Sérignac-sur-Garonne
Sérignac-sur-Garonne | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Agen | ||||
Intercommunalité | Agglomération d'Agen | ||||
Maire Mandat |
Jean Dreuil 2020-2026 |
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Code postal | 47310 | ||||
Code commune | 47300 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sérignacais | ||||
Population municipale |
1 174 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 132 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 12′ 52″ nord, 0° 29′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 117 m |
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Superficie | 8,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Ouest agenais | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | serignac-sur-garonne.fr | ||||
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Sérignac-sur-Garonne est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Sérignacais. Elle fait partie de l'arrondissement d'Agen et de l'aire d'attraction d'Agen qui comptait une population de 120 576 habitants en (2019).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Bastide située sur la Garonne, à douze kilomètres à l'ouest d'Agen, elle est aussi traversée par le canal de Garonne.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Saint-Hilaire-de-Lusignan, Colayrac-Saint-Cirq, Montagnac-sur-Auvignon, Montesquieu et Sainte-Colombe-en-Bruilhois.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prayssas à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sérignac-sur-Garonne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), cultures permanentes (13,2 %), zones urbanisées (7,3 %), forêts (6,9 %), eaux continentales[Note 2] (2,6 %), prairies (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Sérignac-sur-Garonne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[16]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2021[18],[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2006, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Sérignac-sur-Garonne, autrefois appelée « Sérignac d'Agenais » ou « Sérignac-en-Bruilhois », est un village qui doit son nom au centurion romain. Sérignus.
Il devint en 1273 une bastide française, fondée par le vicomte de Béarn Gaston VII, avec le paréage de l'abbaye de Figeac. Il a conservé une très belle architecture avec ses maisons à colombages, sa place à arcades et son église romane au clocher hélicoïdal réalisé vers la fin du XVe siècle.
Sérignac avait, avant 1359, une enceinte fortifiée. Le périmètre en était tellement étendu que les habitants ne pouvaient le remplir. Ils obtinrent du prieur, G. d'Aigrefeuil, la permission de fermer une porte au midi par ou l'ennemi aurait pu facilement s'introduire, faute d'habitants[22].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Circonscription
[modifier | modifier le code]Sérignac fait partie de la première circonscription dont la députée est Lucette Lousteau (PS) depuis 2012.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 1 174 habitants[Note 4], en évolution de +2,09 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, datant de la fin du XIIe siècle, début du XIIIe siècle avec son clocher hélicoïdal appelé aussi clocher tors datant de la fin du XVe siècle environ.
Il a été détruit en 1922. En 1953, quelques Sérignacais attachés à leur patrimoine, se réunirent pour défendre leur clocher et formèrent l'association pour la reconstruction du clocher de Sérignac (ARCS).
En 1988, grâce à leurs efforts, le beffroi et le clocher furent réédifiés par des compagnons charpentiers du Tour de France. Il est construit sur une base octogonale irrégulière, couvert d'ardoise et tourne de droite à gauche de 1/8e de tour. - Maisons à colombage près de l'église.
- Manoirs de Menjoulan, de Rozières et de Jouanisson.
- Halte nautique sur le canal de Garonne.
-
Maisons de la rue des Cornières -
Église Notre-Dame-de-l'Assomption -
Clocher tors -
Archivolte du portail roman de l'église -
Coupole sous le clocher et abside -
Vitrail d'Henri Feur : Annonciation
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Sérignac-sur-Garonne est jumelée depuis 1993 avec Niedermorschwihr en Alsace qui possède aussi une église avec un clocher tors.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site internet de la commune
- Découvrir le canal à vélo et en bateau
- Sérignac-sur-Garonne sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Sérignac-sur-Garonne et Prayssas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sérignac-sur-Garonne ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Agen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Sérignac-sur-Garonne », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie des risques d'inondations du TRI d’Agen », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Désastres causés par la guerre de Cent ans au pays de Verdun-sur-Garonne à la fin du XIVe siècle par Firmin Galabert
- « Jean Dreuil à Sérignac-sur-Garonne », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 21.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.