissions du Développement et de l'Aide humanitaire. Il est également membre de la commission de l'Environnement, de la Santé publique et de la Sécurité alimentaire

Au cours de la législature, Toni Comín se montre actif en appelant à la suspension des brevets des vaccins contre la Covid-19, afin d'accélérer la vaccination dans les pays du Sud. Il a également souvent insisté sur les questions relatives au réchauffement climatique[24].

Conseil pour la République

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Toni Comín est vice-président et responsable exécutif du Conseil pour la République depuis le 30 octobre 2018, date de la présentation de celui-ci. Il a pour mission la promotion de la mise en œuvre du mandat découlant du référendum du , en vertu duquel la Catalogne doit devenir un État indépendant sous la forme d'une république. Depuis la Belgique, le Conseil travaille pour faire connaître à l'échelle internationale l'indépendantisme catalan. Il est censé être l'embryon des institutions de la République catalane proclamée en octobre 2017[25].

Collaboration avec les médias

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Au cours de sa carrière professionnelle, Toni Comín est un collaborateur habituel de nombreux médias, notamment dans la presse écrite et la radio. Des articles, des débats et des collaborations diverses qui lui permettent de faire connaître son point de vue sur les événements des dernières décennies en Catalogne, en Espagne, en Europe et dans le monde entier.

En 1993, Toni Comín devient membre du conseil de rédaction du magazine El Ciervo, qui a été créé entre autres par son père Alfonso Comín. Il y publie régulièrement, sans interruptions, des articles pendant plus de vingt ans, jusqu'en 2015[26].

Il travaille régulièrement pour l'hebdomadaire La República dans lequel il publie des articles entre 2018 et 2020[27]. Il publie également, périodiquement et pendant plusieurs années, des articles d’abord dans le journal El Mundo-Catalunya et ensuite dans le journal Ara. Pendant son parcours professionnel, il publie des articles dans de nombreux autres médias écrits, journaux et magazines comme El País[28], El Périódico[29], El Punt Avui[30], Iglesia Viva[31], Quaderns de Cristianisme i Justícia[32], entre autres.

Il est également présent sur plusieurs médias audiovisuels catalans. Il participe à l'émission Postres de Músic, sur Catalunya Radio, en 1998 et participe ensuite à des débats politiques[33] ou encore à des émissions de Barcelona Televisió[34], COM Ràdio[34] et au débat de la nuit de RAC-1. Pendant cinq ans, il est commentateur dans l'émission leader de la grille matinale de la radio en Catalogne, El perquè de tot plegat, sur la même station.

Publications

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  • La igualtat, una fita pendent., Cristianisme i Justícia, 1999[35].
  • «La mundialización: aspectos políticos», ¿Mundialización o conquista?, 1999.
  • Los cambios son posibles, 2002.
  • «Globalizar la política para democratizar la economía», Mundo global, justicia parcial, 2003.
  • Autoritat mundial. Per a un lideratge planetari legítim., Cristianisme i Justícia, 2005[36].
  • «Els socialistes i les religions a l'era global», Revista de Debat Polític, 2008, p. 51–59.
  • Antoni Comín, Raimon Obiols, Les paraules del socialisme. Un diccionari obert per a l'esquerra de demà, Pagès, 2008[37].
  • «¿Todavía un cristianismo liberador'» (Comín, A.; Vitoria, J., Iglesia Viva (235), pàg. 49-70, 2008)
  • I. Capdevila, T. Comín, J. de Miguel, E. Geli-Stenhammar, C. Guerra, M. Manonelles, J. Soles, Governabilitat democràtica global, Raima, 2009[38].
  • «Notas (intempestivas) sobre el liberalismo», Liberalismo vs. Socialdemocracia, Episteme, 2010, p. 55–100.
  • «"Cómo ser juez y parte y no morir en el intento": el paper del tercer sector en les polítiques socials», Revista de Treball Social, 2011, p. 9–21.
  • Antoni Comín et Luca Gervasoni Vila (coord.), Democracia económica. Hacia una alternativa al capitalismo, Icària, 2011[39].
  • Vèncer la crisi: socialdemocràcia i més Europa, Impuls, 2012[40].
  • Santiago J. Castellá, Antoni Comín, Joana Ortega-Raya, Joffre Villanueva, Qué hacemos por una sociedad laica, Akal, 2013[41].

