Caucalières
Caucalières | |||||
La passerelle | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet | ||||
Maire Mandat |
Yohan Ziegler 2020-2026 |
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Code postal | 81200 | ||||
Code commune | 81066 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Caucaliérois | ||||
Population municipale |
285 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 31′ 23″ nord, 2° 18′ 45″ est | ||||
Altitude | 194 m Min. 178 m Max. 324 m |
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Superficie | 12,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Castres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mazamet-1 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Caucalières est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Thoré, le Favié, le ruisseau d'Aiguefonde, le ruisseau d'Aupillac et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « causse de Caucalières et Labruguière ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Caucalières est une commune rurale qui compte 285 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Caucaliérois ou Caucaliéroises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune située dans le Massif central au sud du département du Tarn, entre Mazamet et Castres au sud-est.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Lagarrigue, Aiguefonde, Labruguière, Payrin-Augmontel, Valdurenque et Castres.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Situé dans le causse de Caucalières la situation géographique de ce village orienté plein sud au pied de la falaise calcaire, semble avoir favorisé un habitat préhistorique, mais les témoignages de ces périodes sont peu nombreux.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Thoré, le Favié, le ruisseau d'Aiguefonde, le ruisseau d'Aupillac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Thoré, d'une longueur totale de 61,6 km, prend sa source dans la commune de Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Navès, après avoir traversé 20 communes[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 956 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mazamet », sur la commune de Mazamet à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 179,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[14]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[15],
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « causse de Caucalières et Labruguière »[17], d'une superficie de 2 001 ha, un plateau sédimentaire calcaire de plaine (calcaire d'origine lacustre), site exceptionnel pour le Tarn. Il s'agit d'un site à orchidées (de pelouses sèches à humides) tout à fait remarquable. La présence du Lézard ocellé est en outre mentionnée[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[19] : le « causse de Caucalières - Labruguière » (2 478 ha), couvrant 7 communes du département[20].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Caucalières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (69,6 %), forêts (22,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), terres arables (2,4 %), prairies (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Caucalières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Castres-Mazamet, regroupant 10 communes concernées par un risque de débordement de l'Agout et du Thoré, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[24]. Les événements passés les plus significatifs sont les crues du 3 au où l'Agout atteint un débit de 3 000 m3/s au niveau du pont du chemin de fer de la Crémade (aval de Castres), avec des pertes humaines et dégâts matériels importants, et la crue des 12 et où le Thoré a atteint un débit de 900 m3/s à Labruguière, avec 4 victimes. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1996, 1999, 2003, 2011, 2013 et 2017[26],[22].
Caucalières est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[27].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 142 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 95 sont en aléa moyen ou fort, soit 67 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous la forme Caucaleriis en 1358[32].
De l'occitan caucala (Corneille) et suffixe -ièras (terras) ; « terres à corneilles »[32].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les seigneurs de Pins ont administré et conduit ce bourg dès la seconde moitié du XIVe siècle et jusqu'à la Révolution. Caucalières-d'Albigeois, sur la rive droite, est alors distincte de Caucalières-de-Lavaur, sur la rive gauche mais rattaché au village d'Aiguefonde. Les deux entités ne se réunissent qu'en 1947. Une petite unité de filature, installée au bord de la rivière, occupait nombre de salariés dès l'extension des activités liées à l'industrie du textile. Bien que le causse ne soit pas trop fertile, les moutons trouvent leur nourriture sur les plateaux et les combes autorisent la culture du seigle et de l'avoine.
Petits faits d'histoires
[modifier | modifier le code]Dans les registres paroissiaux de Saint-Jean-Baptiste de Caucalières, on trouve la relation de faits ou d'événements survenus sur le territoire de la paroisse.
- BMS 1722-1734 page 33
- Un impôt particulier qui perdurera jusqu'à la Révolution
- Arrêt du parlement de Toulouse du 18 mars 1619 qui condamne le.. des habitants de la paroisse à payer annuellement au curé quatre mesures de froment pour chaque paire de labourage en conséquence d'une transaction du 22 mai 1324 produite au procès.
- BMS 1754-1761 page 34 35
- Des relations difficiles entre le curé et sa hiérarchie
- Nous Prêtre et curé de Saint Jean de Caucalières certifions a quiconque il appartiendra de l'année 1758 assisté des marguiliers nous aurions fait une quête dans la paroisse pour acheter une hycharpe que le chapitre de Lautrec quoique fruit prenant pour les deux tiers ne voulut pas fournir et nous aurions ramassé la somme de vingt et une livre et quelque sol laquelle somme fut employée a l'achat de neuf pan ? daguet ? de soie à (suit une liste de fournitures et de prix).
- De plus nous mimes au fon de cette hycharpe une frange en argent fin qui couta environ 21 livre le tout.........
- .....
- Facon de l'hycharpe pour qu'on ne s'y méprenne pas.
