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Dawat-e-Islami

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Dawat-e-Islami
Faizan-e-Madinah à Karachi
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Mouvement religieux, organisation islamiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Maulana Muhammad Ilyas Attar Qadri (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Maulana Muhammad Ilyas Attar Qadri (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Idéologie
Non-politics (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

Dawat-e-Islami est une organisation islamique, dont le siège est au Pakistan. Elle dirige plusieurs institutions d'enseignement islamique dans le monde. Elle mène des opérations caritatives locales, propose de l'enseignement à distance en études islamiques et possède une chaîne de télévision nommée Madani[1]. Elle est associée à la mouvance barelvi de l'islam. Dawat-e-Islami est officiellement fondée à Karachi en septembre 1981 par des savants musulmans, qui ont choisi Ilyas Qadri comme principal dirigeant[2],[3].

Les joueurs de cricket Muhammad Hafeez, Misbah-ul-Haq et Kamran Akmal, avec un membre de Dawat-e-Islami.

Dawat-e-Islami a essaimé au Royaume-Uni, où elle a tenu vers 1995 sa première ijtima (rassemblement hebdomadaire) à Halifax. En décembre 2019, elle possédait au moins 38 propriétés au Royaume-Uni qui forment un réseau de mosquées, de centres islamiques, d'écoles et de centres de formation (jamia), en vue de former de futurs cadres pour la société. Certains bâtiments sont achevés et d'autres sont en travaux. Plus de 100 000 musulmans britanniques sont associés d'une manière ou d'une autre à Dawat-e-Islami au Royaume-Uni[4].

Dawat-e-Islami gère douze centres en Grèce et sept en Espagne[5].

Au Bangladesh, le réseau d'universités islamiques Jamia-tul-Madina dirigé par Dawat-e-Islami a fourni des cadres envoyés au Royaume-Uni[6].

Alors que le mouvement condamne officiellement la violence et a été décrit comme « trop libéral » par les talibans, certains de ses disciples ont commis des homicides motivés par des actes que des disciples de Dawat-e-Islami ont considéré comme du « blasphème »[7]. Par exemple, le gouverneur du Pendjab, Salman Taseer, fut assassiné par un de ses gardes du corps, un disciple de Dawat-e-Islami, qui a déclaré que sa motivation était le soutien du gouverneur à une modification de la loi sur le blasphème. Cependant, il a ultérieurement nié que l'assassinat ait été influencé par l'organisation[8],[9].

Références

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  1. Akram, Nafees (2012). Imam Ahmed Raza Khan and the Dawat-e-Islami Movement: Islamic Revival through social reform (Ph.D). University of Bristol.
  2. Gugler, Thomas K. (2010), "The New Religiosity of Tablīghī Jamāʿat and Daʿwat-e Islāmī and the Transformation of Islam in Europe", Anthropos, 105 (1): 121–136, doi:10.5771/0257-9774-2010-1-121, JSTOR 25734742
  3. Gugler, Thomas K., The Politics of Difference, Parrots of Paradise - Symbols of the Super-Muslim: Sunnah, Sunnaization and Self-Fashioning in the Islamic Missionary Movements Tablighi Jama'at, Da'wat-e Islami and Sunni Da'wat-e Islami (PDF), Crossasia.repository.ub.uni-heidelberg.de
  4. Global Encyclopaedia of Education (4 Vols. Set) - Rama Sankar Yadav & B.N. Mandal - Google Books. GoogleBooks. 2007-01-01. (ISBN 9788182202276).
  5. Gugler, Thomas K., Jihad, Da´wa, and Hijra: Islamic Missionary Movements in Europe (PDF), Zmo.de,
  6. John L. Esposito; John Voll; Osman Bakar (12 November 2007). Asian Islam in the 21st Century. Oxford University Press, USA. pp. 59–. (ISBN 978-0-19-804421-5).
  7. (en-GB) Secunder Kermani, « Why was shopkeeper Asad Shah murdered? », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en-GB) « Top Pakistan governor shot dead », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Tribune.com.pk, « Taseer assassination: Self-confessed killer insists he was 'not influenced' », sur The Express Tribune, (consulté le )

Liens externes

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