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Peumerit-Quintin

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Peumerit-Quintin
Peumerit-Quintin
La chapelle du Loc'h
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes du Kreiz-Breizh
Maire
Mandat
Marie-Hélène Bernard
2020-2026
Code postal 22480
Code commune 22169
Démographie
Gentilé Peumeritois, Peumeritoises
Population
municipale
177 hab. (2021 en évolution de −0,56 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 42″ nord, 3° 16′ 18″ ouest
Altitude 260 m
Min. 212 m
Max. 290 m
Superficie 14,8 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rostrenen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rostrenen
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Peumerit-Quintin
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Peumerit-Quintin

Peumerit-Quintin [pømʁit kɛ̃tɛ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Langue bretonne

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Géographie

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La paroisse fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch et de l'Argoat.

Communes limitrophes de Peumerit-Quintin
Maël-Pestivien Kerien
Saint-Nicodème Peumerit-Quintin Lanrivain
Trémargat

Géologie et relief

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De Duault à Corlay en passant par Peumerit-Quintin et Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mètres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 087 mm, avec 16,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Kerpert à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 088,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Peumerit-Quintin est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rostrenen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (85 %), prairies (7,7 %), eaux continentales[Note 2] (3,7 %), forêts (3,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Pumerit Quintin fin XVe siècle et Pemeuryt-Quintin en 1535 et en 1536[13].

Peumerit vient du latin pomaritum (verger)[13].

Préhistoire et Antiquité

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L'occupation humaine sur le territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoignent les menhirs de Kerguen et de Pempoul-Hellez toujours visibles, ainsi qu'une allée couverte, désormais détruite, située près de Pempoul mentionnée au début du XXe siècle[14]

Une statuette en bronze, probablement d'origine gallo-romaine, représentant un homme avec casque et aigrette, probablement un guerrier, a été trouvée en 1872 à Coldeven[15].

Le XXe siècle

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Le monument aux Morts

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Le monument aux Morts porte les noms de 52 soldats morts pour la Patrie[16] :

  • 40 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 12 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

La Seconde Guerre mondiale

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Le maquis Tito se développa à partir du printemps 1943 dans le quadrilatère Trémargat, Lanrivain, Peumerit-Quintin, Saint-Nicolas-du-Pélem, sous le commandement de Louis Pichouron, alias "commandant Alain"[17].

Ouvrier agricole né en 1921 à Peumerit-Quintin, Albert Pinson rejoint un groupe d'une vingtaine de jeunes résistants, des étudiants rennais pour la plupart. Basés à Senven-Léhart, peu armés, ils furent rapidement repérés par les autorités d'Occupation. Le 12 juin 1944, Jean Péron fut arrêté avec onze autres maquisards et transféré à la prison de Guingamp où il subit d'horribles tortures[18]. Il fut fusillé quatre jours plus tard. Il avait 23 ans.

Le , François Lagadec, Pierre-Marie Turpin et Lucien Quelen, de Plussulien, trois jeunes résistants FFI, qui rapatriaient des armes provenant d'un parachutage en forêt de Duault, furent tués par des soldats allemands à la Croix-Tasset en Peumerit-Quintin[19].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 1992 Pierre-Louis Le Naou    
1992 2014 Robert Le Moigne DVG Retraité
2014 3 juillet 2020 Michel Connan DVG-PCF Agriculteur
3 juillet 2020 En cours Marie-Hélène Bernard[20] PS  
Les données manquantes sont à compléter.
  • En 1999 il y a 148 habitants à Peumerit-Quintin dont 36 actifs, et 12 entreprises. Dans la commune il y a 6 personnes qui travaillent à la mairie et qui l'entretiennent, une dizaine d'exploitants agricoles, ainsi que des personnes travaillant à l'extérieur.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 177 habitants[Note 3], en évolution de −0,56 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
921235304306363605595608608
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
583598612568641591643622619
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
604605635643623600506446395
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
323295249206162148158159175
2017 2021 - - - - - - -
172177-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Peumerit-Quintin a perdu 76 % de sa population entre 1851 et 1999, passant de 608 à 148 habitants entre ces deux dates.

Associations

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Il y a 8 associations à Peumerit-Quintin :

  • 2 associations de chasse
  • 1 association pour les personnes âgées
  • L'Association des Amis de la chapelle du Loc'h
  • L'association Tal an Dour, alternant randonnée avec chants et autres activités
  • L'association du Congo
  • Le Bueno Dénous
  • L'association des Guitardmen

Lieux et monuments

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L'église Sainte-Anne.

Personnalités liées à la commune

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Henri Le Naou, conteur du Pays Fañch[25],[26].

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Peumerit-Quintin et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rostrenen », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de peumerit-quintin ».
  14. Loïc Langouët, Les mégalithes de l'arrondissement de Guingamp, Institut Culturel de Bretagne, , 92 p. (ISBN 9782868221018), p. 56-57.
  15. Pierre-Roland Giot et P.-L. Gouletquer, Quelques petits bronzes armoricains, revue "Annales de Bretagne", 1964, consultable http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1964_num_71_1_2210
  16. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  17. Louis Pichouron, né le à Minihy-Tréguier, voir Louis Pichouron, "Mémoire d'un partisan breton Louis Pichouron Commandant Alain", Presses universitaires de Bretagne, 1970
  18. Prigent Alain et Tilly Serge, "Les fusillés et décapités après jugement d'un tribunal militaire allemand (Côtes-du-Nord, 1940-1944)", Les cahiers de la Résistance populaire, mai 2011, page 128.
  19. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
  20. « Peumerit-Quintin. Marie-Hélène Bernard, première femme élue maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. article du Ouest France
  26. article du telegramme

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Liens externes

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