- Elle est d'un droguet en soie blanc de neuf pans de longueur sur 2 pans de largeur avec surpiquet d'argent fin au bord et une belle frange d'argent fin aux deux bouts.. Je susigné certifie que tout ce dessus contient vérité à Caucalière le 16 avril 1760.
- signé Boudes curé de Saint Jean de Caucalières
- Le surplus de 21 livre a été fourny aux fraix de nous dit curé sans que le chapitre ai rien donné pour cela
- signé Boudes Curé
- BMS 1769-1775 page 6
- Écroulement d'une tour
- L'an 1770 et le septième jour du mois de février la tour "dite de Monfalcout" de Caucalières Tomba à 9 heure du soir sans faire mal à personne.
- signé Boudes Curé
- BMS 1782-1788 page 51
- déménagement de l'église
- L'église paroissiale de la paroisse Saint Jean de Caucalières située depuis un temps immémorial sur une montagne de roche fort escarpée du côté du nord et à côté du village, a été transférée, dans une grande place près et sur le bord de la rivière de Thoret, et a été bénie le trois du mois d'août 1788
- Me André Plasolles curé de la dite paroisse.
Cahiers de doléances
[modifier | modifier le code]Ci-dessous une transcription (perfectible) du cahier de doléance du tiers état établi par la communauté de Caucalières. Ces doléances seront ensuite reprises en partie dans le cahier de doléance du tiers état de la sénéchaussée de Castres.
Cahier de doléances, plaintes et remontrances de la communauté de Caucalières en Albigeois au diocèse et sénéchaussée de Castres.
Le tiers état de la communauté de Caucalières en Albigeois assemblé en conformité de l'article 28 du règlement fait par Roy pour l'exécution des lettres de convocation aux états généraux du royaume.
Considérant que les auspices sous lesquels la nation va être assemblée annoncent à la France quelle jouira bientôt du bonheur pour lequel Son Roy et ses peuples sont faits.
A unanimement reconnu et délibéré qu'il lui importe de s'adresser au Roy, environné des députés de la nation aux états généraux, pour lui demander par forme ses respectueuses doléances, plaintes et remontrances.
- D'assurer à la seule religion catholique apostolique et romaine le libre exercice de son culte public en accordant toutefois a ses sujets non catholiques l'état-civil et les prérogatives des citoyens français.
- De faire revivre et exécuter les anciens règlements civils et canoniques qui prohibent la plupart des bénéfices, prescrivent l'obligation de la résidence et détermine l'emploi et le partage des revenus ecclésiastiques
- Que les décimateurs soient tenus des réparations, constructions et reconstructions des églises et presbytères et de la fourniture des ornements, vases et nécessaires au service divin, et de tous les objets qui sont relatifs aux fonctions de leur ministère et que tout cazuel soit supprimé
- que la dîme ramenée à son institution primitive, ne puisse porter sur les objets qui servent à la nourriture du bétail indispensable à la culture des terres et à leur amélioration, de même sur les bestiaux à laine et que les décimateurs ne percevront pas la dîme sur la semence et que toutes les pailles restent aux propriétaires.
- de donner un règlement général sur l'abréviation des procès, la simplification des formes judiciaires, la réforme du code civil et criminel, le rapprochement des justiciables, non seulement des justices ordinaires mais encore des tribunaux de dernier ressort.
- de supprimer tous les tribunaux d'exception et l'impôt de la gabelle qu'il a lui-même jugée qui pèse extraordinairement sur son peuple et principalement sur la classe des cultivateurs qui ayant à peine les facilités de se fournir le sel dont ils ont besoin pour eux-mêmes sont dans l'impuissance d'en donner aux bestiaux a qui il est si nécessaire.
- De donner un nouveau tarif pour le contrôle, plus simple et moins onéreux au peuple, toujours vexé par une foule de lois fiscales amendées sur cette matière qui ne sont avantageuses qu'aux traitants qui les interprètent toujours à leur gré.
- Que le roi sera également supplié pour alléger le fardeau des impositions de toutes nature qui écrasent le cultivateur, d'ordonner que toutes sortes de privilèges y seront assujettis à hauteur de leur revenu.
- Que le roi prendra également en considération, que les taxations des receveurs et collecteur absorbent le neuvième des impositions réelles et personnelles et que le besoin du peuple exige que la perception de l'impôt soit simplifiée et moins onéreuse.
- De supprimer en conséquence les formalités ruineuses de décrets des biens qui écrasent le redevable qui ne peut pas souvent payer le collecteur qui a été obligé de le poursuivre tandis qu'une procédure sommaire et gratuite faite par les officiers municipaux obvierai à ce double inconvénient lorsque la dette serait relative au paiement des impositions.
- D'ordonner que pour l'avantage du commerce et l'agriculture l'argent prêté à terme pourra produire un intérêt réglé par une nouvelle loi.
