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Bourbon-Lancy

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Bourbon-Lancy
Bourbon-Lancy
La rue de l'Horloge.
Blason de Bourbon-Lancy
Blason
Bourbon-Lancy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes entre Arroux, Loire et Somme
Maire
Mandat
Édith Gueugneau
2020-2026
Code postal 71140
Code commune 71047
Démographie
Gentilé Bourbonniens
Population
municipale
4 663 hab. (2021 en évolution de −7,74 % par rapport à 2015)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 13″ nord, 3° 46′ 27″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 346 m
Superficie 55,73 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Bourbon-Lancy
(ville isolée)
Aire d'attraction Bourbon-Lancy
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Digoin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bourbon-Lancy
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Bourbon-Lancy
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Bourbon-Lancy
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Bourbon-Lancy
Liens
Site web bourbon-lancy.fr

Bourbon-Lancy est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Elle est connue, notamment, pour sa station thermale, qui est la dernière encore en activité en Bourgogne avec celle de Saint-Honoré-les-Bains[1].

Géographie

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Localisation

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Bourbon-Lancy est une petite cité médiévale dans le sud-ouest de la Bourgogne. Elle est située à l’extrémité ouest du département de Saône-et-Loire, à la limite avec l’Allier et la Nièvre. Bourbon-Lancy est à 27 km de Digoin, à 35 km de Moulins et à 55 km de Montceau-les-Mines.

Voies de communication et transports

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La commune est accessible par autocar depuis Moulins (Réseau départemental trans’allier[2]).

Géologie et relief

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Deux unités géologiques existent : le socle primaire du Morvan à l'est et la Limagne tertiaire à l'ouest ; elles sont séparées par une grande dislocation (rupture de couches terrestres) qu'empruntent les sources thermales pour venir au jour[3].

Hydrographie

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On compte un ruisselet, dit le Borne[4]. La Loire se trouve à trois kilomètres.

Les thermes

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Les bains de Bourbon-Lancy sont réputés pour soigner les rhumatismes. On compte plusieurs sources chaudes : la Limbe (58 °C) et Saint-Léger, Valois, La Reine et Descures (au-dessus de 45 °C)[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vitry/loire », sur la commune de Vitry-sur-Loire à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,5 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Bourbon-Lancy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourbon-Lancy[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourbon-Lancy, dont elle est la commune-centre[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,2 %), forêts (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), terres arables (8,9 %), zones urbanisées (7,8 %), eaux continentales[Note 4] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la commune, composé de Bourbon et de Lancy, a deux origines différentes[19] : le nom de Bourbon viendrait du gaulois borua[20], de l'ancien français borbe/bourbe comparable à l'occitan borba, « boue, bourbier », tous deux d'origine gauloise avec le mot borba/borva, source bouillonnante, d'où la boue qu'elle produit, de Borvo ou encore Bormanus un surnom d'Apollon qui aurait donné Bourbon mais aussi La Bourboule dans le Puy-de-Dôme ou, dans l'Allier, Bourbon-l'Archambault. Le surnom de Lancy viendrait d'un ancien seigneur nommé Ancellus.

Dédicace à Borvo et Damona, les divinités tutélaires du sanctuaire de source antique de Bourbon-Lancy (Autun, musée Rolin).

Bourbon-Lancy est surtout connue depuis l’Antiquité pour ses eaux thermales qui, des Romains aux curistes du XXIe siècle, soignent les rhumatismes.

L'agglomération d'époque romaine, située sur le territoire du peuple des Éduens, semble s'être développée sous les règnes des empereurs Auguste et Tibère en périphérie d'un important sanctuaire des eaux dont les divinités tutélaires, Borvo / Apollon et Damona, sont connues par plusieurs inscriptions antiques trouvées dans la commune[21]. Ce lieu de culte devait se trouver à proximité des thermes actuels, qui recouvrent les captages de source et les thermes romains, encore visibles au XVIIe siècle[22]. Un important réseau de galeries antiques liées à l'évacuation des eaux est encore conservé sous le parc thermal[23]. Le lieu de culte, ses sources d'eaux chaudes et son bois sacré sont décrits de manière allusive par un orateur éduen dans un discours d'invitation à l'empereur Constantin en 310[24].

