Cannabis au Cameroun
Le cannabis au Cameroun est illégal ; la drogue est appelée localement banga[1].
Usage médical
[modifier | modifier le code]Au Cameroun, les femmes écrasaient traditionnellement les feuilles de cannabis et les appliquaient sur l'abdomen pour soulager les douleurs des femmes en travail[2], inséraient du cannabis dans le vagin pour maintenir une friction sèche pour leur amant, et mélangeaient du cannabis avec de l'huile comme tonique capillaire pour stimuler la croissance des cheveux[3].
En 2001, la BBC a annoncé que le Cameroun légaliserait le cannabis médicinal, mais importerait son approvisionnement du Canada[4].
Trafic
[modifier | modifier le code]L'aéroport de Douala et l'aéroport de Yaoundé ont servi de centres de transit pour l'exportation de cannabis vers l'Europe, à la fois du cannabis produit localement ainsi que des produits de la République démocratique du Congo et du Nigeria[5].
Références
[modifier | modifier le code]- Chris Duvall, Cannabis, Reaktion Books, , 89– (ISBN 978-1-78023-386-4, lire en ligne)
- Christian Rätsch, Marijuana Medicine : A World Tour of the Healing and Visionary Powers of Cannabis, Inner Traditions / Bear & Co, , 130– (ISBN 978-0-89281-933-1, lire en ligne)
- Anita Kalunta-Crumpton, Pan-African Issues in Drugs and Drug Control : An International Perspective, Taylor & Francis, , 40– (ISBN 978-1-317-08433-4, lire en ligne)
- Martin Booth, Cannabis : A History, St. Martin's Press, , 362– (ISBN 978-1-250-08219-0, lire en ligne)
- Paul V. Daly, The Supply of Illicit Drugs to the United States : The Nnicc Report, DIANE Publishing, , 63– (ISBN 978-0-7881-3942-0, lire en ligne)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pascale Perez et Laurent Laniel, « Croissance et... croissance de l'économie du cannabis en Afrique subsaharienne (1980-2000) », in Hérodote, 2004/1, no 112, p. 122-138, [lire en ligne]