Notes et références

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  1. (ca) TV3, « Preguntes freqüents - Maria Lluïsa Oliveres, mare de Comín: "Li vaig dir que havia d'anar a l'exili perquè no hi feia res a la presó" » (consulté le )
  2. (ca) « Comín, el hombre que devolvió los valores republicanos a la Sanidad, repite al frente de la conselleria », sur www.esquerra.cat (consulté le )
  3. (es) « Toni Comín: Un devoto de Mozart que gestiona la sanidad catalana », sur La Vanguardia, (consulté le )
  4. « Fundacion Alfons Comín », sur www.fdacomin.org (consulté le ).
  5. « Toni COMÍN: Una democracia mundial es posible », sur latinoamericana.org (consulté le )
  6. (es) Toni Comín, « Debate en La 2 sobre el Foro Social Mundial », sur Blog CJ, (consulté le )
  7. (es) Pere Rusiñol et Enric Company, « Maragall ficha para su lista al notario López Burniol y al economista Antoni Comín », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  8. (ca) Parlament de Catalunya, « Fitxa del diputat/ada », sur Parlament de Catalunya (consulté le )
  9. (ca) Parlament de Catalunya, « Fitxa del diputat/ada », sur Parlament de Catalunya (consulté le )
  10. (ca) Marc Colomer, « La ILP de la llei electoral vol forçar el debat al Parlament per empènyer l'acord », sur Ara.cat, (consulté le )
  11. (ca) NacióDigital, « Ciutadans pel Canvi reivindica la seva llei electoral | NacióDigital », sur www.naciodigital.cat (consulté le )
  12. (es) JOAN SALICRÚ / Terrassa, « Toni Comín: 'Erradicar la pobreza en el mundo es perfectamente posible' », sur elperiodico, (consulté le )
  13. (ca) « CANVI DE RUMB » (consulté le )
  14. (ca) « DEMOCRÀCIA ECONÒMICA: VERS UNA ALTERNATIVA AL CAPITALISME », sur llibreria.diba.cat (consulté le )
  15. (ca) Redacció, « Seguiu l'entrevista a Antoni Comin, aquí - 03 abril 2016 », sur El Punt Avui (consulté le )
  16. a et b (es) Fidel Masreal, « Toni Comín: "Hay que buscar el desgaste económico del Estado" », sur elperiodico, (consulté le ).
  17. (es) Jesús García Bueno et J. J. GÁLVEZ, « La juez Lamela dicta orden internacional de detención para Puigdemont y el resto de exconsellers », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  18. Europa Press, « El juez retira la euroorden para Puigdemont para evitar que Bélgica restrinja los delitos que le imputa el Supremo », sur www.europapress.es, (consulté le )
  19. (es) « El exconseller Toni Comín carga contra el Gobierno desde Bruselas: "Tenéis miedo de las urnas porque sois unos franquistas" », sur LaSexta, (consulté le )
  20. (ca) Parlament de Catalunya, « Fitxa del diputat/ada », sur Parlament de Catalunya (consulté le )
  21. (ca) Ara, « Qui és Bob-Dogi? El cas del camioner romanès que ha servit de precedent en el rebuig a l'extradició », sur Ara.cat, (consulté le )
  22. (ca) 324cat, « Puigdemont al ple del Parlament Europeu: "És l'hora que els polítics europeus parlin" », sur CCMA, (consulté le )
  23. a et b (ca) « Suplicatori – Junts i lliures per Europa – Lliures per Europa », sur Junts i lliures per Europa (consulté le )
  24. « [VIDEO] Puigdemont à Perpignan pour une réunion du Conseil pour la République Catalane, revivez la conférence de presse », sur lindependant.fr (consulté le )
  25. (ca) « Consell per la República – Lloc oficial del Consell per la República » (consulté le )
  26. (es) « Ciervos », sur El Ciervo (consulté le )
  27. (ca) « La República », sur La República (consulté le )
  28. (es) Antoni Comin I. Oliveres, « La última oportunidad », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  29. (es) Toni Comín, « Toni Comín », sur elperiodico, (consulté le )
  30. (ca) « 1-O: per què es tracta d'un mandat vigent? - 01 oct 2021 », sur El Punt Avui (consulté le )
  31. (es) « Colección completa ← iviva » (consulté le )
  32. (ca) « Comín Oliveres », sur Cristianisme i Justícia, (consulté le )
  33. (ca) Catalunya Ràdio, « El matí de Catalunya Ràdio - Toni Comín: "Amb una hora no es poden resoldre tots els dubtes estratègics" », sur CCMA (consulté le )
  34. a et b (ca) « Toni Comín: “El futur del Clínic implica l’Escola Industrial” », sur beteve.cat (consulté le )
  35. (ca) « La igualtat, una fita pendent », Cristianisme i Justícia.
  36. (ca) « Autoritat mundial. Per a un lideratge planetari legítim », Cristianisme i Justícia.
  37. (ca) « Les paraules del socialisme. Un diccionari obert per a l´esquerra de demà », Pagès.
  38. (ca) « Governabilitat Democràtica Global », Raima.
  39. (es) « Democracia económica. Hacia una alternativa al capitalismo », Icària.
  40. (ca) « Vèncer la crisi: socialdemocràcia i més Europa », ESADE Knowledge.
  41. (es) « Qué hacemos por una sociedad laica », Qué hacemos.

Articles connexes

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Liens externes

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