Dans sa plus grande extension, l'agglomération d'époque romaine s'étendait des thermes aux environs de l'église Saint-Nazaire et au plan d'eau du Breuil. La ville figure sur la table de Peutinger[25] sous le nom d'Acquis Bormonis. Outre les activités liées au sanctuaire, l'agglomération abritait des activités artisanales dont des ateliers de production de statuettes en terre cuite à l'emplacement du plan d'eau du Breuil[26].

Moyen Âge et Renaissance

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L'agglomération du haut Moyen Âge est documentée par la découverte de sarcophages à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Martin[27] et de monnaies des empereurs byzantins Zénon et Justinien[28]. Elle abrite alors un atelier monétaire qui frappe des monnaies à la légende BORBON CAS(TRUM)[29].

Sur l'éperon surplombant les thermes, on bâtit durant le Moyen Âge un château fort orné de sept tours. La ville compte comme patrimoine médiéval un beffroi (qui auparavant était garni d'un pont-levis et d'une grille[30]), le vieux quartier et un rempart, ainsi qu'une église (église Saint-Nazaire, datant du Xe siècle et remaniée au XIIe siècle) du roman primitif, qui lui vaut d'être membre des sites clunisiens. Elle a été le « bailliage le plus occidental de la Bourgogne »[31].

Bourbon-Lancy constituait une baronnie. Au XIIIe siècle, les seigneuries de Bourbon-Lancy et d'Uchon étaient aux Semur de Luzy puis aux Châteauvillain. Mais bien auparavant, depuis le XIe siècle au moins, une famille de Bourbon dominait la région de l'Arroux en Autunois, comme l'a montré l'historien Jean Richard[32],[33], dont les membres se nommaient notamment Ancéis (Ansei, Anséide, Ansedeus), et Bourbon l'Ancéis s'est transformé en Bourbon-Lancy. Cette famille a donné de nombreux rameaux à la généalogie compliquée : les Montperroux, les Clessy (cf. la postérité naturelle du duc Louis) etc. Il est plausible que par des mariages Bourbon-Lancy soit passé aux Semur[34],[35] puis aux Châteauvillain.

En 1580, Henri III envoie son premier médecin, Miron, son premier architecte, Androuet du Cerceau, et son contrôleur des bâtiments, Donon, à Bourbon-Lancy pour remettre en état les bains et préparer le séjour de la reine, Louise de Lorraine, atteinte de stérilité[41]. Il leur faut très vite « remettre aucunement l'ancienne commodité des bains accablés et confondus dans leurs ruines, destoupper les canaux, tant des fontaines que de la vuidange desdicts Bains, où déjà la longueur du temps avoit ensevely le nom avec la forme de la chose »[42]. Louise de Lorraine y séjourne d’août à novembre 1580. Elle y revient en 1582 et 1583 pour tenter, en vain, de devenir enceinte[43].

Période moderne

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En 1622, la commune accueille des membres des frères mineurs capucins ; le 10 mars 1658, elle les dote d'une aide de 40 livres, « attendu qu'ils sont grand nombre de religieux et que les aumônes qui leur sont données par les habitants de cette ville ne sont pas suffisantes pour les faire subsister, et que journellement ils rendent de signalés services aux dits habitants »[44].

Période contemporaine

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Bourbon-Lancy est chef-lieu de district de 1790 à 1795[45]. En 1793, à l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire, change de nom et devient provisoirement Bellevue-les-Bains[46], avant de reprendre son nom dès 1795[47].