- De dégager le commerce de toutes les entraves que les privilèges exclusifs de certains ports ou ville, et autres obstacles opposent a son activité et au progrès de l'industrie.
- De supprimer entièrement les droits de péage sur les rivières, les chemins les propriétaires toutes fois indemnisés et de rendre les douanes aux barrières du royaume.
- D'assurer la liberté civile et individuelle de chaque citoyen et de soumettre à l'assemblé générale des états du royaume l'examen de la grande question qui est élevée sur les lettres de cachet ainsi que sa majesté a daigné l'annoncer elle-même par la voix de son ministre.
- Que le roi sera instamment supplié de faire connaître à la nation assemblée la somme de la dette nationale.
- De fixer a une somme déterminée le montant des pensions et d'arrêter avec la nation assemblée l'état des dépenses à faire dans les différents départements et d'ordonner la responsabilité des ministres.
- De consulter la nation assemblée sur la culture du tabac et la marque des cuirs.
- De considérer que la milice pesant infiniment sur les campagnes dont elle tyrannise les habitants, et les force à abandonner les lieux qui les ont vus naître pour embrasser une profession qui leur répugne et qui prive l'agriculture d'une foule de bras nécessaire, il serait utile d'adopter une forme moins onéreuse pour cet objet.
- D'assurer à la nation le retour des états généraux du royaume a des époques fixés et périodiques dans lesquels dits états généraux on votera par tette et non par ordre.
- Que le roi sera supplié de supprimer absolument la commission dite États de la province de la langue d'oc, et d'accorder à la dite province une administration représentative des trois ordres ou les députés qui la compose seront tous élus librement par leur pairs, et que la présidence y soit alternative entre les deux premiers ordres.
- Que les administrations secondaires des diocèses ou des municipalités soient modelées sur les mêmes principes.
- Que sa majesté sera suppliée de confier a l'administration diocésaine la répartition des sommes que sa munificence destine aux indemnités.
- Le présent lieu se trouvant assis sur un causse très aride, pierreux et sans presque aucun arbuste ne pouvant produire aucun fourrage ni récolte est si chargé de tailles que biens reviennent très onéreux aux particuliers c'est pourquoi sa majesté est humblement suppliée de vouloir modérer cet impôt de même que les capitations et industries qui sont très excessives.
- De décharger la communauté des habitants du droit appelé promesse qu'ils payent au curé à raison de quatre mesures de blé par labourage comme ce droit étant excessif le onéreux.
- De vouloir bien accorder aux habitants du présent lieu de Caucalières un pont sur la rivière le Thoret tel qu'il était autrefois pour pouvoir aller commodément travailler les possessions qu'ils ont au-delà de la rivière.
Tel est le cahier de doléances de la susdite communauté de Caucalières qu'elle a composé de vingt cinq articles entendre toutefois se borner aux objets qui y sont compris pour qu'elle autorise au contraire ces députés a adopter tous ceux qui pourront mériter leur approbation dans l'assemblée générale de la sénéchaussée.
Fait et arrêté dans le lieu de Caucalières dans l'assemblé générale de tiers état dont les membres lettrés ont signé ce cinquième mars mil sept cent quatre vingt-neuf.
- Albert député Azam
- Jacques Salbagés
- Jean Pouzenc Hicher
Héraldique
[modifier | modifier le code]Son blasonnement est : Tranché d'or et de sable. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36]. En 2021, la commune comptait 285 habitants[Note 6], en évolution de −3,06 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 132 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 303 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 990 €[I 5] (20 400 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 8 % | 8,8 % | 7,2 % |
Département[I 8] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 194 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (70,4 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 44 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 41 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 137, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,9 %[I 11].
Sur ces 137 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]27 établissements[Note 9] sont implantés à Caucalières au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 27 entreprises implantées à Caucalières), contre 26,7 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
[modifier | modifier le code]1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 5 | 5 | 6 | 2 |
SAU[Note 10] (ha) | 550 | 362 | 730 | 337 |
La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole située dans le sud du département du Tarn[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 337 ha[41],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jean de Caucalières.
- La chapelle Notre-Dame-de-Sanguinou
- La passerelle, emportée par les inondations de 1930, la passerelle primitive est construite en bois maintenue par des fils de fer. Après le désastre, elle est reconstruite en poutrelles d'acier.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Cécile de Provence : fondatrice en 1124 de l'abbaye de Sainte-Marie d'Ardorel, pillée et incendiée en 1586.
Vie pratique
[modifier | modifier le code]Service public
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Culture
[modifier | modifier le code]Activités sportives
[modifier | modifier le code]Le village possède un club de football, le Caucalières Football 7 (CF7), il évolue en championnat de football à 7 UFOLEP.
Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
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- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castres », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Caucalières » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Caucalières » (consulté le ).
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- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Caucalières » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
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- Sandre, « le Thoré »
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Caucalières - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).