Reyniès
Reyniès | |||||
Esplanade Jean Moulin et le Tarn | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Grand Montauban | ||||
Maire Mandat |
Claude Vigouroux 2020-2026 |
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Code postal | 82370 | ||||
Code commune | 82150 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Reyniésiens | ||||
Population municipale |
879 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 88 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 55′ 06″ nord, 1° 23′ 57″ est | ||||
Altitude | 88 m Min. 75 m Max. 204 m |
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Superficie | 9,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Labastide-Saint-Pierre (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Reyniès est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Guitardio et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Reyniès est une commune rurale qui compte 879 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Labastide-Saint-Pierre et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Reyniésiens ou Reyniésiennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Reyniès est située à environ 12 kilomètres au sud de Montauban, et est bordée par le Tarn, Toulouse est à 30 minutes. Elle fait aussi partie de l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre dans l'aire d'attraction de Toulouse.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Reyniès est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Corbarieu, Nohic, Orgueil, Saint-Nauphary et Villebrumier.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne 45 du réseau TM Transports Montalbanais, ainsi que par le TAD Zone 5.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Guitardio, le Lanchanne, le ruisseau de Labatude, le ruisseau de la Gravelle, le ruisseau du Pontet et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Jalognes et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[13], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[14].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[15] : le « bois de Reynies » (354 ha), couvrant 4 communes du département[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[15] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[17].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Reyniès est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,6 %), forêts (18,7 %), zones urbanisées (8,7 %), eaux continentales[Note 8] (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Reyniès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996 et 1999[22],[19].
Reyniès est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 355 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 355 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Le , la commune de Moulis est intégrée à Reyniès.
Le , le Tarn déborde et une grande partie du village est détruite (Inondations de mars 1930 dans le bassin du Tarn).
-
Monument aux morts de l'inondation de 1930
-
Niveau de l'inondation de 1930
Politique et administration
[modifier | modifier le code]-
L'hôtel de ville.
Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de la communauté de communes du Terroir Grisolles Villebrumier et maintenant du Grand Montauban depuis le . Elle fait partie du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, Reyniès faisait partie de l'ex-canton de Villebrumier).
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2021, la commune comptait 879 habitants[Note 10], en évolution de +1,85 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Reyniès fait partie de l'académie de Toulouse.
Santé
[modifier | modifier le code]Culture et festivité
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Reyniès compte au rayon du sport, le Reyniès XV club de rugby à XV évoluant en 2e série. Après une saison époustouflante, la montée en 1re série a été acquise en 2011. Ce petit club, créé à l'initiative de Bernard Coffignal en 2002, rassemble les foules lors des matches à domicile, les jeunes du villages ayant même créé un club de supporters.
La renommée de ce club commence à grandir, et récemment la commune de Reyniès et le Reyniès XV ont décidé de créer une équipe féminine. Reyniès XV est sacré champion de Midi-Pyrénées de 3e série en 2010.
En 2015 et après un changement de direction, le club change de nom pour répondre à la mise en place d'un programme de développement autour d'un regroupement communal : le [reyniesxv Reyniès Canton du Tarn et Tescou XV] est né. Il regroupe les communes voisines du village : Corbarieu, Saint-Nauphary, Villebrumier, Varennes, Nohic, Orgueil et Labastide-Saint-Pierre. L'équipe séniors évoluera en 4e série pour la saison 2015-2016. L'école de rugby est en entente avec le Racing club montalbanais.
Stade de rugby/foot au centre du village qui est équipé de petites tribunes ainsi qu'un stade d'Urban Football. Ce stade a été rénové (éclairage, mains courantes, déplacement du monument aux morts) à l'occasion de la célébration de son cinquantenaire en 1987.
Cyclisme, Tour du Tarn-et-Garonne.
La commune a été le siège du constructeur français de motos Portal dont les modèles étaient réputés à la fin des années 1970. Un titre de Champion de France de motocross en catégorie 250 inter viendra récompenser l'équipe en 1980 avec Jean-Michel Baron au guidon.
Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 344 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 870 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 870 €[I 6] (20 140 € dans le département[I 7]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 7,2 % | 7,1 % | 7,9 % |
Département[I 9] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 505 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (70,8 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 142 emplois en 2018, contre 198 en 2013 et 184 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 366, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,8 %[I 12].
Sur ces 366 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 50 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]73 établissements[Note 13] sont implantés à Reyniès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 73 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
9 | 12,3 % | (9,6 %) |
Construction | 11 | 15,1 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
17 | 23,3 % | (29,7 %) |
Information et communication | 2 | 2,7 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,7 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 2 | 2,7 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
12 | 16,4 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
10 | 13,7 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 8 | 11 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 73 entreprises implantées à Reyniès), contre 29,7 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :
- Gilbert Polytech, mécanique industrielle (2 559 k€)
- SARL Negre Et Fils, activités de soutien aux cultures (500 k€)
- Holding Laurent Perier Croissance, activités des sociétés holding (270 k€)
Viticulture : coteaux et terrasses de Montauban (VDP). Reyniès, typique village agricole, s'est fortement développé dans les années 1960 avec d'une part le remembrement (maire d'alors Lucien Sabatier) et d'autre part l'adduction d'eau dans les parcelles agricoles. Par la suite, la culture du maïs de semence a fait prospérer ce petit village.
Portal était un constructeur français de motos fondé par Denis et Gilles Portal dont l'activité commença en 1974 et cessa en 1984.
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole située dans le sud-est du département de Tarn-et-Garonne[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 49 | 28 | 24 | 19 |
SAU[Note 16] (ha) | 773 | 738 | 665 | 411 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 28 en 2000 puis à 24 en 2010[35] et enfin à 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[36],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 773 ha en 1988 à 411 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 22 ha[35].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Les monuments aux morts, celui des soldats tombés au champ d'honneur et celui des victimes de l'inondation de 1930, placés tous deux sur le flanc gauche de l'église.
- La mairie, sa rue principale où se trouvent les commerces principaux, son château du XVIIe siècle, son pont qui surplombe le Tarn, son lavoir d'époque.
- L'église Sainte-Anne de Reyniès.
- Chapelle Saint-Martin de Moulis.
- Sans oublier la bascule communale (plus utilisée) qui compte l'environnement de la place du village.
-
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale.
-
Le pont de 1887 sur le Tarn.
-
Les niveaux des crues du Tarn.
-
La façade de l'église Sainte-Anne.
-
L'intérieur de l'église.
- Le château de Reyniès est inscrit au titre des monuments historiques en 1974[37]. Le château primitif a été construit en 1269. Le château appartient à Pierre de Latour en 1621, protestant participant à la défense de Montauban pendant le siège de la ville. Il est pris par les catholiques l'année suivante et le duc de Vendôme le fit détruire[38]. Il passa ensuite à Jeanne de Latour de Reyniès, que le deuxième époux, Jean de Seguin des Bros (ou de Lasbros), fit reconstruire sur les fondations initiales vers 1650[39]. En 1786, Étienne Seguin de La Tour, « marquis »[40] de Reyniès, fait exhausser le château d'un étage pour lui donner son apparence actuelle.
-
Le Château au bord du Tarn
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Aristide de Gondrecourt.
- Jean Abeilhou.
- Charles Ausset, né sur la commune, champion de France de cyclisme sur route amateurs en 1950.
- Les frères Denis et Gilles Portal, champions de France de motocross et fondateurs du constructeur français de motos Portal.
- Bernard Bertrand, champion de France d'auto cross en 1986 avec son numéro de course fétiche : 67.
- Denis Lagarde, champion de France d'auto cross en 1987.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Son blasonnement est : D'argent à trois bandes de gueules, au chef du même. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Reyniès » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Labastide-Saint-Pierre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Reyniès ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Reyniès » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
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Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
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- Abbé de Reyniès, Procès-verbal du siège et destruction du château de Reyniès et ses dépendances, p. 182-184, dans Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1905, tome 33 (lire en ligne)
- Nota : Texte suivant le panneau d'information devant le château.
- La famille de Seguin de Reyniès n'a pas de titre régulier.