Au XIXe siècle, le marquis Étienne Jean François d'Aligre fait bâtir un hôpital, par philanthropie, déboursant quatre millions de francs or ; une statue du marquis et de son épouse, ainsi que des armoiries dispersées rappellent leur don[48]. En juin 1904, des inondations submergent en partie la ville[49].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Élections municipales de 2020

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L'hôtel de ville.

Lors des élections municipales des 23 et 30 mars 2014, trois listes étaient candidates : la liste du Parti socialiste conduite par le maire sortant, une liste divers gauche et une liste divers droite. La liste PS a été largement battue (ne recueillant que 31 % des suffrages exprimés) par la liste divers gauche (46 % des suffrages exprimés), la liste divers droite recueillant 21 %[50].

Administration municipale

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Listes des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1841 1850 Lazare Compin   Propriétaire et banquier
Les données manquantes sont à compléter.
1850 juillet 1856 Lazare Compin   Propriétaire et banquier
juillet 1856 août 1865 Louis Pinot   Médecin
Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (1855 → 1870)
Les données manquantes sont à compléter.
En 1871, Louis Sarrien est élu maire. Fin, 1871 son fils Ferdinand Sarrien prend sa suite puis est élu maire aux élections de 1876 et est réélu en 1878 (sera ultérieurement ministre, président du Conseil)[51]
1912 mars 1934 Gabriel Pain   Médecin
mars 1934 1940[réf. nécessaire] Henry Turlier   Directeur commercial
Sénateur de Saône-et-Loire (1935 → 1944)
Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (1935 → 1940)
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1959 mars 1977 Marc Gouthéraut SFIO puis PS Assureur
Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (1945 → 1976)
mars 1977 mars 2001 Roger Luquet PS Enseignant
Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (1976 → 1994)
mars 2001 5 avril 2014 Jean-Paul Drapier PS Professeur d'histoire
Conseiller général du canton de Bourbon-Lancy (2008 → 2015)
5 avril 2014 En cours
(au 5 avril 2014[52])
Édith Gueugneau DVG Préparatrice en pharmacie
Députée de la 2e circonscription de Saône-et-Loire (2012 → 2017)
Conseillère régionale de Bourgogne (2004 → 2012)
Vice-présidente du conseil régional de Bourgogne (2010 → 2012)
Présidente de la CC Entre Arroux, Loire et Somme (2017 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

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Politique environnementale

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Bourbon-Lancy figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[53].

À ce jour, la ville est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].

En 2021, la commune comptait 4 663 habitants[Note 5], en évolution de −7,74 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6232 8022 5262 4002 2922 8142 8793 0033 160
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2073 2923 2223 2033 2283 7003 8113 8814 162
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 1584 2664 4694 2084 8434 5404 5954 5594 846
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
6 1716 2636 6406 5076 1785 6345 5025 4665 275
2014 2019 2021 - - - - - -
5 0694 7134 663------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La ville compte un club de football (USB Bourbon-Lancy), un club de basket (Bourbon Basket), un club de judo (ASFPT Judo Bourbon-Lancy) et un club de rugby (US Bourbon-Lancy).

La ville reçoit principalement les radios locales provenant de Dompierre-sur-Besbre et Diou (Fusion FM 91.3 - 95.9 et RFM 103.8) et les stations publiques de l'émetteur du Puy-de-Dôme et du Haut-Folin.

D'autres stations sont reçues de façon variable depuis Moulins, Vichy, Charolles, etc.

Télévision

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La TNT est recevable depuis les émetteurs du Puy-de-Dôme et du Haut-Folin.

Le quotidien régional est Le Journal de Saône-et-Loire, d'autres sont également diffusés comme La Montagne (Moulins) et Le Journal du Centre (Decize).

En hebdomadaire, c'est La Renaissance (Paray-le-Monial) qui paraît chaque semaine, et jusqu'en juillet 2022, il y avait Les Nouvelles de Saône et Loire, journal local qui a cessé sa diffusion après 74 années de diffusion (soit 3528 numéros) ; il était imprimé par les imprimeries Sotty à Bourbon-Lancy.

