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Cercier

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Cercier
Cercier
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Image illustrative de l’article Cercier
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Saint-Julien-en-Genevois
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Cruseilles
Maire
Mandat
Patrice Primault
2020-2026
Code postal 74350
Code commune 74051
Démographie
Gentilé Cerciérois[1]
Population
municipale
725 hab. (2021 en évolution de +10,69 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 01′ 34″ nord, 6° 02′ 56″ est
Altitude Min. 390 m
Max. 713 m
Superficie 11,46 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Roche-sur-Foron
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Cercier
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Cercier
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Cercier
Liens
Site web cercier.fr

Cercier est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Cerciérois[1].

Géographie

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Cercier est située au cœur des collines de la rive gauche des Usses.

Communes limitrophes

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Au , Cercier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,2 %), prairies (33,3 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), cultures permanentes (9,4 %), terres arables (3,4 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sarsi (graphie de Conflans) ou Cèrciér (ORB)[7].

Cercier possède une trace du Néolithique par la présence d'une pierre à cupules (9 pédiformes) près de la Trossaz, aux Vernes. L'époque gallo-romaine a connu l'implantation d'une colonie de vétérans d'après le toponyme de Cologny. Des archéologues ont retrouvé, dans une plantation de pommiers, des restes d'une villa (ou d'une ferme) datant de la même époque.

Au Moyen Âge, on a la présence de moines templiers à la Trossaz où ils possèdent une maison, une chapelle et un four.

L'église, consacrée à Notre-Dame de l'Assomption, date des XIIIe et XVe siècles.

Politique et administration

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Situation administrative

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La commune Cercier fut transférée du canton d'Annecy au nouveau canton de Cruseilles le 20 décembre 1860[1]. Avec le redécoupage cantonal de 2014, elle appartient au canton de La Roche-sur-Foron, qui compte 27 communes[8].

La commune est membre, avec douze autres, de la communauté de communes du pays de Cruseilles.

Liste des maires

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Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 1995 Jean Pricaz ... ...
1995 2005 André Communal ... ...
2005 mars 2008 Georges Davoine ... ...
mars 2008 En cours Jean-Michel Combet SE Président de la Communauté de communes

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

En 2021, la commune comptait 725 habitants[Note 2], en évolution de +10,69 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
387468379600727798695685759
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
736768750657631628560575518
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
444447402380326305265264302
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
365454518554564627689725-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église est consacrée à Notre Dame de l'Assomption et remonte à la fin du Moyen Âge[13]. Elle semble avoir été détruite à la suite de l'invasion des Bernois protestants[14]. La nef date du XIIIe siècle[14]. Le chœur date du XVe siècle (vers 1460)[14]. Au cours du XIXe siècle, des travaux ont été réalisés (voute de la nef après son effondrement en 1826, clocher latéral en 1835)[13]. Une restauration a été réalisée peu avant 1950[14] avec notamment la réalisation de 16 panneaux sculptés par Jean Constant-Demaison (1947-1950)[13],[15], originaire de Choisy, une commune voisine. Chaque panneau est inspiré d'une phrase de la bible[14]. L'église possède une chapelle latérale servant de baptistère[13].

La paroisse accueillant une chapelle appartenant aux Hospitaliers de la commanderie du Genevois, située au hameau de La Trossaz (La Trousse)[16]. L'édifice est en ruine[13].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Bibliographie

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  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 249-250, « Le canton et le district de Cruseilles », p.269, « Cercier ».
  • Aimé Bocquet, Cercier, un petit village de Haute-Savoie en mai-juin 1940
  • Dominique Bouverat, La seigneurie, les châteaux et l'hôpital de Vulpillières, Mémoires et documents publiés par l'Académie Salésienne, 2007, t. 114, pp. 163–188.
  • Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, Éditions Horvath, , 450 p. (ISBN 978-2-7171-0933-7).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. a b et c « Cercier », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cercier ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  8. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  13. a b c d et e Histoire des communes savoyardes 1981, p. 269, « L'église ».
  14. a b c d et e [PDF] Paroisse de Cruseilles : Sainte-Croix en pays de Cruseilles, « Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cercier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur diocese-annecy.fr, (consulté en ).
  15. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 182-183.
  16. Histoire des communes savoyardes 1981, p. 269, « La chapelle des Hospitaliers ».