En presse gratuite, jusqu'au printemps 2023 il y avait Bourbon Com, dépliant publicitaire des commerçants locaux devenu une application numérique et, depuis l'été 2023, il y a ICI Annonces, dépliant gratuit de petites annonces qui paraît mensuellement.

Site industriel implanté à Bourbon-Lancy depuis 1874, l’usine FPT - Fiat Powertrain Technologies - (ex-Iveco-Unic) est le premier employeur privé de Bourgogne, avec un effectif de plus de 1 600 personnes. L’établissement produit des moteurs d’une puissance de 240 à 700 chevaux. Ces moteurs équipent principalement les véhicules du groupe Fiat : Iveco, Irisbus, CNH, etc. Le site, fondé en 1874, était alors la manufacture des machines agricoles Puzenat. L'activité évolue dans les années 1960 avec la fabrication des tracteurs Someca. À la création d'Iveco (Groupe Fiat) en 1975, l'établissement s'est spécialisé dans la fabrication des moteurs diesels. Il produit également des moteurs GNV, dont le plus puissant moteur au monde, d'une puissance de 460 chevaux[57]. L'usine de Bourbon-Lancy est également un site pilote pour le groupe Fiat.

La commune compte également plusieurs PME : « La Fromagerie Terre D'or », « Les Parfums Jardin de France », etc.

Le slogan touristique qui accompagne le logotype de la ville est : « Bourbon-Lancy, le plein de vie ».

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Château du Vignault.
Hôpital de Bourbon-Lancy.
Entrée de la ville.

Sur le territoire de la commune se trouve le Petit Fleury, site naturel ayant obtenu en 2024 le « label ENS 71 » délivré par le département de Saône-et-Loire[62].

Lieux disparus

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  • Hippodrome de Sornat (1896-1974)[63].

Espaces verts

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Bourbon-Lancy est classée ville fleurie, elle possède trois « fleurs ».

Personnalités liées à la commune

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Coutumiers des bains

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Héraldique

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Blason de Bourbon-Lancy Blason
D'azur au lion d'or accompagné de huit coquilles du même rangées en orle.
Détails
Armes des premiers seigneurs de Bourbon-l'Archambault.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Brian Timms mentionne l’existence d’une variante blasonnée ainsi : « d’or au lion de gueules, à l’orle de huit coquilles d’azur » qui, selon lui, aurait été mentionnée pour la première fois dans un document en 1631. Ces armes, qui étaient celles des seigneurs de Bourbon (-l'Archambault) de la famille de Dampierre (1196-1296), auraient pu être octroyées à la ville par Eudes de Bourgogne (1230-1269), comte de Nevers, d’Auxerre et de Tonnerre, duc héritier de Bourgogne, époux à partir de 1248 de Mathilde II de Bourbon (v. 1234-1262), dame de Bourbon.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Guide de Bourbon-Lancy, texte de Bernard de Vaulx, édité par le Syndicat d'initiatives et des amis des arts de Bourbon-Lancy et ses environs, 1955, 31 pages.
  • Jean Forest (maire adjoint), Bourbon-Lancy, la visite du vieux quartier, revue « Images de Saône-et-Loire » no 45 (printemps 1981), p. 25–26.
  • Bourbon-Lancy, ville du dieu Borvo, revue « Images de Saône-et-Loire » no 45 (printemps 1981), p. 21–23.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Michel Pauty, Du 19e siècle à aujourd'hui, les destins contrastés de nos stations thermales, revue « Pays de Bourgogne » n° 232, avril 2012, pp. 21-31.
  2. Site des transports de l'Allier (consulté le 6 octobre 2009).
  3. J.F. Destombes, « Etude géologique et hydrologique du bassin thermal de Bourbon-Lancy », sur infoterre.brgm.fr, .
  4. Fascicule Guide de Bourbon-Lancy, 1955, p. 5.
  5. Fascicule Guide de Bourbon-Lancy, 1955, p. 21.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Bourbon-Lancy et Vitry-sur-Loire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Vitry/loire », sur la commune de Vitry-sur-Loire - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Vitry/loire », sur la commune de Vitry-sur-Loire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Bourbon-Lancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bourbon-Lancy ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bourbon-Lancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Coll., Notes historiques et médicales sur l'établissement thermal de Bourbon-Lancy, (Saône-et-Loire) : renseignements, tarifs, eaux chlorurées sodiques., Paris, Baillière et fils, , 38 p. (Consultable sur BNF/Gallica), Chap. 1. Étymologie du nom de Bourbon-Lancy p. 7.
  20. Jean-Paul Savignac, Dictionnaire français-gaulois, 2004, La Différence, p. 67
  21. CIL XIII, 2805, 2806, 2807, 2808, 2809.
  22. Comier, "Lettre touchant les eaux minérales de Bourbon-Lancy", Mercure Galant, juillet 1681, p. 175-198.
  23. Barriquand L., "Le collecteur d'eau gallo-romain des thermes de Bourbon-Lancy", in Notet J.-C. (dir.), 20 ans d'Archéologie en Saône-et-Loire, Montceau-les-Mines, CDRA 71, 2019, p. 15-22.
  24. Panégyriques latins, VII, 22.
  25. P. Barrière, « Lignes de terre et lignes d'eau d'après la Table de Peutinger », revue des études anciennes, t. XLV, nos 1-2,‎ , p. 94 (DOI 10.3406/rea.1943.3250).
  26. [Notet et al. 1989] Jean-Claude Notet, Micheline Rouvier-Jeanlin et Martine Joly, Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) : Un atelier de figurines en terre cuite gallo-romaines (les fouilles du Breuil : 1985/86), Paris, éd. de la Maison des Sciences de l'Homme, coll. « Documents d'archéologie française » (no 25), , 222 p. (ISBN 2-7351-0373-0).
  27. Communication de MM. A. Héron de Villefosse et M. Boirot, séance du 6. 11. 1912, Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1912, p. 395-405
  28. Boirot M., Histoire de Bourbon-Lancy. Manuscrit dactylographié, sans date. Conservé à la Mairie de Bourbon-Lancy, p. 170.
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  31. Fascicule Guide de Bourbon-Lancy, 1955, p. 4.
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  37. « De Mello, p. 10 et 11 », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2005 et 2022.
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  52. PV de la réunion du conseil municipal du 5 avril 2014 signé par le maire élu Édith Gueugneau.
  53. Avec Autun, Chagny, Chalon-sur-Saône, Chauffailles, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue, Sanvignes-les-Mines et Tournus. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 de décembre 1972, pp. 9-11.
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  58. Bâtisse tirant son nom du président du Conseil de la IIIe République et dont la construction est attribuée à l'architecte Edme Verniquet, sans preuve formelle. Source : Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, « Edme Verniquet (1727-1804), un architecte classique en Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, n° 197, mars 2019, pages 6 à 11.
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  61. Avec ceux de Louhans (1766), de Givry (1771) et de Tournus (1777). Source : « Nos hôtels de ville », article d'Alain Dessertenne et de Jean-François Rotasperti paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 100 de mars 1995, pages 6 à 10.
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  65. « Fileuse Bourbonnaise », Plateforme ouverte du patrimoine (POP).
  66. Jacques-François Chomel, Traité des eaux minérales, bains et douches de Vichy, avec des observations sur les eaux de Bourbon l'Archambault et du Mont d'Or en Auvergne, (lire en ligne), Henry III frequentoit les bains de Bourbon-Lancy & Catherine de Medicis, épouse de Henry Il doit sa fécondité à ces eaux ; son Medecin Femel lui ayant conseillé non-seulement la boisson des eaux mais même les bains & la douche, elle eut au bout de neuf mois Henry III, ensuite Charles IX & François Il qui ont tous regné successivement..